Les Editeurs Français Réunis, 1952. Édition du Cent-cinquantenaire. In-12 broché (19 x 12,5 cm), 327 pages. Edition originale pour ce choix de Louis Aragon : L'un des 180 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, celui-ci le n° 62, seul tirage en grand papier. Très bel état.
Paris, L. Conquet, 1890, in-4°, XIV dont 2 faux-titres et le titre + 224 p., illustré de 16 gracieuses eaux-fortes (6 hors-texte dont le portrait de Victor Hugo en frontispice, et 10 vignettes dans le texte), avec une suite des 16 compositions avant la lettre, typographie soignée, non rogné, brochure originale, couverture légèrement jaunie.
Edition illustrée pour bibliophiles et limitée à 500 exemplaires, de la célèbre pièce «Hernani» de Victor Hugo (1830). Un des 500 exemplaires numérotés (n° 290) sur papier vélin du Marais. Avec le fameux portrait gravé de Victor Hugo d'après Achille Devéria (1800-1857), et 15 compositions de facture classique de l'artiste vénézuélien Arturo Michelena (1863-1898).Bénézit III/547, VII/393; Vicaire IV/254; Fléty 136.
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Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque. Paris, Eugène Renduel, 1831. In-8 de xv pp., 191 pp., (5) pp., demi-cuir de Russie fauve à coins, dos à faux nerfs orné, tranches mouchetées. Reliure de l'époque. 196 x 127 mm.
Edition originale. Bel exemplaire en reliure du temps, de la bibliothèque de tsarskoïe selo, résidence des tsars, près de Saint-Pétersbourg (cachet). «Edition originale importante et rare en belle condition» (Carteret, I, 403). On joint un manuscrit autographe de Victor Hugo (2 pages in-4) modifiant un passage de la scène deuxième de l'Acte V. Le poète a noté en marge ; "m'envoyer épreuve." Cette correction n'a pas été retenue dans les éditions ultérieures. Marion Delorme est un drame en cinq actes, en vers, représenté sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 11 août 1831. La pièce, terminée dès 1829, avait pour titre Un duel sous Richelieu. La censure, qui voulut voir dans le personnage du roi Louis XIII une allusion au souverain régnant, Charles X, interdit la représentation. Marion Delorme était une des plus belles et des plus intelligentes courtisanes qui défrayèrent la chronique du XVIIe siècle ; Hugo s'inspira du personnage, en le transposant dans le domaine de la poésie romantique. Dans le drame, Marion, devenue Marie, mène une existence solitaire, purifiée par l'amour respectueux et chaste de Didier, un mystérieux gentilhomme toujours de noir vêtu, mélancolique et cependant confiant en la pureté de Marion. Son amour chevaleresque le conduit à croiser le fer avec le marquis Gaspard de Saverny, ancien amant de Marion, qui a eu, en la reconnaissant, l'indélicatesse de s'en souvenir. Le duel est interrompu par l'arrivée des gardes du Cardinal, qui arrêtent Didier, tandis que le marquis leur échappe en se faisant passer pour mort. Richelieu, ennemi juré des mousquetaires du roi, bretteurs invétérés, avait ordonné la peine de mort pour quiconque serait surpris les armes à la main ; le sort de Didier est donc fixé. Marion l'aide à s'enfuir, et les deux amants se mêlent à une compagnie de comédiens ambulants. Laffemas, espion du Cardinal, reconnaît Marion et remonte aisément de là à Didier et au marquis de Saverny, qui assistait en toute tranquillité d'âme à son propre enterrement. Toute supplique au roi est vaine ; le bouffon L'Angely parvient cependant à arracher la grâce, mais le Cardinal obtient l'annulation de la mesure. Le sacrifice de Marion, qui s'abandonne au sinistre Laffemas, est lui-même inutile. Les deux jeunes gens doivent mourir et tout est prêt pour l'exécution. Quelques instants avant de mourir, Didier, qui avait maudit Marion de l'avoir trompé, est soudain touché par le désespoir de la femme ; il lui crie alors son pardon et son amour dans un mot qui la réhabilite : « Épouse ! » Le drame est dominé par la figure de Richelieu ; dans une des premières scènes, nous assistons même à une controverse littéraire sur les mérites du Cid (représenté en 1636, année au cours de laquelle l'action est censée se dérouler). Écrit six mois après Cromwell, ce drame est un des plus achevés et des plus caractéristiques du théâtre romantique ; il n'y manque aucun, ou presque, des motifs considérés comme indispensables au genre : passions impétueuses, conflits de sentiments, héros mystérieux, déguisements. On y trouve surtout, portée à la scène, une des idées les plus chères au cœur de la jeune école romantique, la réhabilitation et le rachat de la courtisane à travers l'épreuve d'un pur amour. Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque vendu 18 000 FF (≈ 3 000 €) il y a 46 ans (1978).
1862 Bruxelles, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, Editeurs, Rue Royale 3, Impasse du Parc, 1862. Dix volumes in-8° (205 x 150 mm) reliés en demi-toile olive de lépoque, dos lisses ornés de filets et titres frappés en or. Un peu d'usure au niveau des coiffes. Contenu: tome I, 1ere partie Fantine, VI+405+[1bl] pages; tome II, 1ere partie Fantine, 443 +[1bl] pages, table de la 1ere partie; tome III, 2eme partie Cosette, 402 pages ; tome IV, 2eme partie Cosette, 366 pages, table de la 2eme partie ; tome V, 3eme partie Marius, 357+[1bl]+[2] pages ; tome VI, 3eme partie Marius, 346 pages, table de la 3eme partie ; tome VII, 4eme partie LIdylle Rue Plumet et lEpopée Rue Saint-Denis, 490 pages ; tome VIII, 4eme partie LIdylle Rue Plumet et lEpopée Rue Saint-Denis, 464 pages, table de la 4eme partie ; tome IX, 5eme partie Jean Valjean, 447+[1bl] pages ; tome X, 5eme partie Jean Valjean, 355+[1bl] pages, table de la 5eme partie. Ex-libris manuscrits au recto des gardes: «A. et F. Soutter».Exemplaire de première émission, sans mention dédition. «Seule la première [émission] ne portant pas de mention dédition est recherchée» (Clouzot, 150). Cest l«édition belge princeps», selon les mots de Victor Hugo, qui entendait que celle-ci, dont il avait directement corrigé les épreuves, serve de modèle et de référence pour les éditions futures. La question de savoir laquelle, de cette édition, ou de celle de Paris, chez Pagnerre, est la véritable originale reste en vérité un peu indécise, de même que la question de savoir ce quest une édition originale. En tout état de cause, un consensus semble aujourdhui se dessiner en faveur de la première nommée. Le volumineux dossier de cette controverse entre le Dr Flavien Michaux, Georges Blaizot, libraire et éditeur, et Fernand Vanderem, rédacteur du Bulletin du Bibliophile, est consultable notamment aux Bulletins du Bibliophile de 1928, pages 348 357 (Michaux) et 1936, pages 4 11, 61 67, 185 192 (Blaizot), 198 204 (Michaux), 241 243 (Vanderem), 287 288 (Blaizot).
1829 Paris, Charles Gosselin, libraire de S. A. R. Monseigneur le duc de Bordeaux, rue S.-Germain des Prés, no 9, Hector Bossange, quai Voltaire, no 11, [imprimé chez Paul Renouard, rue Garancière no 5], 1829. Un volume petit in-8° (134 x 194 mm) de 4+XI+[1bl]+424 pages. Le faux-titre porte «uvres de Victor Hugo» et la préface (page XI) est datée de janvier 1829. Louvrage est orné dun frontispice gravé sur acier par Charles-Louis-Auguste Cousin (1807-1887) daprès Louis-Candide Boulanger (1806-1867), tiré sur Chine et intitulé «Clair de lune», et dune vignette de titre gravée sur bois par L. Boulanger intitulée «Les Djinns». Reliure de lépoque en demi-veau vert, dos lisse orné mais uniformément décoloré en brun.
EDITION ORIGINALE, vendue 9 francs sur papier vélin, «tirée à 1250 exemplaires, répartis en quatre éditions fictives; les trois dernières portant: troisième, quatrième ou cinquième édition, qui ainsi en sont fortement dépréciées. La première à laquelle appartient notre exemplaire sans mention dédition, 300 exemplaires environ, en est du coup vivement recherchée» (Clouzot, 144; Vicaire IV, 244).
Paris, L. Conquet, 1889, in-4°, XVI dont 2 faux-titres et le titre + 216 p., illustré de 16 belles eaux-fortes (6 hors-texte dont le portrait de Victor Hugo en frontispice, et 10 vignettes dans le texte), typographie soignée, avec supplément au catalogue de février 1889 pour les souscripteurs, non rogné, brochure originale.
Edition illustrée pour bibliophiles et limitée à 500 exemplaires, de la célèbre pièce de Victor Hugo «Ruy Blas» (1838). Un des 500 exemplaires numérotés (n° 330) sur papier vélin du Marais. Avec les eaux-fortes de style romantique de Eugène Champollion (1848-1901), qui “occupa une place marquante parmi les graveurs modernes” (Bénézit), d'après Adrien Moreau (1843-1906), peintre de genre et d'histoire et aquafortiste, élève de Pils. Carteret IV/208; Bénézit II/656; Vicaire IV/293; Fléty 136.Eaux-fortes Adrien Moreau (1843-1906), peintre de genre et d'histoire et aquafortiste, élève de Pils. Carteret IV/208; Bénézit II/656; Vicaire IV/293; Fléty 136.
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PARIS. ALPHONSE LEMERRE. SANS DATE. (VERS 1885). 12 VOLUMES PETIT IN-12 (10,5 X 16 CENTIMETRES ENVIRON), DANS UNE ELEGANTE RELIURE D'EPOQUE 1/2 MAROQUIN ROUGE A COINS, DOS A QUATRE NERFS, COUVERTURE ET DOS CONSERVES, TITRE ET TETE DORES. ILLUSTRE DE 4 PORTRAITS DE VICTOR HUGO EN FRONTISPICES. CONTIENT : - ODES ET BALLADES. LES ORIENTALES. (2 VOLUMES, PORTRAIT GRAVE PAR BOILVIN). - LES FEUILLES D'AUTOMNE. LES CHANTS DU CREPUSCULE. - LES VOIX INTERIEURES. LES RAYONS ET LES OMBRES. (PORTRAIT GRAVE PAR COURTRY D'APRES UN BUSTE DE DAVID D'ANGERS). - LES CONTEMPLATIONS. (2 VOLUMES). - LA LEGENDE DES SIECLES. (4 VOLUMES, PORTRAIT GRAVE PAR MONZIES D'APRES UN BUSTE PAR SCHOENEVERK). - NOTRE DAME DE PARIS. (2 VOLUMES, PORTRAIT GRAVE PAR F. BUHOT, D'APRES UN MEDAILLON PAR DAVID). BEL EXEMPLAIRE.
1830 Paris, Mame et Delaunay-Vallée, libraires, rue Guénégaud, no 25, [imprimerie de La Chevardière, rue du Colombier, no 30], 1830. Un volume in-8° (131 x 208 mm) de [4]+VII+[1]+154 pages. Le verso du faux-titre porte la signature Hierro; la page 80 est chiffrée 78 et la page 154 est chiffrée 254, le texte de la page 71, avant-dernière ligne, porte: «Vous êtes mon seigneur, vaillant et généreux»,qui deviendra: «Vous êtes mon lion, vaillant et généreux»; note à lintention des comédiens en pages 153-154. Reliure de lépoque en demi-chagrin vert à coins, dos lisse orné et uniformément décoloré en brun.
EDITION ORIGINALE en 1er tirage de ce manifeste du drame théâtral romantique, publié le 9 mars 1830 et vendu alors 6 francs.Vicaire IV, 250-252.
MONTE-CARLO. EDITIONS LE PARNASSE. 1963. IN-FOLIO EN FEUILLES (27,5 X 35 X 7,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 238 + (5) PAGES, SOUS COUVERTURE BLANCHE REMPLIE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EMBOITAGE GRIS DE L'EDITEUR ORNE D'UN DECOR GEOMETRIQUE EN RELIEF EN TISSU NOIR. ILLUSTRE DE 30 BURINS, LA PLUPART A DOUBLE PAGE, MIS EN COULEURS PAR EDMOND VAIREL A MONACO. TIRAGE LIMITE A 230 EXEMPLAIRES NUMEROTES, DONT 30 HORS COMMERCE, CELUI-CI SUR PAPIER JAPON NACRE NON JUSTIFIE, PROVENANT DE LA BIBLIOTHEQUE PRIVEE D'EDMOND VAIREL. BON EXEMPLAIRE.
PARIS. EDOUARD GUILLAUME, EDITEUR. (DE LA «COLLECTION GUILLAUME»). 1888. IN-12 BROCHE (12 X 17 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE (12) + 676 ET (1) PAGES, SOUS JAQUETTE PAPIER SAUMON ET JAQUETTE CARTONNEE CREME AVEC DECOR GAUFRE SUR LE PLAT SUPERIEUR, TITRE DORE. TIRAGE LIMITE A 1000 EXEMPLAIRES SUR VELIN DU MARAIS, TOUS NUMEROTES, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 710. PETITS DEFAUTS EXTERIEURS, SINON BON EXEMPLAIRE, PEU COURANT AVEC SA JAQUETTE DE L’EDITEUR, D’ORIGINE.
Bruxelles, Louis Hauman, 1833, in-12° (14.5x10.5 cm), XII + 191 p., reliure artisanale en toile, pièce de titre cuir au dos.
Edition bruxelloise, de la même année que l'originale.
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PARIS. HOUSSIAUX. 1860-1875. 4 VOLUMES IN-8 RELIURE D’EPOQUE 1/2 BASANE ROUGE, DOS A 4 NERFS ORNE DE FILETS ET FLEURONS DORES, TITRE DORE. ILLUSTRE DE 4 VIGNETTES DE TITRE ET DE 19 GRAVURES HORS-TEXTE, 15 SUR ACIER ET 4 SUR BOIS. (VICAIRE. IV.390-391 POUR L’ EDITION 1856-1857 QUI NE CITE QUE 3 GRAVURES SUR BOIS, 18 AU TOTAL). BON EXEMPLAIRE.
PARIS. HETZEL. SANS. DATE (1867). GRAND IN-8 DE (4) + 304 PAGES, RELIURE MODERNE 1/2 BASANE ROUGE A COINS, DOS A 5 NERFS SOULIGNES DE FILETS DORES, TITRE, COUVERTURE ILLUSTREE CONSERVEE. TEXTE IMPRIME SUR 2 COLONNES, ENCADRE D’UN FILET NOIR. PREMIER TIRAGE (VICAIRE. IV.290-300). PETITE TRACE D’HUMIDITE ANCIENNE SUR QUELQUES PAGES, SINON BON EXEMPLAIRE.
Paris, J. Hetzel / Maison Quantin, s.d. (1880?) in-12o, 332 p. Rel. 1/2 d'epoque, dos a nerfs orne, bon ex.
Paris, Chez Ladvocat, Libraire. MDCCCXXIV, (imprimerie et fonderie de J. Pinard), (1824), in-16°, frontispice gravé (Godefroy sc. d’après Devéria) + XXVIII + 232 p., qqs rousseurs, non rogné, brochure originale impr. illustrée. Chemise en d.-toile récente.
Vicaire 4, 231. Édition originale. Image disp.
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« Je reconnais avoir reçu de M. Victor Hugo aujourd'hui 25 août 1844 les lettres intitulées Spire, Heidelberg, Fribourg, et Brisgau et Bâle, formant la moitié de son nouveau manuscrit en exécution du traité qui résulte de notre lettre à lui écrite au sujet de l'édition de Rhin augmentée d'un volume et de sa réponse acceptée par nous. ». « Le Rhin. Lettres à un ami » est un ouvrage de Victor Hugo qui parut en 1842. Le poète entreprit ce voyage le long du Rhin, en compagnie de Juliette Drouet, vers cette région rhénane, région si chère aux romantiques. Il y rassemble sous la forme de lettres probablement imaginaires, le pittoresque des paysages qu’il découvre, ses impressions, il y décrit les visites de monuments, et rapporte des histoires fantastiques tirées de légendes ou contes folkloriques, qu’il a entendus, et qui l’ont séduit. Il faut savoir qu’en octobre 1838, Victor Hugo céda pour dix ans à partir de janvier 1839, la propriété de son œuvre jusqu'ici publiée, c'est-à-dire 22 volumes auxquels s’ajoutèrent deux ouvrages inédits, le tout accompagné d'un droit d'option pour les livres futurs, à la Société « Duriez et Cie », société reconstituée après la faillite de Henry-Louis Delloye (1786-1846), lui-même fondateur précédemment en 1836, d’une société ayant pour but, l’exploitation des œuvres de plusieurs écrivains, dont Hugo, Chateaubriand, Balzac, celui-ci l’engageant à fournir six volumes nouveaux par an, et cela, pendant dix ans, engagement pour lequel Balzac reçu en contrepartie une avance de 50 000 frs. et le partage des bénéfices en moitié. Cette société reconstituée, dont Duriez était devenu le gérant, avait comme associés, toujours le libraire et éditeur Delloye, le marchand de papier Charles Cornuau, les fabricants de papiers, Blanchet frères, et Kléber, des papeteries de Rives, les banquiers Gaillard et Rampin, banquiers à Grenoble et Paris. En échange, Victor Hugo devait recevoir une somme de 300 000 francs sur lesquels il ne percevra à la signature qu’un montant de 180 000 francs au comptant, le solde couvrant quatre annuités successives payables à partir de 1840, qui furent d’ailleurs repoussées d’un an.
1833 est l’année de la création de « Lucrèce Borgia » et c’est aussi l’année du début de sa liaison amoureuse avec Juliette Drouet. Jolie lettre à propos d’un article à faire insérer dans un journal. « J’ignore s’il y a quelques conditions pécuniaires attachées à l’insertion des articles nécrologiques dans votre utile recueil. Si cela était, soyez assez bon pour me faire savoir qu’elles sont celles qui faudrait remplir pour l’insertion de l’article ci-joint, il y sera fait droit sur le champ. Dans le cas où l’insertion serait due par une simple obligeance, permettez-moi de vous recommander la note ci-incluse et de profiter de cette occasion pour vous remercier d’avoir bien voulu m’envoyer votre journal jusqu’à ce jour… ».
Sur la première page, figure un premier dessin original « Paysage à la tour près d’un bosquet d’arbres » (18 x 3 cm), dessin précédé d’une abondance de notes où se mêlent dans des bribes de phrases les mots « Angleterre, Espagne, 1823, anarchie, souverains malheureux (princes), Decazes, chef du parti Constitutionnel son ancien adversaire… ». Sur le deuxième feuillet une ébauche de cariatide où se profile un satyre, et un projet de meuble ou cheminée abondamment surchargé. Le poète a inscrit à deux reprises « Laharpe ».
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