Paris, S.r H. Jaillot, 1698. En deux feuilles pouvant être jointes pour former une carte de 668 x 618 mm.
Grande carte des routes des postes de France, dressée par Jaillot en 1698. Chaque feuille a son titre propre. Le dernier chiffre de la date a été modifié à l'encre. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre illustré du dieu Mercure et d'angelots, et d'une vignette montrant trois postillons à cheval se dirigeant vers une ville. Les relais de postes sont marqués à l'aquarelle rouge, les routes des postes sont en pointillés. Associé un temps à Guillaume Sanson, Alexis-Hubert Jaillot fut nommé géographe du roi en 1686. Il publia son premier atlas, l'Atlas Nouveau, en 1681. Il édita par la suite de nombreuses cartes que l'on retrouve dans l'Atlas François, publié en 1695, 1698 et 1700. C'est en 1689 que débuta le long règne de la famille Jaillot sur l'édition postale. C'est à cette date à qu'Alexis-Hubert Jaillot obtint le privilège exclusif de publication des cartes et listes des postes. On trouve le plus souvent cette carte avec les deux feuilles jointes, entraînant la perte du titre propre à chaque feuille. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Rousseurs, plus importantes sur la première feuille. Mouillure dans la marge droite de la seconde feuille. Pastoureau, JAILLOT I D à I F, n°92 ; Arbellot, pp. 28-30, fig. 7 (pour l'édition de 1689).
Paris, Dezauche, 1783. 498 x 795 mm ; repliée.
Superbe carte de la Corse, dressée et publiée par Bernard Antoine Jaillot en 1738, et gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye. Seconde édition publiée en 1783 par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache. Elle est décorée d'un cartouche de titre rocaille orné d'un hippocampe, d'un trident et de grappes de raisin. L'île est divisée en dix juridictions et quatre fiefs. Six juridictions et trois fiefs sont situés en deça des Monts, soit au nord et à l'est de l'île, les quatre autres juridictions et le dernier fief sont situés au Dela des Monts, à savoir à l'ouest et au sud de l'île. Les juridictions sont divisées en pieves (divisions administratives). Sur la partie gauche figure un cartouche de dédicace orné des armoiries du dédicataire, le marquis Brignole Sale. Giovanni Francesco III Saverio Brignole-Sale fut ambassadeur de la République de Gênes de 1736 à 1739. Sous le cartouche de dédicace se trouve un cartouche intitulé Remarques, comprenant la liste des 14 juridictions et fiefs, avec pour chacun le nombre de pieves et le nombre d'habitants, soit un total de 68 pieves pour 116 053 habitants. À droite de ce cartouche se trouve une rose des vents dont le nord, ici placé sur la gauche, est indiqué par une fleur de lys. Les onze villes majeures de l'île sont signalées par une citadelle aquarellée en rose. Les deux premières éditions de cette carte ont été publiées par Bernard Antoine Jaillot en 1738, l'une avec la dédicace au marquis Brignole Sale, l'autre sans cette dédicace. Les deux versions ont ensuite été publiées par Jean-Claude Dezauche en 1783. Enfin, une dernière édition a été publiée vers 1793, montrant la division en deux départements telle qu'elle fut décrétée le 1er juillet 1793 par la Convention Nationale, le Golo au nord et le Liamone au sud. Fils de Bernard Jean Hyacinthe Jaillot, Bernard Antoine Jaillot fut nommé Géographe du Roi en 1728. Sa carte connut un très grand succès durant tout le XVIIIe siècle. Elle servit notamment de modèle aux cartes des différentes éditions anglaises, françaises, allemandes et néerlandaises du très célèbre livre de James Boswell, An account of Corsica (1768-1769). Très bel exemplaire aquarellé à l'époque, avec les côtes rehaussées au lavis. Cervoni, 62.3 ; Berthelot & Ceccaldi, pp. 147-155.
Paris, Dezauche, 1783. 497 x 792 mm.
Superbe carte de la Corse, dressée par Bernard Antoine Jaillot, et publiée par Jean-Claude Dezauche, successeur de Guillaume de l'Isle et de Philippe Buache. Elle est décorée d'un cartouche de titre rocaille orné d'attributs et de chevaux marins. L'île est divisée en dix juridictions et quatre fiefs. Six juridictions et trois fiefs sont situées en deça des Monts, soit au nord et à l'est de l'île, les quatre autres juridictions et le dernier fief sont situés au Dela des Monts, à savoir à l'ouest et au sud de l'île. Les juridictions sont divisées en pieves (divisions administratives). En bas à gauche figurent les Remarques, comprenant une description et une liste des dix juridictions, avec le nombre d'habitants pour chacune. Le nord est placé à gauche. Fils de Bernard Jean Hyacinthe Jaillot, Bernard Antoine Jaillot fut nommé Géographe du Roi en 1728. Sa carte connut un très grand succès durant tout le XVIIIe siècle. Elle servit notamment de modèle aux cartes des différentes éditions anglaises, françaises, allemandes et néerlandaises du très célèbre livre de James Boswell, An account of Corsica (1768-1769). Rare édition omise par Cervoni, qui cite une édition de Dezauche, mais avec une dédicace au marquis Brignole Sale (Giovanni Francesco III Saverio Brignole-Sale, ambassadeur de la République de Gênes de 1736 à 1739), et datée de 1783 (Cervoni, 62.3). Les deux premières éditions ont été publiées par Jaillot en 1738, l'une avec une dédicace au marquis Brignole Sale, l'autre sans cette dédicace. Vient ensuite la troisième, citée précédemment. Enfin, la dernière a été publiée vers 1790, avec la création des départements du Golo et du Liamone. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
JAILLOT (Alexis Hubert) & SANSON d'ABBEVILLE (Guillaume).
Reference : LBW-8220
(1689)
Paris, H. Jaillot, 1685 [1689]. 590 x 884 mm.
Belle et grande carte des états appartenant à la couronne de Pologne, dressée en 1685 par Guillaume Sanson d'Abbeville, fils de Nicolas Sanson d'Abbeville, et publiée dans l'Atlas Nouveau d'Alexis Hubert Jaillot en 1689. Les états de la couronne de Pologne sont subdivisés en palatinats comprenant le royaume de Pologne, le grand duché de Lituanie, les duchés de Prusse, Mazovie, Samogitie, les provinces de Podolie et de Volhynie, ce dernier comprenant l'Ukraine ou Pays des Cosaques. La carte s'étend au nord jusqu'au golfe de Riga ou golfe de Lettonie, au sud jusqu'à la mer Noire, à l'ouest jusqu'à Glogaw ou Głogów en Pologne et Vienne en Autriche, et à l'est jusqu'à Vorotin ou Vorotynsk en Russie. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries de Louis de France, dit Monseigneur ou le Grand Dauphin, et illustré de deux guerriers du royaume de Pologne et de deux hommes enchaînés. Associé un temps à Guillaume Sanson, Alexis-Hubert Jaillot fut nommé géographe du roi Louis XIV en 1686. Il publia son premier atlas, l'Atlas Nouveau, en 1681. Il édita par la suite de nombreuses cartes que l'on retrouve dans l'Atlas François, publié en 1695, 1698 et 1700. Bel exemplaire, contours aquarellés à l’époque. Pliure centrale renforcée. Pastoureau, JAILLOT I C, 36 . Niewodniczanski, II, K23/3.
Paris, S.r Jaillot, 1743. En six feuilles coupées en 6 sections montées sur toile et repliées, pouvant être jointes pour former une carte de 1,34 x 1,39 m ; sous étui de suédine de couleur ocre.
Belle et rare carte murale en six feuilles des États du duc de Lorraine, comprenant les duchés de Lorraine et de Bar, et le temporel des évêchés de Metz, Toul et Verdun, appartenant à l'Église. Elle a été dressée par Alexis-Hubert Jaillot, et publiée en 1743. Il existe deux éditions antérieures, publiées en 1704 et en 1727. Elle s'étend au nord jusqu'au Luxembourg, l'archevêché de Trèves et le Palatinat du Rhin, au sud jusqu'au comté de Bourgogne, à l'ouest jusqu'à la Champagne, et à l'est jusqu'à la Basse-Alsace. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales, de quatre figures allégoriques, et de trois lévriers. Les villes principales sont signalées à l'aquarelle rouge. Le duché de Lorraine fut créé en 959, à l'issue du partage de la Lotharingie en deux duchés distincts : la Basse-Lotharingie et la Haute-Lotharingie. En 1766, il fut intégré au royaume de France. Cartographe et éditeur d'estampes, Alexis-Hubert Jaillot s'installe à Paris en 1657 et obtient le titre de sculpteur ordinaire du Roi. En 1665, il épouse la fille de l'éditeur et marchand d'estampes parisien Nicolas I Berey, et lui succède à son décès. En 1668, il rachète le fonds géographique de son beau-frère Nicolas II Berey, mort en 1667. En 1686, il est nommé géographe ordinaire du Roi Louis XIV. En 1681, il publie l'Atlas Nouveau, et en 1695, l'Atlas François. À sa mort en 1712, son fils Bernard-Jean-Hyacinthe Jaillot lui succède à la même adresse. Sa carte de la Lorraine est considérée comme la plus complète et la meilleure par la Société de l'histoire de France, la première des sociétés savantes, fondée en 1833. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Étui très usagé. Annuaire historique pour l'année 1859 publié par la Société de l'histoire de France, 23e année, 1859, p. 75.
Paris, chez l'auteur, 1722. 507 x 703 mm.
Belle et grande carte de la généralité de La Rochelle, avec les îles de Ré et d'Oléron. Elle a été dressée et publiée par Alexis-Hubert Jaillot en 1722, et gravée par Guillaume-Nicolas Delahaye. Sous l'Ancien Régime, les généralités étaient des circonscriptions administratives, formées de plusieurs élections ou juridictions de l'impôt. La carte est décorée d'un cartouche de titre. Les villes principales sont signalées à l'aquarelle rouge. Cartographe et éditeur d'estampes, Alexis-Hubert Jaillot s'installe à Paris en 1657 et obtient le titre de sculpteur ordinaire du Roi. En 1665, il épouse la fille de l'éditeur et marchand d'estampes parisien Nicolas I Berey, et lui succède à son décès. En 1668, il rachète le fonds géographique de son beau-frère Nicolas II Berey, mort en 1667. En 1686, il est nommé géographe ordinaire du Roi Louis XIV. En 1681, il publie l'Atlas Nouveau, et en 1695, l'Atlas François. À sa mort en 1712, son fils Bernard-Jean-Hyacinthe Jaillot lui succède à la même adresse. Bel et rare exemplaire dans de brillants coloris de l'époque. Tache en haut de la marge gauche. Pastoureau, JAILLOT II, 176 ; Gaudillat, p. 68.
1745 Paris, Valleyre, 1745, 2 tomes en 1 vol. in 12 de XVI-192 pp., plan dépliant des 20 quartiers de Paris en frontispice ; (2)-VI pp., puis paginé de p. 192 à p. 451, (3) pp. d'approbation et privilège, rel. d'ép. plein veau brun granité, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin bordeaux, inscriptions manuscrites à l'encre bleue sur la page de faux-titre, (nom d'un propriétaire et nom de l'auteur), bon ex.
Rare édition originale attribuée par la BNF à Jean-Baptiste Renou de Chauvigné dit Jaillot (1710-1780), éditeur de cartes géographiques et d'estampes ; géographe ordinaire du Roi. Fils de Jean-Baptiste-Urbain Renou, avocat au parlement de Paris, et petit-fils par sa mère d'Alexis-Hubert Jaillot. Secrétaire de l'ambassade de France à Gênes. Prend le nom de "Jaillot" après avoir épousé sa cousine Françoise Jaillot en fév. 1755.
Paris, Sr. Jaillot, 1780. 625 x 646 mm.
Belle et grande carte des routes des postes de France, dressée par Jaillot pour l'année 1780. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre inscrit sur un piédestal, décoré en tête des armoiries royales, et en pied d'une vignette montrant deux postillons à cheval se dirigeant vers une ville. La France est divisée en généralités. Les relais de postes sont marqués à l'aquarelle rouge, les routes des postes sont en pointillés. C'est en 1689 que débuta le long règne de la famille Jaillot sur l'édition postale. C'est à cette date à qu'Alexis-Hubert Jaillot obtint le privilège exclusif de publication des cartes et listes des postes. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Deux déchirures en haut de la carte, dont une près de la pliure centrale. Arbellot, fig. 12, p. 36 (pour l'édition de 1785).
Paris, Sr. Jaillot, 1779. 471 x 610 mm.
Belle et grande carte de la généralité de Limoges, divisée en cinq élections. Sous l'Ancien Régime, les généralités étaient des circonscriptions administratives, formées de plusieurs élections ou juridictions de l'impôt. Fils de Bernard Jean Hyacinthe Jaillot, Bernard Antoine Jaillot fut nommé Géographe du Roi en 1728. Il a publié la première édition de cette carte en 1715, puis elle a été publiée à nouveau par Mondhare en 1779. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, JAILLOT II, 154 (édition de 1715).
Paris, H. Jaillot, 1693. En deux feuilles jointes formant une carte de 785 x 584 mm.
Belle et grande carte de l'Angleterre, dressée par Nicolas Sanson d'Abbeville et publiée par Hubert Jaillot en 1693 dans l'Atlas Nouveau. Elle est ornée d'un superbe cartouche de titre décoré des armoiries de l'Angleterre, d'attributs militaires, de figures allégoriques et d'anges, et d'une rose des vents. Un second titre figure au-dessus de la carte. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Pastoureau, JAILLOT I, 82 ; Shirley, Jaillot 2.
Paris, Berger-Levrault, 1977 5 vol. in-8 de texte, un vol. in-4 d'atlas, cartonnage gris, pièces de titre discolores [volumes de texte], demi-toile noire à rubans, dos muet [volume d'atlas] (reliure de l'éditeur). Ex-libris Yves Louis Mongrolle. Bon exemplaire.
Un des 475 exemplaires cartonnés et numérotés (204/475). - Il s'agit de la réimpression anastatique de l'ensemble des notices et plans que le géographe Jaillot (1710-1780), consacra à chacun des quartiers de la capitale, dans la perspective très contemporaine des "améliorations et embellissements", et dont la collection complète en édition originale est très difficile à réunir.COLLATION :I. Préface de Fleury (XLI pp.). - Lettres sur les embellissements de Paris (1778, 40 pp.). - Lettre à M*** servant de réplique à la réponse de M.L. au sujet du projet d'embeliisement du quartier du Luxembourg (1779, 14 pp.). - Recherches critiques (...). Quartiers I-V (1775-1782, XXIV-116-79-56-57-94 pp.).II. Recherches critiques (...). Quartiers VI-X (1782, 64-51-40-94-94 pp.).III. Recherches critiques (...). Quartiers XI-XV (1782, 56-36-40-48-138 pp.).IV. Recherches critiques (...). Quartiers XVI-XVIII (1782, 183-236-151 pp.).V. Recherches critiques (...). Quartiers XIX-XX (1782, 120-88 pp.). - Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (1782, 24 pp.). - Table alphabétique des XX parties des Recherches sur Paris (1775, 72 pp.).VI. Atlas : 21 plans des quartiers - sur 25 (manquent les 6e et 19e quartiers, il y a 3 plans pour le 15e, et 2 pour le 16e). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez l'auteur, Lottin aîné, 1772-1775 20 parties en 5 vol. in-8, avec 25 plans dépliants par Perrier, placés en regard du début de chaque monographie de quartier (certains quartiers comptant deux ou trois cartes), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches rouges (reliure de l'époque). Des coiffes rognées, coins abîmés.
Edition originale rare de ce tableau de Paris à la fin de l'Ancien Régime, recherché pour son exactitude et la précision des plans par quartiers qui doivent accompagner les descriptions topographiques de chacun d'eux. L'auteur, érudit et géographe du XVIIIe siècle, mort à Paris le 5 avril 1780, appartenait à une famille d'artistes et de cartographes, était géographe ordinaire du roi, membre de l'Académie royale des sciences et belles-lettres d'Angers. C'est surtout au point de vue topographique que ces Recherches sont recommandables : à une époque où les archives du royaume et celles des établissements religieux n'étaient pas d'un accès aisé, Jaillot a su se les faire ouvrir et s'est appliqué, avec un esprit critique, parfois un peu subtil, à ne fonder son travail que sur des documents inattaquables.I. Préface. Quartiers de la Cité, de Saint-Jacques de la Boucherie, de Sainte-Opportune, du Louvre et du Palais-Royal ([2] ff. n.ch., xxiv pp., 216 pp., 79 pp., 56 pp., 58 pp. et 94 pp.). - II. Quartiers Montmartre, Saint-Eustache, des Halles, de Saint-Denys et de Saint-Martin-des-Champs ([3] ff. n.ch., 64 pp., 51 pp., 40 pp., [2] ff. n. ch. et 94 pp., 94 pp.). - III. Quartiers de la Grève, de Saint-Paul, Sainte-Avoye, du Temple, de Saint-Antoine ([3] ff. n. ch., 56 pp., 36 pp., 40 pp., 48 pp., 138 pp.). - IV. Quartiers de la Place Maubert, et de Saint-Benoît ([3] ff. n. ch., 181 pp., un f. n. ch. de privilège, 234 pp., un f. n. ch. de privilège). - V. Quartiers de S. André des Arcs, du Luxembourg, de Saint-Germain-des-Prés. ([3] ff. n. ch., 150 pp., un f. n. ch. d'approbation, 120 pp., 88 pp.).Bien complet de la Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (entre les neuvième et dixième parties, 24 pp.), de la Table alphabétique des XX parties (ibidem, 92 pp.) et des feuillets d'errata, qui ne se trouvent pas dans tous les exemplaires.Lacombe 851. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, S.r Jaillot, 1772. En 10 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 494 x 747 mm et 477 x 607 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier de la Cité, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier de la Cité, 1er quartier de Paris, tire son nom de l'Île de la Cité, l'antique berceau de la ville de Paris, autrefois Lutèce. Avec les quartiers de Sainte-Opportune, de la Verrerie et de la Grève, c'est l'un des quatre plus anciens quartiers de Paris, créés par Lothaire, roi des Francs, vers 954. En 1772, il comprenait les îles du Palais, de Notre Dame ou Saint Louis, et Louviers. Le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On voit également des rues aujourd'hui disparues : sur l'Île de la Cité, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann ; sur l'Île Notre Dame ou Saint Louis, le quai d'Anjou porte également le nom de quai d'Alençon, l'actuel quai de Béthune est nommé quai Dauphin ou des Balcons, la rue Le Regrattier est nommée dans sa partie sud rue Regratière, et dans sa partie nord rue de la Femme sans Tête. Les hôtels particuliers de l'île sont nommés : Jassaud, Chenisot, Tessé, Lambert, Fénelon et Bretonvilliers. Dans la continuité de l'Île Saint-Louis figure l'Île Louviers, servant de chantiers de bois de chauffage. Elle sera rattachée à la berge en 1847. On remarque également trois ponts aujourd'hui disparus : le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis ; le pont Saint-Charles, qui reliait l'Île de la Cité et l'Hôtel-Dieu à la rive gauche ; et le pont de Gramont, qui reliait l'Île Louviers à la rive droite. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Le plan de Jaillot est cependant plus complet que le plan de Delagrive, qui ne montrait que l'Île de la Cité. Bel exemplaire. Boutier, 302-1 ; Vallée, 1577.
1695, à Paris chez l'Auteur. 65x47cm (marges à ras). Carte réalisée par Jaillot. Épreuve originale de 1695 tirée de l'Atas François. Colorisation des limites datant de l'époque. Deux restaurations au coin gauche de la marge supérieure. Pliure verticale au milieu de la feuille. Brunissure normale. Charmant exemplaire
Alexis-Hubert Jaillot (1632-1712) est un ingénieur géographe et cartographe français, imprimeur à Paris, de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, au service du roi Louis XIV.
(Paris/Amsterdam), Hubert Jaillot, 1692. 58,5x88,5 cm. Kobberstukket Danmarkskort med Nordtyskland, Skåne, Halland og Blekinge i fuld håndkolorering med 2 store barok-kartoucher (titelkartouche & målestokskartouche). Lille revnedannelse i foldningen øverst og nederst. nederste bladkant repareret uden tab. På kraftigt papir sammensat af to pladetryk.
Dette store Jaillot-kort er det største af det 17.århundredes Danmarkskort, udfærdiget med forlæg i Sanson's Danmarkskort i mindre format. ""Jaillot-typen"" er kendt for den pukkelryggede fremstilling af Jylland. - Bramsen gengiver trykket fra 1674 og omtaler (p. 114) at kartouchen med en kvinde på en sky først forekommer 1696. Her foreligger både kvinden, skyen og dateringen 1692.
Paris, H. Jaillot, 1696. En deux feuilles jointes formant une carte de 565 x 868 mm.
Belle et grande carte de la Catalogne, dressée par Nicolas Sanson d'Abbeville et publiée par Hubert Jaillot en 1696 dans l'Atlas François. Elle est ornée d'un superbe cartouche de titre décoré de cornes d'abondance, d'étendards et de deux personnages armés d'épées et accompagnés de leurs chevaux. L'échelle est inscrite sur un piédestal. La Catalogne est divisée en vigueries ou juridictions administratives, qui disparurent pour la plupart sous Louis XV. La ville de Barcelone est représentée par le dessin d'une citadelle. Un second titre figure au-dessus de la carte. Très bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Froissements au bas de la carte, petites déchirures marginales restaurées, mouillure claire au bas de la marge droite. Imago Cataloniæ, p. 102 ; Pastoureau, JAILLOT II.
de Laville / Jaillot, Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit
Reference : 23483
(1811)
1811 Paris chez JEAN 1811,retirage de Jaillot, 1781 1 carte : avec limites col. ; 54,5 x 71 cm,grande carte reedition de la carte de Jaillot, Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné 1781,une fente restaurée,rare bon état,bonnes marges.Envoi uniquement roulé sous tube.
image carte 1781 :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53099616g/f1.item
1718 1718 Paris, H. Jaillot, 1718,entoilée et decoupée pliures,contours colories, 63x 54 cm,sous etui use,
bon état,description detaillée sur demande;photo sur demande,Picture and description upon request.
Dressée sur les Mémoires les plus nouveaux par le Sr. Jaillot Géographe Ordinaire du Roy 1722, 1 carte au format 72 x 52 cm, frontières rehaussées en couleurs, Chez l'Auteur, le Sr. Jaillot, Géographe ordinaire du Roy joignant les Grands Augustins, aux 2 Globes, Paris, 1722
Avec l'Isle de Ré et l'Isle d'Oléron (mouill. en tête, petit accroc sans mq. en marge en queue, petit frott. central).
Paris, chez l'auteur, Lottin aîné, 1772-1775 20 parties en 5 vol. in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes et coins abîmés.
Edition originale rare de ce tableau de Paris à la fin de l'Ancien Régime.Sans les 25 plans qui peuvent être trouvés séparément.I. Préface. Quartiers de la Cité, de Saint-Jacques de la Boucherie, de Sainte-Opportune, du Louvre et du Palais-Royal ([2] ff. n.ch., xxiv pp., 216 pp., 79 pp., 56 pp., 58 pp. et 94 pp.). - II. Quartiers Montmartre, Saint-Eustache, des Halles, de Saint-Denys et de Saint-Martin-des-Champs ([3] ff. n.ch., 64 pp., 51 pp., 40 pp., [2] ff. n. ch. et 94 pp., 94 pp.). - III. Quartiers de la Grève, de Saint-Paul, Sainte-Avoye, du Temple, de Saint-Antoine ([3] ff. n. ch., 56 pp., 36 pp., 40 pp., 48 pp., 138 pp.). - IV. Quartiers de la Place Maubert, et de Saint-Benoît ([3] ff. n. ch., 181 pp., un f. n. ch. de privilège, 234 pp., un f. n. ch. de privilège). - V. Quartiers de S. André des Arcs, du Luxembourg, de Saint-Germain-des-Prés. ([3] ff. n. ch., 150 pp., un f. n. ch. d'approbation, 120 pp., 88 pp.).Bien complet de la Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (24 pp. à la fin du tome V), de la Table alphabétique des XX parties (ibidem, 92 pp.).Lacombe 851. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, S.r Jaillot, 1775. En deux feuilles coupées en sections montées sur toile et repliées, de 488 x 632 mm et 358 x 660 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Grand et beau plan en deux feuilles du Quartier du Luxembourg, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Luxembourg, 19e quartier de Paris, était borné au nord par les rues des Fossés Saint Michel ou Saint Hyacinthe, des Francs-Bourgeois et des Fossés Saint Germain, au sud par les extrémités du faubourg, depuis la rue de Sèvres jusqu'au faubourg Saint-Jacques, à l'ouest par les rues de Buci, du Four et de Sèvres, et à l'est par la rue du faubourg Saint-Jacques. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue des Aveugles, disparue en 1850 lors de la création de la rue Saint-Sulpice, la rue de Bagneux, renommée rue Jean-Ferrandi en 1935, la rue Beurière, supprimée lors des Grands Travaux, la rue de la Bourbe, absorbée par le boulevard de Port-Royal en 1844, la rue Carpentier, renommée rue Pape-Carpantier en 1885, puis rue Marie-Pape-Carpantier en 1994, la rue du Chasse-Midi renommée rue du Cherche-Midi en 1832, la rue d'Enfer, dont une partie de la rue est supprimée lors du percement du boulevard Saint-Michel en 1859, la partie restante étant renommée rue Denfert-Rochereau en 1879, puis avenue Denfert-Rochereau en 1946, la rue de la Foire, supprimée en 1817 lors de l'ouverture de la rue Mabillon, la rue des Fossoyeurs, renommée rue Servandoni en 1806, ou encore la rue des Fossés de M.r le Prince et la rue des Francs Bourgeois, renommées en 1851 rue Monsieur le Prince. Le plan indique les établissements religieux, les hôtels particuliers, les cazernes, le cimetière de Saint-Sulpice, ainsi que l'emplacement de l'ancien hôtel de Condé, détruit en 1773 pour permettre la construction du théâtre de la Comédie-Française, futur Théâtre de l'Odéon. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-19a et 19b ; Vallée, 1595.
Paris, S.r Jaillot, 1772. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 506 x 712 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier du Palais Royal, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775, et gravé par Perrier. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Palais Royal, 5e quartier de Paris, était borné au nord par la rue Neuve-des-Petits-Champs, actuelle rue des Petits-Champs, au sud par la Seine et le quai des Tuileries, à l'ouest par la rue du Colisée et la rue de Courcelles, et à l'est par la rue Froimenteau. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Froimenteau, également connue sous le nom de rue du Musée, supprimée en 1850 lors de l'achèvement du musée du Louvre, la rue du Dauphin, renommée rue Saint-Roch en 1879, la rue des Champs Élisées, renommée rue Boissy-d'Anglas en 1865, ou encore la rue du Hazard, devenue rue Thérèse en 1880. On peut voir également la place Louis XV, qui sera nommée place de la Révolution en 1792, puis place de la Concorde en 1830. De cette place démarre une grande allée bordée d'arbres, la future avenue des Champs-Élysées, menant à une grande place circulaire, la future place de l'Étoile ou place Charles-de-Gaulle. On remarque également, rue du faubourg Saint-Honoré, l'Hôtel des Ambassadeurs Extraordinaires, qui n'est autre que le futur Palais de l'Élysée, construit en 1720 pour le comte d'Évreux, puis offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, ou encore le Colisée, luxueux établissement de divertissement construit entre 1769 et 1771 par Louis-Denis Le Camus, puis fermé en 1780, et démoli quelques années plus tard. Le plan montre également les établissements religieux. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Delagrive avait projeté de réaliser un plan du quartier Maubert. Annoncé en 1758, il ne vit jamais le jour. Bel exemplaire. Boutier, 302-5 ; Vallée, 1581 ; Bibliothèque Nationale, Paris d'hier et de demain, Exposition, 1966, p. 20, 108.
Paris, S.r Jaillot, 1773. En 9 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 555 x 358 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier du Temple ou du Marais, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Temple ou du Marais, 14e quartier de Paris, était borné au nord par les extrémités des faubourgs du Temple et de la Courtille, au sud par les rues des Vieilles Haudriettes, des Quatre Fils, de la Perle, du Parc Royal et Neuve Saint Gilles, à l'ouest par les rues du Temple et du Fauxbourg du Temple, jusqu'au coin de la rue des Vieilles Haudriettes, et à l'est par les remparts et les rues du Ménil-Montant et de la Roulette. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue de la Roulette, absorbée par la rue Oberkampf en 1864, la rue des Marais du Temple, disparue lors du percement du boulevard de Magenta en 1859, la rue des Fossés du Temple, renommée rue Amelot en 1777, la rue de Périgueux renommée rue Debelleyme en 1865, ou encore la rue de l'Oseille, renommée rue de Poitou en 1877. Le plan montre les établissements religieux, les hôtels particuliers, et les moulins de Charonne et de la Courtille. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-14 ; Vallée, 1590.
Paris, S.r Jaillot, 1774. En trois feuilles coupées en sections montées sur toile et repliées, de 620 x 516 mm, 475/578 x 634/683 mm, et 444 x 638 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier Saint Antoine en trois feuilles, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier Saint Antoine, 15e quartier de Paris, était borné au nord par les extrémités des faubourgs et par les rues du Mesnil-Montant, de la Perle, du Parc Royal et Neuve S.t Gilles, au sud par la rue Saint Antoine, depuis l'angle de la Vieille rue du Temple, et par la Seine, à l'ouest par la Vieille rue du Temple, depuis les angles des rues des Quatre Fils et de la Perle jusqu'à la rue Saint Antoine, et à l'est par les extrémités des faubourgs. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Vieille-du-Temple, qui était nommée Vieille rue du Temple, la rue de la Vallée de Fécan, aujourd'hui impasse de la Vallée-de-Fécamp, la rue des Amandiers, absorbée par la rue du Chemin Vert en 1868, la rue du Thrône, absorbée par la rue des Boulets en 1868, ou encore la rue Royale, renommée rue des Vosges en 1792, puis rue de Birague en 1864. Au bout de la rue Royale se trouve la place Royale, qui sera baptisée place des Vosges en 1800, en l'honneur du département du même nom, qui fut le premier à s'être acquitté de l'impôt sous la Révolution Française. Le plan indique les établissements religieux, les manufactures, comme la Manufacture Royale des Glaces, et les hôtels particuliers et publics, tels l'Hôtel des Mousquetaires Noirs, caserne qui abritait la deuxième compagnie de mousquetaires, et où sera transféré en 1779 l'Hôpital des Quinze-Vingts. Près de la rue du Thrône figure une place traversée par le chemin de Vincennes, nommée Le Thrône, qui n'est autre que la place de la Nation. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-15, 15b & 15c ; Vallée, 1590-1591.
Paris, S.r Jaillot, 1773. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 507 x 696 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier Montmartre, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775, et gravé par Perrier. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier Montmartre, 6e quartier de Paris, naît de la division du Quartier de Saint-Eustache en deux parties. Il était borné au nord par les extrémités des faubourgs, au sud par la rue Neuve des Petits Champs, la place des Victoires, la rue des Fossés Montmartre et la rue Neuve Saint Eustache, à l'ouest par les marais des Porcherons avec le château et la ferme des Mathurins, et à l'est par les rues Poissonnière et Sainte-Anne. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Neuve Saint Augustin, renommée rue Daunou en 1881, la rue Basse ou du Chemin du Rempart, absorbée par le boulevard de la Madeleine en 1858, la rue Coquenard ou Notre Dame de Lorette, renommée rue Lamartine en 1848, ou encore la rue d'Enfer, renommée rue Bleue en 1789 par le duc d'Orléans. La rue Saint-Lazare est nommée rue Saint-Lazare ou des Porcherons. Près de la rue Bergère, on remarque l'Hôtel des Menus Plaisirs du roi, construit en 1763, et aujourd'hui disparu, de même que le château le Coq ou des Porcherons, château du XIVe siècle rasé en 1854 lors des travaux haussmanniens. Le plan montre également les établissements religieux, les Écuries du duc d'Orléans, et les hôtels particuliers et publics, tels l'Hôtel de Choiseul ou l'Hôtel de la Compagnie des Indes. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Delagrive avait projeté de réaliser un plan du quartier Maubert. Annoncé en 1758, il ne vit jamais le jour. Bel exemplaire. Boutier, 302-6 ; Vallée, 1582.