S.l., Gallimard, (1945). Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 248 pp., broché.
«"Tout ce qui existe est situé." Phrase liminaire de la préface très classique qu'en 1916 Max Jacob écrivait pour le Cornet à dés, livre au titre ambigu évoquant, sous la forme bien délimitée d'un objet de nature morte, le hasard sans limites, ce hasard dont le nom provient d'un terme arabe désignant un jeu de dés, de sorte que l'axiome mallarméen - auquel il n'est pas exclu que Max Jacob ait songé - pourrait se lire : Un coup de dés jamais n'abolira le jeu de dés. Cornet, qui n'est pas sans ressembler au gobelet de l'escamoteur. Dés, qui pourraient figurer dans un tableau cubiste de la grande époque et font traditionnellement partie des accessoires de la Passion, puisque c'est aux dés que les soldats romains jouèrent entre eux la tunique du Christ. [...]» (Michel Leiris). Couverture présentant un éclat légèrement altéré ainsi que quelques discrètes altérations. Décharge d'adhésif affectant le premier ainsi que le dernier feuillet. Papier légèrement oxydé. Du reste, bonne condition.
Paris, Au sans pareil, 1921. Un vol. au format in-12 (193 x 133 mm) de 173 pp., broché.
Edition originale s'ouvrant sur un auto-portrait de Max Jacob. Un des 700 exemplaires numérotés du tirage sur vélin Lafuma de Voiron. Conçu telle la suite du Cornet à dés, ce second recueil participe d’une expérimentation intempestive du langage, avec les postures et les impostures du moi qu’il entraîne avec lui. Cependant, à la différence du Cornet, Le Laboratoire central manifeste déjà le bonheur d’avoir trouvé un centre, oasis de paix, d’Esprit et de parole. Ce laboratoire permanent de la poésie jacobienne a pour but de replonger le lecteur dans l’étonnement de sa propre origine. La poésie l’invite au «geste de la sublime ignorance», celui d’une émotion retrouvée de la parole, d’une émotion qui met au diapason l’appel de l’autre et la rencontre de soi : […] l’émotion qui vient non de tes sens et de tes nerfs, mais de la rencontre enfin! de ton humanité à toi, écrit-il à Marcel Béalu. […] cette humanité, perle à dégager, est l’image même de Notre-Seigneur Jésus-Christ.Quand tu auras compris cela, tu auras fait un grand progrès. Il faudrait ne rien écrire qu’avec «la matière du ciel de Dieuque je t’ai expliquée hier en voiture», parlât-on même d’un pot de chambre. […] Que tout descende à la rencontre de ta petite perle secrète intérieure qui est à la fois Notre-Seigneur Jésus-Christ toi. Cette étrangeté radicale de l’émotion surgie du cœur du monde et de la «perle intérieure» du sujet est la qualité première de la poésie jacobienne. Là où la logique du monde construit des frontières, le poète travaille, au contraire, à les outrepasser. L’intrusion du réel le plus trivial dans la poésie jacobienne (petites annonces, réglementation du travail des domestiques, note de tailleur, etc.) remet en question les conventions du sublime et dilate le poème, en y laissant s’inscrire la démesure d’une altérité: la nouveauté du langage ne répond pas à un désir stérile de provocation, mais au goût infini de son origine. Pour ce Juif converti au catholicisme, issu d’une famille de tailleur-brodeur, le langage est tout sauf un commerce tranquille propre à asseoir les jeux de rôles qu’une société marchande attribue de façon aveugle aux êtres qui la composent. Au contraire, nomade par nature, utopique, la poésie jacobienne développe des correspondances inédites entre les lieux et les êtres en apparence les plus disparates. Le don d’ubiquité est l’horizon de son écriture, qui redonne souffle au réel en soulignant les artifices des imaginaires collectifs qui l’habitent. Mais l’imaginaire du poète lui-même peut aussi devenir le lieu d’un enfermement redoutable. Quelques piqûres sur les plats et dans le texte. Du reste, très belle condition.
Paris, Editions de la Nouvelle revue française / Gallimard, 1921. Un vol. in-12 (191 x 131 mm) de 250 pp., broché.
Edition originale. Un des 800 exemplaires numérotés du tirage sur vélin pur-fil Lafuma-Navarre, réservés ''aux amis de l'Edition originale''. ''Ce recueil révèle une des formes le plus authentiquement françaises de la satire''. Marque d'eau en marge droite du premier plat ; allant nettement en s'estompant aux trois premiers feuillets. Du reste, très belle condition.
Paris, Gallimard, (1922). Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 268 pp., broché.
Edition originale. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vergé pur-fil Lafum-Navarre (seul papier). Celui-ci comptant parmi les 750 destinés aux Amis de l'Edition originale. Dans cet ouvrage empli de poésie, Jacob retrace l'histoire d'une montre qui passe de mains en mains au travers du temps... Ce roman de mœurs allie la gravité d'un conte moral à la saveur de la poésie la plus fantasque. Quelques claires rousseurs dans le corps d'ouvrage (davantage marquées aux derniers feuillets). Du reste, bonne condition.
Paris, Gallimard, (1923). Un vol. au format in-4 tellière (220 x 172 mm) de 268 pp., broché.
Edition originale. Un des exemplaires (celui-ci non justifié) du tirage de luxe sur vergé Lafuma-Navarre réimposé au format in-4 tellière. Dans cet ouvrage empli de poésie, Jacob retrace l'histoire d'une montre qui passe de mains en mains au travers du temps... Ce roman de mœurs allie la gravité d'un conte moral à la saveur de la poésie la plus fantasque. Très légères altérations affectant la couverture. Du reste, très belle condition. Exemplaire en partie non coupé.
Paris, Gallimard, (1936). Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 300 pp., broché.
Un des exemplaires imprimés du Service de Presse (SP). ''Ai-je le droit de révéler des secrets que Dieu seul connaît, puisque Matorel ne s'est confessé qu'à Dieu après qu'il s'est fait moine lazariste ?'' Plats présentant un éclat très légèrement altéré. Décharges d'adhésif aux premier et dernier feuillets. Du reste, très belle condition.
Paris, Editions de la Nouvelle revue française / Gallimard, 1921. Un vol. au format in-12 (191 x 131 mm) de 250 pp., broché.
Edition originale. Un des 800 exemplaires numérotés du tirage sur vélin pur-fil Lafuma-Navarre, réservés ''aux amis de l'Edition originale''. ''Ce recueil révèle une des formes le plus authentiquement françaises de la satire''. Un feuillet légèrement effrangé. Rousseurs dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition.
S.l., Gallimard, (1957). Un vol. au format in-8 (208 x 144 mm) de 145 pp., broché.
Edition originale s'ouvrant sur un frontispice par André Beaudin. Un des exemplaires numérotés du tirage sur Alfa. Très belle condition. Exemplaire non coupé.
A Paris, aux Editions de la Sirène, 1920. Un vol. au format in-12 (176 x 131 mm) de 302 pp., broché.
Edition originale. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vergé anglais. Dos légèrement ridé. Très rares et discrètes piqûres dans le corps d'ouvrage. Nonobstant, très belle condition.
Paris Librairie d'éducation nationale, Collection Picard, " Bibliothèque d'éducation récréative ", 11e série 1909 In-4 Cartonnage polychrome Edition originale
Nouveau tirage du premier livre de Max Jacob, illustré de 6 hors-texte de Louis Saint. L'artiste semble avoir également composé la page de titre. Cartonnage manipulé et nom d'enfant en titre et en garde, décorée d'une décalcomanie. €€€€€€ Max Jacob rentra dans le monde des lettres en 1898, en devenant critique d'art au Moniteur sous le pseudonyme de Léon David. Trois ans plus tard, il rencontre Picasso avec qui il partagera une chambre Boulevard Voltaire, avant de fréquenter André Salmon et Guillaume Apollinaire. Vivant alors d'expédients - il sera successivement clerc d'avoué, magasinier à l'Entrepôt Voltaire, précepteur - il écrit fin 1903 deux contes, L'HISTOIRE DU ROI KABOUL 1ER et LE GEANT DU SOLEIL. " ... Je réfléchis que j'aimais conter des histoires aux enfants. J'écrivis donc dans ma petite chambre boulevard Barbès 33 (au coin de la rue Poulet), sans feu, sans tabac, sans pétrole et nourri par le crédit d'une boulangère charitable, le roi Kaboul et le marmiton Gauwain... ". Le second texte ne fut pas édité, mais le premier parut en mars 1904 comme livre de prix pour les écoles : c'est sur les conseils de son ami Gaston Courtillier qui travaillait chez Picard et Kahn que Max Jacob proposa son manuscrit. Les éditeurs qui cherchaient un conte pour enfant l'acceptèrent, moyennant quelques minimes retouches dont le changement des mots paroisses, églises ou calvaires qui devinrent pour l'école laïque Hôtel de ville, mairie ou commune. Ce premier livre lui rapportera une petite fortune : " J'ai touché 30 francs pour le Roi Kaboul. J'en ai profité pour aller dans un restaurant. Tous les plats étaient à 0 fr. 25. J'en ai eu pour 2 fr. 50. Tu imagines tout ce que j'ai mangé pour arriver à cette somme ! " confiera-t-il des années plus tard à Marcel Béalu. Le livre ayant eut du succès auprès des écoliers studieux, deux autres éditions verront le jour en mars 1906 avec à nouveau quelques variantes sur le cartonnage, et ce nouveau tirage en septembre 1909 avec une nouvelle reliure. Bon exemplaire 0
" Cahiers Max Jacob ", n° 1. 1951. 59 pages. Réédition du très rare premier livre de Max Jacob (E.O. en 1904 chez Picard & Kahn, éditeur de livres de prix pour les écoles). Autoportrait de Max Jacob en frontispice. 1/1.000 sur vélin bouffant alfa.
Quelques piqûres peu virulentes sur la couverture ; bon exemplaire.
Paris Librairie d'éducation nationale, Collection Picard, " Bibliothèque d'éducation récréative ", 11e série 1904 In-4 Cartonnage polychrome Edition originale
EDITION ORIGINALE du premier livre de Max Jacob, illustré de 6 hors-texte de Louis Saint. L'artiste semble avoir également composé la page de titre. €€€€€€ Max Jacob rentra dans le monde des lettres en 1898, en devenant critique d'art au Moniteur sous le pseudonyme de Léon David. Trois ans plus tard, il rencontre Picasso avec qui il partagera une chambre Boulevard Voltaire, avant de fréquenter André Salmon et Guillaume Apollinaire. Vivant alors d'expédients - il sera successivement clerc d'avoué, magasinier à l'Entrepôt Voltaire, précepteur - il écrit fin 1903 deux contes, L'HISTOIRE DU ROI KABOUL 1ER et LE GEANT DU SOLEIL. " ... Je réfléchis que j'aimais conter des histoires aux enfants. J'écrivis donc dans ma petite chambre boulevard Barbès 33 (au coin de la rue Poulet), sans feu, sans tabac, sans pétrole et nourri par le crédit d'une boulangère charitable, le roi Kaboul et le marmiton Gauwain... ". Le second texte ne fut pas édité, mais le premier parut en mars 1904 comme livre de prix pour les écoles : c'est sur les conseils de son ami Gaston Courtillier qui travaillait chez Picard et Kahn que Max Jacob proposa son manuscrit. Les éditeurs qui cherchaient un conte pour enfant l'acceptèrent, moyennant quelques minimes retouches dont le changement des mots paroisses, églises ou calvaires qui devinrent pour l'école laïque Hôtel de ville, mairie ou commune. Ce premier livre lui rapportera une petite fortune : " J'ai touché 30 francs pour le Roi Kaboul. J'en ai profité pour aller dans un restaurant. Tous les plats étaient à 0 fr. 25. J'en ai eu pour 2 fr. 50. Tu imagines tout ce que j'ai mangé pour arriver à cette somme ! " confiera-t-il des années plus tard à Marcel Béalu. Le livre ayant eut du succès auprès des écoliers studieux, deux autres éditions verront le jour en mars 1906 avec à nouveau quelques variantes sur le cartonnage, et en septembre 1909 avec une nouvelle reliure à motif de gui et de houx. Bon exemplaire 0
Paris La Table Ronde 1946 in 8 (28,5x23) 1 volume broché en faux-feuillets sous couverture rempliée, 168 pages [2], avec13 illustrations de l'auteur, dont 5 planches hors-texte en couleurs et un portrait en frontispice, chemise et étui (étui défraichi), trace d'adhésif sur la marge des pages 61-62. Max Jacob, Quimper 1876 - Drancy 1944, poète français. Edition originale. Tirage limité à 320 exemplaires numérotés, celui-ci un des 300 exemplaires numérotés sur vélin crèvecoeur des papeteries du Marais. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
En réponse à Auguste Dupouy, Jacob explique : ...Ta carte a déjà vécu dans des valises, des malles, en chemin de fer, en auto, et dans ce portefeuille où je mets les nouvelles des amis auxquelles on tient. Tous les jours jai dû técrire, tous les jours ont été emplis de départs darrivées, dinstallations provisoires. Il me semble quil y a mille ans que je ne me suis assis devant une table à écrire ou à peindre. Je profite dun stade de huit jours près dun ami docteur - qui te lit (entre parenthèses) pour te donner mon adresse provisoire. Je ne puis ten donner une autre car je ne sais plus où jhabite (sic). St Benoît est loin dans mon cœur (je ne dis pas de mon cœur) Paris est grand : on moffre plusieurs asiles et jy connais plusieurs hotels. Je demanderai moi-même Horace à Grasset qui me montre de lamitié. Lamitié dun éditeur pourrait être un bienfait des Dieux mais il ny a quun seul Dieu, et ce Dieu ne soccupe pas des éditeurs lesquels sont ou des francs-macons (sic) ou des Tartufes (sic)...En 1921, Max Jacob, sur les conseils dun ami prêtre, sinstalle à Saint-Benoît-sur-Loire où il est hébergé dans un presbytère proche de labbaye.Le docteur Benoiste-Pilloire, ami de Max Jacob, dirigeait le sanatorium de Kerpape.On joint le catalogue de lexposition Hommage à Max Jacob, Quimper. Musée des Beaux-Arts. 17 juin-15 août 1961. 16 pp. petit in-4. La couverture est illustrée par la reproduction d'un dessin de J. Cocteau.
S.l. s.é. [Firmin Didot et Cie] 1949 1 vol. broché plaquette in-4, brochée, sous couverture imprimée, 16 pp., reproduction photographique en frontispice, 3 reproductions in texte de lettres et dessins, bibliographie. Tiré à part hors commerce limité à 50 exemplaires numérotés présentant un texte introductif de Georges Auric ("Max Jacob retrouvé") suivi de deux nouvelles inédites de Max Jacob : "Mendiantes professionnelles" et "Jalousie". En bonne condition.
Bray-en-Val : Association des Amis de Max Jacob. Direction : Antonio Rodriguez et patricia Sustrac. Actes du colloque du 26 et 27 novembre 2010 à Orléans. Un volume broché (17x24 cm), 325 pages. Bon état.
Paris, La Sirène, 1919 In-12 carré de 1 f. bl., (2)ff., Xpp., (2)ff., 72pp., (1)f., 1 f.bl., broché, entièrement non rogné.
"La préface par Max Jacob est comme le livre en édition originale. Exemplaire sur beau papier bouffant, comme il se doit marqué du monogramme C.M.; n°149. Converti au catholicisme en 1915 par une série de visions, Max Jacob essaie dans sa préface d'opérer un difficile syncrétisme entre la croyance au libre arbitre, constitutive de sa foi, la part de déterminisme que suppose l'astrologie et, si nous avons bien suivi, le progrès des études sur les rayonnements que poursuit alors Marie Curie dans le cadre de l'Institut du Radium. Quand à l'astrologue charismatique Conrad Moricand -également connu comme dessinateur, illustrateur de Salmon et de Cendrars-, il continuera pour le meilleur et pour le pire d'inspirer les écrivains, ainsi qu'en témoigne son portrait au vitriol dans Un diable au paradis (1956) de Henry Miller qui l'avait hébergé à Big Sûr. Miller sera sommé de remplacer le nom de Moricand, de fait le personnage principal du récit avec le narrateur et son épouse, par le transparent pseudonyme de Téricand. Il a récemment été avancé que Max Jacob aurait en réalité tenu la plume sur la totalité de l'ouvrage, ce qui aurait aidé Conrad Moricand à se faire la place qu'il allait continuer d'occuper au catalogue d'éditeurs plus habitués à publier de la littérature moderne. Exemplaire à l'état de neuf."
Les Amis de Max Jacob Paris, 1951 - 61, in-4to, brochures originales. Non rogné. Bel ensemble.
image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
" Cahiers Max Jacob ", n° 2. 1952. 48 pages. Autoportrait et deux dessins de Max Jacob hors texte.
Bon état.
Les Cahiers Max Jacob Les Cahiers Max Jacob Broché 1956 Broché grand in-8 (19,5 x 28 cm), couverture rempliée, 61 pages, édition originale en volume, portrait photographique de Max Jacob en frontispice, quatrième des 'Cahiers Max jacob', ouvrage présenté par François Mauriac ; couverture un peu insolé, très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris Les Amis de Max Jacob 1952 Grand In-8 Broché Ed. originale
Présentation de Jean Cocteau. Les Cahiers Max Jacob 2. Exemplaire numéroté. Portrait de l'auteur par lui-même. en frontispice. (quelques rousseurs) Très bon 0
P. Seghers, 1946. In-12 carré br. Coll. " Poètes d'aujourd'hui ". Etude d'André Billy. Fac-similé d'une lettre de Max Jacob en frontispice. Choix de poèmes, dont plusieurs inédits, lettre inédite de M. Jacob à G. Apollinaire, dessins, photos, bibliographie, etc. E.O. ex. num. sur vélin blanc, seul grand papier.
Gallimard In-8 couronné, couverture souple de la maison, 248 pages, mention de onzième édition. Ensemble fané , petit manque au pied du mors , plats propres.
Achevé d'imprimer du 20 Juillet 1945 Bon Etat Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY pour : FRANCE, Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
Editions de La Sirène, 1919. In-12 br. Couverture et page de titre ornés de la Sirène dessinée par Raoul Dufy. Préface de Max Jacob. Un des exemplaires réservés à l'auteur. E.O. ex. sur beau papier bouffant avec une sorte de monogramme de Moricand. Très bel envoi autographe de Conrad Moricand à Max Jacob, préfacier du livre.
Cinquième livre de Max Jacob édité chez Daniel-Henry Kahnweiler, après Saint Matorel (1911), Frère Matorel (1912), Le Siège de Jérusalem (1914), Ne coupez-pas mademoiselle (1921). Très bon état. Paris, Éditions de la Galerie Simon, (27 décembre) 1923. 1 vol. (195 x 250 mm) de 14 f. (y compris les illustrations). Broché. Édition originale. Illustré de 3 lithographies en couleurs de Suzanne Roger. Tirage à 112 exemplaires, un des 100 exemplaires sur vergé d'Arches, signé par l'auteur et l'illustratrice (n° 43).
Suzanne Roger est l’épouse du peintre André Beaudin, ami de Juan Gris, et c’est sa première – et seule – apparition chez Daniel-Henry Kahnweiler. Lorsque ce dernier lui confie l’illustration du texte de Max Jacob, elle n’a que vingt-quatre ans : « elle n’a jamais illustré de livre et n’a pas beaucoup d’expérience de la gravure. Elle choisit la lithographie dont elle apprécie la spontanéité d’expression et transpose dans son propre univers poétique, l’atmosphère fantastique du texte du poète » (Alexandre Illi & Eliott Cardet, DHK, éditeur, n° 22). C’est le cinquième Max Jacob publié chez Kahnweiler, après Saint Matorel (1911), Frère Matorel (1912), Le Siège de Jérusalem (1914), Ne coupez pas mademoiselle (1921).