Photogravure en noir, 9 x 13,8 cm sur feuillet 21 x 27 cm, années 30. Représente Max Jacob pinceau à la main devant son chevalet, en plein air, probablement à Valmondois. Le cliché original a été offert par Roger Toulouse au musée de Quimper. Cette photo est reproduite dans le Max Jacob d’André Billy.
Saint-Benoît-sur-Loire, Abbaye de Fleury, n° 119 - septembre 1981. Photo de Max Jacob en hors texte. Au sommaire : Lettres inédites de Max Jacob à Frédéric Mégret et Méditations inédites. Articles du Père Jean et de René Plantier sur Max Jacob.
Quimper, Anciens élèves de la Tour d'Auvergne, 1994. In-4 en feuilles sous rhodoÏd et dos pince plastique, 37 pages imprimées au recto. Réalisation artisanale. Contient notamment un mot de Julien Gracq pour décliner sa participation, un texte d'Hélène Henry sur " Max Jacob, son Quimper, et ses amis ", une lettre-discours de Jacob pour le cinquantenaire du Lycée en 1936, une autre à Lionel Floch, un article sur " Max Jacob, collégien " de René Villard paru dans le Goéland en 38 et un inédit de P.J.Hélias.
EDITION ORIGINALE
Mortemart, Rougerie, 1994, in-8, broché, 61 pages. Edition originale de cette correspondance. Elle est suivie du beau récit par Levesque de sa dernière visite à Max Jacob dans une lettre adressée à Gide. Annotations de Pierre Masson. Un des 20 exemplaires de tête numérotés (n° 9) sur Lana (20 Lana et 180 bouffant Afnor). Très bel exemplaire, rare sur ce papier.
EDITION ORIGINALE SUR GRAND PAPIER
Paris, Aux Quatre Chemins, collection Maurice Sachs, n° 1, 1928. In-8, en feuilles, sous chemise à rabats, chemise cartonnée à dos toilé et étui de l’éditeur. Edition originale rare de cette belle suite de 40 dessins sur la Passion qui comprend un autoportrait et des légendes de l'auteur. Tirage limité à 300 exemplaires, celui-ci numéroté sur Annam, seul papier après 6 Japon et 15 Chine. Exemplaire justifié à la plume par son éditeur, Maurice Sachs, et enrichi de cet envoi du même : "A ma très chère / et nouvelle amie Madame Fochanska en souvenir / de Noël 1930 / New York / Maurice Sachs " Cet ouvrage qui se trouve rarement en bon état est ici dans une condition absolument parfaite.
Paris, Editions des Cendres, 1996. In-8, 14,5 x 23 cm, broché, couverture à rabats, 91 pages, illustrations en noir (fac-similés et dessins de Max Jacob). Edition originale. Un des 40 exemplaires de tête numérotés sur papier « ingres mbm arches » (n°XVI), à l'état de neuf, non coupé.
Sans lieu ni date (Paris, imprimerie Levé, 1917). In-12 broché, 192 pages. Edition originale de ce recueil souvent comparé à un exercice de cubisme littéraire. Il n'a été tiré que 44 grands papiers dont 14 avec une eau-forte de Picasso. Très bel exemplaire sur papier d'édition, quasiment sans défaut hormis deux petites taches pâles au deuxième plat.
EDITION ORIGINALE
Paris, La Librairie des Trois Magots. Plaquette in-4, agrafée, 16 pp.Recueil de poèmes. La couverture est illustrée du célèbre portrait de Max Jacob ceint d'une couronne de laurier par Picasso. L'angle inférieur droit a été coupé. Bel exemplaire.
[Librairie Vve Jules Renouard] - BIBLIOPHILE JACOB ; [ LACROIX, Paul ] ; Collectif
Reference : 34516
(1868)
1 vol. in-folio cartonnage éditeur pleine percaline doré, dos et plats (belle plaque au plat sup.), richement ornés, toutes tranches dorées, Librairie Vve Jules Renouard, Editeur, Paris, s.d. (circa 1850), 87 pp. avec 24 belles gravures hors-texte sous serpente. [ Contient : ] Conte de Fées (Jacob) - Mon Village (Eugène Muller) - La Fleur du Sang, Chant de la Sorcière (Jacob) - Madame Andersen (Henry Berthoud) - Les Légendes du Château d'Olipherne (Baron Taylor) - Les Petits Antiquaires (Jacob) - Comme il vous plaira (Hippolyte Lucas) - La Forêt de Milis (Emmanuel Domenech) - Damoclès, cantate (Jacob) - Le Barbier de Goettingue, conte fantastique (Gérard) - Henri IV chez Zamet (Jacob) - Journal de la Comtesse (Marquise de Blocqueville) - Le Pilori (Philarète Chasles) - Le Follet et l'Echo (Jacob) - Vivre aux champs (Jules Janin) - Le Muletier de Sanguessa (Cénac Moncaut) - Un tableau de Rembrandt (Bürger) - Jeux et Festins (Emile Deschamps) - L'Anniversaire (Lacroix) - Le Château d'Usson (Jacob) - Pompéia (Maurice du Seigneur) ; La Providence des pauvres gens (Tullie Blum) - La Folle par amour (Jules Janin) - Une Naissance malheureuse (Comte Apraxine)
Bon exemplaire (coiffe sup. très lég. frottée)
Paris Imprimerie Paul Birault 1911 In-8 Broché Edition originale
EDITION ORIGINALE parue sans nom d'éditeur. En frontispice, dessin de Max Jacob. Exemplaire sur vergé du tirage courant, enrichit d'un ENVOI autographe signé de Max Jacob : " Cher Georges [Hugnet] ce premier fruit de tant de douleurs avec ce fruit : mon cour douloureux Max Jacob le 30 octobre ou 1er novembre 1926 ". €€€ C'est par l'intermédiaire de Marcel Jouhandeau qui habitait le même immeuble, boulevard de Grenelle à Paris, que Georges Hugnet va faire la connaissance de Max Jacob. Ce dernier à qui le jeune homme montre ses premiers poèmes lui présente alors ses amis et l'introduit dans le milieu artistique parisien. Max Jacob sera également en 1928 le premier illustrateur de Georges Hugnet, lui donnant quatre dessins et deux lithographies pour ses 40 POESIES DE STANISLAS BOUTEMER publiées chez Briant. La dédicace que Max Jacob fait à Georges Hugnet en 1926 sur son recueil LA COTE témoigne par son intimité de cette amitié naissante qui liera les deux hommes durant toute leur vie. Très bon exemplaire 0
1947 4 ff. anopistographes (27 x 20 cm, environ 36 lignes par page) densément raturés et corrigés, au verso d'un papier à en-tête du journal "Excelsior" + photocopie de la dernière page du texte (27 lignes). Circa 1947.
Première étape de l'article de Hertz sur Max Jacob, qui fut publié dans les Lettres françaises (n° 179, 1947), puis dans Europe (48:489, janv. 1970, pp. 137-41). La bibliothèque de l'Alliance Israëlite Universelle, où furent déposées une grande partie des archives Henri Hertz, dispose d'une étape plus avancée du manuscrit (également 4 ff. sur le même papier à en-tête, AP 5 / 15). Henri Hertz raconte dans cet article sa rencontre avec Max Jacob, chez Apollinaire, avec lequel il entretint des relations amicales, de même qu'avec Picasso. Sa contribution à la Phalange, ainsi que le mysticisme de ce juif converti au catholicisme sont également évoqués. Henri Hertz (1875, Nogent-sur-Seine, 1966, Paris) n'est pas pour rien dans le lancement de la carrière littéraire de Max Jacob, dont il fut très proche. En 1895, il s'installe à Paris et collabore à la Revue Générale Internationale de Louis Gastine. En 1901, il publie les Contes de la Soif dans la Revue des Indépendants puis entre à la Revue Blanche, dirigée par les frères Natanson. Quelques années plus tard, il se lie d'amitié avec Max Jacob et Apollinaire. En 1909, il publie la pièce Des Mécréants, Grasset, et en 1912, les Apartés, Éditions de la Phalange, recueil de vers bien salué par la critique.Max Jacob a dit de lui que "c'est l'un des écrivains les plus singuliers du moment", et "qu'il y a du dadaïsme, gidisme et tout le naturalisme au complet" dans son oeuvre. Apollinaire le cite dans sa conférence sur la Phalange Nouvelle en 1908. Il est un des collaborateurs de sa revue Le Festin d'Esope. Ami de Jean Royère, directeur de la Phalange, il donnera des textes à sa revue. Il collabore activement, avec Apollinaire, Jacob, Royère, Klingsor, Soupault, Reverdy, Fagus, Valéry, Aragon, Canoudo, Viélé-Griffin, Breton... à la Revue les Trois Roses, fondée à Grenoble, en juin 1918, par Justin-Frantz Simon. Henri Hertz reçoit le Prix Mallarmé pour l'ensemble de son oeuvre en 1928. Bel état. ///// ATTENTION : la librairie sera fermée du 17 décembre au 5 janvier. Pendant cette période je ne pourrai que prendre note de vos réservations d'ouvrages. En vous souhaitant à tous et toutes de joyeuses fêtes !
Max JACOB. Le Nom. 1926, À la Lampe d'Aladdin, À Liège. 1 vol. in-12, broché de de 66 pages, couverture rempliée. Édition originale. Tirage à 396 exemplaires, celui-ci un des 40 sur papier Madagascar. GRAND PAPIER. Cette courte nouvelle fut composée par Max Jacob (1876-1944) au moment où le célèbre romancier, poète et peintre était en pleine crise d'homosexualité platonique. Exemplaire enrichi d'une coupure de presse d'époque sur Max Jacob. Bon
[JACOB, N-H ; LEVEILLE, J-B ; HUBLIER, Ch.] - BOURGERY, J[ean].M[arc]., Docteur ; JACOB, N[icolas].H[enri].
Reference : 2471
(1837)
Paris, C.A. Delaunay éditeur, Librairie anatomique, Imprimerie de Jules Didot l'Aîné, Imprimerie Lemercier, Bernard et Cie, 1837. 2 volumes [Texte + Atlas]. Grand In-folio, 33 x 43,5 cm. Reliure en demi-basane havane, dos lisse ornés de filets, titres et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Texte : 280 pp. ; Atlas : 1 f. (titre), 85 p. et 93 planches. Edition originale de ce volume VI du Traité (...) de l'anatomie de l'homme consacré à la médecine opératoire, dont l'atlas est orné de 93 planches lithographiées (en noir). Louvrage de Bourgery et Jacob tient une place particulière dans lhistoire des atlas anatomiques. Il s'agit d'un projet éditorial très ambitieux à divers titres : -par son ampleur : c'est un in-folio en seize tomes, huit volumes de texte en 2108 pages, et huit volumes de 725 planches lithographiées présentant 3750 figures individuelles, publié en quatre-vingts livraisons échelonnées de 1831 à 1854. -par sa durée : la parution s'est poursuivie durant environ 40 ans, si l'on ajoute à la première édition par Delaunay (1831-1854), celle de Louis Guérin, enrichie de nombreux suppléments de 1867 à 1871. -par ses perspectives : entièrement dessiné d'après nature, à partir de dissections, il a pour objectif non seulement de renouveler l'iconographie du corps humain, mais en outre de porter une dimension pédagogique. Ainsi la partie dédiée à la médecine opératoire détaille-t-elle le matériel, les procédures, les gestes requis et les régions anatomiques concernées pour les différentes opérations, soigneusement décrites. -par la mobilisation de nombreux acteurs et corps de métiers (anatomistes, prosecteurs, médecins, dessinateurs, lithographes, techniciens, imprimeurs, éditeurs, mécènes, libraires, etc.), sous la houlette des deux maîtres d'oeuvre, le médecin anatomiste Jean-Marc Bourgery et le peintre-dessinateur-lithographe Nicolas-Henri Jacob, qui jouent un rôle complémentaire inédit. L'extrême précision et la qualité technique tout autant qu'esthétique et scientifique des planches ont considérablement marqué les contemporains, qui l'ont volontiers qualifié de "chef-d'oeuvre". « Qu'il nous suffise de dire ici que l'ouvrage de M. Bourgery est un des plus beaux dont se glorifiera notre siècle. À tous les faits que pouvaient lui révéler les connaissances historiques les plus approfondies, l'auteur y joint des découvertes qui lui sont propres; et il a eu le talent de ramener l'attention des anatomistes sur des particularités entrevues par d'anciens auteurs, mais oubliées, ou même rejetées, par des observateurs moins attentifs que lui. » Ph. Le Bas, « Bougery (J.M.) », dans L'Univers. France : Dictionnaire encyclopédique, vol. 3, Paris, Firmin Didot frères, 1840-1845, p. 247.Ce "monument" de la médecine demeure un ouvrage incontournable, encore recherché de nos jours.
Jean-Baptiste Marc Bourgery, né à Orléans en 1797 et mort à Paris en 1849, entre à lEcole de médecine de Paris dès 1811. Elève brillant de Lamarck et Laennec, externe en 1815, interne lannée suivante, il obtient notamment, en 1819, la médaille dor des hôpitaux de Paris. Après avoir exercé en tant quofficier de santé dans une fonderie de cuivre près de Rouen, à lissue de son internat, il retourne à Paris en 1827. Il soutient alors sa thèse de doctorat sur « lemploi des ligatures circulaires des membres dans la plupart des maladies périodiques », quil dédie à Guillaume Dupuytren, son mentor. La parution de ces travaux, ainsi que celle dun Traité de petite chirurgie (1828), rencontre un certain succès. Cest grâce au mécénat du baron Benjamin Delessert quil peut ensuite entreprendre, à partir de 1829, son uvre majeure, le Traité complet de lanatomie de lhomme, publié entre 1831 et 1854 (le dernier tome, à titre posthume), salué par ses pairs et de nombreuses personnalités intellectuelles et artistiques (Cuvier, Michelet, Delécluze, Claude Bernard, Hirschfeld). Durant les vingt dernières années de sa vie, tout en se consacrant essentiellement à cet ouvrage monumental, il étudie la respiration, le système nerveux, les structures des poumons, du cur, de la rate, de la thyroïde, etc. En outre, le docteur Félix Thibert lui avait confié la direction du Musée danatomie imitative, quil avait fondé rue du Montparnasse : il en réalise certaines pièces en carton-pâte, afin de préciser et moderniser les représentations de diverses lésions viscérales (jusqualors fabriquées en cire). Candidat malheureux à plusieurs postes ou fonctions de prestige, il confesse son amertume vis-à-vis de ce manque de reconnaissance dans le huitième volume du Traité (« Aujourd'hui, après vingt ans, je ne suis rien et je n'attends plus rien. J'en ai fini de cette révélation singulière: c'est le cri de vingt ans d'oppression qui m'échappe. Aussi je donne mon exemple à fuir, s'il se trouvait quelque imprudent prêt à se laisser séduire, comme je l'ai fait, par un amour inconsidéré de la science. Au moins, il apprendra de moi que l'ouvrage consciencieux ne mène à rien. Qu'on me pardonne cette plainte, c'est la première, ce sera aussi la dernière. » [pp. II-III]). Bourgery meurt à Passy, en juin 1849, à lâge de 52 ans, victime du choléra. Nicolas-Henri Jacob (Paris,1782-1871), petit-fils de peintre et fils de menuisier, cousin du célèbre ébéniste Georges Jacob, est lélève en peinture de Jacques-Louis David, en sculpture, de Dupasquier et Morgan. Entré au service dEugène de Beauharnais, à Milan, comme peintre de cour (entre 1805 et 1814), il se fait connaître également dans le dessin et la conception de mobilier, notamment pour Marie Desarnaud ou la duchesse de Berry. De retour en France, il ouvre en 1830 son propre cours de dessin à Paris, après avoir enseigné cet art à lEcole nationale vétérinaire dAlfort. Néanmoins, il se passionne très tôt pour la lithographie, technique alors nouvelle, et expose fréquemment ses uvres aux Salons sous la Restauration (Médaille dor en 1834). De 1831 à 1854, il sattelle à la réalisation des planches du Traité complet de lanatomie de lhomme de Bourgery, devenant un véritable collaborateur scientifique : il dirige une équipe dune vingtaine de dessinateurs et lithographes, dont Jean-Baptiste Leveillé et Charlotte Hublier (son épouse, peintre également). Il termine sa carrière en partageant son activité entre des expositions lors des Salons et lillustration en lithographie douvrages scientifiques. Il meurt à Paris, le 31 janvier 1871. Chers clients Abebooks, le poids et le volume important de cet ouvrage entraîneront des frais postaux additionnels, merci de le prendre en considération avant votre achat. Dear Abebooks customers, the weight and volume of this book will entail additionnal shipping fees, thank you for taking it into consideration before ordering. Reliures très frottées, coiffes abîmées et avec manques (atlas), rousseurs et pages brunies, mouillures marginales (gouttière et queue) sans conséquence sur les planches dans le volume d'atlas, sinon exemplaire solide. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
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[JACOB, N-H ; LEVEILLE, J-B ; HUBLIER, Ch.] - BOURGERY, J[ean].M[arc]., Docteur ; JACOB, N[icolas].H[enri].
Reference : 2472
(1840)
Paris, C.A. Delaunay éditeur, Librairie anatomique, Imprimé chez Paul Renouard, Imprimerie Lemercier, Bernard et Cie, 1840. 2 volumes [Texte + Atlas]. Grand In-folio, 33 x 43,5 cm. Reliure en demi-basane havane, dos lisse ornés de filets, titres et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Texte : 356 pp., lij, (1 f.) ; Atlas : 1 f. (titre), 82 + 16 planches, feuillets descriptifs intercalaires. Edition originale de ce volume VII du Traité (...) de l'anatomie de l'homme consacré à la médecine opératoire, avec un atlas contenant 98 planches lithographiées, dont 82 numérotées de 1 à 77 et 16, correspondant au Supplément, identifiées par des lettres, de A à P (Généralités des opérations du strabisme, Opérations du strabisme, Opérations du Bégaiement, Opérations sur le pied-bot, Instruments de ténotomie de M. J. Guérin, Divers cas de rétraction de muscles des gouttières vertébrales traités seulement par l'emploi des moyens mécaniques, Méthode de ponction sous-cutanée de M. J. Guérin).Louvrage de Bourgery et Jacob tient une place particulière dans lhistoire des atlas anatomiques. Il s'agit d'un projet éditorial très ambitieux à divers titres : -par son ampleur : c'est un in-folio en seize tomes, huit volumes de texte en 2108 pages, et huit volumes de 725 planches lithographiées présentant 3750 figures individuelles, publié en quatre-vingts livraisons échelonnées de 1831 à 1854. -par sa durée : la parution s'est poursuivie durant environ 40 ans, si l'on ajoute à la première édition par Delaunay (1831-1854), celle de Louis Guérin, enrichie de nombreux suppléments de 1867 à 1871. -par ses perspectives : entièrement dessiné d'après nature, à partir de dissections, il a pour objectif non seulement de renouveler l'iconographie du corps humain, mais en outre de porter une dimension pédagogique. Ainsi la partie dédiée à la médecine opératoire détaille-t-elle le matériel, les procédures, les gestes requis et les régions anatomiques concernées pour les différentes opérations, soigneusement décrites. -par la mobilisation de nombreux acteurs et corps de métiers (anatomistes, prosecteurs, médecins, dessinateurs, lithographes, techniciens, imprimeurs, éditeurs, mécènes, libraires, etc.), sous la houlette des deux maîtres d'oeuvre, le médecin anatomiste Jean-Marc Bourgery et le peintre-dessinateur-lithographe Nicolas-Henri Jacob, qui orchestrent l'ensemble en parfaite complémentarité, ce qui est inédit dans ce type d'entreprise, - où existait traditionnellement une hiérarchie stricte entre savants et artistes. L'extrême précision et la qualité technique tout autant qu'esthétique et scientifique des planches ont considérablement marqué les contemporains, qui ont volontiers qualifié le livre de "chef-d'oeuvre". « Qu'il nous suffise de dire ici que l'ouvrage de M. Bourgery est un des plus beaux dont se glorifiera notre siècle. À tous les faits que pouvaient lui révéler les connaissances historiques les plus approfondies, l'auteur y joint des découvertes qui lui sont propres; et il a eu le talent de ramener l'attention des anatomistes sur des particularités entrevues par d'anciens auteurs, mais oubliées, ou même rejetées, par des observateurs moins attentifs que lui. » Ph. Le Bas, « Bougery (J.M.) », dans L'Univers. France : Dictionnaire encyclopédique, vol. 3, Paris, Firmin Didot frères, 1840-1845, p. 247.Ce "monument" de la médecine demeure un ouvrage incontournable, encore recherché de nos jours.
Jean-Baptiste Marc Bourgery, né à Orléans en 1797 et mort à Paris en 1849, entre à lEcole de médecine de Paris dès 1811. Elève brillant de Lamarck et Laennec, externe en 1815, interne lannée suivante, il obtient notamment, en 1819, la médaille dor des hôpitaux de Paris. Après avoir exercé en tant quofficier de santé dans une fonderie de cuivre près de Rouen, à lissue de son internat, il retourne à Paris en 1827. Il soutient alors sa thèse de doctorat sur « lemploi des ligatures circulaires des membres dans la plupart des maladies périodiques », quil dédie à Guillaume Dupuytren, son mentor. La parution de ces travaux, ainsi que celle dun Traité de petite chirurgie (1828), rencontre un certain succès. Cest grâce au mécénat du baron Benjamin Delessert quil peut ensuite entreprendre, à partir de 1829, son uvre majeure, le Traité complet de lanatomie de lhomme, publié entre 1831 et 1854 (le dernier tome, à titre posthume), salué par ses pairs et de nombreuses personnalités intellectuelles et artistiques (Cuvier, Michelet, Delécluze, Claude Bernard, Hirschfeld). Durant les vingt dernières années de sa vie, tout en se consacrant essentiellement à cet ouvrage monumental, il étudie la respiration, le système nerveux, les structures des poumons, du cur, de la rate, de la thyroïde, etc. En outre, le docteur Félix Thibert lui avait confié la direction du Musée danatomie imitative, quil avait fondé rue du Montparnasse : il en réalise certaines pièces en carton-pâte, afin de préciser et moderniser les représentations de diverses lésions viscérales (jusqualors fabriquées en cire). Candidat malheureux à plusieurs postes ou fonctions de prestige, il confesse son amertume vis-à-vis de ce manque de reconnaissance dans le huitième volume du Traité (« Aujourd'hui, après vingt ans, je ne suis rien et je n'attends plus rien. J'en ai fini de cette révélation singulière: c'est le cri de vingt ans d'oppression qui m'échappe. Aussi je donne mon exemple à fuir, s'il se trouvait quelque imprudent prêt à se laisser séduire, comme je l'ai fait, par un amour inconsidéré de la science. Au moins, il apprendra de moi que l'ouvrage consciencieux ne mène à rien. Qu'on me pardonne cette plainte, c'est la première, ce sera aussi la dernière. » [pp. II-III]). Bourgery meurt à Passy, en juin 1849, à lâge de 52 ans, victime du choléra. Nicolas-Henri Jacob (Paris,1782-1871), petit-fils de peintre et fils de menuisier, cousin du célèbre ébéniste Georges Jacob, est lélève en peinture de Jacques-Louis David, en sculpture, de Dupasquier et Morgan. Entré au service dEugène de Beauharnais, à Milan, comme peintre de cour (entre 1805 et 1814), il se fait connaître également dans le dessin et la conception de mobilier, notamment pour Marie Desarnaud ou la duchesse de Berry. De retour en France, il ouvre en 1830 son propre cours de dessin à Paris, après avoir enseigné cet art à lEcole nationale vétérinaire dAlfort. Néanmoins, il se passionne très tôt pour la lithographie, technique alors nouvelle, et expose fréquemment ses uvres aux Salons sous la Restauration (Médaille dor en 1834). De 1831 à 1854, il sattelle à la réalisation des planches du Traité complet de lanatomie de lhomme de Bourgery, devenant un véritable collaborateur scientifique : il dirige une équipe dune vingtaine de dessinateurs et lithographes, dont Jean-Baptiste Leveillé et Charlotte Hublier (son épouse, peintre également). Il termine sa carrière en partageant son activité entre des expositions lors des Salons et lillustration en lithographie douvrages scientifiques. Il meurt à Paris, le 31 janvier 1871. Chers clients Abebooks, le poids et le volume important de cet ouvrage entraîneront des frais postaux additionnels, merci de le prendre en considération avant votre achat. Dear Abebooks customers, the weight and volume of this book will entail additionnal shipping fees, thank you for taking it into consideration before ordering. Reliures très frottées, mors du premier plat légèrement fendillé en tête du volume de texte (sans gravité), angles inférieurs des deux plats arrachés sur le volume de planches, rousseurs, taches et pages brunies, une déchirure sans manque ni atteinte au texte p.xlvij du Supplément (restaurée au filmoplast), mouillures marginales relativement importantes en gouttière sur les 50 premiers feuillets et en tête sur l'ensemble du bloc-livre dans le volume de texte, rousseurs éparses et mouillures saines en marge de tête du volume d'atlas, une déchirure sans manque (restaurée au filmoplast au verso) à la planche 77 , sinon exemplaire solide et lisible. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. 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3 L.A.S. totalisant 4 ff. in-12 rédigés recto-verso,datées des 27 août, 1er septembre et 10 septembre 1873 : détail du texte : Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". - Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]"
Provenant du fonds Dentu, ces 3 très intéressantes lettres autographes signées de l'imprimeur orléanais Georges Jacob, évoquent son travail de composition d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly. Il ne peut s'agir que de l'édition originale de l'ouvrage majeur de Barbey, "Les Diaboliques", qui paraîtra en 1874 chez Dentu, imprimé par Georges Jacob en 2200 exemplaires (Vicaire, I, 305). On y évoque aussi que le roman "Cardenio", oeuvre de Gustave Aimard parue chez Dentu en 1874. Quant au roman d'Assolant évoqué par Jacob, s'agit manifestement de "Rachel" publié chez Dentu en 1874. Rare courrier d'imprimeur évoquant le long labeur préparatoire à l'édition d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. La seconde des 3 lettres est enrichie de 2 pages d'annotations autographes par Edouard Dentu à l'attention de son premier commis Sauvaistre.
Paris René Girard, Editeur 1927 in 4 (29x22,5) 1 volume in 4 reliure demi chagrin maroquiné brique à coins, dos lisse, couverture conservée, portrait de Max Jacob par Kisling en frontispice, 58 pages [1], avec et 9 dessins hors-texte de Max Jacob. Edition originale. Tirage limité à 525 exemplaires, celui-ci un 475 exemplaires numérotés sur Vélin d'Arches à la forme. Ex-libris du peintre Marcel Parturier. Cet exemplaire est enrichi d'un beau dessin original à la plume à pleine page signé et accompagné d'une belle dédicace de Max Jacob à son ami Marcel Parturier. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Signé par l'illustrateur
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Paris, éd. du Layeur, 2001, in-8 étroit, cartonnage souple à rabats, couv. ill. coul. sur fond jaune éd., 96 pp., papier glacé, texte d'introduction de Pierre Jakez Hélias, très nb. aquarelles coul. de Max Jacob, sommaire, "La Côte, recueil de chants celtiques, est une énigme. Lorsqu'il paraît en 1911, la bataille cubiste fait rage et on aurait pu penser que Max Jacob, engagé avec ses amis du bateau-lavoir, avait quelque peu oublié les bords de l'Odet de Quimper au profit de ceux de la Seine. Le recueil présente des poèmes et des contes que Max Jacob prétend avoir collectés auprès d'ouvriers brodeurs de son père, dans leur langue, le breton dont il reproduit les textes dans la première édition. Cannular, pastiche, l'affaire est loin d'être évidente si l'on tient compte de l'importance qu'accordait Max Jacob à ces textes dans sa correspondance avec Jean Grenier. " J'ai écrit La Côte au plus fort de la crise cubiste, alors qu'on attendait de moi que j'écrivisse Le Cornet à dés... La Côte est l'expression la plus pure de ma vérité intérieure... " Parodie, certainement, charge contre une prétendue érudition dans la présentation de la littérature populaire, sans aucun doute ; mais dans le même temps La Côte montre la grande connaissance qu'avait l'auteur de la littérature poétique bretonne, acquise par la fréquentation assidue des œuvres de Luzel et de la Villemarqué à la Bibliothèque de Quimper. Aujourd'hui il ne fait plus de doute que ces textes, loin d'un canular de jeunesse, sont de la meilleure veine Jacobienne, jouant de toutes les sources d'inspiration et de référence, révélant l'infinie complexité de l'auteur, le "Masque Jacob" selon l'expression de Charles le Roux. Ils révèlent aussi combien l'inspiration et l'imaginaire du poète devaient aux grands textes de la poésie orale bretonne et à sa Cornouaille natale". Très bon état, comme neuf
[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
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s.l. 1928, 21x26,5cm, une feuille.
Dessin original signé au feutre noir sur papier filigrané de Carlo Rim représentant son grand ami Max Jacob légèrement de profil et esquissant un discret sourire. Le dessin est monogrammé et légendé au feutre noir "CR. Max Jacob 1937", Carlo Rim a inscrit au crayon de papier en marges gauche et droite "reproduit journal d'Arlequin 1er volume - Max Jacob par Carlo Rim 1928" et "127 bis" au feutre violet en marge supérieure droite. Carlo Rim fut un écrivain provençal "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Strasbourg Stadel 1698 [ALSACE- STRASBOURG. Chronique 1386, 1698] TWINGER, Jacob (dit de Konigshofen) & SCHILTER, Johann]. Die Alteste Teutsche so wol Allgemeine Als insonderheit Elsassische und Straßburgische Chronicke/ Von Jacob von Königshoven/Priestern in Straßburg/ Von Anfang der Welt biß ins Jahr nach Christi Geburth M CCC LXXXVI. beschrieben. Anjetzo zum ersten mal heraus und mit Historischen Anmerckungen in Truck gegeben von D. Johann Schilter [suivi de] Origines Civitatis Friburgi in Brisgovia. Chronicke der Stadt Freyburg in Brisgaw ; ex Ms. Archivi Reip. Argentor. Strasburg, J. Städel, 1698. Petit in-4 de (50) ff. y compris. le titre front. , 1172 pp. (72) ff., (1) f. de titre, 52 pp., (1) f. - 8 pages manuscrites insérées dans la préface de Johann Schilter ,avant la chronique elle mème, datant de l'époque d'édition , écrites en Allemand et remplaçant le texte imprimé - 6 planches dépliantes hors textes dont un plan de Strasbourg- Reliure d'époque en vélin ivoire, dos lisse avec titre a l'encre - trous de ver jusqu'à la page 37 , des pages 275 à 301 et des pages 311 à 322 en bordure du texte . Certains feuillets uniformément brunis . Une déchirure importante sans manque sur une planche dépliante.Mors inférieur trés légèrement fendu sur 2 cm. Edition originale tirée du manuscrit de Jacob Twinger Von Königshoven (1346-1420), elle est ornée d'un beau titre frontispice gravé et de 6 planches hors texte certaines dépliantes signées par J. A. Seüpel. Les exemplaires complets doivent avoir 8 planches dont 2 plans de Strasbourg . "Jacob Twinger dit de Koenigshofen, est né en 1346 à Königshoffen dans une famille modeste. Ordonné prêtre en 1382, il devient curé de Drusenheim puis chanoine de Saint Thomas à Strasbourg, charge qu'il garde jusqu'à sa mort en 1420. Il travaille pendant 38 ans à la rédaction d'une chronique latine qu'il écrit aussi en langue vulgaire (en allemand), ce qui n'est pas une nouveauté à Strasbourg.( 4 pages sont en Français , il s'agit de l' accord entre Strasbourg et la France de 1681) Cette histoire est composée de six chapitres. Adressée à des laïcs, elle affiche le triple souci d'instruire, d'édifier et de divertir. L'enjeu n'est pas seulement de permettre aux lecteurs laïcs de se situer dans le temps ; Königshofen écrit aussi une véritable chronique universelle : le cinquième chapitre est celui de l'histoire de Strasbourg." (Olivier Richard, "Histoire de Strasbourg, histoire pour Strasbourg, Revue d'Alsace").La chronique a été analysé et augmenté par Johann Schilter , il y a également un supplément concernant la ville de Freiburg. Bon exemplaire malgré les défauts annoncés.
Bon
"Max Jacob Jean Giraudoux - Max Jacob - Paul Valéry - Jean Cocteau - Ernest Hemingway (trad. de Marcel Duhamel) - Pierre Brisson - Philip Toynbee (trad. de Dominique Aury) - Maast (pseudo de Jean Paulhan) - Agrippa d'Aubigné - Thierry Maulnier"
Reference : 1563
(1944)
"1944. Paris Editions du Centre 1944 n°1- Broché 21 cm x 29 cm 153 pages - Quatre ills hors-texte en couleurs dont un dessin de Max Jacob et un dessin de Christian Bérard - tirage num. sur vélin crèvecoeur des Papeteries du Marais - Manque au dos sinon bon état"
1830 1830 Paris. Renduel. 1830. 1 volume in-8, demi-veau havane, dos à nerfs orné, pièce de titre et d'auteur bleues, charnières légèrement frottées. XIII pp. ; [3] pp. ; 397 pp. ; [3] pp.
Edition originale. Quelques rousseurs. "Il arrivera peut-être qu'on portera de ce livre de conscience un jugement que j'ose prévoir. Ce n'est pas un roman historique, mais une chronique. Dieu fasse que j'aie atteint ce but que je me proposerai toujours. J'accepterai avec reconnaissance le nom de chroniqueur". P. L. Jacob. Vicaire IV, 814.
" Cahiers Max Jacob ", n° 1. 1951. 59 pages. Réédition du très rare premier livre de Max Jacob (E.O. en 1904 chez Picard & Kahn, éditeur de livres de prix pour les écoles). Autoportrait de Max Jacob en frontispice. 1/1.000 sur vélin bouffant alfa.
Quelques piqûres peu virulentes sur la couverture ; bon exemplaire.