Prévot Nicole, Zacchi Jacqueline, Chapon François, Aury Dominique, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
Reference : 32784
(1988)
P., Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, 1988, In-8, br., 133 pp. Catalogue d'un ensemble de correspondance reçues par Florence Gould: Lettres de Paulhan, Léautaud, Céline, Modiano, Cingria, Bosco, André Dhôtel et Jouhandeau, Dubuffet, Matisse etc. 136 numéros décrits, portrait de F. Gould en frontispice, dessins, reproduction en couleurs d'une lettre de Matisse, etc.- Envoi autographe de François Chapon sur la page de garde, il est joint une lettre autographe (deux pages) de cet auteur, le papier à l'en-tête de la Bibliothèque Jacques Doucet. Très bel exemplaire.
Le Livre De L Estampe, Paris 1903, demi chagrin à coins marron (couverture avec petites rousseurs) 200pp. Illustrations de Fontanez.en noir montées sur onglet. Ouvrage orné de 100 dessins in et hors texte.,couvertures conservées.
Sous le pseudonyme de Montfrileux, le journaliste et écrivain Jacques DOUCET écrivit 5 ou 6 livres. Dans le Livre des masques il renoue avec le style littéraire et illustré des physiologies qui s'étaient développées dans les années 1830-1850. Ie texte (imprimé en bistre) est étroitement associé à l'illustration de Fontanez. Bien que de format in-8, l'ouvrage présente des "cahiers" de 2 feuillets dont les deux pages centrales sont illustrées d'une composition entourant le texte. En plus de ces 50 grands dessins Fontanez a placé une vignette en tÍte de chaque chapitre. Arts et metiers 1900,reliure un peu frottée
ELYTIS 2015 64 pages 12x16x1cm. 2015. Broché. 64 pages.
French édition - Livre issu de déstockage JAMAIS LU présentant de petites marques de manipulation sur la couverture et/ou les pourtours mais demeurant en très bon état d'ensemble.Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis la France
ELYTIS 2015 64 pages 12x16x1cm. 2015. Broché. 64 pages.
French édition - Livre issu de déstockage JAMAIS LU pouvant présenter des petits plis cornes marques de manipulation sur la couverture et/ou les pourtours mais demeurant en très bon état d'ensemble.Expédition sous blister dans une enveloppe matelassée depuis la France
Pierre Seghers Editeur 1950
Bon état couverture passée.
Université de Paris, 1934. In-8, 58 pp. Frontispice d'un dessin de Baudelaire en couleurs et 1 fac-similé de lettre, un des 75 exemplaires hors-commerce. Broché, couverture rempliée, non coupé, parfait état.
DORMOY (Marie) de son vrai nom Marie Martin, elle fut très tôt adepte de la littérature, de la musique, puis des arts plastiques et enfin à l’architecture. Elle sera la bibliothécaire attitrée de Jacques Doucet dès 1921. Parallèlement, elle deviendra la maitresse de Paul Léautaud dont elle publiera le journal et la correspondance (1886-1974)
Reference : 11TaC22
Superbe correspondance relative à la publication de la correspondance et du journal de Paul Léautaud. Elle ne veut pas s’engager pour lui donner des conseils pour son article, « Le mieux serait de vous adresser à l’Ami de bêtes ». Sa curiosité l’amène à le questionner sur Léautaud : « …où et comment avez-vous entendu parler de Léautaud pour la première fois », et d’ajouter : « Je suis heureuse que vous ayez apprécié mon étude sur Léautaud de la collection Idéale…J’ai fait un portrait de lui plus important encore dans mon livre Souvenirs et Portraits d’amis publié au Mercure…Je rassemble tout ce que je peux et sur lui et sur son œuvre…. ». Elle lui affirme n’avoir jamais participé à une émission de T.S.F. consacrée à Paul Léautaud, « Première nouvelle », et lui confie que le livre d’Auriant « est une ordure » et qu’elle va s’occuper de Cabanis. A propos de la première interview de Pierre Perret, elle lui assure qu’elle continuera à rétablir les faits et lui demande de ne pas affirmer de choses sur lesquelles il ne sait rien. Malgré l’envoi de réponse à tout journal qui publie des mensonges, « car mensonges il y a et moi je continuerai, en pure perte, à rétablir les faits.», d’ailleurs, « Aucun d’eux n’a consenti à en publier, ne voulant contredire un chansonnier qui jouit d’une certaine célébrité… ». Elle aimerait faire figurer dans la Correspondance, une lettre de Léautaud à Guiheneuf et lui en demande une copie. A propos de la parution de cette Correspondance générale, « presque 2 000 lettres », elle lui précise qu’elle paraîtra, fin 1969 et si elle est amenée à en faire la préface, son nom y figurera. Elle lui fait part de ses soucis concernant le Journal et est furieuse, « Je travaille au-dessus de mes forces. Le choix des pages du Journal était terminé. On me demande d’enlever encore 200 pages. J’en suis malade. Ils débitent cela comme du saucisson. L’Iconographie paraitra à l’automne. C’est très amusant, mais que de travail. 200 photos pour lesquelles, il faut chercher des légendes. Donc 200 aiguilles dans 200 bottes de foin. Il y a aussi la Correspondance générale dont je vais devoir m’occuper très prochainement, car je crois que j’ai trouvé un éditeur. Simone G. Gallimard dit qu’elle est soucieuse de continuer l’œuvre de L. mais après m’avoir refusé pendant 3 ans l’Iconographie, elle l’a veut maintenant tout de suite…». On joint plusieurs lettres également adressées à Christian Herr, toutes relatives à Paul Léautaud, parmi lesquelles on relève les noms de Marcel Jouhandeau (2), Jean Dutourd (2), José Cabanis, Simone Gallimard, Franz Hellens, Max Guiheneuf (2), James Harding, L. Colomb, Jean Leclercq.
Université de Paris, 1934. In-8 broché sous couverture rempliée, 58 pp. Frontispice en couleurs et 1 fac-similé. Edition originale tirée à 315 exemplaires numérotés ; celui-ci un des 75 hors commerce (n° XLVI) Dédicacé par Le Dantec.
ArchiBooks et Sautereau Editeur 2010
in4, broche, couverture rempliee, 2010, 190p, bon etat sauf petits chocs en bas du dos et de la quatrieme de couverture, interieur propre avec reproductions en couleurs, texte trilingue francais, neerlandais et anglais, ouvrage edite a l'occasion de l'exposition presentee au LAAC de Dunkerque, au Cobra Museum d'Amstelveen et au Musee des Beaux-arts de Quimper de 2010 a 2012, ArchiBooks et Sautereau Editeur
Paris, Imprimerie Georges Petit, MCMXII 1912 3 volumes. In-4 32,5 x 25 cm. Reliures à la bradel demi-vélin crème, dos lisses, pièces de titre et de tomaisons noires, têtes dorées, VII dont la préface de Henri Lavedan, “le Quart d’heure de Mazarin”-95-88-111 pp., près de 280 planches en sépia reproduisent la plupart des 357 lots de la vente, 195 numéros décrits avec la reproduction de l’oeuvre en regard, 16 pp. d’index alphabétique in fine vol. III.
Rare édition limitée à 150 exemplaires sur vergé, réservée aux amis de Jacques Doucet et enrichie de sa signature autographe. On y trouve une préface d'Henri Lavedan ainsi que des planches hors-texte sous serpente (8 dont une double) reproduisant des photographies de l'intérieur de l'hôtel particulier de la rue Spontini qui abritait les collections de Jacques Doucet. Très bon état d’occasion
Université de Paris. Bibliothèque Sainte-Geneviève, 1933. In-8 br. Catalogue de la première exposition de la Bibliothèque J. Doucet qui a eu lieu du 21 juin au 15 juillet 1933. Lettre préface d'André Gide et de Paul Valéry en fac-similé. Présentation de Marie Dormoy. Liste détaillée de documents, livres, manuscrits, etc. présentés. E.O. On joint un tract (20 x 13,5 cm.) pour le Festival de musique moderne organisé par la société des amis de la Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet fin octobre 1933. Premières auditions de Darius Milhaud et de Sauguet, etc.
3 tomes en 3 volumes in-4° brochés. Nombreuses illustrations à pleine page. Tome I : 96 pages + 91 planches. Tome II : 88 pages + 90 planches. Tome III : 111 pages + 91 planches. Est joint : le numéro spécial de la Gazette de l'Hôtel Drouot, juin 1912, donnant la totalité des prix d'adjudication et les noms des acquéreurs (et souvent des autres enchérisseurs). Sont également joints : une circulaire des commissaires-priseurs invitant à une exposition privée de la collection, ainsi qu'une carte d'entrée à cette exposition particulière. Ensemble en bon état.
" La vente de la collection Jacques Doucet est, et restera longtemps, la plus grande vente à laquelle on ait assisté " (dixit la Gazette de 1912). Son résultat atteignit la somme de 14 millions de francs de l'époque. Tome I : " Dessins et pastels ". Tome II : " Sculptures et tableaux ". Tome III : " Meubles et objets d'art ".
Paris Galilée 1996 1 vol. Broché in-4, broché, couverture illustrée à rabats, 166 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Préface de Michel Ragon. Texte biographique d'Andrée Doucet. Très bon exemplaire.
Pierre Seghers, éditeur. " Poésie 49 ". Fascicule in-8° agrafé. 29 pages. E.O. sur papier ordinaire. [100 alfa]. Bon état.
Poèmes écrits quand Jacques Doucet était membre du groupe surréaliste-révolutionnaire - d'où naîtra CoBrA, dont Doucet fera encore partie.
Lucien Vogel éditeur, Paris Janvier 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris Perrin 1996 1 vol. broché in-8, broché, 408 pp., bibliographie, index. Nouvelle édition revue et corrigée de 1996. Envoi de François Chapon à Jean Mauriac. Bon état.
Lucien Vogel éditeur, Paris Septembre 1913, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lucien Vogel éditeur, Paris 1912-1913, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à gauche dans la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) La Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: « En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France. » («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, La Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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P., Doucet Littérature, 1997, 1998, 2000, 3 vol., gr. in-8, br., illustrations en noir et en couleurs. (DC2)
- Numéro 1. 1997. 237 pp. - Numéro 2. 1998. 218 pp. - Numéro 3-4. 2000. 307 pp. Ensemble complet.
Monographie réalisée en novembre 1973 à l'occasion de l'exposition des oeuvres de Jérôme Doucet à la Galerie Dina Vierny - un volume 23,8x29cm sous rhodoïd, (76) pages abondamment illustrées en noir et en couleurs - très bon état -
Exceptionnels catalogues de la vente du célèbre collectionneur. Documentation unique pour le XVIIIè siècle. Bien complet en 3 volumes. Parfait état intérieur mais dos factices. Très riche illustration. 3 volumes grand in-4° brochés. Bon Galerie Georges Petit Paris 1912 3 volumes in-4°
Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1914, 36,5x24cm, une feuille.
Estampe double originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lucien Vogel éditeur, Paris Mars 1914, 19x24,5cm, une feuille.
Estampe originale en couleur rehaussée à l'or, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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