Jacques Vergier (1655-1720), Commissaire de la Marine Royale, "émule libertin de La Fontaine" (Lemaire), mort assassiné dans une ruelle de Paris par des voleurs de la bande de Cartouche. "C'était un de ces aimables libertins de l'école de Voiture, comme on en compte tant dans ce siècle, composant facilement des vers négligés et spirituels, qui ne furent publiés qu'après sa mort. Il n'a fait, ou du moins l'on n'a recueilli, que vingt contes qui l'ont placé assez près de La Fontaine. Ses autres poésies sont des fables, des chansons parodiées, et des lettres mi-partie vers et prose où l'on retrouve les mêmes défauts et les mêmes qualités" (Viollet le Duc). 2 volumes, Tomes II & III, petit in12, 13x8, reliés demi cuir, frottés, petit coup sur un plat, postérieur, très bel état intérieur, 287, 288pp Londres, 1791 ref/230
1727 Paris - Urbain Coustelier - 1727 - 2 tomes en 1 volume in8 de 354 - 294 pages - Reliure pleine basane d'époque - Dos cinq nerfs orné de fleurons - Tranches mouchetées - petits accrocs à la coiffe supérieure - Bon exemplaire -
Bien complet du plaisant frontispice signé F.M.L.F.-
Londres. [Paris. Cazin]. 1780. 3 volumes petit in-12 (85 x 131 mm) pleine basane racinée à dos lisses ornés de pointillés, filets et fleurons, pièces de titre et de tomaison maroquin rouge, gardes marbrées, 2ff., 263; 2ff., 288 et 2ff., 288 pages. Portrait de l'auteur en frontispice. Impression sur papier vergé bleuté. Ex Libris O'Reilly, Havre. Premier plat du tome 3 traversé par un pli vertical, menus défauts mais bon exemplaire, exempt de rousseurs.
Vergier, commissaire de Marine, était très attaché à Dunkerque. Il est mort assassiné par des hommes de Cartouche.