Moscou Gautier et Monighetti 1844 in-16 demi-veau fauve, dos lisse orné de filets et fleurons à froid, tranches mouchetées, couverture jaune imprimée conservée [Rel. moderne], quelques lettres grattées p. 35
2 ff.n.ch., IV pp., pp. 5-68.Rarissime recueil de bons mots fondés sur l'homonymie et la paronymie.Le CCF ne présente qu'un titre similaire, mais qui ne correspond pas au nôtre : Encyclopédie pittoresque du calembour, imprimée à Paris sans date, et composée de 127 pages, avec figures (BnF, Institut, Grenoble), lequel semble être une nouvelle édition augmentée de notre titre.En tout cas, l'adresse moscovite n'est pas fictive, et notre opuscule constitue l'une des premières productions nées de l'association en 1843 de Woldemar Gautier (héritier d'une lignée de libraires installés en Russie) et Frédéric Monighetti pour racheter l'imprmerie d'Auguste Semen, et poursuivre l'activité de Jean Gautier. Comme cette association sera dénoncée dès 1845, les titres portant le double nom sont peu nombreuses. Ce ne sera pas la fin de l'activité des Gautier à Moscou : en 1864, Woldemar rachète le fonds de la librairie de Charles Urbain, ci-devant Urbain & Renaud, une autre librairie française de renom à Moscou, et il devint de ce fait le seul grand libraire français de la ville.Cf. Rjéoutski (Vladislav) : La Librairie française en émigration : le cas de la Russie (deuxième moitié du XVIIIe-début du XIXe siècles), in : Actes du colloque“La prosopographie des hommes du livre” (2005).Vignette au chiffre DG contrecollée sur les premières gardes