Hyères. Les Cahiers de Garlaban. 1990. In-8 (170 x 244mm) broché, couverture jaune imprimée, 57 pages. Tiré à 300 exemplaires, celui-ci n°194. Bon état.
Résistant pendant la seconde guerre mondiale, Edmond Humeau participe ensuite à la rédaction des revues Esprit, la Tour de Feu, etc. En 1953 il s'installe dans le village du Castellet d'Oraison d'où sont écrits nombre de poèmes de ce recueil dans lequel il trace à la fois l'histoire de sa vie et celle du siècle.
Edmond HUMEAU - [Saint Florent le Vieil 1907 - Vanves 1998] - Poète français
Reference : GF28826
2 pages in8 - bon état -
"C'est plus d'une fois, mon cher Pierre, que j'ai senti ta présence au plus creux de mes absences"...- Il aimerait renouveller la joie qu'il a eu en le voyant rue Quattrefages à Paris - Il retournera à Oraison cet été et ont l'intention d'y trouver un logis - "Le mois que j'ai passé non loin de la Durance m'a vraiment conquis à une vie ou la poèsie régne"...- Chaleureuse lettre d'amitié -
Edmond HUMEAU - [Saint Florent le Vieil 1907 - Vanves 1998] - Poète français
Reference : GF28828
2 pages in4 - bon état -
Belle lettre sur le désir et la souffrance d'écrire: Malgré le silence, il sait que "rien ne nous sépare des vrais compagnons de l'espoir" -Il vient d'achever le "festival de l'UNESCO au Theatre des Champs Elysées" dont le souci l'a rongé "dévoré, réduit à l'état de fantôme" - Il se retrouve au même point qu'il y a quinze ans "avec sur les épaules la responsabilité d'un fils qui retournera dans quelques jours à Dieulefit et d'une fille..."- Faute d'une nomination à l'Education nationale, c'est "un abime" qui l'accueille "au seuil de cette quarantieme année"..- Il a besoin d'une halte pour éprouver "enfin cette oeuvre tracée d'une main sûre" - Il aimerait être accueilli quelque temps à Saulce "pour ce grand travail d'écriture" ou ailleurs pour travailler en toute liberté -
Edmond HUMEAU - [Saint Florent le Vieil 1907 - Vanves 1998] - Poète français
Reference : GF28827
2 pages in4 - bon état -
Belle et longue lettre écrite 3 jours après la mort de Marcel Martinet (Dijon 1887 - Saumur 1944) qu'il vient de lire dans un quotidien: "Nous savons, nous, quel ami nous précéde dans la nuit et que les "temps maudits" gardent l'image prècise d'une époque ou aussi des hommes n'ont point failli" - Il demande des détails sur cette fin et n'ose écrire à sa femme qu'il ne connait pas - Il le voyait comme un "Assembleur de vivants" avec ses "Chants du passager" - Il cite quelques vers sur le tombeau du poète et "c'est là que nous le retrouvons avec des roses...parentes de Rilke, et les coquelicots de Whitman au temps ou Verlaine revient" -