Paris, Smith, Gide etc , 1816 ,2 volumes in-8 (13 + 1 Atlas) tome 1 (1815) 4p-439p , tome 2 (1816) 381pp., relié demi basane moderne, dos lisse avec pièce d’auteur, titre et tomaison, non rogné, ex-libris en page de garde, annotations au crayon au faux-titre, rousseurs.
Tome 1 et 2 correspondants à la relation historique du voyage jusqu’à la Nouvelle Espagne, avec une description de Tenerife et de son volcan. A.Humboldt rencontre George Förster ,qui était équipier du voyage de Cook entre 1772 et 1775. Excité par cette expédition dans le Pacifique, il se prépare à ''un grand voyage vers les tropiques « dont les buts doivent être si variés ». C'est un peu le hasard qui l'amène aux Amériques. En effet, après plusieurs départs manqués, un premier organisé par le Directoire en 1798 pour explorer l'Amérique du Sud, la Guinée et Madagascar, puis un second pour un tour du monde avec le capitaine Baudin, qu'enfin Humboldt se décide de partir vers l'Espagne pour parvenir à ses fins. Pendant les six années de préparation, il se forme aux autres sciences, teste des instruments de mesure (environ une trentaine) et rencontre Aimé Bonpland, alors jeune médecin. A. Humboldt envisage alors un nouvelle façon de voyager : observer, noter et établir des relations entre ces données : c'est déjà une nouvelle approche du voyage englobant aussi bien la partie scientifique (cartographie, botanique, géologie, etc) mais aussi ethnologique, social, etc … Les deux scientifiques rapportent de leur voyage plusieurs milliers d’observation, d’échantillons et font de ce voyage et de sa relation, la meilleure description de la Nouvelle Espagne jusqu’à lors. Ex-libris de Jean-Pierre Legrand, ingénieur et physicien français, lauréat de l'académie des sciences et un des pionniers de la météorologie de l'espace. M4-Et2
Paris, Librairie grecque-latine-allemande ; Smith, Gide, 1816 -1831. Treize tomes en douze volumes in-8 de texte illustré de 4 tableaux dépliants. On Joint le rarissime Atlas in-folio qui se compose de 22 planches sur 39, auxquelles sont rajoutées la Carte de la Géographie des plantes équinoxiales et la carte des Chaînes de montagnes et volcans de l'Asie centrale. Texte relié en demi-basane havane de l'époque (3 coiffes usées) , Atlas relié en demi-chagrin rouge à coins de l'époque.
Seconde édition. « Ouvrage très estimé et rare complet » (Chadenat, n° 87). Entrepris aux frais d'Alexandre de Humboldt (1769-1858), le voyage d'exploration scientifique dans les colonies espagnoles d'Amérique dura plus de cinq ans : du 5 juin 1799 au 3 août 1804. Trois siècles après Christophe Colomb, l'Amérique était encore un continent ignoré des Européens. Tout restait à faire : inventorier la faune et la flore, analyser les climats et la géologie, remonter les fleuves géants, gravir les cordillères, les volcans andins et les pyramides mexicaines. Les résultats extraordinairement féconds de l'expédition valurent à Humboldt le titre de « second découvreur de l'Amérique ». À son retour, Humboldt fixa sa résidence à Paris. Au péril de sa fortune, il publia en français les résultats de l'expédition : 23 volumes au format in-folio et in-quarto furent publiés entre 1805 et 1834. Il remania lui-même la seconde édition qu'il abrégea en 13 volumes. ATLAS joint, Cet atlas est important pour de nombreuses raisons, et ses illustrations ont montré pour la première fois à l'Europe et au monde entier de nouvelles informations scientifiques. L'exploration révolutionnaire de Humboldt de l'Orénoque, par exemple, est délimitée sur deux cartes, dont l'une a été la première à établir l'emplacement précis et à montrer le lien entre le Rio Orinoco et le Rio Negro, une question qui a déconcerté les géographes pendant trois siècles. Les profils et les cartes des chaînes de montagnes, qui sont représentés avec une précision scientifique, montrent également de nouvelles informations de manière innovante. Humboldt a cartographié de nombreuses zones de manière précise pour la première fois. Parce que les lits des rivières et les cours d'eau l'intéressaient énormément, ces caractéristiques sont souvent montrées en détail sur les cartes, qui représentent également d'autres caractéristiques naturelles et artificielles, telles que les montagnes, les missions, les routes et les colonies. Sa carte de l'isthme de Tehuantepec, par exemple, était issue des derniers relevés disponibles récemment effectués par le gouvernement mexicain (Humboldt a été pendant cinquante ans un partisan d'une connexion interocéanique entre l'Atlantique et le Pacifique). Texte complet du 13 ème volume. Dans notre exemplaire le tome XII est bien complet des pp. 213 à 407. Ce manque de page que l'on retrouve dans certains exemplaires est expliquée dans un avertissement relié après le titre : léditeur indique que limpression a été interrompue par le voyage de Humboldt en Allemagne, et quil a préféré publier les deux derniers volumes tels quels , les feuilles manquantes devant être livrées plus tard. Malgré les 17 planches en déficit dans l'atlas l'ensemble est très rare dans le commerce, beaucoup plus difficile à trouver que l'Atlas géographique et physique du royaume de la Nouvelle-Espagne de Humboldt. Sabin 33768 ; Chadenat, n° 87.
Paris, Tübingue, F. Schoell, J.G. Cotta, 1807, folio, reliure d’attente, 3ff.- 155pp., dos manquant, 1er plat détaché, coins usés, sans la planche annoncée, petites rousseurs.
Premier ouvrage scientifique publié par Humboldt à son retour de voyage en Nouvelle Espagne, il était accompagné d’un tableau (absent ici) vendu séparément et représentant l’étagement des plantes selon l’altitude sur le Chimborazo (volcan d’Équateur), ce qui en fait l’une des premières représentations d’une répartition des espèces. Sur permission de Charles IV d'Espagne, Alexandre de Humboldt, accompagné de son ami Aimé Bonpland, put parcourir la Nouvelle-Espagne, qui couvre les régions modernes de l'Utah, la Californie, l'Arizona, le Texas, le Nouveau-Mexique, le Mexique, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, et partie du Venezuela et de la Colombie .Il passe cinq ans dans les jungles parcourant d'immenses territoires inexplorés de l'Amérique du Sud et Centrale à pied, en canoë (rapides de l'Orénoque, ), à dos d'âne, tout en rassemblant des données géologiques, topographiques , zoologiques ,botaniques, atmosphériques..., très rare. M2-Et0