Paris Imprimerie Paul Birault 1911 In-8 Broché Edition originale
EDITION ORIGINALE parue sans nom d'éditeur. En frontispice, dessin de Max Jacob. Exemplaire sur vergé du tirage courant, enrichit d'un ENVOI autographe signé de Max Jacob : " Cher Georges [Hugnet] ce premier fruit de tant de douleurs avec ce fruit : mon cour douloureux Max Jacob le 30 octobre ou 1er novembre 1926 ". €€€ C'est par l'intermédiaire de Marcel Jouhandeau qui habitait le même immeuble, boulevard de Grenelle à Paris, que Georges Hugnet va faire la connaissance de Max Jacob. Ce dernier à qui le jeune homme montre ses premiers poèmes lui présente alors ses amis et l'introduit dans le milieu artistique parisien. Max Jacob sera également en 1928 le premier illustrateur de Georges Hugnet, lui donnant quatre dessins et deux lithographies pour ses 40 POESIES DE STANISLAS BOUTEMER publiées chez Briant. La dédicace que Max Jacob fait à Georges Hugnet en 1926 sur son recueil LA COTE témoigne par son intimité de cette amitié naissante qui liera les deux hommes durant toute leur vie. Très bon exemplaire 0
s.l. 1928, 21x26,5cm, une feuille.
Dessin original signé au feutre noir sur papier filigrané de Carlo Rim représentant son grand ami Max Jacob légèrement de profil et esquissant un discret sourire. Le dessin est monogrammé et légendé au feutre noir "CR. Max Jacob 1937", Carlo Rim a inscrit au crayon de papier en marges gauche et droite "reproduit journal d'Arlequin 1er volume - Max Jacob par Carlo Rim 1928" et "127 bis" au feutre violet en marge supérieure droite. Carlo Rim fut un écrivain provençal "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Photogravure en noir, 9 x 13,8 cm sur feuillet 21 x 27 cm, années 30. Représente Max Jacob pinceau à la main devant son chevalet, en plein air, probablement à Valmondois. Le cliché original a été offert par Roger Toulouse au musée de Quimper. Cette photo est reproduite dans le Max Jacob d’André Billy.
" Cahiers Max Jacob ", n° 1. 1951. 59 pages. Réédition du très rare premier livre de Max Jacob (E.O. en 1904 chez Picard & Kahn, éditeur de livres de prix pour les écoles). Autoportrait de Max Jacob en frontispice. 1/1.000 sur vélin bouffant alfa.
Quelques piqûres peu virulentes sur la couverture ; bon exemplaire.
Saint-Benoît-sur-Loire, Abbaye de Fleury, n° 119 - septembre 1981. Photo de Max Jacob en hors texte. Au sommaire : Lettres inédites de Max Jacob à Frédéric Mégret et Méditations inédites. Articles du Père Jean et de René Plantier sur Max Jacob.
Paris, éd. du Layeur, 2001, in-8 étroit, cartonnage souple à rabats, couv. ill. coul. sur fond jaune éd., 96 pp., papier glacé, texte d'introduction de Pierre Jakez Hélias, très nb. aquarelles coul. de Max Jacob, sommaire, "La Côte, recueil de chants celtiques, est une énigme. Lorsqu'il paraît en 1911, la bataille cubiste fait rage et on aurait pu penser que Max Jacob, engagé avec ses amis du bateau-lavoir, avait quelque peu oublié les bords de l'Odet de Quimper au profit de ceux de la Seine. Le recueil présente des poèmes et des contes que Max Jacob prétend avoir collectés auprès d'ouvriers brodeurs de son père, dans leur langue, le breton dont il reproduit les textes dans la première édition. Cannular, pastiche, l'affaire est loin d'être évidente si l'on tient compte de l'importance qu'accordait Max Jacob à ces textes dans sa correspondance avec Jean Grenier. " J'ai écrit La Côte au plus fort de la crise cubiste, alors qu'on attendait de moi que j'écrivisse Le Cornet à dés... La Côte est l'expression la plus pure de ma vérité intérieure... " Parodie, certainement, charge contre une prétendue érudition dans la présentation de la littérature populaire, sans aucun doute ; mais dans le même temps La Côte montre la grande connaissance qu'avait l'auteur de la littérature poétique bretonne, acquise par la fréquentation assidue des œuvres de Luzel et de la Villemarqué à la Bibliothèque de Quimper. Aujourd'hui il ne fait plus de doute que ces textes, loin d'un canular de jeunesse, sont de la meilleure veine Jacobienne, jouant de toutes les sources d'inspiration et de référence, révélant l'infinie complexité de l'auteur, le "Masque Jacob" selon l'expression de Charles le Roux. Ils révèlent aussi combien l'inspiration et l'imaginaire du poète devaient aux grands textes de la poésie orale bretonne et à sa Cornouaille natale". Très bon état, comme neuf
s.l. 1937, 17,5x24cm, une feuille.
Dessin original signé au feutre noir sur papier calque de Carlo Rim représentant son grand ami Max Jacob légèrement de profil et esquissant un discret sourire. Le dessin sur papier calque et encollé sur une feuille de papier est monogrammé et légendé au feutre noir "Max J. 1937", Carlo Rim a inscrit au crayon de papier "Max Jacob" en pied de la seconde feuille. Carlo Rim fut un écrivain provençal "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Galerie Léonce Rosenberg, Paris 11 Mai 1919, 20,8x9cm, un carton d'invitation.
Carton d'invitation à la galerie de "L'effort moderne" de Léonce Rosenberg à la soirée Max Jacob pendant laquelle furent déclamés des poèmes de Max Jacon par Mademoiselle Raymone, Pierre Bertin et Max Jacob lui-même. Il y eut également une "causerie sur Max Jacob" par Paul Dermée et y furent interprétées sur des oeuvres de Louis Durey: deux morceaux pour piano : "Neige" et "Carillons" par Marcelle et Germaine Meyer, quatre épigrammes de Théocrite et trois poèmes de Pétrone par Pierre Bertin et un quator à cordes composé de Madame Jourdan-Morhange, Mlle F. Capelle et messieurs Jarecki et Delgrange. Rare et très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris La Table Ronde 1946 in 8 (28,5x23) 1 volume broché en faux-feuillets sous couverture rempliée, 168 pages [2], avec13 illustrations de l'auteur, dont 5 planches hors-texte en couleurs et un portrait en frontispice, chemise et étui (étui défraichi), trace d'adhésif sur la marge des pages 61-62. Max Jacob, Quimper 1876 - Drancy 1944, poète français. Edition originale. Tirage limité à 320 exemplaires numérotés, celui-ci un des 300 exemplaires numérotés sur vélin crèvecoeur des papeteries du Marais. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Collection complète du n° 1 (1951) au n° 5 (1961). Vol. 1 : Histoire du roi Kaboul 1er et du Marmiton Gauwain. Vol. 2 : Lettres imaginaires, présentées par J. Cocteau. Vol. 3 : Théâtre 1. Un amour de Titien et La police napolitaine. Présentation d'H. Sauguet. Vol. 4 : Romanesques. Présentation de F. Mauriac. Vol. 5 : Max Jacob et la Bretagne (diverses contributions) suivi de La couronne de Vulcain, conte breton par Max Jacob. Illustrations. E.O. L'ensemble.....
En réponse à Auguste Dupouy, Jacob explique : ...Ta carte a déjà vécu dans des valises, des malles, en chemin de fer, en auto, et dans ce portefeuille où je mets les nouvelles des amis auxquelles on tient. Tous les jours jai dû técrire, tous les jours ont été emplis de départs darrivées, dinstallations provisoires. Il me semble quil y a mille ans que je ne me suis assis devant une table à écrire ou à peindre. Je profite dun stade de huit jours près dun ami docteur - qui te lit (entre parenthèses) pour te donner mon adresse provisoire. Je ne puis ten donner une autre car je ne sais plus où jhabite (sic). St Benoît est loin dans mon cœur (je ne dis pas de mon cœur) Paris est grand : on moffre plusieurs asiles et jy connais plusieurs hotels. Je demanderai moi-même Horace à Grasset qui me montre de lamitié. Lamitié dun éditeur pourrait être un bienfait des Dieux mais il ny a quun seul Dieu, et ce Dieu ne soccupe pas des éditeurs lesquels sont ou des francs-macons (sic) ou des Tartufes (sic)...En 1921, Max Jacob, sur les conseils dun ami prêtre, sinstalle à Saint-Benoît-sur-Loire où il est hébergé dans un presbytère proche de labbaye.Le docteur Benoiste-Pilloire, ami de Max Jacob, dirigeait le sanatorium de Kerpape.On joint le catalogue de lexposition Hommage à Max Jacob, Quimper. Musée des Beaux-Arts. 17 juin-15 août 1961. 16 pp. petit in-4. La couverture est illustrée par la reproduction d'un dessin de J. Cocteau.
S.l. s.é. [Firmin Didot et Cie] 1949 1 vol. broché plaquette in-4, brochée, sous couverture imprimée, 16 pp., reproduction photographique en frontispice, 3 reproductions in texte de lettres et dessins, bibliographie. Tiré à part hors commerce limité à 50 exemplaires numérotés présentant un texte introductif de Georges Auric ("Max Jacob retrouvé") suivi de deux nouvelles inédites de Max Jacob : "Mendiantes professionnelles" et "Jalousie". En bonne condition.
Bray-en-Val : Association des Amis de Max Jacob. Direction : Antonio Rodriguez et patricia Sustrac. Actes du colloque du 26 et 27 novembre 2010 à Orléans. Un volume broché (17x24 cm), 325 pages. Bon état.
Paris, La Sirène, 1919 In-12 carré de 1 f. bl., (2)ff., Xpp., (2)ff., 72pp., (1)f., 1 f.bl., broché, entièrement non rogné.
"La préface par Max Jacob est comme le livre en édition originale. Exemplaire sur beau papier bouffant, comme il se doit marqué du monogramme C.M.; n°149. Converti au catholicisme en 1915 par une série de visions, Max Jacob essaie dans sa préface d'opérer un difficile syncrétisme entre la croyance au libre arbitre, constitutive de sa foi, la part de déterminisme que suppose l'astrologie et, si nous avons bien suivi, le progrès des études sur les rayonnements que poursuit alors Marie Curie dans le cadre de l'Institut du Radium. Quand à l'astrologue charismatique Conrad Moricand -également connu comme dessinateur, illustrateur de Salmon et de Cendrars-, il continuera pour le meilleur et pour le pire d'inspirer les écrivains, ainsi qu'en témoigne son portrait au vitriol dans Un diable au paradis (1956) de Henry Miller qui l'avait hébergé à Big Sûr. Miller sera sommé de remplacer le nom de Moricand, de fait le personnage principal du récit avec le narrateur et son épouse, par le transparent pseudonyme de Téricand. Il a récemment été avancé que Max Jacob aurait en réalité tenu la plume sur la totalité de l'ouvrage, ce qui aurait aidé Conrad Moricand à se faire la place qu'il allait continuer d'occuper au catalogue d'éditeurs plus habitués à publier de la littérature moderne. Exemplaire à l'état de neuf."
Les Amis de Max Jacob Paris, 1951 - 61, in-4to, brochures originales. Non rogné. Bel ensemble.
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Paris 22 Janvier 1935, 21x27cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Max Jacob adressée à son grand ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (27 lignes à l'encre noire à l'en-tête de Chansons d'hier et d'aujourd'hui). Dans cette lettre un peu étrange et pleine de tendresse, Max Jacob évoque sa vie errante et son éternelle amitié pour Carlo Rim : "9 rue de Dumas VIIIe le 22 janv. 35. Mon cher Carlo, tu m'as souvent dit que tu voudrais bien m'être agréable et utile. Et tu m'es l'un et l'autre. Voilà ! Je pars en tournée de conférence chariot de Thespis en auto... mate. Répéter une conférence censément improvisée dans des villes. Alors si tu peux me faire passer un petit mot où tu peux, ça serait bon pour les intérêts de nos intérêts et je te mets des données essentielles etc... Tu as dit à quelqu'un - je ne sais plus ki - que tu avais envie de m'inviter à une orgie dinatoire et crépusculaire. Je suis parti pour un mois. Je pense que ma lettre est un peu ridicule mais je suis vraiment fatigué parce que mes conférences non préparés sont plus préparés (sic) que les autres etc... Je baise les bas de la jupe de madame Carlo qui est belle et toi, je suis ton ami depuis toujours. Je m'appelle Max Jacob." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Imprimerie Levé (Chez l'auteur), 1917. In-8 (195 x 142 mm), 191 pp., 1 p. bl., broché. Petite faiblesse en pied du dos, légère déchirure en tête du plat inférieur.
Edition originale, publiée à compte d'auteur et hors commerce. Ce célèbre recueil de poèmes en prose couronne la période cubiste de Max Jacob inaugurée en compagnie de Picasso dix ans auparavant. Il ne fut vendu que par souscription. La préface de 1916 revendique, avec une certaine désinvolture, l'invention du poème en prose, tout en rendant hommage à Aloysius Bertrand et Marcel Schwob. Selon Talvart et Place, l'édition "a été tirée à petit nombre" et on ne dénombre que 14 exemplaires sur Japon. Poète moderniste et romancier, précurseur de Dada puis du surréalisme sans y adhérer, Max Jacob (Quimper, 1876-Drancy, 1944) bouleverse de son vers libre et burlesque la poésie française. Il se convertit au christianisme en 1915 après une révélation. En 1945, un an après la mort du poète, Michel Leiris dans une nouvelle préface à cet ouvrage saluera "un livre au titre ambigu évoquant, sous la forme bien délimitée d'un objet de nature morte, le hasard sans limites, ce hasard dont le nom provient d'un terme arabe désignant un jeu de dés, de sorte que l'axiome mallarméen - auquel il n'est pas exclu que Max Jacob ait songé - pourrait se lire : Un coup de dés jamais n'abolira le jeu de dés. Pour ce qui est du contenu, Raymond Josué Seckel souligne quant à lui l'originalité de ce recueil dans lequel Max Jacob "a mis tout ce qui est la matière de son existence et de son Oeuvre : la dimension juive, les angoisses du chrétien coupable, le climat de l'enfance bretonne, la vie pauvre mais chaleureuse des artistes de la rue Ravignan, mais aussi l'humour, le jeu sur les mots, les pastiches de Rimbaud ou les parodies-express du roman populaire...". Bon exemplaire, aux marges non rognées. Talvart et Place, X, 18. En français dans le texte, n¡ 348 (Raymond Josué Seckel).
Galerie Bernheim jeune & Cie, Paris 1920, 12x15,5cm, agrafé.
Rare catalogue de l'exposition des 100 gouaches et dessins de Max Jacob, tenue à la Galerie Bernheim-Jeune & Cie, du 8 au 20 Mars 1920. Une déchirure recollée sur un mors, deux ombres intérieures. Le carton d'invitation est illustré de 5 reproductions d'oeuvres de Max Jacob. Préface de Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Galerie Bernheim jeune & Cie, Paris 1924, 15x13cm, agrafé.
Rare catalogue de l'exposition des gouaches et dessins de Max Jacob et Serge Férat présentées à la Galerie Percier, du 10 au 24 Mai 1924. Bel exemplaire. Le catalogue est illustré de 4 reproductions d'oeuvres de Max Jacob et Serge Férat. Poème de Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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" Cahiers Max Jacob ", n° 2. 1952. 48 pages. Autoportrait et deux dessins de Max Jacob hors texte.
Bon état.
Les Cahiers Max Jacob Les Cahiers Max Jacob Broché 1956 Broché grand in-8 (19,5 x 28 cm), couverture rempliée, 61 pages, édition originale en volume, portrait photographique de Max Jacob en frontispice, quatrième des 'Cahiers Max jacob', ouvrage présenté par François Mauriac ; couverture un peu insolé, très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris Les Amis de Max Jacob 1952 Grand In-8 Broché Ed. originale
Présentation de Jean Cocteau. Les Cahiers Max Jacob 2. Exemplaire numéroté. Portrait de l'auteur par lui-même. en frontispice. (quelques rousseurs) Très bon 0
P. Seghers, 1946. In-12 carré br. Coll. " Poètes d'aujourd'hui ". Etude d'André Billy. Fac-similé d'une lettre de Max Jacob en frontispice. Choix de poèmes, dont plusieurs inédits, lettre inédite de M. Jacob à G. Apollinaire, dessins, photos, bibliographie, etc. E.O. ex. num. sur vélin blanc, seul grand papier.
Quimper, Anciens élèves de la Tour d'Auvergne, 1994. In-4 en feuilles sous rhodoÏd et dos pince plastique, 37 pages imprimées au recto. Réalisation artisanale. Contient notamment un mot de Julien Gracq pour décliner sa participation, un texte d'Hélène Henry sur " Max Jacob, son Quimper, et ses amis ", une lettre-discours de Jacob pour le cinquantenaire du Lycée en 1936, une autre à Lionel Floch, un article sur " Max Jacob, collégien " de René Villard paru dans le Goéland en 38 et un inédit de P.J.Hélias.
EDITION ORIGINALE
S.l.n.d. [Saint-Benoît-sur-Loire, vers 1936-1937]. Manuscrit autographe à l'encre noire de 70 feuillets in-4, numérotés 23-92 [avec un f. 74 bis, f. 70 manquant], montés sur onglets. Maroquin bordeaux, dos lisse, double encadrement de filets à froid sur les plats, encadrement intérieur de même maroquin orné de filets à froid, tranches dorées (Semet et Plumelle). Important manuscrit autographe de travail, avec corrections, ratures, ainsi que variantes et passages inédits, et ayant appartenu à Louis Broder, premier éditeur du texte. Monté en tête : portrait photographique de Max Jacob, le montrant dans sa chambre de la rue Gabrielle en 1917, selon la légende manuscrite au dos (tirage argentique, 239 x 180 mm). Il a servi à l’établissement du texte pour la version publiée en 1956.
Ce témoignage capital et de première main sur le cubisme devait initialement introduire les mémoires du marchand d’art Paul Guillaume, disparu en 1934. Max Jacob y travailla plusieurs années, mais n’en publia qu’un fragment en janvier 1937 dans la revue Les Feux de Paris sous le titre « Le Tiers transporté ». Pour le quatre-vingtième anniversaire de la naissance de l’auteur en 1956, Louis Broder en publia la version intégrale, avec des illustrations de Picasso, l’ami historique de Max Jacob. Les pages 36-38 offrent plusieurs passages raturés, restés inédits. Par ailleurs, le manuscrit diffère légèrement de l’édition dans l’emplacement des titres et sous-titres. C’est à partir de ce jeu que Broder publia ces Chronique des temps héroïques, en y ajoutant la partie publiée dans Les Feux de Paris, en 1937, dont le manuscrit lui manquait à l’époque (p. 1-33, feuillets 1-22). Propriété du libraire Bernard Loliée, il fut vendu lors de la vente de la bibliothèque (22 mai 2019, n° 27.) À l’issue de la publication du volume, Broder fit relier l’ensemble de ses manuscrits à l’identique de l’exemplaire unique sur papier japon qu’il s’était dessiné : un décor de filets à froid, composé par Plumelle sur une reliure de maroquin bordeaux établie par Semet. Dans l’idée d’y adjoindre un jour les 22 feuillets du début du texte, Broder demanda à son relieur de réserver la place nécessaire en tête de volume, ou figurent autant de feuillets vierges, prêts à les recevoir. Le manuscrit Broder commence donc à la page 33 du texte publié et offre toute la suite des Temps héroïques – à l’exception du chapitre VI, qui est ici remplacé par trois pages inédites intitulées « Voyage en Suisse » (p. 71-73), acquises chez un libraire parisien en 1966 : « Ils sont inédits et doivent prendre place avant la page 99 de la Chronique des temps héroïques, en début de chapitre » et du folio 70 « page de titre de la seconde partie ? ». Le catalogue de la vente Loliée mentionne deux chapitres des Temps héroïques conservés dans des collections publiques : « Mouvement moderne » à la bibliothèque d’Orléans, et « Art nègre » au fonds Gompel-Netter de la BnF. Après consultation, ils ne constituent pas à proprement parler des parties originales du manuscrit, mais des notes et des articles préparatoires.