, , [1980 ca]. 8 maquettes papier en couleurs sous marie-louise (65 x 50 cm) avec témoins de maroquin contrecollés (1 x 1 cm)
Collection de maquettes de décor de la relieuse parisienne Marie-Louise Blarez-Fonteneau : Maquettes pour Ubu roi d'Alfred Jarry, Climats de André Maurois, La Bataille de Claude Farrère, La Guerre des boutons de Louis Pergaud, Talleyrand de Jan Orieux, Multiple spendeur d'Han Suyin, Passionné d'Edith Boissonnas illustré par Gorges Braque (2 maquettes). Marie-Louise Blarez-Fonteneau fut récompensée pour la reliure réalisée entre 1986 et 1992 illustrée par Daniel Authouart des manuscrits de Bouvard et Pécuchet de Flaubert, conservés à la bibliothèque de Rouen ; variation de motifs géométriques, typographiques ou abstraits d'une résolution très moderne pour des classiques de la littérature contemporaine.Flety, 26 : « relieur 8 rue Fallempin à Paris. Exerce depuis 1973. A participé à plusieurs expositions ». Marie-Louise Blarez-Fonteneau publia en 1980 chez Hachette, La Reliure en 10 leçons.
Paris, Buisson, Lenormant, Debray, Ve Stoupe, 1807. In-8 de 179 pp., demi-percaline à la Bradel (reliure fin XIXe siècle).
Édition originale rare. Défense de l'Eglise catholique accusée depuis Voltaire de sectarisme sanguinaire, publiée tandis que les guerres napoléoniennes couvrent l'Europe - l'ouvrage est dédié au général Pierre Garnier de Laboissière, chambellan de l'Empereur : « Les hommes se font la guerre parce qu'ils sont hommes et non parce qu'ils sont chrétiens ». L'auteur remonte aux temps bibliques et cite les historiens de l'Antiquité pour démontrer le caractère immémorial des massacres commis par les hommes. Député de la Nièvre dont le véritable patronyme était Louis-Marie Rapine, natif de Nevers (1774-1841), Sainte-Marie servit dans les armées de Condé. Revenu en France il devint en 1810 premier adjoint à la mairie de Nevers puis député de 1822 à 1827. Il est l'auteur de Recherches historiques sur Nevers (Nevers, 1810). Monglond, VII, 567.
, , 1749-1750. 2 vol. in-12 à 15 lignes par page, texte encadré, de (8)-554 pp. ; (4)-509 pp., veau brun glacé, filets dorés sur les plats, dos orné à nerfs, pièce de titre "Oeuvres de H.M.R.D." en maroquin fauve, gardes de papier dominoté, tranches dorées (reliure de l'époque).
Ensemble de quatre romans inédits d’un écrivain ordinaire de la Marine chargé à vingt ans de rapporter le « journal du voyage fait par la Maison du Roi pour aller recevoir Madame la Dauphine à l'île des Faisans" le 13 janvier 1745 sur la Bidassoa à la frontière franco-espagnole aménagée pour constituer le sas d’entrée de Marie-Thérèse d’Espagne, fille de Philippe V et future Dauphine de France. « Après avoir rédigé ce journal le mieux qu'il me fut possible, je vis qu'il ne formait au fond qu'une lecture sèche et qui n'avait d'autre intérêt que l'objet qui me l'avait fait composer ».L’auteur, surrnuméraire dans les bureaux de la Cour de 1745 à 1747, soumit son manuscrit à la dame d'honneur de la dauphine, la duchesse de Brancas qui « comprit qu'il fallait y semer un intérêt plus vif avant de le présenter et elle me conseilla d'y coudre deux histoires de mon invention » ainsi qu’à la romancière Madeleine-Angélique marquise de Gomez « pour corriger les plans ». La dauphine mourut le 22 juillet 1746, brisant les rêves de publication du jeune écrivain : « il ne me resta que mon manuscrit pour prix de mes veilles ». Mais le journal fit naître deux premiers romans sentimentaux et galants dont l’épître dédicatoire datée du 1er janvier 1749 à Brest porte le nom de l’auteur alors chargé du bureau des armements, de la voilerie et des travaux de construction du vaisseau de 64 canons "L'Opiniâtre" : « Je vous devais l'hommage que je vous rends en vous offrant le "Prix de la vertu" et le "Généreux armateur", les sentiments de mes deux héroïnes sont ceux que vous m'avez appris à connaître et mon style est le fruit d'une partie de nos entretiens. (…) Votre très h. H… M… Regnier D… »Dans les "Les Vrais triomphes du sentiment", Regnier Du Tillet se livre à une critique sévère du roman de Jean Galli de Bibiena, "Le Triomphe du sentiment", publié en 1750, suivi de la "Relache à Malaga", composé « dans un vaisseau où comme on le verra le défaut d'amusement pendant une traversée fort longue m'offrit cette unique ressource d'adoucir mon ennui ». Après diverses fonctions, Honoré Marie Regnier du Tillet (Paris 1726 - Bastia 1796) membre correspondant de l’académie royale de marine fut nommé en 1777, chef de l'administration de la Marine en Corse. Il fut député suppléant de Corse à l'Assemblée législative en 1791-1792. Précieux recueil des oeuvres manuscrites restées inédites d'Honoré Marie Regnier Dutillet dont aucun des titres n'apparaît au catalogue de la BnF. Manuscrit calligraphié orné à l'encre noire de bandeaux, 2 frontispices (68 x 125 mm) et 7 en-tête (68 x 35 mm). Ex-libris "G.O." non identifié.[Regnier du Tillet] Doneaud Du Plan (Alfred), Histoire de l’Académie de Marine, Paris, Berger-Levrault, 1878.
, Familistère de Guise, 1910. In-8 de XXII-(3)-574 pp., demi-basane lie-de-vin, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. On peut lire sur le titre : Suite du travail dont les chapitres antérieurs, constituant deux volumes en tirage à part, ont été publiés dans la revue mensuelle Le Devoir, de février 1897 à décembre 1906. Précédé d'une Biographie de Marie Moret veuve Godin, par sa soeur Émilie Dallet. Troisième et dernier volume des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin. Portrait photographique de Marie Godin en frontispice avec son paraphe fac-similé.
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Externat Sainte Marie, Lyon, 1993. In-4 carré (26 x 27 cm) cartonnage éditeur avec une étroite meutrière découpée laissant voir une partie de la page de titre, photographies noir et couleurs d'Adilon Redon, 71 feuillets non paginés.
Ouvrage de photographies de l'externat Sainte Marie Montée St Barthélémy à Lyon.
Paris, Imprimerie Royale, 1751. In-4 de (2)-xxxvi-280-xv pp., 2 cartes et 5 planches hors texte repliées. LA CONDAMINE (Charles Marie de). Mesure des trois premiers degrés du Méridien dans l'Hémisphère austral, tirée des observations de MM. de l'Académie royale des sciences, envoyés par le roi sous l'Équateur, par M. de La Condamine. Paris, Imprimerie Royale, 1751. In-4 de (12)-266-X-VIII pp., 3 planches hors texte dont 2 repliées.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale des deux pièces. Réunion rare du journal et du rapport de Charles-Marie de La Condamine qui participa à l'expédition au Pérou de 1735 à 1744 pour, entre autres, mesurer un arc du méridien à l'équateur afin de déterminer la forme de la Terre. L'expédition scientifique française au Pérou qui comptait le savant et académicien Charles de la Condamine, Louis Godin (mathématicien), Joseph de Jussieu (médecin et naturaliste) et Pierre Bouguer (mathématicien et astronome) fut organisée par l'Académie des Sciences dans le but de faire des observations permettant de déterminer la figure de la Terre. Elle fut également l'occasion pour La Condamine d'observer l'attraction des masses entre elles, et de s'engager dans le débat sur le projet de mesure universelle en proposant de choisir pour unité la longueur du pendule battant la seconde à l'Équateur. La relation est suivie d'une "Histoire des pyramides de Quito". Le Journal est illustré de 7 planches hors texte dont deux cartes, un plan de Quito, une vue, un plan de pyramides repliés, et une figure allégorique, le tout gravé en taille-douce, et un tableau replié.Dans les Observations, La Condamine aborde dans une première partie les opérations effectuées pour la mesure des trois degrés du méridien, entre Quito et Cuenca, puis, dans une seconde parte, donne les résultats des expériences pour déterminer l'amplitude de l'arc du méridien. Suivi de : Nouveau projet d'une mesure invariable propre à devenir universelle.Très bon exemplaire. Départ de fente aumors supérieur.[Journal :] Brunet, III, 729 ; Sabin, 38479 ; [Mesure :] Borba de Moraes, I, 447 ; Norman, 1249 ; Sabin, 38483.
, , 1720 ca. Manuscrit in-4 de 157 ff. à 20 à 23 lignes par page, vélin vert, lacets (relié vers 1760).
Rare copie manuscrite d'une parfaite lisibilité, antérieure à la première édition : L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre première femme de Philippe de France, duc d'Orléans parut en 1720 (Amsterdam, Michel Charles Le Cene).A la suite et de la même main : Relation de la mort de Mde Henriette d'Angleterre duchesse d'Orléans par le Sieur Feuillet (pp. 157 à 165).Le manuscrit rédigé d'une même main est vierge de toute marque d'édition (les quatre parties de l'édition originale n'apparaissent pas), copié sans biffure vraisemblablement sur le premier état du texte - avec ajout de quelques notes en marges ; le texte est généralement conforme à l'édition princeps de 1720. Cette biographie d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Mme de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé une première fois vraisemblablement en France (malgré l'adresse) l'Histoire d'Henriette d'Angleterre fut revue et corrigée par Bazin en 1853 pour une édition de référence. Le manuscrit de L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre a été relié vers 1760 dans une chemise en vélin vert, étiquette de Robert, marchand ordinaire du Roy.Pour l'édition originale : Brunet, 744 ; Tchemerzine, III, 842 et 847 ; Bourgeois et André, III, 1829.
HOLBACH (Paul Henri Dietrich, baron d') & VOLTAIRE (François-Marie Arouet de).
Reference : 113
(1768)
Londres, , 1768. In-8 de (4)-200 pp., veau havane, dos lisse orné, tranche rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition publiée l'année de l'édition originale. Vercruysse 1768 B3. Relié à la suite :[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Les Singularitéz de la nature. par un Académicien de Londres, de Boulogne, de Petersbourg, de Berlin, &c. A Basle, 1768. In-8 de (4)-VII-131 pp. Edition originale. L'Oeuvre imprimée de V., 4175.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Les Scythes, Tragédie. Nouvelle édition, corrigée et augmentée sur celles faites à Genève, à Paris & à Lyon. A Paris, chez Lacombe, 1768. In-8 de (4)-XXIV-78 pp. L'Oeuvre imprimée de V., 1435.EXAMEN DES SCYTHES, Tragédie de M. de Voltaire. A Genève, Et se trouve à Paris, chez Paschal Prault, 1767. In-8 de 33 pp.
LA REVELLIERE-LEPEAUX (Louis-Marie de) & LECLERC (Jean-Baptiste).
Reference : 3706
(1798)
Paris, Jansen, 1798. 12 pièces reliées en 1 vol. in-8, basane havane, dos lisse orné d'une treille dorée, pièce de titre en maroquin rouge, frise dorée d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Recueil établi par le libraire Jansen qui réunit des opuscules de Louis-Marie La Révellière-Lépeaux et Jean-Baptiste Leclerc publiés sous le Directoire, précédés d'un titre général et d'une table imprimés. Épigraphe : Mêmes principes, mêmes vues, mêmes sentimens les unirent dès la première jeunesse par des liens d'amitié que la mort seule pourra briser. Pluviose an VI. Tous deux représentants du Tiers état d'Angers aux États Généraux, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux (1753-1824) fut sous le Directoire, un des cinq premiers directeurs où il s'occupa surtout des questions culturelles et religieuses tandis que Jean-Baptiste Leclerc (1756-1826) siègeait au Conseil des Anciens où il présenta de nombreux rapports sur les institutions civiles, l'instruction publique, ou la création du Conservatoire de Musique. Pour répondre aux processions religieuses qui se multiplient dans les Mauges en Anjou, ils forment ensemble une commission patriotique qui sous le titre de Club ambulant des Mauges, serait chargée de faire une tournée et de bruyantes démonstrations civiques dans ce pays. Ils développèrent conjointement la théophilanthropie, culte fondamental et politique, basé sur les principes de la religion naturelle. 1 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Réflexions sur le Culte, sur les Cérémonies civiles et sur les Fêtes nationales, lues à l'Institut le 12 floréal an V (1er mai 1797), dans la section des sciences morales et politiques. Paris, Jausen, 1797. In-8 de (2)-42-(1) pp.. 2 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Essai sur les Moyens de faire participer l'Universalité des Spectateurs à tout ce qui se pratique dans les Fêtes nationales. Lu à la classe des Sciences morales et politiques de l'Institut National de France, dans la séance du 22 vendémiaire an 6me. (13 octobre 1797). Paris, Jausen, 1797. In-8 de 26-(2) pp.. 3 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Discours prononcé à la Fête de la République.4 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Discours prononcé à la Cérémonie funèbre exécutée en mémoire du général Hoche, au Champ-de-Mars, le 10 vendémiaire an 6. De l'imprimerie de Lemaire, (Paris, 1797). In-8 de 16 pp.5 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Du Panthéon et d'un Théâtre national. Paris, Jausen, 1797. In-8 de 15-(1) pp. 6 LECLERC. De la Poésie, considérée dans ses rapports avec l'éducation nationale. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 19-(1) pp. 7 LECLERC. Discours sur l'instruction publique. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 23-(1) pp.8 LECLERC. Essai sur la propagation de la musique en France, sa conservation, et ses rapports avec le gouvernement. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 72 pp. 9 LECLERC. Discours sur l'existence et l'utilité d'une religion civile en France, prononcé à la Tribune du Conseil des Cinq-cents, dans la séance du 9 Fructidor an 5. Paris, Jansen, 1797. In-8 de 31-(1) pp.10 LECLERC. Rapport sur les institutions relatives à l'état civil des citoyens. Séance du 16 Brumaire an 6. Paris, imprimerie nationale, 1797. In-8 de 59 pp. 11 LECLERC. Règlement proposé à la suite du rapport sur les institutions civiles. Séance du 17 brumaire an 6. Paris Imprimerie Nationale, 1797. In-8 de 20 pp.12 LECLERC. Réponses aux objections proposées contre l'institution du livre de famille, & les cérémonies relatives au mariage, à la naissance, &c. Paris, Imprimerie Nationale, 1797. In-8 de 12 pp. Dictionnaire des constituants, II, pp. 528 et 565 ; Dreux du Radier, Bibliothèque historique et critique du Poitou, p. 701. Légères épidermures sur le premier plat mais bel exemplaire.
Genève, Cramer, , 1765. 3 parties en 2 vol. in-8 de 376-388 pp. et 432 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Avis au public sur les parricides imputés aux Calas et aux Sirven. [Genève, 1766]. In-8 de 34 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Le philosophe ignorant. [Genève, Cramer], 1766. In-8 de VII-(1)-171 [sic pour 169] pp.Ensemble 1 vol. in-8, veau moucheté, dos orné à nerfs, pièces de titre maroquin rouge et de tomaison en maroquin brun, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées, petites épidermure sur les plats (reliure de l'époque).
1. Édition revue et augmentée. Ces trois premiers volumes des Nouveaux mélanges édités par Cramer à Genève, ont paru avec sans aucun doute le consentement de Voltaire et sa participation, avec un assez grand nombre d'éditions originales, et de pièces revues et corrigées de sa main. L'Avertissement rédigé par Voltaire et envoyé à Cramer pour être placé en tête du premier volume ne figure pas dans cette édition. Cette entreprise éditoriale connue une seconde et troisième étapes (cinq volumes publiés de 1768 à 1769, et onze publiés entre 1770 et 1776) qui marqua une certaine dérive avec des textes qui n'était pas de Voltaire et qu'il désavoua (J. Vercruysse, Les Mélanges : Le Cabas de M. Voltaire).2. Édition originale.3. Édition originale. Titre et texte encadrés.Provenance : bibliothèque de M. Brossays Duperrays (Avocat à Rennes ) avec son ex-libris armorié. L'Oeuvres imprimé de Voltaire à la BN, 111, 3955, 4075 ; Bengesco, 1723, 1731, 1732, 2212 ; Quérard, X, 340 (270).
Avignoun - Avignon, Roumanille, 1863. In-8 de XXIX-(2)-311 pp., (1) f. de musique gravée, maroquin vert, dos orné à nerfs, filets et frises aux petits fers dorés sur les plats, tête dorée, non rogné, couverture illustrée et dos conservés (Chabert Fils à Marseille).
Édition originale bilingue en langue d'oc avec la traduction française en regard du premier recueil de poésie en Provençal moderne écrit par une femme, La Felibresso dou Cauloun, pseudonyme de Marie-Louise Martin connue sous le nom de Marie d'Arbaud (1844-1927). Elle est la mère de Joseph d'Arbaud le "Prince de Camargue" (1874-1950) considéré avec Frédéric Mistral comme le meilleur écrivain d'expression provençale. Ce recueil tient à ce titre une place particulière dans l'histoire du félibrige, le mouvement de renaissance littéraire provençale. Bel exemplaire de ce livre rare relié en maroquin signé Chabert fils avec sa couverture conservée. Pales rousseurs.
Lyon Imprimerie Générale, rue Condé, 1885, petit n/4, reliure en demi-chagrin vert, dos à nerfs, 192 pages. Gravures hors-texte, Ouvrage tiré à cent cinquante exemplaire, notre exemplaire N° 103.
Jean-Marie de la Mure, sacristain et Chanoin de l'église de Montbrison, publiée pour la première fois d'après le manuscrit des Archives de la ville de Lyon par Georges Guigue.
Bibliothèque de la Pléiade, N° quatre vingt-seize de la bibliothèque de la pléiade, nfr, 1979, in/8 reliure éditeur, jaquette, Rhodoïd, 1102 pages. Edition établie et annotée Albert-Marie Schmidt
Clément Marot - Maurice Sceve - Pernet du Guillet - Louise Labé - Blasons du corps féminin - Pontus de Tyard - Joachim du Bellay - Rémy Belleau - Étienne de La Boétie - Étienne Jodelle - Jacques Grévin - Guillaune de Salluste du Bartas - Philippe Desportes - Marc de Papillon de Lasphrise - Jean de Sponde - Jean-Batiste Chassignet - Poésie mesurée...Glossaire
Sans lieu, , (1730 ca). Sans lieu, (1730 ca). 4 vol. in-8 manuscrits (12,5 x 18,2 cm) de (1)-367-(3) pp. ; (1)-354-(2) pp. ; (1)-391-(2) pp. ; (1)-408-(2) pp., texte encadré à 14 lignes par page, maroquin rouge, dos lisse orné de filets à froid, tranches dorées sur marbrure, gardes de moire bleue (reliure de l’époque).
Très beau recueil calligraphié des sermons de Claude Geoffrin, en religion dom Jérôme de Sainte Marie moine de la Congrégation de Notre-Dame des Feuillants, proche des religieux de Port-Royal.Dom Jerome remplit plusieurs charges dans son ordre, entre autres celles de prieur, visiteur et d’assistant général. Mais embrassant le jansénisme, il fut exilé à Poitiers, âgé de 78 ans. Deux ans avant sa mort il s’imposa un silence volontaire pour ne plus s’occuper que de son salut, et mourut à Paris, le 17 mars 1721 à 82 ans. Ses sermons furent publiés à Paris en 1738 par par les abbés de La Chambre et Joly de Fleury en cinq volumes in-12. Épidermures sur le second plat des tomes III et IV, sinon bel exemplaire en maroquin rouge janséniste.
Vérédishtad (Paris), chez les marchands de nouveautés, sans date (avant 1814). 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (relié vers 1860).
Édition originale d’une grande raret . « Aucun exemplaire de ce livre imprimé aux frais de la duchesse d’Orléans avant 1814 ne fut distribué de son vivant » (Tourneux).Apologie de Philippe Égalit par un proche de la duchesse d’Orléans, l’ouvrage est une réplique au libelle infamant de Montjoie, Histoire de la conjuration d’Orléans (1796), qui sera réimprimé et condamné sous le règne de Louis-Philippe. Il a été rédigé par un personnage controversé, homme politique et conventionnel originaire de Toulouse, Jacques-Marie Rouzet de Folmont (1743-1820) qui accompagna la duchesse douairière d’Orléans dans son exil, après l’avoir fait sortir de la prison du Luxembourg. Ils rentrèrent tous deux en France en 1814, et “au dire de Mme Cavaignac, il aurait fini par l’épouser, ce qui aurait presque complètement brouillé la mère avec ses enfants. Rouzet a été enterré à Dreux dans les caveaux de la chapelle de la famille d’Orléans” (Kuscinski, Dictionnaire des conventionnels, pp. 540-541).Provenance : Louis de Kergolay, 1804-1880 (ex-libris qui porte la devise "Ayde toi, Kergorlay, Dieu t'aidera").Bel exemplaire.Tourneux, IV, 21572 ; Quérard VIII, 258.
, , 1805 ca. Partition manuscrite in-folio brochée (26 x 35 cm) de 16 pp. à 12 portées par page à l'encre brune.
Paroles et musique manuscrites copiées à l'époque de sa composition de la "Bataille d'Austerlitz" écrite pour "forte piano" - le terme désigna les premiers pianos fabriqués avant 1830 devenus piano-forte puis piano - et précédée d'un avis de l'auteur : Bataille d'Austerlitz, donnée le II frimaire an 14 (2 décembre 1805) . Jour à jamais mémorable où l'Empereur Napoléon et la grande armé composée de 80 000 combattants au plus se sont couverts d'une gloire immortelle, en détruisant en moins de 4 heures de tems une grande partie des armées Russe et Autrichienne fortes de 105 000 hommes, dont 30 000 furent faits prisonniers. Les empereurs d'Autriche et de Russie durent leur salut à une prompte fuite. La nuit que précéda cette fameuse batailles, la grande armée célébra par un mouvement spontané l'anniversaire de couronnement de notre invincible et inimitable Empereur qui bivouaquait au milieu d'elle : des feux de joie et une illumination subite brilla à chaque bayonnette ; pendant quelques instans, toute la contrée fut éclairée, et les ennemis furent témoins de l'enthousiasme de nos braves guerriers.Fils du plus grand organiste français de la fin du XVIIIe siècle, Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier, Jacques-Marie Beauvarlet Charpentier (1766-1834) commença sa carrière comme organiste à Saint-Paul dans le Marais. Avec la fermeture des églises pendant la Révolution, il joua pour les Théophilanthropes et aussi au Temple de la Reconnaissance. Après le 18 Brumaire, il flatta le régime en composant non seulement la Bataille d'Austerlitz mais aussi une Cérémonie du couronnement de sa majesté l'empereur (1804). Il fut aussi marchand d'instruments et éditeur de musique, mais cette activité s'arrêta en 1821. Il composa 50 chansons et romances, dix grandes oeuvres programmatiques, de la musique d'église et un opéra court Gervais ou Le Jeune Aveugle qui fut représenté en 1802 au Théâtre des Jeunes Artistes pendant sept mois (napoleon.org).Ex-libris manuscrit à l'encre du temps "appartenant à Melle Adelle Adam".
Ferenczi et fils éditeurs, Paris, 1923. In-8 (18 x 12 cm) cartonnage à la bradel, dos à pièce de titre, couvertures et dos conservés, 272 pages. Edition originale.
Jean d’Esme, pseudonyme du vicomte Jean Marie Henri d’Esmenard ( 1894 à Shanghai - 1966 à Nice) fut journaliste et écrivain. Spécialiste du roman colonial dont le plus connu et le plus original est Les Dieux rouges, roman fantastique qui se passe en Indochine française.
Esme Jean d' (pseud. Jean Marie Henri d'Esmenard)
Reference : 20183
(1925)
ISBN : B001843DI8
Albin Michel, Paris, 1925. In-8 (18 x 12 cm) cartonnage à la bradel, dos à pièce de titre, couvertures et dos conservés, 379 pages. Edition originale sur alfa.
Jean d’Esme, pseudonyme du vicomte Jean Marie Henri d’Esmenard ( 1894 à Shanghai - 1966 à Nice) fut journaliste et écrivain.
[Lyon], Dans l'Antre de Trophonius, au pays des Visions, 1779. 4 vol. in-12 de 363-(1) pp. ; 338 pp. ; 316 pp. ; 417 pp., demi-veau blond à coins, dos orné à nerfs, pièces de tire en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir (reliure du XIXe siècle).
Édition originale rare de cet ouvrage du littérateur lyonnais Jean Marie Chassaignon (1735-1795), personnage original, auteur de plusieurs ouvrages anti-révolutionnaires rivalisant d’extravagance. Dans les Cataractes Chassaignon déploie toute sa pensée mystico-réformatrice et porte à son comble son indignation contre les encyclopédistes et la vue des horreurs qui souillèrent les commencements de la Révolution. Ouvrage « bizarre, rempli de folies et d’idées singulières, mais où l’on trouve assez de verve et d’originalité pour regretter que l’auteur n’ait pas joui de son bon sens » (Hoefer). La mise en garde de l'auteur, dans la préface laisse douter de ce réel manque de bon sens : « Si, malgré tous mes aveux et mes protestations, on s'obstine encore à me démontrer que mon ouvrage est extravagant, et que je n'aurais jamais dû le mettre au jour, esprits froids, apathiques géomètres, m'écrierai-je, en lançant un regard de colère sur mes persécuteurs acharnés, qui n'avez jamais senti remuer votre être, tressaillir, fermenter vos facultés, qui n'avez jamais éprouvé le bouleversement d'une âme impétueuse, accablée du poids de ses idées, tourmentée par une excessive énergie et par un besoin d'explosion. Ah! si vous connaissiez les pénibles convulsions d'un enthousiasme retenu, plus indulgents, vous me plaindriez et vous applaudiriez aux débordements de mon imagination ». Bel exemplaire non rogné, complet des deux frontispices gravés. Les pages 205 à 215 du tome IV, sont imprimées en rouge et noir.Brunet, Les Fous Littéraires, p. 40 ; Blavier, p. 55. Ex-libris Alfred Piet.
Centre de Recherches sur les Sensibilités, Université des Langues et Lettres de Grenoble, 1984, in/8 broché, 212 pages. Sous la direction de Anne-Marie Chouillet et François Moureau.
Centre de Recherches sur les Sensibilités, Université des Langues et Lettres de Grenoble, 1983, in/8 broché, 227 pages. Sous la direction de Anne-Marie Chouillet et François Moureau.
Paris, chez l’auteur, [1769-1775]. Grand in-8 (226 x 175 mm) de 1 titre gravé et 72 planches, veau porphyre, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Suite complète dédiée à Jérôme-Frédéric Bignon (1747-1782), bibliothécaire du roi, comprenant un titre et 72 planches, finement gravées à l’eau-forte par Charles Beurliet (planches 6, 13) et Henri-Joseph Godin (planches 1, 2, 3, 7), les autres non signées, d’après les compositions du dessinateur et éditeur Jean-Baptiste Marie Poisson.L’ensemble parut en 12 cahiers de 6 gravures entre 1769 et 1775 : Achetez mes belles estampes, Pierre à détacher sans mouillé, vendeuse de marrons, aiguiseur de couteaux et de ciseaux, marchands de mousseline, d’almanachs, d’oiseaux, etc.Bel exemplaire. Une coiffe restaurée, quelques rousseurs.Savigny de Moncorps, Petits métiers et cris de Paris, p. 32 ; Cohen - De Ricci ,812 ; Colas II, 2405.
Paris, Plon, 1927. In-4, chagrin maroquiné tabac, les deux plats décorés, dos à 4 nerfs, tête dorée, couverture illustrée conservée, étui (reliure de l'éditeur).
Édition originale illustrée de 80 gravures hors texte, dont 75 photographies, 4 cartes dont trois dépliantes, et 57 compositions décoratives de Georges Tcherkessoff. Carte des chasses par Uriet.Envoi autographe signé de Georges-Marie Haardt à Raoul Fernandez, fondateur d'Avenir-publicité, qui réussit en 1925, à transformer la Tour Eiffel en affiche lumineuse au nom et aux chevrons de la marque.Bel exemplaire.
[Genève], [Cramer], 1762. In-8 de (2)-VIII-358 [i.e. 354] pp., 20 gravures, maroquin vert, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition avouée par Voltaire. 20 planches gravées sur cuivre sur les dessins de Gravelot, non signées.Le poème est précédé de la Préface de Don Apuleius Risorius, bénédictin, composée pour cette édition, qui comporte également de nouveaux chants : VIII, IX, XVI, XVII et XVIII, tandis que le chant XX, correspondant à l'ancien chant de l'âne, a été presque entièrement refait, et que le chant de Corisandre et les vers de l'Épilogue sont supprimés. En outre, de nombreuses additions et corrections ont été apportées et l'on n'y trouve pas les vers concernant Louis XV et Mme de Pompadour. Enfin, des notes sont ajoutées au bas des pages. - L'erreur de pagination commence à la page 273, chiffrée 277.« L'oeuvre fit scandale, surtout au XIXe siècle, lorsque la figure de Jeanne s'identifie avec la destinée de la France (la Lorraine perdue), et l'on condamna sévèrement cette oeuvre burlesque. D'autres saluèrent un texte spirituel, gai, piquant, typiquement voltairien, à aborder sans préjugés. Depuis, cette épopée de facture classique, aux milliers de décasyllabes, souvent bien tournés, est demeurée méconnue et n'a guère tentée les éditeur » (J. Vercruysse, in Dictionnaire Voltaire).Très bon exemplaire malgré des rousseurs.Bengesco, 488 ; L'Oeuvre de Voltaire à la BN, 1902 ; Cohen - De Ricci, col. 1029.