Favre SA - Caracole, 1988, in-4 cartonnage (21,5 x 30), 64 p., 24 reproductions pleine page, bel envoi des auteurs, jaquette, très bon état.
Une des spécificités des portraits équestres italiens des XIVe et XVe siècles tient dans la double tendance au naturalisme et à l’idéalisation de leurs montures. D’une manière générale, la tension entre individualisation et idéalisation se trouve au cœur de la pensée artistique de la Renaissance, qui fit du portrait son terrain d’élection. Perceptible dans les effigies comme dans toute représentation équestre, y compris les études, via certains modèles équins et détails morphologiques ou physiologiques, la tendance croissante au naturalisme renvoie notamment à la pratique novatrice de la représentation d’après nature. Néanmoins, cette tendance n’empêche pas une certaine idéalisation du cheval, en lien avec un idéal équin théorique et artistique.