Paris, André, an XI - 1802 in-8, 390 pp. (les LVI premières en romain), un f. n. ch. d'errata, basane fauve marbrée, dos lisse orné de guirlandes et de gerbes dorées, pièce de titre cerise (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Première traduction française, faite directement d'après l'anglais, et précédant d'un an la version donnée par Louis-Mathieu Langlès en partie d'après l'originale allemande.Friedrich Konrad Hornemann (1772-1801), originaire d'Hildesheim, installé en Egypte dès février 1797, se joignit le 5 septembre 1798 à une caravane de retour du hadj en direction de l'Afrique du nord, et se fit passer pour un jeune musulman, ce qui lui permit d'atteindre les oasis de Siwa, Aujilla et Mourzouq. Il y vécut jusqu'en juin 1799, puis il rejoignit Tripoli d'où il expédia le récit de ses aventures à Londres.Gay 354 (ne cite pas cette traduction, mais seulement l'originale anglaise et la version de Langlès). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dentu, An XI (1803). 2 parties (pagination continue) en un vol. in-8, basane fauve marbrée, dos lisse orné, p. de titre rouge, tr. rouges (reliure de l'époque). Reliure restaurée, illustré de 2 grandes cartes dépliantes.
Friedrich Konrad Hornemann (1772-1801), séjourna en Egypte de 1797 à 1800 où il rencontra Napoléon. Connaissant bien la langue et les mœurs arabes, il partit du Caire, en 1798, avec une caravane de trafiquants en compagnie de J. Fremdenburgh. Ils gagnèrent l'oasis de Jupiter-Ammon dont ils ne purent visiter les ruines, puis Schiacha, Aoudjila, Temissa, Mourzouk. Son journal de voyage fut publié après sa mort en 1802, à Londres.