Très belle lettre. Elle tient à lui exprimer sa reconnaissance pour les compliments que la comtesse a témoignés à son élève pianiste. « Elle est exceptionnelle, mais il lui faut une grande persévérance, une grand foi en elle-même pour triompher des lacunes de son éducation pianistique. Elle a été studieuse à Weimar. Elle a fait des progrès qui doivent l’encourager. Vos éloges aussi lui son allées au cœur. Il faut maintenant qu’elle fasse preuve de force de volonté jusqu’au bout. Votre bienveillance lui sera un appui précieux. Je pense être de retour à Weimar avec Liszt le 10 ou le 11 août. N’étendezvous pas votre excursion de Munich jusqu’à Weimar ? Je serais si heureuse de pouvoir vous présenter à mon cher ami et maître ?... ».
« L’espérance charmante de vous connaitre sera un des attraits de mon retour à Paris. Veuillez d’ici là conserver vos sentiments sympathiques qui me comblent de joie... ». Elle lui confirme que la loge au dessus de l’estrade sera à sa disposition. « Comme elle est très grande vous pourrez y introduire autant d’amis que vous désirez pour ne pas être seule... ».