[Robert Bonfils] - Jammes, Francis - Bonfils, Robert (ill.)
Reference : 2429
(1921)
1921 Paris, A l'Art catholique, 1921. 23,5 x 19 cm, petit in-4, 47 (1) pp., frontispice gravé sur bois et tiré en deux tons, 21 ornement gravés sur bois et tirés à pleine page en rouge ou en noir, broché, couverture crème illustrée aux deux plats et imprimée au premier.
Edition originale et premier tirage. Tirage à 1175 exemplaires. Celui-ci l'un des 1100 sur vergé pur fil Lafuma (n° 301). Couverture partiellement insolées, non coupé. (MONOD, 6335 ; CARTERET, V, 110)
Paris Mercure de France 1912 In-4° (265 x 213 mm), 89 pp. - [1] f. - [1] f. - [43] pl., maroquin vert, dos à 4 faux-nerfs, quadrillage de filets et fleurons à froid et au centre décor floral doré à la plaque mosaïqué de maroquin prune sur les plats, double filet et roulette intérieurs avec fleurons en écoinçons, gardes de papier marbré doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette imprimée à la première garde blanche).
René Kieffer incognito. Un des 50 premiers exemplaires numérotés sur Japon souscrits par René Kieffer (n° 6). Suivent 300 sur vélin de cuve, pour un tirage total de 350 exemplaires numérotés. Il est enrichi d'une des 5 suites des illustrations tirées en noir sur Chine, non-annoncée à la justification, ainsi que d'une épreuve des pp. 29-30, avant mise en couleur de l'illustration, portant une erreur à la p. 30 : « mousquetaire » pour « moustiquaire » (souligné au crayon bleu). Il est revêtu d'un décor doré à la plaque mosaïqué fleuri qui porte encore l'influence de la « flore ornementale » de Marius-Michel, le motif géométrisé évoque le style Art déco que Kieffer adoptera dans l'après-guerre. Bien que cette édition ait paru au nom du Mercure de France, il est vraisemblable que René Kieffer, qui avait souscrit les 50 exemplaires de tête, l'ait entièrement conçue (Sanjuan, p. 13). Pomme d'Anis, également paru au Mercure de France, lui fera suite en 1914 ; Kieffer publiera sous son nom le dernier volume de la « trilogie des jeunes filles », Almaïde d'Étremont (1921). Robert Bonfils illustre de 50 compositions au trait, colorées au pochoir, cette curieuse réécriture « fin de siècle » de Paul et Virginie. Élève de l'école Germain-Pilon, où il côtoie Pierre Legrain, Robert Bonfils (Paris : 1886-1971) enseigne à l'école Estienne entre 1919 et 1951. Avec Rose Adler et Paul Bonnet, notamment, il fait partie des 6 fondateurs de la Société de la reliure originale. Exerçant également la peinture et la gravure, il est découvert comme illustrateur par René Kieffer, qui lui confie, après Clara d'Ellébeuse, l'illustration des Rencontres de M. de Bréot (1921). Associé à l'Art déco, Bonfils réalise en 1925 l'affiche de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, emblématique du mouvement. Monod 6326. Quelques frottements