Paris , Smith , Gide etc , 1815-1831 ,13 volumes in-8 ( texte complet) , couverture d’attente pour les 12 premiers, Tome 13 relié demi basane, dos lisse avec auteur et titre (dos frotté, fentes, 1 coins cassé rousseurs éparses), Tome 1-12, tel que parus, non rogné , pages cornées , petites rousseurs , tome 1 (1815) prospectus (vues des Cordillères ..)4p-439p , tome 2 (1815) 381p (tome 1 et 2 correspondant à la relation historique du voyage) 1 planche dépliante détachée; tome 3 (1817)381p , tome 4 (1817) 328p suivi de « l’avis de parution... » 4 pages et de « sur les matériaux qui ont servi.. » 69 pages-2f , tome 5 (1820 , chez Maze)318p , tome 6 (1820 Maze) 396 p, tome 7 (1824, Smith et Gide) 455p , tome 8 (1824 , idem) 558 p-1f , tome 9 (1825 , id)419 p , tome 10 (1825 ), 478 p, tome 11 (1826) 416pp , tome 12 (1826 ) 212p suivi de « Analyse raisonné de la carte de l’île de Cuba » 38p ,le dernier est incomplet des pages 203-407, comme indiqué par l’éditeur qui suite au départ de Humboldt en Allemagne et n’ayant pas reçu les feuilles manquantes ,a préféré imprimer les 2 volumes tel que, il est continué par le 13eme volume, 2ff.-166pp.(addition au chapitre XXIX-213-407pp. (suite du tome 12), illustré de 2 tableaux dépliants sur les populations de Cuba (mouillure marginale, quelques rousseurs. Texte seul.
Alexandre Humboldt rencontre George Förster, qui était équipier du voyage de Cook entre 1772 et 1775. Excité par cette expédition dans le Pacifique, il se prépare à ''un grand voyage vers les tropiques « dont les buts doivent être si variés ». C'est un peu le hasard qui l'amène aux Amériques. En effet, après plusieurs départs manqués, un premier organisé par le Directoire en 1798 pour explorer l'Amérique du Sud, la Guinée et Madagascar, puis un second pour un tour du monde avec le capitaine Baudin, qu'enfin Humboldt se décide de partir vers l'Espagne pour parvenir à ses fins. Pendant les six années de préparation, il se forme aux autres sciences, teste des instruments de mesure (environ une trentaine) et rencontre Aimé Bonpland, alors jeune médecin. A. Humboldt envisage alors une nouvelle façon de voyager : observer, noter et établir des relations entre ces données : c'est déjà une nouvelle approche du voyage englobant aussi bien la partie scientifique (cartographie, botanique, géologie, etc.) mais aussi ethnologique, social, etc. Ils rapportent de leur voyage plusieurs milliers d’observations, d’échantillons et font de ce voyage et de sa relation, la meilleure description de la Nouvelle Espagne jusqu’à lors.
Paris, Tübingue, F. Schoell, J.G. Cotta, 1807, folio, reliure d’attente, 3ff.- 155pp., dos manquant, 1er plat détaché, coins usés, sans la planche annoncée, petites rousseurs.
Premier ouvrage scientifique publié par Humboldt à son retour de voyage en Nouvelle Espagne, il était accompagné d’un tableau (absent ici) vendu séparément et représentant l’étagement des plantes selon l’altitude sur le Chimborazo (volcan d’Équateur), ce qui en fait l’une des premières représentations d’une répartition des espèces. Sur permission de Charles IV d'Espagne, Alexandre de Humboldt, accompagné de son ami Aimé Bonpland, put parcourir la Nouvelle-Espagne, qui couvre les régions modernes de l'Utah, la Californie, l'Arizona, le Texas, le Nouveau-Mexique, le Mexique, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, et partie du Venezuela et de la Colombie .Il passe cinq ans dans les jungles parcourant d'immenses territoires inexplorés de l'Amérique du Sud et Centrale à pied, en canoë (rapides de l'Orénoque, ), à dos d'âne, tout en rassemblant des données géologiques, topographiques , zoologiques ,botaniques, atmosphériques..., très rare. M2-Et0