Paris, chez le capitaine Bacheville ; Corréard, libraire ; Ponthieu, libraire ; Imprimerie de David, 1822, in-8, broché ; VIII- 401 pp. et 1 p. de table, portrait lithographié de Antoine en frontispice (dans la deuxième édition, le frontispice montre les frères Bacheville se séparant pour toujours, en Turquie d'Europe), couverture muette de papier gris.
EDITION ORIGINALE ; exemplaire grand de marges, tel que paru, les bords et surtout les coins sont un peu défraichis ; le frontispice est déchiré avec un petit manque de papier blanc dans les coins, 2-3 feuillets déchirés sans perte et restaurés ; mériterait une reliure. Nés à Trévoux en 1782 et 1785, Barthélémy et Antoine Bacheville s'engagèrent dans les armées de la Révolution et de l'Empire. Barthélémy, engagé en 1801 dans l'armée d'Italie servit sous les ordres de Masséna. Admis dans la Garde Impériale, il partit pour l'Espagne ( Madrid, Burgos, Rio Secco et Benevente). En 1812, il fit la campagne de Russie et se signala à Smolensk, à la bataille de la Moskova, aux passages de la Berezina et du Niemen, eut les pieds gelés à Moscou et combattit à Lutzen, Bautzen, Dresde, Leipzig. Après la première abdication, il suivit Napoléon à l'île d'Elbe. En 1815, il fut blessé à Waterloo. En 1819, il se constitua prisonnier, fut détenu 40 jours puis libéré. En 1830, il fut nommé commandant du Fort de l'Ecluse, puis de la Citadelle de Montpellier. Il meurt en 1835. Antoine, engagé en 1806, combattit en Allemagne et en Prusse. Puis c'est la campagne d'Espagne de 1808 à 1812, en 1811, il devient capitaine et chevalier de la Légion d'Honneur. Blessé à Saxe en 1813. En compagnie de son frère, il accompagne l'Empereur à l'Ile d'Elbe. Puis participe à la Bataille de Waterloo comme commandant d'une compagnie des tirailleurs de la Garde. Il meurt en exil à Mascate en Perse. À la suite d'une altercation qui, à Villefranche le 4 mars 1816, les opposa à un commissaire de police et un maréchal des logis de la Gendarmerie, les frères Bacheville furent obligés de s'exiler. ( Sirand 1616 pour la 2e édition.)
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Paris, Béchet Ainé et chez le Capitaine Bacheville, 1822 ; in-8 ; demi-veau glacé grenat à petits coins, dos à quatre nerfs plats décorés encadrant le titre et deux caissons décorés "à la cathédrale", palette et roulettes décoratives dorées, fleurons et roulettes à froid, tranches marbrées (reliure de l'époque) ; XII, 432, (2) pp., frontispice lithographié par G. Engelmann montrant les frères Bacheville se séparant pour toujours en Turquie d'Europe.
Envoi autographe signé de l'auteur à Monsieur Berthelon. Seconde édition parue la même année que la première : le frontispice est différent : dans la première, il y avait le portrait d'Antoine, le frère défunt ; de nombreux détails ont été corrigés ou augmentés et cette seconde édition, au texte définitif, est plus proche de la vérité que la première. Nés à Trévoux en 1782 et 1785, Barthélémy et Antoine Bacheville s'engagèrent dans les armées de la Révolution et de l'Empire. Barthélémy, engagé en 1801 dans l'armée d'Italie servit sous les ordres de Masséna. Admis dans la Garde Impériale, il partit pour l'Espagne ( Madrid, Burgos, Rio Secco et Benevente). En 1812, il fit la campagne de Russie et se signala à Smolensk, à la bataille de la Moskova, aux passages de la Berezina et du Niemen, eut les pieds gelés à Moscou et combattit à Lutzen, Bautzen, Dresde, Leipzig. Après la première abdication, il suivit Napoléon à l'île d'Elbe. En 1815, il fut blessé à Waterloo. En 1819, il se constitua prisonnier, fut détenu 40 jours puis libéré. En 1830, il fut nommé commandant du Fort de l'Ecluse, puis de la Citadelle de Montpellier. Il meurt en 1835. Antoine, engagé en 1806, combattit en Allemagne et en Prusse. Puis c'est la campagne d'Espagne de 1808 à 1812, en 1811, il devient capitaine et chevalier de la Légion d'Honneur. Blessé à Saxe en 1813. En compagnie de son frère, il accompagne l'Empereur à l'Ile d'Elbe. Puis participe à la Bataille de Waterloo comme commandant d'une compagnie des tirailleurs de la Garde. Il meurt en exil à Mascate en Perse. À la suite d'une altercation qui, à Villefranche le 4 mars 1816, les opposa à un commissaire de police et un maréchal des logis de la Gendarmerie, les frères Bacheville furent obligés de s'exiler. La partie voyage est intéressante, car elle montre l'Europe post-napoléonienne ; il nous entraine en Suisse, Bavière, Prusse, Pologne, Turquie d'Europe et Constantinople, Smyrne, en Grèce, Corfou, Dalmatie (actuelle Croatie) et en Italie. Le frontispice a une ligne blanche provoquée par un pli du papier (nous sommes aux débuts de la lithographie) ; le couteau du relieur a supprimé le début de l'envoi, les premiers feuillets sont affectés d'une tache jaune de gras dans le coin supérieur ; sinon, bon exemplaire, fort bien relié, de cet ouvrage peu commun qui constitue des mémoires de soldats puis d'officiers de l'Empire sur tous les théâtres d'opérations et qui reflète assez bien le climat de haine et la répression qui s'abatirent sur les anciens soldats de Napoléon (Dufäy : Galerie militaire de l'Ain, pp.54-60).
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Paris, Dentu et Aubry, 1862 ; in-8 ; bradel demi-papier vert empire et papier marbré, pièce de titre grenat en long, couverture conservée (reliure de l'époque) ; 48 pp.
Bon exemplaire, très frais, seule la couverture est un peu piquée.
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Lyon, Jean Caffin et F. Plaignard, 1642 ; in 8, vélin rigide de l’époque ; [8], 299 pp, [5] pp. bl., (signatures : â4, A-T8) le dernier f. blanc est collé au contreplat de la reliure.
“Edition très rare” nous dit Chadenat (N°2936). Sévillan de naissance, Las Casas suit son père, à dix-neuf ans, qui accompagnait Christophe Colomb lors de son deuxième voyage en Amérique. De retour, il entre chez les dominicains et repart en Amérique, à Haïti puis à Cuba où il est curé. C’est là qu’il a commencé le combat de sa vie: refuser de réduire les Indiens en esclavage, ce qui fit de lui le patron déclaré de ceux-ci. Malgré plusieurs voyages en Espagne et ses liens au plus haut niveau, notamment avec Charles Quint, il n’est jamais arrivé à trouver une solution au problème des mauvais traitements et quelque fois des massacres subis par les Indiens du fait des Espagnols qui commirent dans les Antilles et en Amérique centrale les pires cruautés et des massacres si grands qu’ils furent qualifiés de génocides. Bel exemplaire, très frais.
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Amsterdam et Paris, Nyon, 1780 ; in-8, broché ; 52 pp. , 3 pp. d'Explication des planches, 2 planches hors-texte gravées sur cuivre et couverture.
Edition originale, exemplaire dans sa première couverture d'attente vieux rose de l'époque, broché par une ficelle sur le côté. Né à Montélimar (1741-1819), Barthélémy Faujas de Saint-Fond est un géologue et vulcanologue célèbre ; après ses études à Lyon et son droit à Grenoble, passionné de nature et de géologie, il se lie avec Buffon qui va le faire nommer au Jardin du Roi puis commissaire royal pour les mines et carrières, c'est ainsi qu'il fait officiellement partie du personnel du Muséum dont il devient professeur. Sa charge lui permit de voyager dans toute l'Europe et d'en rapporter un grand nombre de renseignements ; il fut également un fervent partisan des frères Montgolfier et des expériences aérostatiques. Spécialiste des volcans, il s'est intéressé à la pouzzolane, produit des volcans, légère, qui a la particularité, employée sous l'eau, de devenir très résistante et quasiment indestructible elle est à l'origine de la fabrication de certains ciments. Petit défaut de papier en marge extérieure d'une planche, sinon bon exemplaire.
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1978 Paris Le Pélican 1978 Un volume in°12 broché 295 pages. Illustrations in-texte LR21
Très bon état Envoi en Mondial Relay pour la France Métropolitaine, l'Allemagne, l'Autriche, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et PortugalPour l'étranger, envoi en tarif "livres et brochures" pour les commandes inférieures à 50 , au dessus en colissimo international.
Paris, Bulletin Héraldique, 1892 ; in-8, broché ; 48 pp.
Seconde édition de ce document fort intéressant pour la généalogie. Bon exemplaire, petits manques au dos.
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[Imprimerie de Béthune et Plon, Royer, Delloye, Rossignol et Cie, Chez tous les Marchands de Nouveauté, Chez L. Hachette, Tresse] - NUS, Eugène ; FERTIAULT, François ; HUGO, Victor ; BARTHELEMY ; LEGOUVE, Ernest ; RIQUIER-ALDEE, M. H. ; BERNOT, J.-B.
Reference : 35575
(1840)
1 vol. in-8 reliure demi-basane marron, dos lisse, contient : Le dix-neuvième Siècle. Satires (par Eugène Nus et François Fertiault), A. Royer, Paris, 1840, 2 ff., 54 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Le Retour de l'Empereur (par Victor Hugo), Delloye, Libraire, Paris, 30 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Syphilis (par Barthélémy), IV-80 pp. sans titre ni faux-titre [ Suivi de : ] La Colonne de Mazagran (par Barthélémy), Imprimerie de Béthune et Plon, Paris, 1840, 16 pp. [ Suivi de : ] Paris. Revue satirique. A. M. G. Delessert, Préfet de Police (par Barthélémy), Rossignol et Cie, Paris, 1838, 24 pp. [ Suivi de : ] L'Orthographe vengée (par Barthélémy) Imprimerie de Béthune et Plon, Paris, 1837, 15 pp. [ Suivi de : ] Le Mardi des Cendres (par Barthélémy), Chez tous les Marchands de Nouveauté, Paris, 1841, 24 pp. [ Suivi de : ] Guerrero ou la Trahison, Tragédie en cinq actes et en vers (par Legouvé), Tresse, Paris, 1845, 194 pp. [ Suivi de : ] Héli, Tragédie en cinq actes et en vers tirée de l'Ecriture Sainte (par Riquier-Aldée), Tresse, Paris, 1844, 78 pp. [ Suivi de : ] Oedipe à Colone, Tragédie de Sophocle, traduite en vers français avec notes et rapprochemenbts littéraires, par J. B. Bernot, Chez L. Hachette, Paris, Chez Deville, Macon, 1845, 108 pp.
Très intéressant et rare recueil de plaquettes romantiques proposant notamment le très rare exemplaire de l'édition originale du "Retour de l'Empereur" de Victor Hugo (bien complet du dernier feuillet blanc). TLa quasi totalité des pièces ici présentes sont également en édition originale. Etat très satisfaisant (rel. lég. frottée, petit mq. en mors en queue). Escoffier, 1393-1394 (Hugo) ; Vicaire, IV, 296 (Hugo) ; Nauroy, 115 (Barthélémy, Paris) ; Nauroy, 116 (Barthélémy, Mazagran) ; Nauroy, 116 (Barthélémy, Mardi).
A Paris, Etienne Ledoux, 1821. 1821 7 vol. de texte in-8° (220 x 145 mm) non rognés et 1 vol. datlas oblong (225 x 280 mm) de : vol. 1. 1 frontispice gravé ; [3] ff. (faux titre, imprimeur, titre, avertissement) ; CXL (dont table) ; 354 pp. ; vol. 2. [2] ff. (faux titre, imprimeur, titre) ; II (table) ; 506 pp ; vol. 3. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 482 pp ; vol. 4. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 488 pp ; vol. 5. VI (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 479 pp ; vol. 6. [3] ff (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 436 pp ; vol. 7. [2] ff (faux titre, imprimeur, titre) ; 448 pp (dont table). ; vol. datlas. [3] ff. (faux titre, imprimeur, titre, table) ; 38 planches dont plusieurs dépliantes et certaines coloriées à laquarelle ; [1] p. (explication des médailles) ; 1 planche de médailles. Un total de 39 planches. (rares tâches, ensemble frais). Demi veau rouge d'époque, plats recouverts de percaline rouge, dos à nerfs orné, titres et tomaisons dorés, gardes de papier marbré. (Reliure frottée aux coiffes, coupes et coins, mors de latlas usés, ensemble bien conservé).
Edition de 1821 au format in-8° de la relation du voyage du jeune Anacharsis due à Jean Jacques Barthélémy (1716-1795), ecclésiastique, archéologue, numismate et homme de lettres français. Ce dernier, éduqué par les jésuites, a notamment voyagé en Italie avec le Duc et la Duchesse de Choiseul. Plus tard, il devient conservateur du département des médailles à Paris. Polyglotte et notamment locuteur de plusieurs langues orientales, il est aussi le fondateur de la recherche scientifique sur les phéniciens et sur la paléographie numismatique. Toutefois, c'est bien pour son "Voyage du jeune Anacharsis en Grèce" qu'il obtient le plus de reconnaissance, travail qui lui prit 30 années. Bien quun tel travail d'érudition sur la vie antique à la veille de la révolution aurait pu tomber dans loubli en ces temps très troublés, son ouvrage rencontrera très vite un large succès auprès du public. De plus, ce travail denvergure continuera de faire autorité pendant la première moitié du XIXe siècle. La particularité de l'approche de Barthélémy est quil substitue à l'analyse historique traditionnelle, la description des lieux, des personnages, des us et coutumes tel qu'observés par un voyageur fictif, en l'occurrence un jeune Scythe nommé Anacharsis, qui aurait parcouru la Grèce vers le milieu du IVe siècle av. J.-C. Cet exemplaire comporte une note manuscrite transcrivant une lettre de Jacques Delille adressée à lAbbé Barthélémy, glissée devant la page de titre du premier volume: Extrait dune lettre de Delille, à labbé Barthélémy, lorsquAnacharsis parut. Votre ouvrage ma paru () dérudition et de connaissances, () il ma paru () de style et dexécution. Avant vous, on navait jamais imaginé quaucun ouvrage pu dispenser de lire Platon, (), tous les historiens, et tous les philosophes de la Grèce Un littéraire peu fortuné avait raison de dire que votre livre est une véritable économie. Il était impossible de faire de () une () plus brillante et plus solide. Cela me rappelle le métal de () composé de tous les métaux et plus précieux queux tous. cest le génie qui a fondu tout cela.. Exemplaire bien conservé de cette nouvelle édition in-8° ornée dun frontispice portrait de lauteur et des 39 planches gravées par M. Tardieu dont celle des médailles. 7 vol. of text 8vo (220 x 145 mm) untrimmed and 1 vol. of oblong atlas (225 x 280 mm) with: vol. 1. 1 engraved frontispiece ; [3] ff. (false title, printer, title, warning) ; CXL (including table) ; 354 pp. ; vol. 2 [2] ff. (false title, printer, title); II (table); 506 pp; vol. 3. VI (false title, printer, title, table); 482 pp; vol. 4. VI ( false title, printer, title, table) ; 488 pp ; vol. 5. VI ( false title, printer, title, table) ; 479 pp ; vol. 6. [3] ff (false title, printer, title, table) ; 436 pp ; vol. 7. [2] ff (false title, printer, title) ; 448 pp (including table) ; atlas vol. [3] ff (false title, printer, title, table); 38 plates, several of which are folding and some colored in watercolor; [1] p. (explanation of medals); 1 plate of medals. A total of 39 plates (few stains, overall fresh). Contemporary half red calf, boards covered with red percaline, spine ribbed and decorated, titles and endpapers gilt, marbled paper endpapers (Binding rubbed at head, neck and corners, atlas jaws worn, overall well preserved). 1821 8vo edition of the account of the voyage of young Anacharsis by Jean Jacques Barthélémy (1716-1795), French clergyman, archaeologist, numismatist and man of letters. Educated by the Jesuits, Barthélémy traveled to Italy with the Duke and Duchess de Choiseul. He later became curator of the medal department in Paris. A polyglot who spoke several oriental languages, he was also the founder of scientific research into Phoenician and numismatic paleography. However, it was his "Voyage du jeune Anacharsis en Grèce" that won him the most recognition, a work that took him 30 years to complete. Although such a scholarly work on ancient life on the eve of the revolution could have been forgotten in these troubled times, it soon became a great success with the public. What's more, this major work was to remain an authoritative reference throughout the first half of the 19th century. The distinctive feature of Barthélémy's approach is that, in place of traditional historical analysis, he describes places, people, customs and habits as observed by a fictional traveler, in this case a young Scythian named Anacharsis, who is said to have traveled through Greece around the middle of the 4th century BC. This copy includes a handwritten note transcribing a letter from Jacques Delille to Abbé Barthélémy, inserted in front of the title page of the first volume: Extrait dune lettre de Delille, à labbé Barthélémy, lorsquAnacharsis parut. Votre ouvrage ma paru () dérudition et de connaissances, () il ma paru () de style et dexécution. Avant vous, on navait jamais imaginé quaucun ouvrage pu dispenser de lire Platon, (), tous les historiens, et tous les philosophes de la Grèce Un littéraire peu fortuné avait raison de dire que votre livre est une véritable économie. Il était impossible de faire de () une () plus brillante et plus solide. Cela me rappelle le métal de () composé de tous les métaux et plus précieux queux tous. cest le génie qui a fondu tout cela.. A well-preserved copy of this new 8vo edition with a frontispiece portrait of the author and 39 plates engraved by M. Tardieu, including the one with medals.
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BARTHELEMY (Balthazard François, Marquis de)[rédigés par J.-L. Giraud Soulavie] + RAMEL Jean-Pierre (Général)
Reference : 20013
(1799)
Londres 1799 in-8 demi- percale 2 textes d'Auteurs différents reliés en un volume, reliure demi-percale bordeaux (half hard-back percale) in-octavo (14 x 21,6 cm), reliure tardive 19ème, dos long (spine without raised band), décoré or, titre frappé or, pièce de titre sur fond noir avec double filets or, fleuron central (floweret) or double filets or en pied avec date frappée or, papier peigné rouge et or aux plats, (label of title with gilt line) sur fond havane, papier marbré aux plats (cover with marbled paper), toutes tranches non rognées, orné d'un portrait de Barthelemy gravé sur bois en noir en frontispice + une vignette représentant "deux colonnes tronquées et mutilées en mémoire de Barthelemy et Carnot " gravée sur bois en noir en bas de la page de titre (avec l'explication page 223), 223 pages, sans lieu 1799 sans nom d'éditeur pour les MEMOIRES HISTORIQUES ET DIPLOMATIQUES DE BARTHELEMY (Edition Originale) + sans illustrations (no illustration), IV + 186 pages, seconde Edition, Londres, 1799 sans nom d'éditeur pour le JOURNAL DE L'ADJUDANT-GENERAL RAMEL,
BARTHELEMY (1747-1830) entre en diplomatie sous Choiseul. Nommé ambassadeur en Suisse, normalisa les relations entre ce pays et la France. Négociateur de la paix de Bâle amène la Prusse et l'Espagne à la paix. élu Directeur, fut arrêté après le coup d'Etat du 18 fructidor puis déporté. S'évada de Guyane, après un séjour aux Etats-Unis puis en Angleterre, revient en France, entre au Sénat, est fait comte de l'Empire en 1808. Pair de France, Ministre d'Etat en 1815, il fut élevé à la dignité de marquis par Louis XVIII........ADJUDANT-GENERAL RAMEL : Fils de Pierre Ramel, procureur et notaire Royal et de son épouse Françoise Guiches, Jean-Pierre Ramel -le jeune- est entré à 15 ans comme volontaire dans un régiment dinfanterie. En 1791, il est nommé adjudant-major dans la légion du Lot, et devient, lannée suivante, capitaine dans celle des Pyrénées. Il est promu en 1793 au grade de chef de bataillon. En 1794, il est incarcéré avec son frère Jean-Pierre Ramel, l'aîné, ancien membre de l'Assemblée législative qui sera assassiné pendant la Terreur. Il doit sa liberté au général Dugommier, et il est nommé adjudant-général en 1796 dans l'Armée de Rhin-et-Moselle. nommé Adjudant-général , il fait la campagne du Rhin sous les ordres de Moreau, et, chargé de la défense de Kehl, il repousse avec succès les attaques de larchiduc Charles. La même année, il est appelé au commandement de la garde du corps législatif. Il y dénonce la conspiration royaliste organisée par Gabriel Brottier le 30 janvier 1797, mais suspecté lui-même de sympathie pour les royalistes, il est désarmé par Augereau lors du Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est arrêté et conduit à la prison du Temple. Le lendemain, une loi le condamne, avec les proscrits de la veille, Pichegru, Barthélemy, Laffon-Ladebat, Barbé-Marbois. On le destitue et on l'envoie en déportation en Guyane, à Sinnamary. Il parvient, en juin 1798, à séchapper de cette colonie à bord d'une pirogue, et à gagner létablissement hollandais de Paramaribo avec Pichegru, Murinais, Willot, Barthélemy, Barbé-Marbois, Tronson-Ducoudray, etc. Il se rend à Hambourg puis à Londres et y fait paraître en 1799, un journal des faits relatifs à la journée du 18 fructidor, du Transport, du Séjour et de lÉvasion des Déportés, in-18. Ayant ensuite reçu de Bonaparte la permission de rentrer en France, il est réintégré dans l'armée sous le Consulat. Il fait un récit de son séjour au bagne de Cayenne, publié en 1799 et traduit en anglais............................Bel Exemplaire....RARE....en bon état (good condition). bon état
imprimées à Troyes, Impr. Martelet, imprimées à Troyes, Impr. Marteletentre 1895 et 1899 ; tirées sur papiers de diverses couleurs, rouge, rose, bleu, violet, vert et jaune., Dans Les Fous littéraires (Édition des Cendres 2000), André Blavier dédie un important chapitre aux Candidats (p. 805 à 858), talonné par un autre, consacré aux Philanthropes, sociologues et casse-pieds. Mais Blavier ne connaît pas le citoyen Barthélemy Combaz, qui pourrait figurer honorablement dans les deux catégories. “Orgueil, foi en quelque mission historique se retrouvent chez les candidats communément dits excentriques. Pragmatisme et affairisme, rarement souci du bien commun, distinguent seuls les autres de ceux-là. Car ce sont, toujours des “malades qui nous gouvernent...” Historiquement, ils apparaissent avec la démocratie parlementaire (1848)” Ainsi parlait Blavier de Verviers pour présenter ces phénomènes électoraux.La réputation de Combaz n’a, malheureusement pour le genre humain, pas franchi les limites des collines et coteaux champenois du canton de Bar-sur-Aube. Il est né à Albanne en Savoie (pas encore française) le 8 mars 1845 et fut, dans sa jeunesse, une de ces petits ramoneurs savoyards qui, venus de Maurienne, Tarentaise ou Val d’Aoste, se rendaient dans les villes de France où les cheminées étaient nombreuses. Le destin du jeune ramoneur s’est joué un soir où, couché dans une grange, il surprit la conversation de deux conspirateurs qui projetaient d’assassiner Napoléon III. Il les a dénoncés, ce qui lui valut la reconnaissance de Badiguet en l’espèce d’un napoléon d’or. Ce fut le début de sa fortune. Le ramoneur se fit colporteur (autre profession de Savoyards émigrés). Il commença son commerce avec un âne, puis avec une voiture à cheval et parcourut les villages en vendant des tissus. Fortune faite, il s’installa à Fontaine, une commune du canton de Bar-sur-Aube et se présenta plusieurs fois à la députation aux législatives de 1893 à 1906. Au cours de es campagnes électorales, il était accompagné de musiciens et de tambours. Il faisait garder les affiches qu’il collait sur les murs des halles de Bar-sur-Aube par un factionnaire armé d’un échalas. Combaz se disait Premier citoyen du Monde et publiait un almanach qu’il adressait à tous les chefs d’état et au pape. Dans Folklore de Champagne n° 29 on trouve d’intéressants détails sur Combaz dans Les Souvenirs de Jeunesse de Jules Ruelle.Voici la liste des pièces :- Les commandements du Citoyen Combaz devront être mis à l’ordre du jour aux prochaines élections. Suppression définitive de tous les innocents à l’aide du bulletin des électeurs. Daté de Fontaine 14 sept. 1895 et signé : Barthélemy Combaz le citoyen le plus à la hauteur de tous les combattants du Siècle. 1 f. in-4 recto-verso, texte sur 2 colonnes avec 2 portraits du candidat (à 40 et 48 ans).- L’Ordre du jour dicté sous toutes réserves par le citoyen Combaz d’être un jour l’interrupteur du Congrès. Daté de Fontaine-sur-Aube 18 sept. 1896. 1 f. in-4, texte sur 2 colonnes, dont voici un échantillon : “Et dans l’espoir d’être nommé aux grandes élections législatives à Paris, pour être un homme rare aux yeux de tous les peuples, où je mettrai à l’ordre du jour de pouvoir obtenir l’amnistie et la réduction du service militaire pour éclairer l’univers dans son entier et rendre satisfaction à tous les êtres vivant sous la voûte du grand ciel bleu”- Déclaration du Citoyen Combaz. Fontaine-sur-Aube 16 sept. 1897 ; 1 f. in-4 recto-verso, texte sur 2 colonnes avec 2 portraits “À tous les esprits à l’Être suprême, et à tous les hommes du pouvoir...” il expose ses tribulations avec l’Administrateur du canton de Bar-sur-Aube qui lui qui lui refuse le droit de faire des réunions... “J’ai écrit à Notre Sainteté Léon XIII, je lui ai recommandé de donner ordre à tous ses employés de remettre toutes les propriétés qui ont été acquises avec des prières de l’eau bénite à leurs ayants-droit...” S’il n’est pas élu, il se rendrait volontiers près de l’empereur de toutes les Russies pour lui donner des conseils en lui déclarant “je suis le plus surfin des architectes de France...”- Affichette datée 8 avril 1897 : N’achetez rien avant d’avoir visité de Déballage des Marchandises du citoyen Combaz Place de l’Hôtel de Ville à Bar s. Aube... Tout acheteur pour 50 centimes recevra une consultation écrite qui lui accordera 30 années d’indulgence après sa mort.- Élection sénatoriale du 30 mai 1897 ; placard in-4 recto-verso. Texte sur 2 colonnes, avec 3 portraits : Barthélemy Combaz, candidat ; Léon Combaz adjoint au maire d’Albanne et Antoine Combaz, lieutenant des pompiers à Albanne, ses fils. “Je vous prie, électeurs, de dire avec moi la vérité. Songez à réparer votre faute de 1885. Je me suis présenté à vos suffrages. Si j’avais été envoyé pour vérifier les œuvres, je me serais rendu compte des travaux du Panama... N’ai-je pas fait une preuve de courage différentes fois ? J’ai placardé à Bar-sur-Aube que j’offrais de leur construire un lavoir de 80 à 100 places gratuitement ; l’ancien maire et le maire actuel ont refusé...”- Élection du Conseil Municipal du 3 mai 1896. 6 affiches avec le même texte daté de Fontaine 24 avril 1896, une pour chaque commune où il est candidat : Bar-sur-Aube, Sauvage-Magnil, Anglus, Baroville, Trannes, Louze, Fontaine. “J’ai appris à parler et à faire de la politique avec M. Casimir-Périer (...) je l’ai invité par voie d’affiche à se rendre à ma réunion ; il n’y est pas venu (...) il me reste un fil d’espérance : un jour viendra où nos petits-fils trouveront mes écrits et réciteront, je crois, le Mea Culpa de leur papa... - L’Avis du bien-être de la France entière. Par les soins des électeurs au Conseil Général de Bar-sur-Aube. 26 juillet 1898 ; 2 pp. in-4. “... Quant aux citoyens qui croient que je ne mérite pas leurs suffrages, je vais frapper avec mon enclume dans leurs cerveaux”. “Cri d’alarme” d’un persécuté qui veut guérir les plaies et bosses de tous les citoyens français en priant pour éteindre de la société des Zola, des Boulangistes et Panamistes et supprimer la politique de M. Berrard, le dieu des électeurs de Bar-sur-Aube.- Élections législatives du 8 mai 1898 pour l’arrondissement de Bar-sur-Aube. Moi, le plus courageux de tous les hommes, je me présente à vous (...) Comme je suis le plus divin de tous les hommes de France et de l’Univers... La preuve est facile à vous justifier... (la preuve suit !!) Fontaine, 30 avril 1898 signé Combaz candidat pour la 6e fois aux élections législatives et sénatoriales. Affiche in-folio. Joint, 1 f. in-4 recto-verso avec les portraits des membres de la famille Combaz (y compris Barthélemy enfant en petit ramoneur) avec au verso la sempiternelle lamentation du candidat persécuté. - Élections municipales du 10 mai 1896. Scrutin de Ballotage. Affiche in-folio. Il se présente à Bar-sur-Aube, Baroville, Fontaine, Trannes et Louze... Reparle de son fameux lavoir... “Si les électeurs se meurent, le citoyen Combaz ne se rend pas, Pour la recherche du progrès à la France et aux Français.”- Un ordre aux amis du pouvoir spirituel et temporel. Feuille volante in-4 imprimée recto-verso, datée Fontaine-sur-Aube, au moment de la fin de siècle. Avec 3 illustrations. “Par la création de l’homme, le compagnon du soleil, le soleil donne sa lumière à tout ce qui existe dans le monde entier.” Après cet incipit, Combaz le subrogé-tuteur des hommes, imitateur du savoir s’adresse au président Loubet, au pape Léon XIII auquel il envoie une lettre recommandée pour qu’il la lise à tous les cardinaux... Il vient de composer un almanach de 214 pages, lecture indispensable à tous les hommes pour mener leur entreprise. En l’an 1899 lui est apparu en rêve l’apôtre St. Thomas avec lequel il dialogue longuement et qui lui donne un message du pape.- La Résurrection des bonnes œuvres qui sont en souffrance depuis la création du monde et la Révision du progrès des Administrateurs de la ville de Bar-sur-Aube. Daté 1e août 1895 ; placard in-4 sur 2 colonnes. Au sujet des résistances du maire de Bar-sur-Aube à propos de la construction du lavoir et de l’interdiction signifiée à Combaz de donner des conférences dans la salle du Théâtre. La conférence se fera le 4 août dans une salle du café de Paris place de l’Hôtel de Ville.- Affiche pour la Conférence du 6 avril 1895 à la salle du Théâtre de Bar-sur-Aube. Au programme : la recherche du progrès, la construction du lavoir, dénonciation d’un miracle, d’une apparition à une jeune fille de 12 à 13 ans, Apparition réelle d’un acte mystérieux au citoyen Combaz.- Le Rêve de l’Arbre d’Or... 23 mars 1896. 1 f. in-4 recto-verso sur 2 colonnes. “Le Citoyen Combaz ne désire pas seulement que son nom soit imprimé dans l’histoire, mais qu’il soit gravé dans tous les cœurs des français”. Progrès, arts et métiers indépendants, fraternité de tous les peuples, contrôle de tous les êtres nuisibles à la société, Cispi et les Panamistes... Inspiré par l’apôtre Barthélemy qui lui parle et lui conseille de se porter candidat. Relation des persécutions subies pendant ses campagnes électorales de 1885 à 1893. Combaz successeur de Jésus-Christ, ses 10 commandements...- L’Avant-Garde d’un manifeste indépendant. 4 pp., in-4. Fontaine, 29 juin 1893. Il prévient les habitants de Bar-sur-Aube qu’il vient d’écrire un précieux manifeste. Déclaration des ordres pour la recherche du progrès et le refoulement des avis qui seraient nuisibles à la société. “Je peux dire que je travaille la nuit et le jour, c’est pour ma famille : ma famille c’est le peuple...” 3 portraits : le citoyen Combaz en 1885, en 1877, en 1893 et Marie-Eugénie Tétaz, née Albanne en 1856, fiancée e Combaz en 1877. Joint : 1 f. de 2 pp. in-4 adressé à l’administrateur du journal Le Petit Républicain de l’Yonne pour être publié le 25 décembre “jour de fête que l’enfant Jésus apporte par une opération miraculeuse des bonbons de toute nature dans les sabots des petits enfants”. Le lavoir encore ! signé Barthélemy Combaz, né à Albanne (Savoie) le 8 mars 1845, Ancien petit ramoneur de cheminées, Négociant et propriétaire à Fontaine (Aube).- Préalable discours du citoyen Combaz adressé au peuple français. 8 avril 1897 ; 1 f. in-4 recto-verso. Il explique sa mission sur terre, son désir de libérer les “lessiveuses” de leur esclavage (le lavoir encore !) - Ce ne sont pas les chanoines qui soulagent les peines, car ils se font des capitaux avec de l’eau bénite ! Il raconte comment il fut visité par l’ange Gabriel envoyé par Dieu pour que Combaz sauve la France (rappel de son texte L’Arbre d’or). Ses propositions de réformes... Joint 1 tract in-4 pour l’élection sénatoriale du 21 juin 1896. S’il est nommé, il imposera les commerçants riches à plus d’un million, avec une patente de triple luxe à proportion de leur fortune... Vindicte contre le maire de Bar-sur-Aube (vieux contentieux, conférences, lavoir, etc.)- L’Avant-Garde d’un manifeste indépendant. Grande affiche- Élection sénatoriale de l’Aube du 30 mai 1897. Grande affiche. Envoyez-moi au Parlement... je donnerai de la discipline à tous les hommes qui seront pour faire des complots panamistes ou autres du même genre... Moi seul, je me dis autoritaire, moi seul, des candidats, est digne d’être envoyé à la Chambre... Seul candidat progressiste.- ALMANACH COMBAZ 1899 (214 pages de lecture), interpellateur et vérificateur de l’Esprit des Hommes vivant sur la Terre. Nécessiteux à tout chacun pour les facultés de notre Bien-Être... Prix 50 centimes. Troyes, Impr. Martelet, (1899) ; in-16 carré, broché avec portrait de Combaz sur la couverture. 62 pp., 150 pp. La 2e partie est précédée d’un Avis. “L’édition de 1898 n’ayant pas été complètement épuisée, la partie des invendus de la dite édition, comprise entre les pages 1 à 148 et que l’on trouvera ci-après, a été rattachée au présent almanach de 1899”. Cette partie s’ouvre avec les portraits de l’auteur et de madame “costume d’une demoiselle de la commune d’Albane (Savoie) où j’ai reçu le jour et le sacrement du mariage”. La première partie donne : Observations sur l’année de grâce 1899 de 365 jours - Calendrier - Temps prescrits pour l’avenir sous la dictée du citoyen Combaz - “La manière de savoir analyser les bonnes aventures, c’est de se rendre propriétaire de mon almanach. Je prie toutes les personnes de ne pas plus le prêter que le plus précieux bijou que l’on possède, et le jour de sa mort de se le faire mettre dans son cercueil pour se préserver de l’enfer ; pour faire peur au diable...” Panama encore, affaire Dreyffus, les électeurs auraient dû envoyer Combaz au Palais Bourbon. Il n’aurait pas oublié d’y porter son démeloir, Bar-sur-Aube, le lavoir, etc., etc. dos renforcé avec du papier collant.Candidat foldingue, politicien de village autodidacte, susceptible, persécuté, illuminé, méglomane, écrivain au style approximatif, radoteur et céleste casse-pieds, Barthélemy Combaz n’a, semble-t-il, jamais fait l’objet d’un article ou d’une étude. Ce fleuron bouffon de la bibliothèque champenoise mériterait d’être exhumé et honoré idoinement.
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Paris Firmin Didot 1835 Paris, Firmin Didot, 1835. 64 pp.. Reliure de l’époque. Demi-basane brune. Dos lisse avec décor doré, titre doré. Pâle mouillure en fin d’ouvrage. ÉDITION ORIGINALE en reliure de l'époquede ce recueil de 4 poèmes, hommage d'un goût burlesque à la Révolution de 1830 et aux 3 Journées de Juillet dédié par l'auteur à Louis-Philippe. Au cours d'une étroite collaboration avec Joseph Méry, Auguste Barthélémy fit paraître nombre de satires mordantes sur Napoléon et la famille impériale dont la dernière, "Fils de l'homme", dirigée contre le Duc de Reichstadt, lui valut 1000 francs d'amende et 3 mois de prison (et ce malgré un plaidoyer en vers qui suscita l'enthousiasme de l'auditoire). Libéré lors de la Révolution de juillet, Barthélémy reçut de Louis-Philippe une confortable pension de 1200 francs. Cela ne l'empêcha pas de poursuivre ses ministres dans une série de poèmes satiriques parus dans l'hebdomadaire La Némésis. Leroi suspendit sa pension mais l'on supposa, la publication de Némésis ayant été interrompue, qu'on avait également acheté son silence. Au cours des années qui suivirent, Barthélémy ne publia que peu. C'est dans ce contexte que paraît Cinquième anniversaire. Le périodique La Mode raillera les changements d'allégeance du poète, allant jusqu'à l'accuser de collaborer avec Jean-Charles Persil, ministre de la Justice et des cultes dont la dureté était proverbiale : Il y a en ce moment une sorte de recrudescence dans le cynisme des apostasies. En même temps que certain conseiller de la cour royale condamnait, sans baisser le front, le noble comte de Kergorlay,un renégat d'un autre genre, le sieur Barthélémy, l'ancien Républicain de La Némésis, actuellement très humble serviteur et SUJET, produisait au grand jour une nouvelle palidonie de sa composition. [...] nous soupçonnons fort Monsieur Barthélémy de s'être entendus avec les limiers-Persil, pour attirer, au moyen de ces hameçons dynastiques, La Mode et autres feuilles de la mauvaise presse, sous la mitraille des lois d'intimidation : mais nous savons notre code ; et le premier garde national du sieur Barthélémy ne nous arrachera pas la moindre plaisanterie justiciable de Cayenne. Couverture rigide
Elina Barthélémy dite Mademoiselle Elian (1819-?), soprano, chanteuse, fille du poète Auguste-Marseille Barthélémy, créatrice du rôle d'Inès dans La Favorite de Donizetti.
Reference : 014925
Elina Barthélémy dite Mademoiselle Elian (1819-?), soprano, chanteuse, fille du poète Auguste-Marseille Barthélémy, créatrice du rôle d'Inès dans La Favorite de Donizetti. L.A.S., 1er janvier 1836, 1p in-8. A un de ses professeurs. Elle lui envoie ses voeux et un livre de son père pour lui « donner quelques instants de distractions ». Elian eut trois professeurs au Conservatoire : François-Louis Henry, Laurent-Joseph Morin et Adolphe Nourrit. Après des prix en 1837 et 1838, Elian débute à Paris en 1836, créa quelques petites rôles puis, après 1842, se produisit en province (Bordeaux, Rouen). On la retrouve à Bruxelles en 1848 puis on perd sa trace. Félix Deriège nous donne probablement la raison de cette courte carrière parisienne: « Mademoiselle Élian Barthélemy a le malheur de n'être pas jolie, de grimacer quand elle chante, et d'éprouver souvent de ces embarras de larynx que les artistes ont nommés des chats » (Physiologie du lion. Paris, Delahaye, 1842, p.75). Peu commun. [362]
Au bureau du journal.. 8 NOV 1879. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 497 à 512 et de 513 à 528. Lecture en colonnes. Illustrée de quelques gravures en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Revue universelle. Sous la direction de Victor Lecoffre. Sommaire : LA HOLLANDE, IL Y A DEUX CENTS ANS IX DE CH. BARTHELEMY, L'HERITAGE DE MME HERVETTE VI DE ETIENNE MARCEL, CAUSERIE LITTERAIRE DE CH. BARTHELEMY, LES FAISEURS DE MIEL VII DE THERESE ALPHONSE KARR, SOEUR FRANCOIS-XAVIER DE LEON AUBINEAU + N°33 : LA FAMILLE HARTMANN DE MARIE GUERRIER DE HAUPT, SOEUR FRANCOIS-XAVIER DE LEON AUBINEAU, LA HOLLANDE, IL Y A DEUX CENTS ANX X DE CH. BARTHELEMY, L'HERITAGE DE MME HERVETTE VI DE ETIENNE MARCEL, LES CHOUANS DE G. DE CADOUDAL. Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Jean-Jacques Barthélémy & Jean-Denis Barbié du Boccage (pour les cartes)
Reference : 002450
Paris, de Bure, 1788. Demi-basane, 7 volumes in-8 & 1 volumes in-4, XIV-382-[2]; [6]-568-[2]; [6]-560-[2]; [6]-564-[2]; [6]-543-[3]; 511 et [6]-130-CCCXXII-[2]p & XLIIp-31 cartes. Edition originale au format in-8, complète de TOUS ses volumes et TOUTES ses cartes. L'ouvrage, dû à l'abbé Barthélémy, décrit au travers d'un voyage prêté au philosophe Anacharsis, la Grèce et ses monuments au 4e siècle avant Jésus-Christ. L'ouvrage est illustré de 31 cartes dépliantes (format in-4, 26.5*21.5cm) faites par Jean-Denis Barbié du Boccage, qui travaillait alors avec Barthélémy. L'ouvrage est ENRICHI d'une très rare lettre de l'abbé Barthélémy, lettre autographe non signée, justement écrite à Barbié du Boccage. Cette lettre, simplement datée du "lundy 24 janv." date de 1785 (le contenu de la lettre comme là mention du lundi confirme cette année). Il s'agit probablement de la PREMIERE LETTRE envoyée par Barthélémy à la nouvelle recrue du Cabinet des Médailles car Barbié du Boccage y arrive début 1785. La lettre dit précisément : "Je crains, Monsieur, que vous ne soyez malade et j'envoie savoir de vos nouvelles. Si vous pouvez venir demain, nous irons chez M. Le Noir pour vous présenter à lui" Jean-Charles-Pierre Le Noir, garde de la bibliothèque du Roi depuis 1784 démissionnera durant l'année 1785. Cette mention d'une présentation confirme donc bien l'arrivée très récente de Barbié du Boccage. Reliure demi-basane vers 1850, dos lisse, filets dorés, beau papier (vélin?) bien conservé, grandes marges, rares rousseurs ou petites taches, quelques cartes tachées (mouillure claire visible au dos des cartes, vraisemblablement avant la reliure). Il manque en revanche les XVIII premières pages d'introduction de l'Atlas, qui reste néanmoins complet de TOUTES les cartes. Bel ensemble, très rare avec une lettre autographe de l'abbé Barthélémy.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Paris, Imprimerie de David, 1831-1832. Prospectus et 52 livraisons reliés en 1 vol. in-4, demi-vélin, entièrement non rogné (reliure de l'époque).
Collection complète. Curieuse revue entièrement rédigée en vers par Barthélémy avec l'aide de Méry Chaque numéro compte 200 vers, soit 11000 vers au total. Barthélémy, mécontent de la pension versé par Louis-Philippe, au lendemain de la Révolution de 1830, irrité du maigre prix auquel on cotait ses louanges, se fit républicain et fonda Némésis dans laquelle il flétrit tous les actes du nouveau gouvernement.Maxime Du Camp, dans ses Souvenirs littéraires (I, 116), nous révèlent : « J'ai appris, il y a une quinzaine d'années peut-être, sur la Némésis, un détail ignoré et qu'il est bon de faire connaître. Malgré son extrême facilité et quoiqu'il fut aidé par Méry, Barthélémy ne suffisait pas au labeur qu'il avait assumé, et il ne parvenait pas toujours à composer une satire par semaine. Il avait de mystérieux collaborateurs parmi les jeunes gens qui cherchaient à faire leur trouée dans le monde des lettres ou ailleurs. Un de ceux dont il utilisait le plus volontiers et dont il achetait les vers était un homme de chétive apparence, maigrelet, au dos voûté, au visage énergique et ravagé, qui se faisait appelé Gaillard. Or ce nom de Gaillard était un pseudonyme, le vrai nom était Lacenaire ».Le prospectus est daté du 27 mars 1831. Exemplaire complet du supplément à la seizième livraison. Hatin, 380.
Paris, chez Jansen, an 6 de la république (1797-1798), 4 volumes in-16 reliés demi veau beige, CXXIV-213, 268, 266 et 232 pages, dos à 4 nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre noires (titre et tomaison), restaurations de papier sur les 30 dernières pages du tome I avec quelques altération du texte (poésies), sans les 4 planches, sinon très bon état
Félix Alcan, 1886-1889, 4 vol. gr. in-8°, 520, 527, 562 et 658 pp, reliures demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs filetés, titre et tomaisons dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), mouillures importantes, manques de papier sur les plats, état correct (Inventaire analytique du Ministère des Affaires étrangères). Exemplaire de travail
Tomes I à IV seuls (sur 6). — Diplomate de grand talent et de haute autorité, François Barthélémy servit les divers régimes politiques, de l'Ancien Régime à la Restauration, dans une droiture universellement reconnue. Si l'acte le plus ostensible de sa carrière fut la conclusion, après des négociations délicates, du traité de Bâle entre la France et la Prusse (1795) qui mit fin à la coalition des Impériaux, son ambassade en Suisse démontra son habileté. Il sut, malgré des débuts difficiles résultant du licenciement des régiments suisses au 10 août 1792, gagner l'estime des Suisses – à tel point qu'ils ne se joignirent pas à la coalition qui menaçait la France – et demeurer indépendant devant le pouvoir de Robespierre qu'il inclina vers une politique de conciliation avec les cantons helvétiques. — "La vaste et patiente compilation de M. Kaulek, qui dépasse le cadre des Annales du Midi à certains égards, les intéresse cependant en raison de l'origine méridionale de l'ambassadeur Barthélémy, neveu de l'auteur du Voyage d'Anacharsis, et qui, après avoir commencé sa carrière diplomatique sous l'ancien régime, la continua sous la Convention et mourut marquis après la Restauration. C'est surtout aux historiens de l'Europe pendant la Révolution et de la diplomatie révolutionnaire que sera utile cet inventaire analytique de plus de cinq mille cinquante pièces d'archives, soigneusement établi par M. Kaulek, abondamment garni de textes cités in extenso, muni de très bons index, et dont on pourrait dire qu'il présente en raccourci les preuves du livre classique de Sorel. Même en négligeant les textes insignifiants, on arrive à un total de documents fort utiles qui serviront a faire connaître d'une façon aussi complète que sincère Barthélémy. Unique représentant de la France à l'étranger pendant quelques mois, intermédiaire entre la République et l'Europe tout entière, son activité et son habileté sont véritablement surprenantes. En neuf mois, d'avril 1794 à février 1795, on ne compte pas moins de deux cent quarante correspondances entretenues par lui, dont plusieurs se chiffrent par des cinquantaines de lettres. Les pièces citées in extenso, généralement bien choisies, ne donnent pas une moindre idée de la netteté des vues du diplomate provençal. On ne peut analyser un inventaire analytique ; il suffit que nous ayons signalé son importance pour l'histoire diplomatique." (Léon-Gabriel Pélissier, Annales du Midi, 1892, à propos des 4 premiers volumes)
Au bureau du journal.. 12 AVR 1879. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 17 à 32. Lecture en colonnes. Illustrée de quelques gravures en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
Revue universelle. Sous la direction de Victor Lecoffre. Sommaire : HORS PARIS II DE CH. BARTHELEMY, LA NIECE DU CAPITAINE X DE J. GIRARDIN, EN PAYS LOINTAINS DE XAVIER MARMIER, CAUSERIE LITTERAIRE DE CH. BARTHELEMY, AU TOMBEAU DE CHATEAUBRIAND DE HENRI GALLEAU, SUR QUELQUES RESTES DRUIDIQUES DE MARQUIS DE ROYX. Classification Dewey : 70.4413-Magasin pittoresque, universel et mosaïque
[BARTHELEMY Henri.] - ROUQUETTE (Louis-Frédéric). - [BARTHELEMY H].
Reference : 24491
Paris, Editions Mornay, neuvième volume de " La Collection originale ", 1924. In-8, 189 pp-[2] ff., non pag. Demi-chagrin ocre à coins, double-filets dorés sur les plats, dos à 5 nerfs, fleurons dorés, tête dorée, couvertures illustrées et dos conservés.
Edition originale. Tirage à 980 exemplaires. Un des 904 exemplaires numérotés sur vélin de Rives à la forme (n° 152). Ouvrage illustré Henri par Barthélémy de nombreux bois originaux dans et hors-texte, dont un frontispice, lettrines et culs-de-lampe. Bel exemplaire. Photos sur demande.
À la veille du Traité de paix de la guerre franco-russe (signé le 10 mai 1871), Barthélemy-Saint-Hilaire attire lattention du Directeur du Journal Officiel sur un communiqué rencontré dans plusieurs journaux entaché dune …irrégularité de composition dont le ministre (de la Guerre) se plaint…On peut lire sur lapostille paraphée, datée du 23 août 1871 : « La Division Bavaroise cantonnée devant Paris célèbrera vendredi 25 la fête du roi Louis de Bavière. Le Général de Mantenfell a défendu que lon tire le canon suivant lusage afin de ne pas inquiéter la population parisienne. » Barthélemy-Saint-Hilaire demande au directeur du Journal Officiel dinscrire ce communiqué au Journal Officiel en précisant de ne pas le …mettre dans une partie trop apparente…Après avoir été journaliste au globe, au National, au Courrier français et au Constitutionnel, Barthélemy-Saint-Hilaire se consacra à la traduction de lœuvre dAristote. Ce travail lui permit dobtenir une chaire de philosophie antique au Collège de France. Élu député en 1869, il contribua à lélection de Thiers. Il fut également ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Jules Ferry.
1799 Paris, Didot jeune, an septième [1799]. Sept volumes in-8 (140 X 220 mm) et un atlas in-folio (272 X 440 mm) maroquin bleu-vert à grain long, encadrement de large dentelle dorée et roulette à froid sur les plats, dos cinq nerfs plats ornés et sertis de filets dorés, fleurons à froid et dorés dans les compartiments, guirlandes en queue et tête, coupes et coiffes ornées, bordure intérieure à froid dans un encadrement de filets dorés, tranches dorées (Simier, relieur du roi). Tome I : VIII pages, portrait frontispice, CLII pages, 367 pages - Tome II : (1) f. blanc et (2) ff. de titre et table des chapitres, 517 pages - Tome III : (1) f. blanc et (2) ff. de titre et table des chapitres, 496 pages - Tome IV : VIII pages, 507 pages, (1) f. blanc - Tome V : VIII pages, 495 pages, (1) f. blanc - Tome VI : VIII pages, 454 pages, (1) f. blanc - Tome VII : VIII pages, 552 pages, (1) f. blanc - ATLAS : portrait, 56 pages, IV pages, (1) f. d'explication des médailles, 1 planche de médaille au format grand in-octavo (206 X 280 mm), 36 planches. Ex-libris non identifié : cachet héraldique encré sur les faux-titre des volumes de texte et de l'atlas. Décolorations et quelques frottements et défauts d'usage aux reliures, coiffes de l'atlas habilement restaurées et ses gardes renouvelées, les tomes II et III ont été reliés sans les faux-titre, le tome I sans le premier feuillet blanc.
QUATRIÈME ÉDITION, la dernière revue et augmentée par l'auteur, la plus complète et l'une des plus belles de ce récit de voyage imaginaire servant de prétexte à une excellente histoire de la Grèce antique. Elle a été réalisée sur les presses de DIDOT jeune. UN DES CINQUANTE EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS ET IMPRIMÉS SUR PAPIER VERGÉ DE HOLLANDE (n°31), seul tirage de luxe. L'atlas contient 36 PLANCHES de cartes et vues gravées sur cuivre, les délimitations de 9 cartes ayant été coloriées. Ce tirage de luxe est enrichi dans l'atlas de DEUX PORTRAITS de l'abbé Barthélemy : un en frontispice par Langlois d'après le buste d'Houdon et l'autre dans une planche hors-texte au format grand in-octavo insérée avant le feuillet d'explication des médailles dessiné et gravé par A. Saint-Aubin d'après la médaille de Duvivier. L'atlas comporte également 50 pages d'analyse critique des cartes de J. D. Barbié du Bocage, deux pages d'une note relative à la planche représentant les deux frontons du Parthénon, quatre pages d'une pièce en vers adressée par Fontanes à l'abbé Barthélemy et une page de description des médailles. La table annonce 40 planches numérotées, mais la "Carte générale de la Grèce avec ses colonies", qui forme le n°1 de l'atlas, n'a été publiée qu'en 1811, et manque conséquemment aux exemplaires reliés avant cette date. Notre exemplaire a également été relié sans la planche n°2 intitulée "Carte particulière de la Grèce et de ses Iles", et les planches 30 et 31 qui représentent respectivement la "Carte de la Messénie" et la "Carte de la Laconie et de l'île de Cythère". Le premier volume de texte contient en frontispice un PORTRAIT de Barthélemy dessiné d'après nature et gravé par Aug. Saint Aubin. Jean-Jacques BARTHÉLÉMY (1716-1795), savant littérateur de l'Académie française, archéologue et numismate, mit près de trente années à préparer son ouvrage à la prodigieuse érudition sur l'ancienne civilisation grecque. Cet ouvrage, publié une première fois en 1788, lui fut inspiré par un voyage qu'il fit en Italie en 1755, au cours duquel les souvenirs de l'antiquité classique, ravivée par le vif intérêt archéologique des fouilles de Pompéï, s'imposèrent à son esprit jusqu'à faire revivre pour lui en une résurrection idéale ce monde lointain. Le succès du "Voyage du jeune Anacharsis", véritable somme des connaissances du XVIIIe siècle sur la Grèce antique, contribua à développer le goût de l'Antique en France et en Europe et à diffuser le goût néoclassique. Gérard Oberlé souligne dans sa notice de la "Bibliothèque bachique" que cet ouvrage contient notamment de nombreuses informations très précieuses concernant les moeurs et la vie civile des athéniens, les fêtes, les grandes Dionysiaques, le culte de Bacchus, les repas, les moeurs de table, les plats, les boissons, de longues listes de nourritures avec leurs provenances, les cuisiniers, les recettes, des informations sur divers vins de Grèce et des îles, les fêtes des Spartiates, les fêtes et mystères d'Eleusis, l'agriculture, etc. (Brunet, I, 674 - Oberlé, "Une Bibliothèque bachique", 10 - Laffont-Bompiani, "Dictionnaire des oeuvres", IV, 720 - Fléty, 162). SPLENDIDE EXEMPLAIRE en grand papier, au corps d'ouvrage sans rousseurs, dans une reliure uniforme en maroquin décorée de René Simier, dit «Simier Père », qui fut «relieur du roi » sous la Restauration, CONDITION RARE. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
Paris Imprimerie Nationale 1988 in 8 carré (22,5x17) 1 volume reliure plein cuir rouge de l'éditeur, dos à 4 nerfs soulignés de filets dorés, tête dorée, 374 pages [4], avec de nombreuses illustrations de Gérard Barthélemy, dont planches hors-texte en couleurs sur double page. Texte présenté par Yda-Marie Frandon. Collection '' Lettres Françaises''. Tirage limité à 2000 exemplaires numérotés, celui-ci un des 150 exemplaires hors-commerce imprimés sur papier d'édition de Rives, et reliés plein cuir. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Ed. numérotée
Collection Collection BlériotParis, Ch. Blériot, 1878 - 1882 15 (sur 16) vol. in-12, demi-basane blonde, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos légèrement frottés et insolés.
Les volumes proviennent d'éditions différentes. La publication de cette longue série s'étagea entre 1862 et 1883, et elle ne fut sans doute interrompue que par la mort de Charles Barthélémy en 1884. Il est très rare de trouver l'ensemble complet.L'intérêt de l'ensemble des monographies réunies dans ces volumes est essentiellement historiographique, tant il illustre de manière parfois caricaturale le tour uniquement apologétique par lequel l'école historique catholique du XIXe siècle envisageait la discipline historique : pour chaque figure ou événement controversé, il fallait à tout prix montrer que la position de l'Église (ou de Louis XIV, autre parangon de l'auteur) était juste. I. Première série. La Papesse Jeanne. L'Inquisition. Galilée, martyr de l'Inquisition. Les Rois fainéants. L'usurpation de Hugues Capet. La Saint-Barthélémy. L'Homme au masque de fer. Le Père Loriquet. L'évêque Virgile et les antipodes [1881] : [2] ff. n. ch., IV pp., 286 pp., un f. n. ch. de table. - II. Deuxième série. Calas. Courbe la tête, fier Sicambre. Paris vaut bien une messe. Philippe-Auguste à Bouvines. La révocation de l'Édit de Nantes. Les lettres et le tombeau d'Héloïse et Abailard. Bélisaire. Les enfants de Nemours. Salomon de Caus [1879] : [2] ff. n. ch., IV pp., 282 pp. - III. Troisième série. Calvin jugé par lui-même et par les siens. Les crimes des Borgia. Marie la Sanglante. Tuez les tous. Ce que Versailles a coûté à Louis XIV. Charles-Quint s'est-il fait enterrer de son vivant ? Encore la Saint-Barthélémy. Saint-Simon, historien de Louis XIV. La prison du Tasse. La poule au pot. Du rôle politique et moral d'Agnès Sorel. La Restauration et l'étranger. Les béquilles de Sixte-Quint. Le dernier mot sur le Père Loriquet. Le poète Gilbert est-il mort de misère ? La fable des volontaires. La Sorbonne et l'imprimerie [1879] : [2] ff. n. ch., 279 pp., un f. n. ch. de table. - IV. Quatrième série. Les quatorze armées de Carnot. Un chapitre des erreurs et mensonges de Voltaire. Le roman du peintre Lesueur. La déposition de Louis le Débonnaire. Mozart libre penseur. Le grand inquisiteur Torquemada. À propos de Charles VI et d'Isabeau de Bavière. Mme de Maintenon et la révocation de l'Édit de Nantes. La vérité sur le Père Joseph. Le vaisseau Le Vengeur [1880] : [2] ff.n. ch., 296 pp. - V. Cinquième série. Mon siège est fait. Le repas des Gardes du Corps. Erreurs et mensonges historiques relatifs à la Papauté et à l'Église. La vérité sur Jean Bart. Les crimes de sainte Clotilde. Les vertus de Brunehaut. Qu'est-ce que Tartuffe ? La religion de Montaigne. Le dernier banquet des Girondins. Voltaire et les serfs du Jura. Fréron et les philosophes [1879] : [2] ff. n. ch.,260 pp. - VI. Sixième série. De la supériorité et de la prospérité des nations protestantes. La religion de Buffon. Savonarole fut-il un hérétique et un révolutionnaire ? Les cruautés de Clovis. L'instruction primaire en France avant 1789. Le caractère de Richelieu. La vérité sur le jansénisme. Le caractère de Louis XIII (1881] : [2] ff. n. ch., 280 pp., un f. n. ch. de table. - VII. Septième série. L'ancienne royauté fut-elle l'absolutisme ? Comment Louis XV fut-il élevé ? Le bon roi Dagobert. Les deux Charles VII. Louvois est-il mort empoisonné ? Monsieur de La Palisse. La vérité sur l'émigration. Monsieur d'Malbrough. Marie de Médicis est-elle morte de misère ? De la culpabilité de Fouquet [1878] : [2] ff. n. ch., 264 pp., un f. n. ch. de table. - VIII. Huitième série. Les droits de l'homme au moyen âge. L'égoïsme de Fontenelle. Le banqueroute de Law. Jeanne d'Albret est-elle morte empoisonnée ? Le procès de Marie Stuart. Un dernier mot sur Fortunat. Eustache de Saint-Pierre. Charlemagne savait-il écrire ? Les derniers jours de Charles IX. La conspiration de Cinq-Mars [1880] : [2] ff. n. ch., 281 pp., un f. n. ch. de table. - IX. Neuvième série. Les mystères de Venise. L'impératrice Marie-Thérèse et Madame de Pompadour. La paix et la trève de Dieu. À propos des vandales et du vandalisme. Nous n'irons pas à Canossa. La vérité sur Télémaque. Les guerres de religion. La religion de La Fontaine. Latude. Cervantès, libre penseur. La politique et l'indépendance de Clovis [1880] : [2] ff. n. ch., 286 pp., un f. n. ch. de table. - X. Dixième série. Le roman de Christophe Colomb. La mort du Corrège. Dante fut-il un hérétique et un révolutionnaire ? La sainte Hermandad. Étienne Marcel. Le caractère de Charles V [1879] : [2] ff. n. ch., 272 pp., un f. n. ch. de table. - XI. Onzième série. L'État, c'est moi ! Froissart est-il un historien partial ? La mort de Raphaël. Un roman à propos de Philippe II. La vérité sur Urbain Grandier. Omar a t-il fait brûler la bibliothèque d'Alexandrie ? La religion de Shakespeare. Voltaire historien. Les Vêpres siciliennes [1879] : [2] ff. n. ch., 264 pp. - XII. Douzième série. Les erreurs et mensonges historiques devant la Chambre des députés. Le roman dans l'histoire. La légende d'or. Les imaginations de Varillas. Les vainqueurs de la Bastille. Huet, évêque d'Avranches. La conversion de Turenne. Fontenelle, libre-penseur [1879] : [2] ff. n. ch., 244 pp. - XIII. Treizième série. De la prétendue ignorance de la noblesse française au moyen âge. La vérité sur l'abbé Trublet. Le dossier de Nonote. Les moeurs du cardinal de Richelieu. Les impatiences de Richelieu. De l'autorité historique du cardinal de Retz. De l'antiquité du titre de très-chrétien. Les mensonges de Saint-Simon [1880] : [2] ff. n. ch., 256 pp., un f. n. ch. de table. - XIV. Quatorzième série. Voltaire capucin. Le pape Honorius fut-il hérétique ? Notes sur Patouillet. La vérité sur le Concordat de 1801. Le chevalier de La Barre. Les terreurs de l'an mil. Fénelon, libre-penseur [1881] : [2] ff. n. ch., 241 pp., un f. n. ch. de table, 4 pp. - XV. Quinzième série. Une république cléricale. Les mensonges de la peinture. La question des congrégations il y a cent ans. Le roman de l'évêque Synésius. L'excommunication au moyen âge. La religion de Montesquieu. La mort de Jean Goujon. La caricature de Santeuil. Les moeurs de Robert d'Arbrissel. Un artiste français calomnié. L'instruction primaire en France pendant la Révolution. Une statue à Coligni [1882] : [2] ff. n. ch., 245 pp., un f. n. ch. de table. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Belgique], Brepols, 1993, in-12, br., 281 pp., bibliographie, 4 index. (GB5)
- 1. Questions de Barthélemy. Texte présenté et traduit par Jean-Daniel Kaestli. - 2. Livre de la Résurrection de Jésus-Christ par l'apôtre Barthélemy. Texte présenté et traduit par Jean-Daniel Kaestli et Pierre Cherix. Collection Apocryphes, vol. 1.