Lettres de Maurice Bouchor (1855-1929) à Octave Uzanne (1851-1931) Fin décembre 1889 Lettre non daté, non située (décembre 1889 ?]. 2 pp. in-12. Mon cher ami, le vendredi 21[1] je serai pris par une des dernières répétitions du Petit Théâtre : je ne pourrai donc aller au Dîner Occulte. Mes vendredis étant pris ensuite par les représentations, je ne pourrai assister qu’au dîner de janvier – ou février. Le mardi 25 a lieu une représentation pour nos souscripteurs seuls, sans journalistes, affiches, annonces ni compte-rendu. Voulez-vous y assister ? Ou préférez-vous assister à la 1ère (pour la presse & le public) le vendredi 28 ? J’aurai plus de plaisir à cette dernière représ[entation] ; mais il y aura toujours un fauteuil pour vous le mardi 25 si vous le désirez. Prévenez-moi, s. v. pl. Je vous annonce avec satisfaction que je me suis marié récemment, ce qui m’a délivré de bien des soucis. Je n’ai prévenu personne officiellement, mais mon amitié pour vous me fait un devoir de vous instruire de cette nouvelle. Tout à vous, cher ami, & à bientôt. M. Bouchor 4, R. des Chartreux [Paris]. Lettre sans date – fin d’année[2] 2 pp. in-8. (Probablement fin décembre 1889). Mon cher Uzanne, je pars ce soir pour Alger[3] ce qui m’empêche, à mon vif regret, d’assister au 2me Dîner Occulte[4]. Je pense que Richepin[5] ne pourra en être ! Son père est très malade en ce moment, à La Fère. Je profiterai bientôt de la très amicale proposition que vous m’avez faite de mettre dans le Livre[6] notre boniment sur le Petit Théâtre[7]. Cela peut nous être utile ; & nous avons grand besoin de trouver qqs souscripteurs. Mon ami Signoret[8] ira vous voir un de ces matins, dès que nos prospectus seront imprimés, & il vous enverra le paquet quand vous voudrez. Grand merci d’avance & mille amitiés de fin d’année. Lord Lytton[9] est venu très gracieusement au Petit Théâtre. Il a paru satisfait : mais c’est un homme tellement poli que s’il s’était mortellement ennuyé on n’en aurait rien su. Pourriez [vous], dans le n° auquel seront joints nos prospectus, faire passer une note sur ma traduction – 4 à 5 lignes - & où on dirait un mot des représentations ? Ainsi vos lecteurs seraient avertis. Du reste je ne voudrais pas être indiscret. Faites, je vous prie, comme vous jugerez convenable de le faire. Bien à vous. Maurice Bouchor Lettre non datée, non située (probablement 1889 ou 1890). 2 pp. in-12. Mon cher Uzanne, merci bien pour les lignes trop amicales que vous avez consacrées dans le Livre à ma traduction de la Tempête[10] & surtout pour votre extrême obligeance à l’égard de mon ami Signoret & de notre Petit-Théâtre. Je quitte Alger[11] vers le 25 & j’espère vous voir à notre première, le 1er avril[12]. Je ne pourrai malheureusement pas assister au Dîner Occulte d’Avril, vendredi étant un de nos jours de pitrerie, mais j’irai sûrement à celui de Mai[13]. Bourges[14] dit s’être fort amusé à l’avant-dernier. Nous avons eu ici de la pluie en masse ; depuis hier on crève de chaud. Le soleil est brave tout de même. Et Vénus ! Elle est à prendre à la main, c’est un astre à 3 dimensions, & non pas un clou peint sur le ciel. Elle est blanche, énorme & radieuse. D’ailleurs, c’est ainsi partout en ce moment mais ici les nuits sont souvent d’une pureté merveilleuse, & tous les diamants – vivants font peur à force d’éclat & de scintillement.[15] Je me bourre des Evangiles pour le 2ème volume des Symboles[16]. Croyez-vous que Renan appelle disons « une personne supérieure. » … quel langage de curé ! Il dit aussi que, dans un tel sujet « l’édification coule à pleins bords » … n’empêche qu’il a joliment du talent, ce bougre-là. Mais je trouve qu’il rapetisse les choses à force de les arrondir. Bien à vous & à bientôt. M. Bouchor 2 février 1890 Lettre non datéé, non située (2 février 1890). 2 pp. in-12. Cher ami, merci bien pour l’article. Hélas ! Je suis aussi peu bibliophile que possible, & très ignare en la matière. Cependant, pour vous prouver ma bonne volonté, je vous envoie une ballade[17], faite cette nuit & ce matin à votre intention. J’ai pris la chose à un point de vue aussi général que possible, étant incapable de parler vieilles éditions elzéviers – je doute que cela fasse votre affaire. Et puis, j’ai la tête & mon temps tellement pris, que j’ai bien pu écrire une parfaite couillonnade. Faites en ce que vous voulez ! J’ai écrit à Kolb[18] ; je croyais que vous aviez Tobie[19] depuis longtemps. Si votre exemplaire a été égaré, je vous en donnerai un autre. Mille amitiés. M. Bouchor Je voudrais bien que le dîner ait lieu le 20 décembre ; ou qu’il y en eût un au début de janvier ; car je compte me reposer quelques jours à Marseille en janvier. En tout cas, je ferai mon possible pour être des vôtres le plus tôt possible. Quelques temps après le 2 février 1890 Lettre non datée, non située (quelques temps après le 2 février 1890). 2 pp. 1/2 in-12. Cher ami, je suis très heureux que ma ballade[20] ait pu faire votre affaire. Si vous prenez un rendez-vous avec M. Archbold-Aspol[21], qui est à Paris, voulez-vous me faire signe ? Je serais heureux de faire sa connaissance. J’ai reçu une charmante lettre de Lord Lytton[22], qui me dit être souffrant. Inutile de vous dire que j’irai avec joie au Dîner Occulte, que vous avez eu la gentillesse de retarder à cause de moi. Il n’est cependant pas tout à fait certain que je puisse y assister, parce que Signoret[23], voyant arriver tardivement un peu de public payant, & désireux de faire les frais si possible, à l’intention de donner 1, 2 ou 3 représentations supplémentaires. S’il y en a 3, la 3ème sera justement le vendredi 20[24], et en ce cas je ne serais pas libre. C’est là, vous le voyez, un cas de force majeure, très imprévu. Mais rien n’est encore décidé, & j’espère pouvoir être des vôtres – tout en espérant le contraire[25] pour d’autres raisons. Jugez de l’état de mon âme ! – En tous cas, je vous prierai de m’excuser pour me dérober ainsi – très involontairement. Bien à vous M. Bouchor 1892 Lettre non datée, non située (1892). 3 pp. in-12. Cher ami, je suis ravi de vous savoir prêt à partir pour Londres ; je pars dimanche avec Aspol. J’irai tout droit à Portland place, Langham hôtel. Je crois que je renoncerai au Lodging, parqu’Aspol partira jeudi de Londres, sans doute pour revenir qqs jours après. – il restera donc à l’hôtel, n’ayant pas de semaine complète à passer à Londres, & je ne veux pas l’abandonner. Moi-même je resterai une semaine et demie. Il me faudrait donc re-déménager, ce serait peu pratique. J’irai donc à Langham hôtel, décidé à y rester, si le prix n’est pas excessif. Figurez-vous que j’ai écrit hier à Lady Brooke[26] que vous étiez à Venise[27] & que j’allais à Londres sans vous ! Je vous croyais prêt à partir pour Venise, & votre concierge m’a dit avant-hier que vous étiez en voyage. Alors j’ai cru la chose faite … Demain soir, avec Bouffe, 1èere d’Eros[28], pièce à laquelle j’ai collaboré – j’en ai fait les vers sous le voile de l’anonymat … Donc impossible [de] partir avant dimanche matin. J’ai beaucoup de choses à faire à Londres ! Je suis ravi de vous savoir assez bien pour partir ainsi à l’improviste. A bientôt donc & tout à vous. M. Bouchor. 8 mai 1893 Lettre située Paris, 8 mai 18(93). 4 pp. in-12. Paris 8 mai[29] Mon cher ami, j’ai lu vos 2 articles[30] avec un vif plaisir : ils ont été très lus ici & ont fait sensation. Le 2ème a paru ce matin. Je vois avec plaisir que vous prenez gaîment ce voyage & qu’il vous laissera maints souvenirs qui ne seront perdus ni pour l’homme ni pour l’écrivain[31]. J’ai reculé mon départ jusqu’au 20 mai, ce qui me fait craindre hélas ! de vous manquer à N. York. J’y serai le 28, s’il plait à Dieu, & j’irai à l’hôtel Martin, University place. Vous seriez bien aimable de m’y écrire un mot pour me faire quelque recommandation pratique s’il y a lieu. Je pense aller à Chicago à Wellington hotel, Wabash avenue, où je connais vaguement quelqu’un. Si néanmoins vous me donnez une autre indication, avec chiffres à l’appui, je la pèserai sérieusement. Je tiens à l’European style, c.a.d. à manger hors de l’hôtel. Je n’ai pu obtenir aucune réduction de la Cie Transatl.[antique] qui a, de plus, augmenté ses prix. Je sais que vous-même vous avez eu des difficultés pour obtenir votre passage. J’espère avoir au moins un permis de circulation pour l’Exposition[32], mais je n’ai rien encore. Si je partais les mains vides, à qui pensez-vous que je devrais m’adresser, soit à N. York soit à Chicago ? Pardon de mettre ainsi votre amitié à contribution. Je suis très épouvanté des frais que j’aurai. J’ai réuni nos amis les Sympathistes[33] vendredi dernier chez Lapeyrouse[34], au prix de 10 fr. par tête, cigares à part. C’était très bien. Outre les dîneurs dont vous avez la liste imprimée, j’avais convié Legendre, plus Bodin & Boniface auteurs de la Tante Léontine, & forts braves gens. Nous étions 12, et j’ai bu à votre santé. Mille bonnes amitiés, mon cher Uzanne. Votre bien dévoué M. Bouchor, hotel Martin, New York. [note écrite sur le côté en travers de la quatrième page] Je crois que mon ami Berr, du Figaro écrit à Heynie au sujet de ce permis de circulation pour moi. Ferrari, de la Revue bleue, est insaisissable & mollusque. 2 janvier 1894 Lettre du 2 janvier (1894). 3 pp. in-12. 2 janvier[35] Cher ami, vous devez me trouver considérablement muffle de n’être pas allé vous voir. A mon retour d’Amérique, j’ai passé ici 8 jours, faisant de la copie à forces puis je suis allé à Royan avec ma famille. A mon retour, j’ai été absorbé par un grand travail, 40 chansons à l’usage des écoles primaires, lesquelles seront soumises à un concours. Puis j’ai préparé les Mystères d’Eleusis[36]. De plus en pleine répétitions. Avec tout cela je remettais toujours au lendemain le plaisir d’aller vous serrer la patte. Cher Uzanne, soyez miséricordieux ! J’ai reçu votre délicieuse carte, & je me suis dit qu’il fallait tout de même vous écrire ! J’avais pensé à vous envoyer un exempl.[aire] des Mystères avant la lettre c.à.d. sans couverture, pour vous montrer que je pense à vous ; mais tous ceux que m’a donnés Lecène[37] ont servi plus ou moins à mes machinistes & sont maculés ! Néanmoins, si je peux disposer d’un, je vous l’enverrai, sans préjudice d’un plus propre, dans qqs temps. Entendu le brave Archbold[38] à son passage. Le Petit Théâtre mort, j’espère que vous ressusciterez notre dîner. Ma 1ère aura lieu le 16 janvier, un mardi. J’espère que vous serez là : je mets votre nom sur ma liste. Après la première, tout à votre disposition si vous voulez nous envoyer des amis. Nous jouerons les mardis & samedis, au moins 4 fois. Je compte sur un four puissant. A vous de cœur, cher ami. M. Bouchor 18 avenue de l’Observatoire [Paris].
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, La Renaissance du Livre , s.d. (circa 1920). Petit in-folio. Préface de Jean Richepin. Exemplaire non paginé composé de 64 reproductions en couleurs contrecollées sur papier fort gris, précédées d'un feuillet légendé et illustré en sépia. Quelques très pâles rousseurs sur les feuillets légendés. Sinon excellent état intérieur. Demi-basane fauve, dos lisse orné de petits attributs guerriers et roulettes dorées, couvertures et dos conservés. Très bon état.
Lorsque la guerre éclate en 1914, Joseph-Félix Bouchor est à 61 ans, trop vieux pour s'engager, mais il a des relations. Le Général Niox, directeur du Musée de l'Armée aux Invalides depuis 1905, l'autorise à se rendre sur le Front pour peindre. Bouchor n'a pas le statut officiel de peintres des armées, ce qui lui permet d'échapper à certaines contraintes (dont Félix Valloton se plaindra). Vêtu de l'uniforme d'officier d'artillerie, il se déplace à l'arrière des lignes, principalement dans la Somme, pour y peindre paysages (maisons bombardées, églises en ruine...), scènes de la vie quotidienne des soldats (déplacements de troupes, camps de prisonniers...) ou portraits (le Général Joffre, le poète italien d'Annunzio, Néozélandais et Maoris, prisonniers bulgares...).
14/05/(1925) Bouchor a été prévenu par télégramme de ...l'état très grave d'un octogénaire de mes amis... et il craint de devoir faire le voyage pour réconforter sa veuve. Ne sachant ni quand il devra partir, ni s'il sera joignable, il préfère le prévenir afin qu'il ne vienne lui rendre visite. Il le préviendra dès qu'il sera mieux informé de son emploi du temps.
Paris, Les éditions Nationales 1927 In-4, broché, sous couverture rempliée, sous coffret cartonné plein papier imitation bois, fermé par des cordelettes, 298 pp. 33 compositions en couleurs de J.-F. Bouchor, dont 10 hors-texte et 23 dans le texte. Emboîtage lég. frottée. Bel exemplaire.
Tiré à 550 exemplaires num., celui-ci sur Arches. Bon état d’occasion
Laurens 1932 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, 171 pp., vignettes et bandeaux en noir par David Burnand et 30 planches en couleurs d'après des peintures par Joseph-Félix Bouchor (1853-1937). En bonne condition.
MAUCLAIR, Camille - BOUCHOR, J.F. - Ornementations de David BURNAND
Reference : 21872
(1932)
1932 PARIS, Henri Laurens, 1932 -ÉDITION ORIGINALE - In-4 - 1/2 Reliure imitation velin - Dos lisse orné - Pièce de titre en maroquin rouge, titre doré - 30 planches en couleurs tirées par Kadar daprès les tableaux du peintre normand Joseph Félix Bouchor, né à Elbeuf en 1853 - 172 pages - Bel exemplaire
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[Henry Floury] - COLLECTIF ; UZANNE, Joseph ; ROBIDA, Albert ; LEBEGUE ; ATALAYA ; ARENE, Paul ; BOUCHOR, Maurice ; CLARETIE, Jules ; MISTRAL, Frédéric ; MONTEGUT, Maurice ; SILVESTRE, Armand ; UZANNE, Octave
Reference : 54577
(1896)
1 vol. in-12 cartonnage éditeur pleine percaline imprimée bleue, couvertures en couleurs des fascicules conservées, Henry Floury, Le Secret de Polichinelle par Paul Arène, illustré par Robida, 1897 - Pervenche par Maurice Bouchor, illustré par Lebègue, 1900 - Un chapitre inédit de Don Quichotte, par Claretie, illustré par Atalaya, 1899 - Explication par Jules Claretie, illustré par Robida, 1896 - Les secrets des Bestes, par Frédéric Mistral, illustré par Robida, 1896 - Trois Filles et Trois Garçons, par Montégut, illustré par Louis Morin, 1899 - La Plante enchantée, par Silvestre, illustré par Robida, 1896 - La Panacée du Capitaine Hauteroche, par Octave Uzanne, illustré par Courboin, 1900
Bel envoi de Joseph Uzanne "A Mr Griningoire [ Gringoire ] avec les cordialités sincère du fabricant". Rare exemplaire de ce recueil de huit contes à vocation publicitaire et humoristique, rédigé par les meilleurs auteurs et illustré pour 4 d'entre eux par Albert Robida ! Frère d'Octave, Joseph Uzanne, lui-même écrivain et membre du groupe d'artistes iconoclastes des Hydropathes, dirigea la rédaction des célèbres albums Mariani. Bon état (usure en coiffe de queue, qq. rouss., très bon état par ailleurs)
P, Laurens 1931, in4 br , 171pp Légères rousseurs Langue: Français
Paris, Quillet, s d. In-4, 158 pp., demi reliure décorée de l'éditeur.
Illustré de 69 planches hors texte en couleurs dont 10 vignettes contrecollées, le tout d'après les aquarelles de J.-F. Bouchor, peintre du Musée de l'Armée.
1929 Paris, Hachette, 1929. Un volume de format petit in 8° de 170 pp. Reliure cartonnée de l'éditeur, dos toilé vertmuet, plats imprimés.
Bel état.
Poésies de Maurice Bouchor. Mélodies recueillies et notées par Julien Tiersot. Paris. Hachette. 1913. In-12 (125 x 186mm) cartonnage crème de l'éditeur, dos toile verte, gardes occupées par les annonces de la Librairie Hachette 46, (1) pages. Couverture piquée, petits défauts mais bon état intérieur.
Maurice Bouchor était le fondateur du Petit Théâtre des Marionnettes de la rue Vivienne qui contribua à faire revivre les vieilles chansons françaises.
Couverture rigide P , Cornély , sd ( v 1930 ) , in8 percaline rouge éditeur , 218 pp . Langue: Français
[J.-F. Bouchor] - VERSAILLES par Camille MAUCLAIR, J.-F. BOUCHOR, David BURNAND.
Reference : AUB-4558
(1926)
Paris, H. Laurens éd. 1926. Bel exemplaire relié, tête dorée, cartonnage, pet. in-4 carré, 169 pages sur vergé.
Couverture rigide. Cartonnage de l'éditeur. 47 pages.
Livre. Poésies de Maurice Bouchor. Editions Hachette, Vers 1930.
Couverture souple. Broché. 320 pages.
Livre. Textes choisis et commentés par Maurice Bouchor. Edité par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, 1919.
- Quatre pages 19 x 27 cm.
Vieux papier. Vin Mariani, 1896.
Paris, La Renaissance du Livre, s.d. petit in-folio, non paginé, 64 illustrations en couleurs sur papier fort précédées d'un feuillet légendé, broché, couverture rempliée. Dos cassé. Rousseurs sur les feuillets de légende. Ex-libris Jacques Jourquin.
64 reproductions en couleurs d'après les tableaux du peintre Joseph-Félix Bouchor (1853-1937). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, G. Charpentier, 1880 in-12, [2] ff. n. ch., V pp., 284 pp., un f. n. ch. de table, avec un portrait-frontispice d'après un dessin de Georges Rochegrosse, demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de pointillés, filets et caissons dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos uniformément insolé et passé.
Édition originale de ce recueil de poésies. Quoique oublié de nos jours, le poète Maurice Bouchor (1855-1929) connut de son vivant une réelle célébrité, et nombre de ses poèmes furent utilisés sous forme de textes de dictées et de récitations dans l'enseignement primaire. Vicaire I, 881-882.Ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
...Votre lettre me rendrait bien heureux, si vous ny parliez de la fatigue de votre fils, arrêté dans des études. [...] je pense au chagrin quil doit avoir de ne pouvoir continuer actuellement son travail, et au souci que vous en avez-vous-même. Je souhaite de tout c?ur quun vrai repos, aussi prolongé quil le faudra, lui rende toute sa santé [...]. Je suis moi-même la victime d'un tardif surmenage. Depuis 10 ans, je nai pas eu une journée de repos, car je ne pouvais travailler à mon « Testament » quaux périodes de vacances [...]. Jai fini ma tâche il y a peu de mois, mais je dois arriver en même temps au bout de mes forces. Jai dû renoncer à toutes leçons, mais 2 volumes dépreuves à corriger [...], une correspondance très étendue et inévitable, suffisent à épuiser le peu de forces quil me restait. Je songeais à me retirer de notre jury dexamen... mais il na pu résister aux instances de son président, ce qui sera une occasion de le revoir ...la façon dont vous me parlez de mon dernier livre mémeut et me réconforte...
Hachette Relié D'occasion bon état 01/01/1920 150 pages
Paris, Laurens, 1931. In-8 carré, demi toile époque, dos orné d'un motif doré, titre doré. Faux-titre, titre, 171 pp, 1 p non chiffrée. Ouvrage illustrée de 30 compositions en couleurs, contrecollées par Bouchor et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe par David Burnand. Ouvrage imprimé sur papier vergé. Toile un peu salie et papier un peu jauni.
Paris, Laurens, 1928. In-8 carré, demi toile époque, dos orné d'une sirène dorée, titre doré. Faux-titre, titre, 171 pp, 1 p non chiffrée. Ouvrage illustré de 30 compositions en couleurs, contrecollées, par Bouchor et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe par David Burnand. Ouvrage imprimé sur papier vergé. Coins supérieurs abîmés, toile piquée, cahiers déréglés, corps d'ouvrage fragile.
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs dorés orné, Charpentier et Cie, Paris, 1874, 296 pp.
Bon exemplaire bien relié (rares rouss., annotations biographiques au crayon au dernier f. blanc) du premier recueil de poésie de Maurice Bouchor (1855-1929). Vicaire, I, 881
Naples et son golfe. Trente planches volantes, sur vélin, en couleurs, du peintre J.F BOUCHOR. Ornementation de David BURNAND. Henri Laurens éditeur 1928. In 8 cartonné, dos demi-toile écrue, pièce de titre chagrin rouge. 200x240mm. faux titre, titre, 172 pages. Achevé d’imprimer le 31 octobre 1927. Couverture insolée, quelques rousseurs en début et fin de volume.
Paris Lecène, Oudin et Cie 1894
In-12 (189 x 124 mm), 106 pp., demi-maroquin marron, coins, dos lisse orné, pièce de maroquin fauve, tête dorée, non rogné, couverture conservée (reliure d'époque signée Magnin, à Lyon). Edition originale. (quelques rares frottements, coins un peu usés, papier uniformément jauni). // 12o (189 x 124 mm), 106 pp., brown three-quarter morocco, smooth spine tooled, fawn morocco label, top edge gilt, uncut, soft cover preserved (contemporary binding signed Magnin, in Lyon). First edition. (some rare rubbings, corners a bit used, paper uniformly darkened).