Paris, Éditions de la nouvelle revue française, 1929. In-4 broché de 220-[6] pages, couverture chamois, rempliée.
Illustré par Max Jacob de lithographies en noir. Un des 320 sur vélin pur fil de papeterie Lafuma-Navare (149). Rousseurs.
Paris, Aux éditions du Sagittaire, 1921. 1 volume in-8 de 71-[8] pages, couverture illustrée, insolée.
Avec 18 illustrations en couleurs de Max Jacob, gravées sur bois (dont 4 hors-texte). Edition originale tirée à 272 exemplaires, celui-ci un des 203 sur vélin pur fil. En fait, fait rare, il s'agit de l'un des 23 exemplaires portant un numéro palindrome (202), tout comme votre libraire et son nom prédestiné...
Paris, René Debresse, 1938. Plaquette grand in-12 de 16 pages.
Édition originale. Petit papillon tapuscrit signé de l'éditeur, excusant Max Jacob de n'avoir lui-même offert ce volume. Couverture salie.
Paris, Éditions des Cahiers Libres, Collection de l'Horloge X, 1927. In-8 broché, non paginé, couverture rouge rempliée ornée d'une étiquette de titre, horloge rectangulaire indiquant le 10 pour Max Jacob, suivant le principe de la collection : une heure un poète.
Édition originale de ces poèmes, tirée à 246 exemplaires numérotés, celui-ci un des 200 (200) sur Hollande de Rives. Dos insolé, rousseurs.
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1923. In-8 broche, couverture imprimee.
Illustre de 3 lithographies en couleurs de Suzanne Roger. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 100 exemplaires sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustratrice. Suzanne Roger est une nouvelle venue dans l'écurie Kahnweiler. Elle est l'épouse du peintre André Beaudin, ami de Juan Gris. Tous deux sont invités aux dimanches de Boulogne. Lorsque Daniel-Henry Kahnweiler lui confie l'illustration du texte de Max Jacob, elle a vingt-quatre ans, n'a jamais illustré de livre et n'a pas beaucoup d'expérience de la gravure. Elle choisit la lithographie dont elle apprécie la spontanéité d'expression et transpose dans son propre univers poétique, l'atmosphère fantastique du texte du poète. Skira 312; Hugues 15; Pompidou p. 184; Chapon p. 284; Galland p. 902.
Coloniae Agrippinae (Cologne), Paris, Londres, J. Barbou, 1757. Deux ouvrages en un volume in-12 de [2]-108; 192-[4] pages, plein veau havane marbré, dos lisse orné de fleuron et filet dorés, pièce de titre en maroquin grenat, triple filet doré en encadrement des plats, roulette dorée aux coupes et aux chasses, tranches dorées.
Décoré de bandeaux. Charmante édition latine du XVIIIe s. suivi par l'édition originale de la traduction du même texte en français qui est "recherchée des curieux" (Quérard). Ces textes ont été publié au coeur d'une controverse à propos de ce poèmes néo-latin de Jacob Masen soupçonné de plagié l'ouvrage de Milton Paradise Lost. Les adversaires, qu'ils soient partisans ou critiques de Milton, utilisèrent cette édition comme un terrain neutre sur lequel évaluer les preuves et les réfutations de chacun. Cet ouvrage fait parti des 68 volumes de la collection d'Auteurs Latins proposée par l'éditeur J. Barbou. Les fers employés pour la décoration de la reliure sont similaires à plusieurs volumes de la collection Barbou que nous avons eu en mains. C'est là très certainement la reliure que devait faire établir l'éditeur libraire imprimeur.Quelques légères rousseurs aux pages intérieures. Petites usures d'usages des coins. Quérard, V, 594.
London, John Murray, Albermarle Street, 1817. In-8 de [4]-151-[1] pages, cartonnage à la Bradel de papier bleu, dos lisse, pièce de titre en maroquin bleu nuit, couverture d’attente de papier marbré bleu conservée, non rogné. Splendide exemplaire totalement exempt de la moindre rousseur! Reliure signée Ad. Lavaux rel.
Fameux pastiche, qui connut un succès retantissant car extrêmement réussi. De nombreux anciens compagnons de Napoléon s'y sont fait prendre et assurèrent que ce texte était bien de l'Empereur ! Il est attribué à l'illustre agronome et littérateur genevois Jacob Frédéric Lullin de Chateauvieux, ami de Mme de Staël. Il fréquentait assidûment le groupe de Coppet. Napoléon eut l'occasion de lire ce texte à Saint-Hélène, et même de l'annoter (ces notes ont été publiées au XIXe). Il conclut par ces mots: "C'est un ouvrage qui marquera et qui fera époque".
Paris, Au Sans Pareil, 1921. In-8 broché de 173-[3] pages.
Seuls les exemplaires numérotés ont le portrait de l'auteur. Édition originale, un des 10 exemplaires numérotés sur Hollande avec un dessin à la plume aquarellé et gouaché, signé par Max Jacob. Fouché, 17.
Paris-Lausanne-Bâle, Ed. Vineta, 1951. In-8 broché de 100 p., [2] ff., couverture imprimée rempliée, bande de lancement conservée. Non coupé.
Edition originale, tirée à 2400 exemplaires, celui-ci un des 2'200 non numérotés sur papier Fin-Blanc. Avec une coupure de presse de la Tribune de Genève (février 1963), "Max Jacob le visionnaire" par Polumète.
Paris, Adolphe Delahays, Bibliothèque Gauloise, 1858. In-12 de XXVI-510-[2]-52 (catalogue de l'éditeur) pages, pleine percaline verte, titre doré au dos, filets, roulettes et encadrements à froid. Tranches et gardes jaunies, dos passé avec petits plis, intérieur frais exempt de rousseurs.
"Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit [...] Un secrétaire recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne. [La tradition] s'accorde à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré." Imago Mundi.
Paris, Adolphe Delahays, Bibliothèque Gauloise, 1858. In-12 de [4]-XXXIX-III-570-[2] pages, pleine percaline verte, titre doré au dos, filets, roulettes et encadrements à froid. Tranches et gardes jaunies, un mors fendu sur 2 cm, intérieur frais exempt de rousseurs.
Recueil inachevé de 72 nouvelles écrites par Marguerite de Navarre. "Heptaméron", parce que le récit se déroule sur sept journées, la huitième étant incomplète.
Basel, Eckenstein Daniel sel. Wittib, 1757. In-12 de [16]-434-[2] pages, cartonnage marbré muet, étiquette portant le numéro 317 au dos. Nom de possesseur sur garde, coiffes et coins frottés, rares rousseurs.
Bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. L'auteur était mathématicien, astronome, théologien et historien, nommé historien de la ville de Bâle en 1586, ville dont il fut le recteur de l'université.
Turin, chez J. Gay et fils, coll. Molièresque, 1869. In-16 de VIII-34-[2] pages, demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs (un peu passé) avec titre doré, tête dorée.
Tirage limité à 102 exemplaires numérotés, celui-ci un des 96 sur Hollande (48). "Il est probable que le privilège fut refusé à l'auteur ou à l'imprimeur en raison des traits satiriques très-violents dirigés contre Molière et sa femme. Le libraire Quinet, pour la mettre au jour, dut la cacher, pour ainsi dire, un volume de nouvelles intitulé Les soirées des Auberges." [Barbier IV, 920].
[Librairie Vve Jules Renouard] - BIBLIOPHILE JACOB ; [ LACROIX, Paul ] ; Collectif
Reference : 34516
(1868)
1 vol. in-folio cartonnage éditeur pleine percaline doré, dos et plats (belle plaque au plat sup.), richement ornés, toutes tranches dorées, Librairie Vve Jules Renouard, Editeur, Paris, s.d. (circa 1850), 87 pp. avec 24 belles gravures hors-texte sous serpente. [ Contient : ] Conte de Fées (Jacob) - Mon Village (Eugène Muller) - La Fleur du Sang, Chant de la Sorcière (Jacob) - Madame Andersen (Henry Berthoud) - Les Légendes du Château d'Olipherne (Baron Taylor) - Les Petits Antiquaires (Jacob) - Comme il vous plaira (Hippolyte Lucas) - La Forêt de Milis (Emmanuel Domenech) - Damoclès, cantate (Jacob) - Le Barbier de Goettingue, conte fantastique (Gérard) - Henri IV chez Zamet (Jacob) - Journal de la Comtesse (Marquise de Blocqueville) - Le Pilori (Philarète Chasles) - Le Follet et l'Echo (Jacob) - Vivre aux champs (Jules Janin) - Le Muletier de Sanguessa (Cénac Moncaut) - Un tableau de Rembrandt (Bürger) - Jeux et Festins (Emile Deschamps) - L'Anniversaire (Lacroix) - Le Château d'Usson (Jacob) - Pompéia (Maurice du Seigneur) ; La Providence des pauvres gens (Tullie Blum) - La Folle par amour (Jules Janin) - Une Naissance malheureuse (Comte Apraxine)
Bon exemplaire (coiffe sup. très lég. frottée)
A Genève, Chez Fabri & Barrillot, 1730. 2 volumes in-4 de [4]-XV-556-[2] et [8]-518 pages, plein veau brun, dos à 5 nerfs ornés de fleurons, roulettes. Exemplaire non rogné, reliure pastiche moderne.
Illustré de 2 vignettes de titre, des 2 grandes vues dépliantes de la ville de Genève dessiné par Choppy d'après Robert Gardelle, et gravées par J. G. Seiller; 11 planches de sceaux et 3 cartes dont la grande Carte du Lac de Genève et des Pays circonvoisins (82 x 58,5 cm.) par Antoine Chopy gravée à Lyon par Daudet. Première édition genevoise, augmentée des notes "rectificatives ou complémentaires de grandes valeur" de Gautier (Geisendorf). Quérard donne Gautier et Abauzit comme auteurs des notes. Manque le faux-titre et le titre du second volume; papier parfois bruni. Geisendorf 181; Quérard, La France littéraire IX, 244; Lonchamp, 2770.
Lyon, Thomas Amaulry, 1680. 2 volumes- in-12 de [18]-376-[8] et [2]-396-[10] pages, plein veau, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièces de titreen maroquin rouge, tranches marbrées.
Illustré par M. Ogier d'un frontispice, une carte et un planche de monnaies au premier volume et deux vues dépliantes et un planche double figurant le tombeau du duc de Rohan. Édition originale peu commune. La plus grandes des vues dépliantes figure la région (nord à gauche de la vue) de Lausanne / Evian à Choisery/ Mont de Sion. Mors frottés, manque trois coiffes, griffures à deux plats, intérieur en bel condition.
Zürich, Joh. Heinrich Lindinner, 1688. In-12 de [12]-216 pages, cartonnage bleu ancien.
Illustré d'une carte géographique dépliante et de 37 vues sur 26 planches. Jolie publication avec des vues de presque tout les cantons. Manque le frontispice. Lonchamp, 3215 (collation erronée).
Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1921. In-12 broché de 250-[2]pages.
Édition originale. Un des 840 sur pur fil Lafuma-Navarre (636).
Paris, Aux éditions des cahiers libres, 1931. In-12 broché de 62-[2] pages, couverture grise rempliée, imprimée en rouge.
Édition originale tirée à 410 exemplaires numérotés, celui-ci un des 400 sur Outhenin-Chalandre. Couverture légèrement décolorée, comme toujours. Sans le premier feuillet blanc.
Paris, Aux éditions des cahiers libres, 1931. In-12 broché de 62-[2] pages, couverture grise rempliée, imprimée en rouge.
Édition originale tirée à 410 exemplaires numérotés, celui-ci un des 10 sur Hollandes de Rives (V). Couverture légèrement décolorée au dos et en haut du premier plat.
Hagae Comitis [La Haye], Ex officina B.C. Nieulandii, 1602. In-folio de [12]-226 pages [*6; A-Z4;Aa-Cc4; Dd6-Ee3], plein vélin à rabats, étiquette de titre manuscrite (en vélin), traces d'attaches. Ex-libris JFC, inscription ancienne au verso du titre.
Illustré d'un beau titre-frontispice allégorique de 49 portraits des principaux réformateurs par Heindrik Hondius I. ainsi qu'une gravure figurant l'emblème XLII des Emblemata de Théodore de Bèze. De plus il a été relié à l'époque sept portraits supplémentaires - des réformateurs zurichois ou allemand; estampes gravées par Theodore Meyer dont une est datée de 1602. Très belles capitales gravées sur bois. Édition originale rare. L'ouvrage est à la fois un éloge funèbre des plus grands réformateurs de l'église et une condamnation virulente de la papauté. A noter que certains exemplaires ont deux feuillets supplémentaires chiffrés "(?)2" entre le cahier * et A et comprend un portrait et une note sur Bérenger de Tours, théologien français qui, en son temps remis en cause la « présence réelle » et le réalisme eucharistique tel que le comprenaient ses contemporains. On sait l'étendue du concept, de la transsubstantiation catholique, à la consubstantiation luthérienne, en passant par la présence spirituelle calviniste, on peut imaginer, qu'en fonction de la sensibilité du destinataire du volume, ces deux feuillets concernant un théologien catholique pouvait figurer ou pas. Susceptibilité oblige! Galerie de vers sur une soixantaine de pages avec atteinte au texte, mais pas aux portraits; quelques feuillets brunis, pâles mouillures et une légère brunissure probablement dû à une flamme trop approchée... Passion ou tentative d'autodafé?
Paris, Au Sans Pareil, 1921. In-8 broché de 173-[3] pages.
Seuls les exemplaires numérotés ont le portrait de l'auteur. Edition originale, un des 700 exemplaires numérotés sur vélin Lafuma de Voiron (507). Fouché, 17.
ENGEL Samuel; TSCHIFFELI Johann Rudolf; TAVEL Franz Jacob; KONIG Siegmond Friedrich; TSCHARNER Niklaus Emanuel; BERTRAND Elie; GRAFFENRIED Emanuel; MANUEL Fried. Karl Ludwig; TSCHARNER Vinzene B.; ITH Daniel Rudolf; MIRABEAU; SEIGNEUX DE CORREVON Gbriel; PAGAN ABR.;MOCHARD; RITTER E.; CARRARD B.; GRUNNER G. S.CHESEAUX Ch.; BRISSON:
Reference : 8335
Zuric [puis] Berne, Heidegguer [puis] chez la Société typographique aux dépens de la Société Oeconomique, 1760 - 1773. 21 volumes in-8, demi veau fauve à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches teintées en rouge. Quelques rousseurs, parfois plus marquées en p. de titre, mouillure pour l'année 1771. Bel ensemble en reliure uniforme, chaque volume portant la signature de H. L. Roux en page de titre.
Illustré de 29 planches hors-texte dépliantes et de très nombreux tableaux dépliants. De 1763 à 1773, les pages de titre sont entièrement gravées par J. R. Holzhalb. De 1760 à 1766, chaque année est composée de 4 parties en 2 volumes, à partir de 1767 à 1773, chaque année est en 2 parties reliées en 1 volume. Quelques notes manuscrites intéressantes dans la seconde partie de 1762 (p. 137, et suivantes). Pour 1764, on trouve une table générale des matières et une des auteurs. Dès 1763, c'est Fortuné-Barthelémy de Félice, à Yverdon qui fut l'imprimeur. "Les sociétés économiques furent créées en tant que sociétés savantes pendant la révolution agricole dans la seconde moitié du XVIIIesiècle. Se référant tant à la physiocratie qu'à une notion plus large de l'économie, elles avaient pour objectifs la discussion, la diffusion et la concrétisation des connaissances en vue d'accroître la production, notamment dans l'agriculture, mais également dans le commerce, l'artisanat, les mines et l'industrie. Elles établirent des descriptions topographiques et des relevés statistiques des conditions économiques, organisèrent des concours, publièrent des manuels d'instruction pour la population des campagnes, ainsi que des ouvrages consacrés à l'éducation du peuple, créèrent des exploitations modèles et encouragèrent la formation professionnelle. Elles permirent la constitution de réseaux d'experts éclairés et la diffusion de leurs connaissances. Leurs membres provenaient essentiellement des élites politiques et intellectuelles urbaines. La Société économique de Berne, créée par Johann Rudolf Tschiffeli en 1759, fut la première association de ce genre en Europe continentale. Elle avait des sections dans la partie alémanique, mais surtout dans la partie romande de la République et acquit une renommée internationale sous la présidence d'Albert de Haller (1708-1777). Son organe Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne paraissait en allemand et en français." Emil Erne in DHS. Importante publication du cénacle helvète de la Physiocratie. "Théorie économique et politique née en France dans la seconde moitié du XVIIIes., la physiocratie entendait réagir contre le mercantilisme et réduire au minimum les interventions de l'Etat. Pierre Samuel Du Pont de Nemours, qui forgea l'expression dans son ouvrage Physiocratie ou constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux (1767), François Quesnay et le marquis Victor de Mirabeau furent les principaux représentants de la physiocratie française. Selon eux, seule l'agriculture, et non le commerce, constituait la branche économique susceptible de pouvoir rapporter un produit net; c'est de ce secteur que les propriétaires fonciers devaient tirer au moins la moitié de leurs revenus. La physiocratie encouragea une modernisation fondamentale du secteur de production. Son idéal résidait dans une agriculture mécanisée, basée sur le fermage, avec un fort investissement en capital, inspirée du modèle anglais. La physiocratie trouva rapidement des partisans en Suisse. La Société économique de Berne, fondée en 1759, joua un rôle pionnier en établissant un réseau de correspondants dans toute la Suisse. Grâce à ses concours, elle émit des propositions d'amélioration qui furent publiées dans les Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne. Ces articles portaient sur des domaines variés, comme l'apiculture, les fourrages, l'irrigation ou le drainage; les récompenses étaient aussi attribuées à des paysans. […] Le service mercenaire introduisit une note spécifiquement suisse dans le discours physiocratique. Responsable d'une baisse constante de la population, celui-ci était accusé d'affaiblir la Confédération et de la conduire à son déclin; par conséquent, les paysans devaient être soutenus. Les "patriotes économiques" exercèrent aussi une grande influence au sein de la Société helvétique (1761-1797), qui comptait parmi ses membres d'éminents partisans des idées physiocratiques, tels Isaak Iselin et Niklaus Emanuel Tscharner. La "conversion" d'Iselin à la physiocratie remonte à 1770. Son ouvrage Träume eines Menschenfreundes (1776), et le mensuel édité par ses soins Ephemeriden der Menschheit (1776-1782) sont, avec les écrits de l'économiste Jean Herrenschwand, les œuvres théoriques les plus ambitieuses de la physiocratie suisse." Fabian Brändle in DHS.
Nürnberg, Peter Conrad Monath, 1726. Petit in-4 de [10]-226-[18] pages, cartonnage du temps recouvert de papier à la colle (Kopylov, papiers dorés d'Allemagne).
Illustré d'un frontispice, d'un titre gravé sur double page et de 28 gravures sur double page, dont neuf sont signées par Johann Georg Puschner. Bien complet des deux feuillets dépliants d'explications des gravures. Oeuvre fondamentale sur les coutumes, rituels et cérémonies juives. La première édition fut publiée en 1717 par Kirchner, puis à partir de 1724, Jugendres ajouta ses commentaires au texte. Exemplaire un peu fatigué, mais tel que paru...
Paris, Editions des cendres, 1994. In-12 broché de 51-[5] pages, couvertures à rabats imprimée en deux tons.
Tirage limité à 500 exemplaires sur vergé légende.