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‎COQUILLART, Guillaume, disciple de François Villon.‎

Reference : LCS-17818

‎Les Poésies de Guillaume Coquillart, official de l’Église de Reims. L’exemplaire en reliure strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon‎

‎Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.‎


‎Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎POSTEL, Guillaume‎

Reference : LCS-16169

‎De la République des Turcs : & là où l’occasion s’offrera, des meurs & loy de tous Muhamedistes. La société ottomane à la Renaissance par Guillaume Postel‎

‎L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.‎


‎Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.‎

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EUR33,000.00 (€33,000.00 )

‎GUILLAUME, Charles.‎

Reference : LCS-18429

‎Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés, Par M. Ch. Guillaume, avec une explication des figures. Ouvrage dédié à MM. les cultivateurs. Cet Ouvrage, ainsi que les Instrumens qui y sont mentionnés, se vendent à l’atelier de l’Auteur, rue du Faubourg Saint-Martin. « La révolution agricole » due aux nouveaux instruments aratoires, reliée et offerte au Tsar Alexandre Ier, petit-fils de Catherine II.‎

‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.‎


‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎LORRIS, Guillaume de.‎

Reference : LCS-18573

‎Le Rommant de la Rose nouuellement imprimé a Paris. Première édition du "Roman de la Rose" imprimée au XVIe siècle.‎

‎Illustrée de 7 gravures sur bois, rarissime, elle est ici conservée dans son élégant vélin ancien. A la fin: Cy finist le rommant de la rose : nouuellement imprime a Paris Lan mil cinq cens et neuf. Le penultieme jour de feburier par Michel le Noir libraire iure en Luniuersite de Paris demourant en la grant rue sainct Jacques a lenseigne de la rose blanche couronnee. 1509. In-4 goth. de (156) ff. tit. comp., 2 coll. 39 ll.; 7 fig. dont 1 à deux compartiments sur le titre, est répétée au v° de l’avant-dernier f., sous l’explicit ; une autre au v° du titre est répétée au r° du dernier f., dont le v° est occupé par la marque de Le Noir. Infime déchirure en marge du 2e f. sans manque. Plein vélin ivoire, dos lisse, traces d’attaches. Reliure ancienne. 185 x 127 mm.‎


‎Première édition du XVIe siècle du «Rommant de la rose» imprimée en 1509 à Paris par Michel le Noir, elle est ornée de 7 gravures sur bois dont une à deux compartiments est répétée au verso de l’avant dernier feuillet. Elle sera réimprimée telle qu’elle en 1515 et 1519. Elle est précédée de 8 éditions incunables dont 7 in-folio et une in-4, toutes rarissimes. La huitième, in-4 est donnée pour 1499-1500 par Bourdillon, la première est de 1481. Souligner la rareté des premières éditions du Roman de la Rose est chose aisée: 5 exemplaires connus de la première, 6 exemplaires connus de la seconde; 2 exemplaires cités de la troisième; aucun exemplaire cité de la quatrième de 1494, etc… Un seul exemplaire cité de la présente édition de 1509 par Bourdillon «The early editions of the Roman de la Rose». «Printed in double columns, 39 lines to a full column, and containing 156 unnumbered leaves, the first having on the recto the title, as above, over a double woodcut, on the verso the cut of a Personage meditating. The text ends on the recto of the penultimate leaf, on the verso of which is the achevé d’imprimer, as above, over the same double woodcut. On the recto of the last leaf is the same cut of a Personage meditating, and on the verso the device of Michel Le Noir. The gatherings are of six leaves or four, very irregularly. There are 29 signatures, A—X, a. a.—h. h., in sixes, except D, G, L, P, S, X, d. d., f. f., g. g., fours. The first signature is A ii, the last h. h. iii. K is composed of Lz ; n is sometimes used for the numeral ii ; q.ii is put for Q.ii. On every page that bears a signature the footline Ro. de la rofe is printed below the first column. The Initials to Paragraphs are large capitals. There is only a single woodcut in the text, a small extraneous cut (from Mathéolus) to the Verse-title 35, on fol. F.i. A copy of this edition now in the Public Library at Sydney, N.S.W.» Le titre en 3 lignes, et orné d’une jolie gravure sur bois à deux compartiments, (100 x 70 mm). Le verso du titre est occupé par un grand bois (109 x 85 mm) représentant un écrivain devant son pupitre, le visage appuyé sur sa main. Cette gravure apparaît souvent dans les impressions de Le Noir et appartient aussi à l’iconographie des Trepperel. Les six vers rappelant que la suite du poème est l’œuvre de Jean de Meung sont imprimé au recto du feuillet F. Le poème s’achève sur ce merveilleux distique « C’est fin du rommant de la rose ou lart damours est tout enclose» suivi de trois gravures sur bois dont la marque de Michel Le Noir (134 x 93 mm). Ce texte reste le seul des grands ouvrages littéraires du Moyen Âge français dont le souvenir se soit perpétué jusqu’en pleine Renaissance. Joignant la première partie poétique et allusive de 4 058 vers par Guillaume de Lorris à celle plus éloquente et érudite de 17 722 vers de Jehan de Meung, l’œuvre s’insère bien dans cette tradition des «arts d’amour» qui se constitue vers 1 150 trahissant une prise de conscience «en milieu savant» du fait courtois. Assurant le triomphe de l’allégorie ce roman révèle aussi le goût d’une langue savante et raffinée. Le texte offre ici un certain nombre de variantes avec les éditions incunables. Est inséré notamment, au début de la seconde partie le nom de Jean de Meung aux lieu et place du véritable nom de cet auteur (Clopinel) qui figurait à cet endroit dans les éditions incunables. C’est au feuillet O4 que figure le passage « cy reposera Guillaume…», suivi de l’indication selon laquelle Jean Clopinel « continuera ce poème quarante années après que Guillaume eut cessé». Les premières éditions du Roman de la Rose conservées dans leur reliure ancienne sont de la plus insigne rareté. Fort bel exemplaire conservé dans son vélin ivoire ancien.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎POSTEL, Guillaume‎

Reference : LCS-7618

‎L’Histoire mémorable des expéditions depuys le deluge faictes par les Gauloys ou Fracoys depuis la Frace jusques en Asie, ou en Thrace & en l’orietale partie de l’Europe, & des commodites ou incommodités des divers chemins pour y parvenir & retourner. « L’Histoire mémorable des expéditions » de Postel‎

‎Édition originale «très rare et très recherchée» de cet abrégé des voyages entrepris jusqu’alors par les Gaulois en Asie et en Terre Sainte. Paris, 1552. Paris, Sebastian Nivelle, 1552. Petit in-16 de 55 ff. Sans l’Apologie de la Gaule prévue pour faire suite à ce texte. Relié en plein maroquin prune janséniste, dos à nerfs avec le titre doré, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure signée Chambolle-Duru. 112 x 78 mm.‎


‎Edition originale de ce «volume rare et recherché» (Brunet, IV, 838). «Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère.» (Biographie générale, XL, 879-885). «Dans la première partie, qui comporte huit paragraphes, après l’exposé des raisons qui l’ont conduit à écrire ce livre, Postel traite des quatre grandes expéditions des Gauloys vers l’Orient, l’Asie et en Terre Sainte». (C. Postel, Les Ecrits de Guillaume Postel, p. 63). Ouvrage «très rare. Les voyages en Orient de Postel, qui lui avaient rendu familiers les principaux idiomes de l’Asie; la fécondité de son esprit rêveur, source d’une quantité d’écrits dont une trentaine est encore aujourd’hui recherchée à tout prix des curieux; en un mot, toute cette bizarre destinée d’un homme qui s’intitulait ‘le philosophe de Charles IX’ justifie le soin que l’on prend d’analyser ses ouvrages.» (Analectabiblion, I, 1836, p. 387) Ouvrage «très rare et très recherché.» (F.-J. Terrasse Des Billons, Nouveaux éclaircissements sur la vie et les ouvrages de G. Postel, p. 130) “His work aimed to be a compendium of all Gaulois and French travelers and the roads to Asia, as well as a vindication of the superior rights of the Gallic nation. Its encyclopedic intent was to keep a repertory of travel accounts written by the French, from classical times to the sixteenth century. It was much in the spirit of Giovanni Battista Ramusio (1485-1557).” (I. B. McCabe, Orientalism in early modern France, p.54) Précieux exemplaire de ce rare ouvrage consacré aux voyages entrepris par les Gaulois en Asie, finement relié en maroquin prune par Chambolle-Duru. Nos recherches ne nous ont permis de localiser aucun exemplaire sur le marché public international depuis le début des relevés en 1970.‎

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‎[Albert Guillaume] - ‎ ‎Albert Guillaume‎

Reference : 102Ed

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‎LORRIS, Guillaume de (vers 1250).‎

Reference : LCS-17812

‎Senfuyt le Roman de la Rose aultrement dit le Soge vergier. [sic] Nouvellement imprimé à Paris. Le Roman de la Rose d’Ambroise Firmin-Didot et C. Bourlon de Rouvre, le seul de premier état cité par Boudillon et Tchemerzine.‎

‎Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchemerzine et Bourdillon. Paris, J. Jehannot, s.d. [vers 1520-1521]. Petit in-4, a8, b-e4, f8, g-k4, l8, m-p4, q8, r-v4, x8, y-z4, r4, A-B4, C8, D4, E6 = (142) ff., 2 col., 41 l., 1 grand bois sur le titre répété au verso, extrémité de l’angle supérieure droit du titre restauré. Maroquin rouge, large fleuron doré au centre des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Trautz‑Bauzonnet. 188 x 129 mm.‎


‎L’exemplaire Ambroise Firmin-Didot et Charles Bourlon de Rouvre, le seul cité par Tchémerzine (IV-227) et Bourdillon (note 4 page 52) de cette précieuse édition du Roman de la Rose imprimée vers 1520-21. Cet exemplaire parait être le seul répertorié en ce premier état : avant l’adjonction du chiffre XXIX sur le titre après la mention « Imprimé à Paris ». « Titre r. et n. dans une petite bordure de la page : gde lettrine carrée S de départ, couvrant 4 lignes de textura, suivie d'une ligne plus petite et d'un bois d’un nouveau style (répété au v°), rompant avec la double fig. antérieure. Cette fois, L'amant et sa belle dans un paysage, devant un château. Marque de J. Janot à la fin. 5 figures. » Guillaume II, seigneur de Lorris en Gâtinais, est connu pour avoir été armurier en 1239 au château de Melun et avoir rendu des sentences arbitrales avec Philippe de Rémy, bailli du Gâtinais en 1242. Mais son œuvre littéraire laisse supposer qu'il était clerc, en tout cas qu'il connaissait fort bien la littérature latine (notamment Ovide, qu'il imite). Son Roman de la Rose emprunta beaucoup à un premier Roman du même nom, dû à Jean Renart, mais avec talent il sut faire passer l'allégorie (la Rose est l'aimée) du domaine religieux au domaine profane et courtois, tout en lui gardant un côté mystique. Malheureusement, mort très jeune, il laissa l'œuvre inachevée (4 000 vers). Jean de Meung (1250-1305), opulent bourgeois et universitaire qui ne prenait pour maître que la nature et détestait autant l'ascétisme que l'amour courtois, fut son continuateur un peu inattendu. On lui doit un Testament et un Codicille, ainsi que des traductions du Livre des merveilles de Giraud de Barri, du Livre de chevalerie de Végèce, de la Consolation de la philosophie de Boèce. En 1270-75, il décida d'écrire une longue continuation (18 000 octosyllabes) au Roman de la Rose inachevé de Guillaume de Lorris, formant ainsi un traité complet de l'amour, fondé sur une philosophie de la plénitude et de la fécondité. Cette œuvre est en vers, comme celle à laquelle elle fait suite. Le Roman de la Rose (en vers) n'a plus été republié perdant très longtemps (deux siècles ?) après la dernière édition de 1538, mais il en existe de nombreuses rééditions modernes en goth., parmi lesquelles on citera celle de Paris, Delarue, 1878 (1938, 30 vente Fière, n° 522). Également, rééd. par J. de Bonnot, 1988. Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchémerzine et Bourdillon.‎

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‎LORRIS, Guillaume de / MEUNG, Jehan de.‎

Reference : LCS-17801

‎Le Roman de la rose. Nouvelle édition, revue et corrigée sur les meilleurs et plus anciens manuscrits, par M. Méon. « Cette édition du Roman de la Rose, bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres » (Brunet).‎

‎Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Paris, Didot, 1814. 4 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait, xxiii pp., (1) p.bl., 175 pp., (1) p.bl., 1 gravure à pleine page, 164 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 460 pp., (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 395 pp., (1) f.bl. ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 496 pp., (1) f. d’errata. Maroquin bleu à grain long de l’époque, plats richement décorés de diverses roulettes dorées et à froid, dos à nerfs très richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée Thouvenin. 216 x 132 mm.‎


‎« Cette édition bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres ». (Brunet, III, 1175). Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Bulletin Morgand et Fatout, 11334 ; Graesse, IV, p. 263. « Ce qui surprend toujours lorsqu'on aborde le ‘Roman de la Rose’ c'est qu'il soit œuvre d'humanistes, procédant de deux esprits bien différents et explicitant de manière exemplaire l'évolution des esprits. Le poème de Guillaume de Lorris est un art d'aimer, et si tout l'amour courtois, qui va bientôt disparaître, s'y exprime, il est déjà tout imbu des Anciens, d'Ovide en particulier ; celui de Jean de Meun, est une encyclopédie, où l'auteur rassemble en noble discours toutes les données de science et de la philosophie, c'est aussi un ample poème cosmologique. Ainsi, chacun, dans son genre propre, a réuni tout ce qu'il était possible de rassembler sur deux sujets aussi importants ; mais alors que Guillaume de Lorris se tourne vers un passé, qui bientôt n'existera plus, Jean de Meun entrevoit l'avenir et annonce le XVe siècle humaniste. Par là, ‘Le Roman de la Rose’, œuvre la plus significative de tout le Moyen-Age français, se trouve situé au tournant que prit, entre ses deux dates extrêmes de composition, l'esprit français ; on y trouve, assez singulièrement réunis, deux courants de pensée qui sont en quelque sorte deux constantes principales de la littérature française. » Superbe exemplaire imprimé sur papier vélin fin, revêtu d’éblouissantes reliures de l’époque du grand Thouvenin, le plus illustre relieur du temps, en maroquin bleu richement orné.‎

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‎[LAMOIGNON, Guillaume de]‎

Reference : LCS-4325

‎Recueil des arrêtés de Monsieur le premier président de Lamoignon. Le "Recueil des arrêtés de Monsieur le premier président de Lamoignon"‎

‎L’édition corrigée et amendée de ce projet de réforme de la législation française par Lamoignon. Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes du chancelier René-Nicolas-Charles de Maupéou, l’arrière-arrière petit-fils de l’auteur. Nancy, J.B. Hiacinthe Leclerc et Paris, Merlin, 1768. In-8 de (1) f.bl., (4) ff., 432 pp., (1) f.bl. Corrections manuscrites dans le texte. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angles, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 197 x 123 mm.‎


‎Très rare seconde édition, corrigée et amendée, du ‘Recueil des arrêtés de Monsieur le premier président de Lamoignon’. Quérard, La France littéraire, IV, p. 500 (qui cite les éditions de 1702 et 1783 mais qui ne semble pas avoir connaissance de la présente édition). Une première édition fautive avait paru en 1702 « sur l'original écrit de la main de M. de Fourcroy, Secrétaire de ces conférences. Cette première édition de 1702 est remplie de fautes d’impression qui altèrent la substance & le sens des matières & des arrêtés » (Avis). Guillaume de Lamoignon (1617-1677) était le premier président du parlement de Paris et l’un des membres les plus illustres de l’ancienne magistrature française. Il ébauche dans le présent recueil un vaste plan qu'il avait conçu pour la réforme de la législation française. « Le projet de ce grand Magistrat était de rassembler sous différents titres les règles de la jurisprudence française, d'en rendre les décisions uniformes en en adoptant les plus sages, & de les rédiger en forme d'articles pour servir de loi générale dans le royaume » (Avis). « Le but de M. le Premier Président de Lamoignon fut surtout d’établir dans cet ouvrage l’uniformité des maximes qui doivent conduire à la décision des questions controversées, & de prévenir, par ce moyen, les contradictions que présentent souvent les Arrêts de deux Parlements différents […] Il avait toujours applaudi à la sage politique d’un de nos Rois, qui aurait voulu qu’il n’y eût, en France, qu’une coutume, qu’un poids, qu’une mesure, & que toutes les Loix fussent mises en Français. M. le Président de Lamoignon a toujours voulu qu’on puisse réaliser cette idée si simple et si noble. Persuadé que cette conformité serait aussi utile au Public qu’aux Juges, il conçut le projet de cet important ouvrage ; il fit assembler chez lui douze avocats, pour avoir leurs sentiments sur les articles convenus. Ces articles et les avis des Avocats furent ensuite examinés dans des Assemblées, où se trouvaient deux Députés de chaque Chambre du Parlement. On ne s’en tint pas là ; on chercha de nouveaux moyens pour exécuter et perfectionner ce plan. MM. Auzanet et Fourcroy, ces Jurisconsultes si célèbres, furent chargés de fournir des Mémoires, & de mettre les matières en ordre. Ce travail fut soumis à l’examen & à la décision de M. le Premier Président de Lamoignon, qui concluait et arrêtait lui-même les articles. C’est à cette rédaction, ainsi dirigée par ce savant Magistrat, que le Public est redevable de l’Ouvrage dont nous annonçons une nouvelle édition […] Nous en avons assez dit pour fixer les idées qu’on doit se former d’un Ouvrage qui parait avec une célébrité acquise, célébrité confirmée par les jugements de ce qu’il y a de plus recommandable dans la Magistrature & dans le Barreau. » (Gazette des tribunaux, III, 1777, pp. 74-76) Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque pour le chancelier René-Nicolas-Charles de Maupeou (1714-1792), l’arrière-arrière petit-fils de l’auteur de l’ouvrage. « Fils de René-Charles, premier président au Parlement de Paris, puis garde des sceaux de France, et d’Anne-Victoire de Lamoignon, il est conseiller au Parlement de Paris en août 1733, conseiller du Roi au Conseil d’Etat, et devient président à mortier en survivance de son père le 1er avril 1737 et en fonctions le 12 novembre 1743, puis premier président du Parlement le 12 octobre 1763. Il fut nommé chancelier et garde des sceaux de France le 16 septembre 1768, sur la démission de son père. Il livra une guerre acharnée aux Parlements dans les années 1770-1775. Il exila le Parlement de Paris qui prétendait contrôler le pouvoir royal en 1771 et le remplaça par un nouveau Parlement assisté de six conseils supérieurs malgré les protestations des autres parlements, des cours de justice et de l’opinion publique ; il réformait en même temps l’exercice de la justice, et supprimait la vénalité des charges ; après une lutte de plusieurs mois il finit par triompher de la résistance des Parlements, mais la mort de Louis XV ruina son œuvre et sa fortune. Louis XVI lui reprit les sceaux le 24 avril 1774 et rétablit les anciens Parlements. Maupéou fut le dernier chancelier de France. » (Olivier, Pl. 2243). La mère du chancelier René-Nicolas-Charles de Maupéou (1714-1792), qui fit relier le présent volume à ses armes, était en fait l’arrière petite-fille de Guillaume de Lamoignon, l’auteur de ce recueil d’Arrêtés. Provenance : René Nicolas Charles de Maupéou et Docteur L. Ribadeau Dumas avec ex libris. Localisation des exemplaires au nombre de 4 seulement : Bibliothèques de Metz, Caen, Nancy et B.n.F. ‎

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‎Guillaume Laforèt‎

Reference : 93Cf

(1909)

‎Li Ferigoulo Sant-Gilenco‎

‎Avignon Roumanille 1909 In8 - Demi maroquin , dos à nerfs orné - coiffes légèrement frottées - 287 pages - bilingue Provençal / Français - - Guillaume Laforèt (1877/ 1937 ) fut également Bibliothécaire de Nîmes .‎


‎Très bon Dédicacé par l'auteur Edition originale‎

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‎BLAEU, Guillaume.‎

Reference : LCS-17900

‎Institution Astronomique de l’usage des globes et sphères Celestes & terrestres, Comprise en deux parties, L’une, Suivant l’hypothese de Ptolemee, Qui veut que la terre soit immobile ; L’autre, Selon l’intention de N. Copernicus, Qui tient que la terre est mobile. Rare édition originale française de ce traité sur l’utilisation des différents instruments d’astronomie.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son authentique reliure en vélin à recouvrement de l’époque. Amsterdam, chez Jean & Corneille Blaeu, 1642. In-4 de (9) ff., 277 pp., nombreux bois gravés dans le texte. Vélin à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit, restes de lanières. Reliure de l’époque. 192 x 154 mm.‎


‎Rare édition originale française de ce traité sur l’utilisation des différents instruments d’astronomie. Graesse, Trésor de livres rares, 435 ; Stevenson, Terrestrial and Celestial globes, p. 223. L’édition originale fut publiée en hollandais en 1620 au format in-8. L’ouvrage, publié par Jean et Corneille Blaeu, les fils de Guillaume Blaeu, est divisé en deux parties, la première se basant sur la théorie de Ptolémée, la seconde sur l’étude de Copernic, suivant en cela l’arrangement du Dialogo de Galilée. On y trouve la manière de tracer les cadrans. « The master globe-maker authored the ‘Institution Astronomique’ so that his customers might get the most out of his celestial and terrestrial globes. Blaeu gives a detailed explanation of the various parts of a globe, followed by a series of nearly 150 exercises. By positioning the terrestrial globe as Blaeu directs, it is a simple matter to determine the time in different parts of the world. There are exercises for both the celestial globe and the terrestrial globe.” Willem Jansoon Blaeu (1571-1638), astronome et mathématicien hollandais, est célèbre pour avoir perfectionné la cartographie. Il fonda sa propre imprimerie à Amsterdam et put y publier ses travaux. Ses fils, Johan et Cornelis, poursuivirent son oeuvre. « This work gave accounts of the opposing Ptolemaic and Copernican systems of the planets, as Blaeu thought the Ptolemaic system was still a useful introduction to the topic. Blaeu had worked on the island of Hven with Tycho Brahe and was a firm adherent to the Copernican system. It should be remembered that Galileo was condemned for his Copernican stance just the previous year, but Blaeu, publishing his works in the Protestant Netherlands, was not subject to the prohibitions of the Roman Catholic authorities”. La présente édition est illustrée de 34 bois gravés dans le texte, figures géométriques et astronomiques. Précieux exemplaire d’une grande fraicheur de cet important ouvrage scientifique, conservé dans son authentique reliure en vélin à recouvrement de l’époque. Provenance : ex-libris Samuel O. Hoffman et Pierre Duhem. Pierre Duhem (1861-1916) était un physicien, chimiste, historien des sciences et épistémologue français.‎

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‎BOUCHET, Guillaume.‎

Reference : LCS-18409

‎Sensuit le labyriht de fortune et Sejour des trois nobles dames Composé par lacteur des Regnards traversans et loups ravissans surnomme le traverseur des Voyes périlleuses. [A la fin] : Cy finist le Labyrinthe de fortune et séjour des trois nobles dames... Nouvellement imprimé à Paris par Philippe le Noir libraire et relieur... demourant en la grant rue Saint Jacques a lenseigne de la Rose blanche couronnee. Rare première édition parisienne du Labyrinthe de Fortune de Jean Bouchet.‎

‎Précieux exemplaire cité par Tchemerzine, ayant appartenu au baron Seillière puis à Marcel Bénard, et ayant figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français en 1949. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526]. Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée. 187 x 132 mm.‎


‎Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l’honneur d’Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519. Brunet, I, 1157; Tchemerzine, II, 34-35. Dédié à Madame Marguerite, sœur de François Ier, l’ouvrage s’ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète. Sous le couvert d’une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d’être précipités dans d’âpres tourments. «Aultres estoient plains de ieux et de esbas De passetemps et de amoureux combas Aultres estoient plains de tables couvertes Ou lon veoit viandes descouvertes Et plusieurs mectz garnis de vins exquis Autant plus qu’il n’est es gens requis... Tous lesquels gens au son des instruments Prevoyent soulas et grans esbatemens... Rians chantans & prenans leurs plaisirs Et iouissans de leurs humains désirs...» Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par «Le Dialogue des doctrines véritables», dispute en 26 rondeaux, sur l’utilité et l’abus des sciences. La vraie béatitude ne pourra être atteinte qu’avec l’appui des trois nobles dames: Foi, Espérance et Charité. Jean Bouchet (1476-1557), poète et historien poitevin, fut le dernier des grands rhétoriqueurs. C’est à Poitiers que son Labyrinthe de fortune vit le jour (1522, puis 1524) avant d’être imprimé à Paris par Philippe le Noir en 1526 (la présente édition). Très rare édition mal décrite par Tchemerzine qui cite pourtant le présent exemplaire (c’est d’ailleurs le seul qu’il cite) mais indique par erreur une figure au recto du dernier f. Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’une grande lettrine et de la marque de Philippe le Noir. Très bel exemplaire, le seul cité par Tchemerzine, revêtu par Belz d’une somptueuse reliure à la fanfare ornée des armes du baron Seillière (1890, n°444). Des bibliothèques du baron Seillière (armes au centre des plats) et Marcel Bénard avec ex libris (cat. 1925, n°56). Le présent exemplaire a en outre figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français (Lucerne, 1949, n°90) et il est le seul cité par Tchemerzine.‎

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‎Guillaume Gildard‎

Reference : 86Fl

(2017)

‎Les femmes de l'Arc - Mme Roland et Joséphine‎

‎Paris La Bisquine 2017 Petit In4 - broché - 416 pages - illustrations hors texte‎


‎Très bon ‎

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‎LE GANGNEUR, Guillaume (1553-1624).‎

Reference : LCS-18113

‎La Rizographie ou les Sources, élémens & perfections de l’écritture Italiene, par G. Le Gangneur, secrétaire ordinaire de la chambre du Roy. Edition originale fort rare de ce superbe traité de calligraphie gravé en 1599.‎

‎Œuvre de Le Gangneur (1553-1624), secrétaire-écrivain du roi Henri IV. « Parmy les Ecrivains tu te sais faire place, Comme l’Aigle au milieu des oyseaux plus hardis Et ta plume, les traits de leurs plumes efface, Ornant, par ton bel art, noz traits abastardis. » Paris, 1599. In-4 oblong de un superbe titre frontispice gravé, 4 pp. y compris la dédicace à Monsieur de La Guesle, (4) pp. incluant le rare « Extrait des Registres de Parlement », suivi de 31 planches gravées à l’art d’écriture. Conservé dans sa brochure de papier marbré du XVIIIe siècle. 188 x 275 mm.‎


‎Édition originale très rare complète de la « Rizographie », l’un des trois recueils consacrés à l’art d’écrire par Le Gangneur, ornée d’un remarquable titre frontispice et de 31 estampes gravées. Adams L-387 ; Becker, The Practice of Letters 44 ; Bonacini 1039-41 ; Brunet, III, 934 ; Destailleur 842. Pourvu de la charge de secrétaire-écrivain de la Chambre du Roi probablement sous Charles IX et sûrement sous Henri III, il fut confirmé dans cette place par Henri IV. Le Gangneur reçoit le 1er octobre 1599 un privilège pour l'impression de trois traictez de l'art d'escriture dont il est l'auteur, qui seront publiés en 1599 (La Technographie) et 1600 (La Caligraphie). Les trois recueils d'exemples de Le Gangneur ont été gravés par Simon Frisius, graveur très habile. Le privilège de 1599 est cité dans un extrait des registres du Parlement qui figure dans les exemplaires de la Technographie, et qui contient aussi les conclusions d'un procès intervenu entre Le Gangneur et Frisius à propos de la qualité du travail et de la propriété des planches. L'art d'écrire occidental prend un nouvel essor à l'aube du XVIe siècle à la faveur d'une inflation de l'écrit induite par le développement du commerce, de la diplomatie, de la bureaucratie, et d'un repositionnement de l'écriture manuscrite consécutif à l'apparition de l'imprimé multiple. Répondant à une demande croissante, la diffusion de modèles gravés, dont le nombre impressionnant de titres et de rééditions atteste le succès, participe d'un processus de normalisation et d'uniformisation auquel la typographie n'est pas étrangère. Défini comme la "droite façon de former, lier, proportionner et ranger les lettres, les mots et les lignes [...] selon certaines règles" (Louis Barbedor, 1647), cet art d'écriture, que l'ambivalence du mot art fait osciller entre calligraphie et "technographie", ne laisse pas de mettre en question cette liberté de la plume tant louée au regard de la rigidité du poinçon. Ce renouveau a pour berceau l'Italie et pour pionniers Arrighi, Tagliente et Palatino, dont les manuels gravés sur bois à partir de 1522 exposent à un public composé de secrétaires, marchands et jeunes gens l'art de la cancellaresca, cursive dérivée de l'écriture humanistique, en usage à la chancellerie pontificale. Véritables succès de librairie, ils établissent pour trois siècles la recette du manuel d'écriture à base de conseils préliminaires (préparation des instruments, disposition du corps, tenue de la plume...), d'instructions et d'exemples, en même temps qu'ils assoient la mode de l'"italienne" reprise dans les premiers livres d'écriture flamand (1540), espagnol (1548), français (1561) et anglais (1570). Le recours à la gravure en taille douce à partir des années 1560 modifie sensiblement le galbe des lettres et ouvre la voie à l'ivresse du trait de plume dont l'âge d'or se situe entre 1610 et 1670. En germe chez Le Gangneur dès 1599, la prééminence de l'art d'écrire français s'épanouit au XVIIe siècle avec Barbedor, Senault, Duval, déclinée sur le mode de la ronde française et de l'italienne bâtarde dans des formes fixées par arrêt du parlement de Paris. Un des meilleurs calligraphes de son temps avec les Beaugrand, le Gangneur vit ses talents célébrés par les poètes de la Cour, et écrivit les œuvres des plus célèbres d'entre eux (Desportes, Ronsard, Pybrac...). Le tracé de ses caractères grecs comme de ses caractères hébreux a aussi été renommé.‎

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‎APOLLINAIRE, Guillaume.‎

Reference : LCS-17983

‎Alcools. Poèmes. Exemplaire unique, spécialement imprimé pour l’imprimeur Arrault.‎

‎Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Paris, Mercure de France, 1913. In-12 de 1 f. bl., faux-titre, titre, texte des pp. 7 à 200, 2 ff. de table, achevé d’imprimer, 1 f. blanc. Dans une riche reliure signée de Paul Bonet datée de 1962, couverture bi-partie, un tiers en box vert, deux tiers en box blanc, séparés verticalement. Un élégant décor vertical en box cache la séparation des peaux : ce décor abstrait est mosaïqué par de petites pièces où alternent le noir, le gris, le rouge, l’orange et le jaune. De chaque côté de ce motif sont mosaïquées de façon symétrique des petites formes géométriques variées : tons chauds (rouge, orange, jaune et blanc) sur le fond vert, et tons froids (noir, gris et vert) sur le fond blanc. Les deux plats sont ornés du même décor, de façon symétrique par rapport à l’axe du dos ; le box blanc est donc à droite sur le premier plat et à gauche sur le deuxième. Les doublures sont en daim blanc, les gardes en daim vert. Tranches dorées, couvertures spéciales de teinte brique conservées. Chemise de demi-maroquin vert à bandes et étui vert. Dimensions de la reliure : 184 x 115 mm.‎


‎Édition originale du premier recueil de poèmes d’Apollinaire. Le recueil est composé de textes pour la plupart éparpillés dans diverses Revues et qui offrent le reflet mêlé de la poésie d’Apollinaire entre 1898 et 1912. Au cours de la correction des épreuves, le poète a systématiquement supprimé toute ponctuation de ses textes, procédé qui fut considéré comme une innovation importante et qui fut vivement critiqué ; « Le rythme même de la coupe des vers, voilà la véritable ponctuation. », expliquait Apollinaire en 1913. (Collection littéraire Lagarde et Michard, XXe siècle, p. 41 ; Histoire de la Littérature Française, Hatier, XXe siècle, p. 86). Parue après la rupture de la liaison d’Apollinaire avec le peintre Marie Laurencin, cette œuvre assura la gloire du poète et exerça une influence considérable sur la poésie de la première moitié du siècle. « Dans Alcools, la poésie d’Apollinaire atteint sa cime la plus haute et la plus pure, tant on sent de sincérité, d’authenticité dans l’émotion, même dans les morceaux qui peuvent paraître d’une drôlerie artificielle ou relevant du pur caprice de la fantaisie ». (Dictionnaire des Œuvres, I, p. 75). « L’univers d’ « Alcools » est un univers de fuite, d’éloignement, de disparition : c’est l’eau qui coule, les bruits qui meurent, l’amour qui se défait, les êtres qui passent, le temps qui nous sépare de nous-mêmes... La gravité, la tendresse, l’ironie, le jeu verbal composent le visage multiple de la poésie ». Cet exemplaire est unique car il est conservé dans ses couvertures spéciales d’origine, de teinte brique, portant, imprimée au bas du premier plat, soulignée et encadrée de noir, la mention suivante : « Collection particulière de l’imprimerie E. Arrault et Cie. Cet exemplaire ne peut être vendu ». C’est en effet chez E. Arrault et Cie, à Tours, que fut imprimé l’édition, tandis que la couverture ne fut pas imprimée par cette maison mais à Poitiers chez G. Roy ; c’est la couverture jaune que l’on connait, portant la mention : « avec un portrait de l’auteur par Pablo Picasso ». Cette mention ne figure par sur la couverture du présent exemplaire, non plus que le portrait, bien entendu, en regard de la page de titre. L’imprimerie Arrault fit donc tirer cette couverture pour son propre exemplaire d’archives, qui se présente ainsi, aujourd’hui, comme une curiosité bibliophilique exceptionnelle. La somptueuse reliure de cet exemplaire unique fut réalisée par Paul Bonet en 1962. Ce relieur renommé utilisa ici sa technique de prédilection, le mosaïquage, auquel il donna une vitalité nouvelle en créant une opposition subtile entre des peaux aux tons et aux formes extrêmement variés. Paul Bonet expliquait d’ailleurs en 1933. « Ma conception de la reliure : Au point de vue technique : me servir de tous les acquis ; rechercher constamment de nouvelles constructions dans la structure du corps d’ouvrage ; employer tous les matériaux ; ne pas se borner à un procédé, chercher et innover sans cesse... Au point de vue décoratif : dans la limite du possible, le décor d’une reliure doit être la synthèse décorative du livre ; se tenir entre l’abstrait et le concret, faire en sorte qu’une reliure tente d’exprimer l’âme du livre... ». Yves Devaux. L’Univers de la bibliophilie, p. 406. Cette reliure symbolise effectivement de façon abstraite les thématiques de l’eau et du feu, celle de la mort et de la renaissance développées dans Alcools. Paul Bonet les exprime ici par l’opposition des tons chauds et des tons froids, par une composition subtile et abstraite hautement symbolique. Unique exemplaire conservé dans ses couvertures d’origine spécialement conçues pour lui, afin de devenir l’exemplaire d’archives de l’imprimerie Arrault en 1913.‎

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‎FOURNEL Guillaume‎

Reference : RES13L101

(1992)

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‎TROUILLARD Guillaume‎

Reference : 3Cw

(2006)

‎Le Cas Lilian Fenouilh‎

‎Bernadets Editions De La Cerise 2006 20x20 non paginé - env. 130 pages - trés beaux dessins - trés bon etat‎


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‎SAINT-DIDIER Guillaume‎

Reference : 72Dt

(2007)

‎Le Canton De Cerizay‎

‎Saint Cyr Alan Suton 2007 In8 127 pages - trés nombreuses photographies - trés bon etat‎


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‎FABERT Guillaume‎

Reference : 77Ar

(1989)

‎Autoportrait En Érection‎

‎Paris Regine Deforges 1989 In8 172 pages - broché - bon etat‎


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‎WEIS Guillaume‎

Reference : 63At

(1957)

‎Le Vicaire et Son curé‎

‎Paris Alsatia 1957 In8 220 pages - broché avec jaquette - bon etat‎


‎Bon Jaquette en bon état ‎

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‎PREVOST Guillaume‎

Reference : Zb43

(2005)

‎Le Mystère De La Chambre Obscure‎

‎Paris Nil 2005 In8 349 pages - broché - trés bon etat‎


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‎Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;‎

Reference : 19126

‎De l'Imitation de Jesus-Christ. Traduction nouvelle. Par le sieur de Beuil, prieur de Saint Val. Nouvelle edition.‎

‎ A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire‎


‎En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 ‎

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