Paris, Guien et compagnie, 1822 10 tomes en 5 volumes in 8 (20,5x14cm) Reliure demi chagrin, dos à nerfs Bon état extérieur, nerfs un peu frottés. Intérieur: Rousseurs, principalement sur les pages de titre et de faux titre. Tome 1 -Notice- Oeuvres oratoires Tome 2- Oeuvres oratoires-Eloge par Cerutti. Tome 3- Essai sur le despotisme - Considérations sur l'ordre de Cincinnatus -De la liberté de la presse- Règlemens observés pour les votes en Angleterre- Tome 4- Des lettres de cachet et des prisons d'état. Tome 5- Histoire secrète de la cour de Berlin-Lettre à Frédéric Guillaume II Tome 6- Dénonciation de l'agiotage- Observations sur Bicêtre - Sur la réforme politique des juifs - Lettres sur Cagliostro et Lavater. Tome 7- Divers opuscules politiques - Doutes sur la liberté de l'Escaut. Tome 8- Essai sur la vie privé de Mirabeau, par Cadet de Gassicourt - Lettres à Sophie écrites du donjon de Vincennes. Tome 9- Lettres à Sophie ( 2ème partie) Tome 10- Lettres à Sophie (3ème partie) Peu commun
4 forts volumes in-4 (27 x 21,5 cm) de (10)-XLIV-522, (3)-566-(4), (3)-710-(6) et (3)-560-(1) pages. Portrait de Frédéric le Grand en frontispice du premier volume (gravé par H. Marais en 1788 d'après A. Graf). Exemplaire bien complet des 59 tableaux dépliants (ou non) qui se trouvent à leur place intercalés dans les volumes (les feuillets de placement des tableaux sont présents en tête de chaque volume). Le tome III contient un planche symbolique hors-texte gravée par Ransonnette "Grand Ordre de Monsieur" (p. 489). Cartonnage plein papier à la colle bleu à l'imitation des cartonnages de l'époque. Entièrement non rogné, cartonné sur brochure, pièces de titre imprimées sur papier (modernes), étuis cartonnés de papier à la colle (un fond d'étui fêlé, sans gravité). Ensemble en superbe état. Intérieurs généralement d'une très grande fraîcheur. Quelques cahiers légèrement teintés ou avec quelques rousseurs. Sans l'atlas in-folio vendu séparément et contenant 10 cartes sur double page, dressées par Mentelle et gravées par Pierre François Tardieu, 93 planches de tactique non signées. « Cette importante étude, fort bien documentée, sur la Prusse est le résultat d’une vaste enquête » ; « C’est une œuvre conçue par Mirabeau selon son plan, d’après sa conception de l’histoire économique et philosophique », il « fondait de grands espoirs sur cet ouvrage pour établir sa réputation d’écrivain et obtenir enfin un emploi digne de son talent, de son origine et de son ambition. » (H. Aureille, Bibliographie de Mirabeau.). On y trouve d'intéressantes informations sur l'organisation militaire de la Prusse, sa législation, son administration et son économie, ainsi qu'un certain nombre de considérations sur la population. Les données statistiques sur les habitants de la Prusse s'y trouvent en grand nombre. On y trouve également de l'économie-politique, les productions agricoles et les richesses naturelles, les manufactures, le commerce, la constitution civile et politique, les revenus et dépenses, le système militaire (tactique) et la religion. Le premier volume s'ouvre sur une délicate et reconnaissante épître "à mon père" (Mirabeau père). Mirabeau a été aidé pour cet ouvrage par Jakob Mauvillon (1743-1794), physiocrate allemand. On accusé Mirabeau de n'avoir rédigé que quelques passages et préambules de l'ouvrage, le gros du travail revenant à Mauvillon. La correspondance échangée entre Mirabeau et Mauvillon prouve le contraire. Mirabeau était non seulement à l'origine de cet important ouvrage mais encore le maître d'oeuvre et principal rédacteur (certaines études récentes présentent toutefois Mauvillon comme le nègre de Mirabeau pour cet ouvrage). Jean-Charles Laveaux (1747-1829), professeur de langue française à Bâle, puis professeur de littérature française à Stuttgart et à Berlin, à la demande de Frédéric le Grand, a participé à la documentation historique pour cette histoire de la monarchie prussienne. Provenance : Exemplaire offert par Mirabeau à Nicolas Frochot (1761-1828). Attesté par un petit billet autographe (non signé) par Nicolas Frochot et daté de Paris le 4 avril 1790 présent en tête du premier volume. Frochot y remercie M. le comte de Mirabeau de l'envoi qu'il lui a fait de son ouvrage sur la monarchie prussienne. "Comme il a été bien entendu entre nous que je ne lui vendais pas le petit Cicero de amicitiâ, et que d'ailleurs j'aurais dans ce cas un retour considérable à lui donner. J'accepte ce cadeau non comme un prix d'échange du petit traité de l'Amitié mais comme un don que je m'honorerai toujours de tenirde celle de l'auteur. (en haut du billet il est écrit de la main même de Frochot : Copie de mon billet de remerciement à M. le comte de Mirabeau). Très émouvant billet quand on sait que Nicolas Frochot s'est lié d'une réelle amitié avec Mirabeau qui fit de lui son exécuteur testamentaire. Élu député des États généraux le 25 mars 1789, il est chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état de sa province, avant de siéger à la Constituante (il se lie à Mirabeau à ce moment là). Il est l'auteur du titre VII de la Constitution, publié sous le titre De la souveraineté nationale dont l'exercice n'est pas constamment délégué. D'abord administrateur de la Côte-d'Or, il est emprisonné sous la Terreur. Libéré à la suite de la chute de Robespierre, il occupe divers postes administratifs avant d'être élu député de la Côte-d'Or en décembre 1799. Quelques mois plus tard, le 22 mars 1800 (1er germinal an VIII), nommé préfet de la Seine par Bonaparte, il démissionne de son mandat de député. Il devient ainsi le premier Préfet de la Seine et de Paris (Étienne Mejan lui est adjoint comme secrétaire général de la préfecture). Il propose de nombreuses réformes à caractère social (prisons, hôpitaux, Mont-de-piété et service des enfants abandonnés), qu'il ne parvient toutefois pas à mettre totalement en application. Il réalise les premiers embellissements et aménagements de voirie décidés par Napoléon, dont la numérotation des immeubles. Il fait percer de nouvelles rues, voies, ponts et marchés. Il fait acheter des terrains, hors des limites du Paris de l'époque, qu'il fait transformer en 4 cimetières : cimetière du Père-Lachaise, cimetière de Montmartre, cimetière du Montparnasse et cimetière de Passy. Il est mis en retraite en 1812, à la suite de la Conspiration de Malet. Il est nommé comte d'Empire. Conseiller d'État honoraire sous la première Restauration, il se rallie à Napoléon qui le nomme préfet des Bouches-du-Rhône durant les Cent-Jours. Il est destitué lors de la deuxième Restauration pour être remplacé par le comte de Vaublanc. Il se retire alors définitivement de la vie publique. (source : wikipédia). Nous pensons que Nicolas Frochot a été gratifié de cette exemplaire sous forme brochée, tel que paru. Un cartonnage a sans doute été donné ensuite à cet ouvrage par Frochot. Le présent cartonnage est à l'imitation du premier. Mirabeau meurt tout juste un an après la rédaction de ce billet de remerciement (2 avril 1791). Bel exemplaire de cet important ouvrage, offert par Mirabeau à Nicolas Frochot, son ami et exécuteur testamentaire.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, , 1789. 19 livraisons in-8.Réponse à la lettre du comte de Mirabeau à ses commettans. Sans lieu, 1789. In-8 de 16 pp. Ensemble 1 vol. in-8, demi-veau moderne.
Arrêt du Conseil d'état du roi, qui ordonne l'exécution des Réglemens de la Librairie, & qui fait défences à tous imprimeurs, libraires, ou autres, d'imprimer, publier & distribuer aucun Prospectus, Journal ou autre Feuille périodique, sans la permission de sa Majesté. Du 6 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Arrêt du Conseil d'état du roi, qui supprime le N°1 d'une feuille périodique, ayant pour titre, Etats-Généraux ; & qui fait défenses d'en publier la suite. Du 7 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Prospectus. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, avril 1789). In-4 de 2 pp. Le prospectus est adressé (suscription manuscrite au verso) à Joseph de Froment, baron de Castille, officier aux gardes françaises, rue St Dominique ; né à Uzès, Froment (1747-1826), nommé lieutenant du roi en Languedoc pour le diocèse d'Uzès et Bas-Vivarais, eut un longue et fidèle amitié avec Louise de Stolberg, comtesse d'Albany.MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de). États-Généraux. Sans lieu ni date (Paris, 1789). 2 livraisons petit in-4 à pagination continue (n° I, 4 pp. ; n° II, pp. 5-8). Première édition, le n°I, de Versailles le 2 mai et en interligne p. 3, de Versailles le 4 mai, paru le 5 mai ; le n°II, de Versailles le 5 mai, paru le 7 mai. Bulletin. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, 15 mai 1789). 1 livraison In-4 de 5 pp. Remarquable ensemble constitué des deux états successifs du journal publié par Mirabeau au début de la Révolution : numéros I et II, États Généraux (mai 1789), et le Prospectus (avril), qui porte comme épigraphe : Novus nascitur ordo, « roulait sur l'utilité des journaux pour les peuples libres ; le n°I était annoncé pour le lendemain de l'Assemblée, et Mirabeau tint parole, sautant à pied joint par dessus toutes les lois restrictives de la liberté de la presse. Ce premier numéro fut suivi d'un second » (Hatin). Mirabeau y prenait directement les ministres à parti ; il emploie un vocabulaire d'avant garde : communes, assemblée nationale, cause populaire. Le journal de Mirabeau déclencha une réponse immédiate de l'autorité royale et on trouve ici les deux arrêts du conseil des 6 et 7 mai. Le libraire dut rendre les souscriptions. Mirabeau n’en resta pas là et publia dès le lendemain un journal intitulé Lettre du comte Mirabeau à ses commettants, toujours sans autorisation mais cette fois couvert du manteau de l'inviolabilité parlementaire, et plaçait la censure dans l'alternative de s'abstenir ou de s'interposer entre l'élu et les électeurs, ce que les circonstances rendaient difficile et périlleux. On trouve ici, reliée en tête, la collection complète des Lettres du comte Mirabeau à ses commettants publiées du 10 mai au 25 Juillet 1789. Mirabeau confiera à ses collaborateurs son journal et le numéro 20 paraîtra sous le titre, Courrier de Provence. L’initiative de Mirabeau provoqua un déferlement : des centaines de publications diverses suivirent ; in fine, a été relié le premier numéro, sur les trois parus (15- 24 mai), du Bulletin des Etas-généraux qui commence par un avertissement « curieux , à plus d'un titre pour l'histoire la presse » (Hatin). Les Lettres donnèrent lieu aussi à de nombreuses polémiques ; à la suite est relié l'un de ces pamphlets anonymes qui porte en épigraphe : Je ne puis rien nommé, si ce n'est pas son nom. J'appelle un chat un chat, Mirabeau un fripon. L'ensemble a été constitué à l'époque mais relié à nouveau au XXe siècle.Tourneux, IV, 24119 ; Hatin, 121, 111 ; Rétat, 115, 64, 19 ; Sgard, I, 412, 184.
Paris, Brissot-Thivars et Planchard, 1820. 3 vol. in-8 (213 x 127 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 490 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 452 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 435 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane racinée blonde, filet gras à froid encadrant les palts, dos lisse ornés de filets gras et maigres dorés, larges fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin ébène, titre doré, tomaison dorée, dentelle dorée sur les coupes.
Edition originale collective. Ensemble complet des trois volumes que forment les Lettres écrites du donjon de Vincennes. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé figurant Sophie de Monnier. ''La vie sentimentale de Mirabeau fut une suite de séductions, de poursuites, d’emprisonnements, de retrouvailles et de ruptures digne d’un roman picaresque. Sophie est mariée au vieux marquis de Monnier quand, en 1775, elle est séduite par Mirabeau emprisonné à Pontarlier à la demande de son père. Il l’enlève, l’emmène en Hollande où ils passent quelques mois avant que leurs familles respectives n’exigent leur extradition. En juillet 1777, la jeune femme, enceinte, est jetée dans un couvent ; le jeune homme est conduit au donjon de Vincennes. Mirabeau quittera sa prison trois ans plus tard, amoureux d’une autre femme. Ses Lettres restituent admirablement la vivacité d’esprit et de plume de Mirabeau, le soin qu’il prend à clamer son innocence, à convaincre tous ceux auxquels il peut s’adresser de l’injustice de son sort. En toutes circonstances, en vrai fils des Lumières, Mirabeau raisonne. Les ouvrages qu’il écrira en prison sont en gestation dans cette correspondance où le futur orateur affûte ses arguments, fait ses gammes d’éloquence — cela, pour l’amour de Sophie.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 535 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1739 - Quérard VI, La France littéraire, p. 159 (pour une édition différente, quiqu'à la même date et chez les mêmes éditeurs). Angles élimés. Petits défauts affectant les mors. Dos éclaircis et présentant en outre quelques frottements épars. Inégales rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition.
, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Édition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Édition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Édition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Édition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Édition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Édition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Édition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale.
Paris, A. Auffray et A. Guyot puis Delaunay, 1834-1835. 8 vol. in-8, XX-439 pp. 2 pl. + III-417 pp. 3 pl. + VII-479 pp. + VII-506 pp. 1 pl. + IV-423 pp. + VII-456 pp. + VII-430 pp. 1 pl. +VIII-624 pp., demi-basane havane, dos long orné de filets dorés et à froid, tranches mouchetées (épidermures, 6 mors fendus, quelques rousseurs et taches, pâle mouillure marginale au 4e vol.).
Édition originale en volume, cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Lucas Montigny, fils adoptif de Mirabeau et éditeur de ces mémoires. Elle est ornée d'un portrait de Mirabeau en frontispice du 1er volume gravé par Etiou d'après une peinture de Boxe de 1789, du portrait Victor Riquetti, père d'Honoré Gabriel, ainsi que de 5 fac-similés. Brunet, III, 401 * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[BOREL Antoine] - MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti comte de) - SECOND Jean
Reference : 13236
(1795)
Latin et françois. 14 figures hors texte par Antoine Borel (1743-1810).Tome 1 : Elégies de Tibulle par Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau. 4 gravures.Tome 2 : Elégies de Tibulle avec des notes et recherches de Mythologie, d'Histoire et de Philosophie; suivies d'élégies d'Ovide sur la mort de Tibulle; suivies des Baisers de Jean Second; Traduction nouvelle, adressée du Donjon de Vincennes, par Mirabeau, à Sophie Ruffey. 10 gravures.Tome 1 : Paris, rue saint André des arts N°46, An VI - 1798.Tome 2 : Paris chez Berry, et Tours chez Letourmy, An 3 - 1795.Reliure plein veau de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièces de titre et de tomaison. Coins émoussés. Très rares rousseurs. Bon état. Format in-8° (21x13).
BOREL Antoine
# AUTEUR: Mirabeau Honoré-Gabriel Riquetti comte de # ÉDITEUR: Malassis le jeune d'Alençon # ANNÉE ÉDITION: 1789 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Vergé # COUVERTURE: Plein veau foncé - dos à nerfs filet et décor dorés - pièce de titre rouge - titre doré # DÉTAILS: 3 volumes, In 8° relié. T1- 2ff + XVIII + 318pp. T2-1ff (pdt)+ 376pp. T3- 102pp. Edition originale. ”Mirabeau relégué en Prusse avec une mission secrète, laissa dans l'ouvrage qu'on va lire, un monument curieux de son séjour à la cour du grand Frédéric. On croit que ces lettres étaient adressées à Calonne. Les derniers moments de Frédéric y sont retracés d'une manière vive et piquante, et tous les portraits que Mirabeau essaie de peindre sont frappés de main de maître. Cependant Frédéric se meurt, et l'écrivain n'a plus guère que de basses intrigues à peindre car il n'est plus entouré que de petits hommes et de petits intérêts..”( Lecointre et Pougin 1835). L'ouvrage contient des informations inédites et fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIème siècle, particulièrement en Prusse. Toutes les impressions sont sans lieu sans nom d'auteur ni éditeur. Lacéré et brulé par l'exécuteur de la haute justice, le 10 Février 1789. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: D'usage, manque à la coiffe sup. dorure passée, plats râpés sur les bords
A Paris, chez Kleffer et Caunes, 1820, 1 demi velin dépoque, titres manuscrits au dos, coins émoussés. 3 volumes in-8, f.t., portrait gravé en frontispice par Le Mire Ainé, titre, LXI-533pp., 1 fac-similé dépliant, f.t., titre, 576 pp., et f.t., titre, 541 pp., quelques rousseurs ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Séduisant exemplaire conservé tel que paru à toutes marges dans ses brochures d’attente, l’un des plus grands connus. Hambourg, s.n., 1782. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xiv pp., (1) f., 366 pp., (1) f. d’errata ; II/ 237 pp., ff. du premier cahier intervertis, cachet humide d’une bibliothèque religieuse répété sur le titre, la p. 121 et en dernière page de chaque volume. Conservé non rogné dans ses brochures d’attente de papier dominoté, étiquettes avec titre aux dos, boite de plexiglass. Brochures de l’époque. 217 x 142 mm.
Edition originale du virulent ouvrage de Mirabeau écrit pendant sa détention au donjon de Vincennes et s’élevant contre le despotisme. Graesse, IV, 535 ; Einaudi 3932 ; Cioranescu 45191 ; Conlon 82 ; Bûcher 573. Mirabeau (1749-1791) est le fils de l’économiste Victor Riquetti de Mirabeau. Homme politique français, il est l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et l’orateur de plus brillant de l’assemblée constituante. Il a des relations très difficiles avec son père et mène une vie de débauche où il accumule de nombreuses dettes. Pour le soustraire à ces dernières, il sera enfermé par lettres de cachet en prison sur demande de son père à plusieurs reprises. Mirabeau rédigea les Lettres de cachet dans le donjon de Vincennes où il resta enfermé pendant 3 ans et demi, au même moment que le Marquis de Sade. Œuvre éloquente où il flétrit énergiquement les abus du pouvoir arbitraire, Les Lettres de cachet sont un véritable réquisitoire débutant par une histoire du droit pénal français ; Mirabeau poursuit par l’organisation de l’administration pénitentiaire à la fin de l’Ancien Régime, qu’il dénonce violemment. « ‘Des Lettres de cachet’ n’est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d’érudition rempli d’exemples historiques, et qui suppose d’immenses lectures ». (Barbier). « C’est par l’histoire et par la raison que Mirabeau combat les détentions arbitraires » (P. Negrin). « Des Lettres de cachet mérite de grands éloges. Les principes du droit naturel, base de toute société et de toute civilisation, y sont exposés et développés avec autant de force que de netteté. Mirabeau s’y montre déjà grand publiciste et l’écrivain y fait pressentir l’orateur ». (A. de Montor). « Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l’humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l’époque, que Vergennes demanda à la Prusse d’arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit… » (H. Aureole, Bibliographie sur Mirabeau). Superbe exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges car non rogné, dans ses brochures d’attente de papier dominoté. L’un des plus grands exemplaires connus (hauteur : 217 mm). Le second volume est considéré comme rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Provenance : l’exemplaire provient de la bibliothèque de Mr. Bidault, Gentilhomme du Comte d’Artois, futur Charles X.
Bruxelles, chez tous les libraires, 1868, 1 br., dos cassé. in-12, f.t., titre, XV-211 pp. ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'Etat. Ouvrage posthume, composé en 1778. Hambourg, s.n., 1782. 2 volumes in-8, XIV-[2]-366-[1]p & 237p. Edition originale complète en deux volumes, le deuxième, quoiqu'assez courant, est réputé avoir été détruit. Intéressante provenance : Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, homme politique, administrateur du département du Puy de Dôme, député au Conseil des Cinq-Cents. Reliure pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison, tranches marbrées. Une coiffe arasée, premier cahier du tome 1 jauni, mouillure au tome 2 (coin extérieur du bas) avec atteinte au texte, souvent assez claire, parfois très visible. Agréable exemplaire toutefois.
s.l., s.d. (1789), 1 br., sans couverture, exemplaire à relier. in-8 de 49 pp. ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Auguste Aufray, Adophe Guyot, Delaunay, 1834-1835. 8 vol. in-8 de (4)-XX-439 pp. ; (4)-V-417 pp. ; (4)-VII-479 pp. ; (4)-VII-506 pp. ; (4)-IV-423 pp. ; (4)-VII-456 pp. ; (4)-VII-430 pp. ; VIII, 624 pp. ; demi-veau vert bronze, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale. Mirabeau n'ayant laissé aucune sorte de souvenirs, on doit à son fils adoptif Jean-Marie-Nicolas Lucas de Montigny (1782-1852), la publication de ses "Mémoires". C'est une documentation unique sur Mirabeau et la Révolution. Portrait de Mirabeau en frontispice d'après Boze, de son père d'après Aved, de son oncle d'après Thérése Boucher, gravés par Adéle Etiou, et 8 fac-similés. Envoi manuscrit signé de l'auteur : à Monsieur Gabriel Pellenc hommage de haute estime et de tendre dévouement Lucas de Montigny. Emouvant exemplaire offert par le fils adoptif de Mirabeau au fils unique du secrétaire dévoué et ami intime du grand homme, Jean-Joachim Pellenc (1750-1833). Grabriel Pellenc (1790-1872), à qui Mirabeau donna son nom en le tenant sur les fonds baptismaux, fut nommé préfet de l'Isère en 1832. Quelques rousseurs ; les feuillets du tome VIII, imprimés sur mauvais papier par Delaunay, sont brunis. Fierro, 1036.
Plon, 1900, gr. in-8°, 522 pp, copieuse introduction de Henri Welschinger (86 pp), notes sur les diverses éditions, index, broché, dos abîmé recollé, état correct
"La partie essentielle de ce livre est la réimpression de “l'Histoire secrète de la cour de Berlin”. M. W. a retrouvé aux archives étrangères les originaux des lettres de Mirabeau, les textes revus et corrigés par Talleyrand, et a cru pouvoir en tirer une édition définitive de cet ouvrage célèbre. Une longue introduction résume à grands traits la vie de Mirabeau : c'est une exécution à coups de trique de l'infortuné provençal ; c'est une vraie trahison que de résumer avec cette brutalité sa biographie ; il n'en reste qu'un tissu de scélératesses et de turpitudes. Tout ce qui dans ce monstre de laideur et d'esprit, dans cet être bouillonnant et physiquement fol, comme disait l'Ami des hommes, tout ce qui était enthousiasme, imagination, passion, « estrambor », car rien ne le définit mieux que le mot provençal, tout cela est supprimé de cette notice, et, pour être trop véridique, elle laisse une impression fausse. (...) Il faut cependant savoir gré à M. W. d'avoir réimprimé sous une forme plus complète que dans les éditions antérieures, avec les variantes de Talleyrand et un petit commentaire historicobiographique que l'on voudrait plus abondant, ces admirables dépêches de Mirabeau, qui forment un merveilleux tableau de la Prusse à la mort de Frédéric II, et de l'avènement de Frédéric-Guillaume. Mirabeau s'y montre aussi grand écrivain que grand politique." (L.-G. Pélissier, Annales du Midi, 1900)
Mirabeau - (Attrib à) - Honoré-Gabriel Riquetti comte de Mirabeau (1749-1791) -
Reference : 7719
Reprint soigné de la seconde édition (Au Palais Royal, chez feu la veuve Girouard, très connue de l'Imprimerie de la mère des amours, 1793) - Attribution à Mirabeau rejetée par Pia - Broché 1 er plat sali - Très frais intérieuremùent - in-16 - 128 pp - Réf. 7719
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris 1798 3 A Paris: Rue S. André-des-Arts, No 46, An VI (1798). Trois volumes in-8. 12,5 x 20 cm. I/ 2 ff. n. chif., XX, 376 p. II/ 2 ff. n. chif., 394 pp. III/ 2 ff. n. chif., 388 pp. Les Elégies constituent les deux premiers tomes, Les Baisers de Jean Second la fin du deuxième, les Contes et Nouvelles le troisième. Ouvrages reliés en pleine basane racinée, dos lisse orné de caissons et fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, de tomaison en maroquin vert. Filet doré sur les plats et les coupes, gardes en papier marbré, tranches marbrées. Cette édition est enrichie de deux frontispices (Mirabeau dans le premier volume et Sophie de Ruffey dans le deuxième) et de douze gravures par Jean-Louis Delignon (1755-1820), Jean Baptiste Michel Dupréel (1757-1828) et François Rolland Elluin (1745-1810), d'après des compositions d'Antoine Borel (1743-1810). Les filets sur les plats sont largement effacés, les mors du t. II sont fendus, très discrètement abîmés en queue sur les autres tomes ; il y a quelques brunissures éparses à l'intérieur, sinon exemplaire propre et élégant dans sa belle reliure d'époque.
Il s'agit ici de la deuxième édition de cette traduction de Tibulle par Mirabeau, la première étant parue trois ans plus tôt, en 1795. Emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780, Mirabeau en profite pour travailler à la traduction des Elégies de Tibulle, qu'il dédie à sa chère maîtresse Sophie de Ruffey, "in bel corpo anima bella", comme le rappelle justement la légende du frontispice du t. II. Les trois oeuvres réunies ici, au ton volontiers libertin, sont l'occasion pour le traducteur de réitérer publiquement sa flamme, alors que cette relation scandaleuse était largement désapprouvée par sa famille, par la cour et in fine par le pouvoir royal: Sophie était effectivement mariée au marquis de Monnier (1705-1783), président de la chambre des Comptes de Dôle.
MIRABEAU Honoré Gabriel Riquetti Comte de & TIBULLE & SECOND Jean
Reference : 59910
(1798)
S.n., Paris An IV - 1798, In-8 (12,5x20cm), (4) XIX ; 375 pp. et (4) ; 393pp. (2) et (4) 388 pp., 3 volumes reliés.
Second tirage de cette édition ornée en frontispice de 2 portraits (celui de Mirabeau dans le premier volume et celui de Sophie dans le deuxième volume) et de 12 figures à pleine page gravées par Dupréel et Eluin d'après Borel. La première édition avait paru en l'an III. Reliures en plein veau marbré d'époque. Dos lisses orné de 2 fers à la lyre et 2 caissons à la grotesque. Roulettes de grecques. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Double frise d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Dos éclaircis uniformément. Traces de frottements notamment aux mors. Petites rousseurs éparses. Bel exemplaire dans l'ensemble. Cette traduction des Elégies de Tibulle et des fameux Baisers de Jean Second (variations poétiques sur la nature des baisers) fut exécutée lors du séjour de Mirabeau à la prison de Vincenne, elle est dédiée à Sophie Ruffey. Le tome troisième est occupé par les contes et nouvelles du même Tibulle. L'ensemble des oeuvres traduites dans ce recueil sont délicieusement libertines et galantes, hommage de Mirabeau à l'amour de sa belle, elles sont agrémentées de notes et commentaires. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Basle en Suisse, Chez G. Tomassin, 1789. 2 vol. in-8 brochés de (2)-VIII-203 pp. ; (2)-247 pp., couvertures de l'époque.
Nouvelle édition publiée l'année de l'originale. Publiée par Le Jay et imprimée à Alençon. Suite à l'annonce en Août 1788 des Etats-Généraux, Mirabeau, mû par le désir d'y jouer un rôle parmi les aristocrates, doit pour cela posséder un fief qu'il compte rapidement acquérir. Désargenté, la publication de certains de ses manuscrits présenta une solution de rentrée d'argent : Le Jay décida d'imprimer la correspondance secrète écrite de Berlin par Mirabeau à l'abbé de Périgord. Mirabeau désavoua l'ouvrage qui selon Quérard (VI, 158) est « une révélation indiscrète des manoeuvres diplomatiques de Mirabeau, écrite dans un esprit de critique amère (où) l'empereur Joseph II, le roi de Prusse et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et ce libelle fut condamné par le parlement à être brûlé de la main du bourreau ».Caillet (7588) précise que l'ouvrage contient des révélations fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle et particulièrement en Prusse.
S.L. [Alençon, Malassis le Jeune], 1789, 2 volumes in-8°, demi-basane, fauve mouchetée, dos ornés, tranches jaspées. (Reliure de l'époque). "2 ff., XVII pp., 318 pp. - 2 ff., 376 pp. ÉDITION ORIGINALE. Ces deux volumes qui firent scandale sortent de l'imprimerie clandestine de Jean - Zacharie Malassis. Dans sa maison de la place du Cours il avait arrangé une cave secrète, dans laquelle il dissimulait les ouvrages qu'il voulait soustraire à l'œil des inspecteurs de l'imprimerie. Duval p. 47 : " Dans les travaus d'agrandissement dont l'imprimerie Guy, rue de la Halle au Toiles, a été l'objet, il a quelques années, on découvrit une cave fermée d'une trappe et paraissant répondre à la destination de celle de J.- Z. Malassis ". L'ouvrage fut condamné par la Cour de Parlement de Paris (10 février 1789) à être lacéré et brûlé. Séguier déclara ce libelle "aussi atroce qu'inconcevable". Peignot Dictionnaire des livres condamnés au feu I, 321 - Jammes Bûcher 517 - Duval 47 : " L'histoire secrète... fut attribué à Mirabeau chargé de 1786 à 1787 d'une mission près de la Cour de Berlin. Louis Dubois en avait vu les épreuves, conservées à l'imprimerie Malassis, mais il affirme qu'il n'y avait pas reconnu l'écriture bien connue du célèbre orateur. Mirabeau crut devoir désavouer cet ouvrage, objet d'une réprobation générale et brûlé de la main du bourreau, mais ne réussit pas à calmer l'émotion excitée contre lui par cette publication scandaleuse. Ses amis eux-mêmes en furent réduits à plaider pour lui les circonstances atténuantes. À les en croire, Mirabeau n'aurait livré son manuscrit au libraire Legeay pour le faire imprimer chez Malassis, que pour le dédommager du tort que lui avait fait la publication de son fameux livre De la monarchie prussienne. Il est même permis de se demander si Malassis n'a pas eu part à d'autres publications clandestines sorites de la plume de Mirabeau ou de celle de quelques autres pamphlétaires de l'époque ". Quérard VI, 158 (longue notice). - C.E.B.A. 14 - Jouanne n°37. Bel exemplaire.
S.L. [Alençon, Malassis le Jeune], 1789, 2 volumes grand in-8°, demi-chevrette fauve, filets dorés, entièrement non rogné. (Reliure de l'époque). 2 ff., XVII pp., 318 pp. - 2 ff., 376 pp. EDITION ORIGINALE. Ces deux volumes qui firent scandale sortent de l'imprimerie clandestine de Jean - Zacharie Malassis. Duval p. 47 : """" Dans les travaus d'agrandissement dont l'imprimerie Guy, rue de la Halle au Toiles, a été l'objet, il a quelques années, on découvrit une cave fermée d'une trappe et paraissant répondre à la destination de celle de J.- Z. Malassis """". L'ouvrage fut condamné par la Cour de Parlement de Paris (10 février 1789) à être lacéré et brûlé. Séguier déclara ce libelle """" aussi atroce qu'inconcevable """". Peignot Dictionnaire des livres condamnés au feu I, 321 _ Jammes Bûcher 517. Duval 47 : """" L'histoire secrète...fut attribué à Mirabeau charge de 1786 à 1787 d'une mission près de la Cour de Berlin. Louis Dubois en avait vu les épreuves, conservées à l'imprimerie Malassis, mais il affirme qu'il n'y avait pas reconnu l'écriture bien connue du célèbre orateur. Mirabeau crut devoir désavouer cet ouvrage, objet d'une réprobation générale et brûlé de la main du bourreau, mais ne réussit pas à calmer l'émotion excitée contre lui par cette publication scandaleuse. Ses amis eux-mêmes en furent réduits à plaider pour lui les circonstances atténuantes. A les en croire, Mirabeau n'aurait livré son manuscrit au libraire Legeay pour le faire imprimer chez Malassis, que pour le dédommager du tort que lui avait fait la publication de son fameux livre De la monarchie prussienne. Il est même permis de se demander si Malassis n'a pas eu part à d'autres publications clandestines sorites de la plume de Mirabeau ou de celle de quelques autres pamphlétaires de l'époque """". Quérard VI, 158 (longue notice). - C.E.B.A. 14 - Jouanne n°37. Précieux exemplaire non rogné, qui contient, relié en tête du tome I l'ARRET DE LA COUR DE PARLEMENT... qui condamne un Imprimé ayant pour titre : Histoire Se-crète de la Cour de Berlin, ... à être lacéré et brûlé par l'Exécuteur de la Haute-Justice. 10 février. Paris, Nyon, 1789. 12 pages.
MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de) & LUCHET (J. P. L. de La Roche du Maine, marquis de) & LACLOS (Choderlos de).
Reference : 5941
(1789)
Sans lieu, , 1789. 2 tomes de VIII-130-(2) pp. (2)-172-(4) pp.La Galerie des Dames françaises, pour servir de suite à la Galerie des Etats-Généraux, par le même auteur. A Londres, 1790. 207-(2) pp.Ensemble 3 tomes en 2 vol. in-8, demi-basane havane à coins, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
On a attribué les trois ouvrages à Luchet, Rivarol, Mirabeau, Choderlos de Laclos ainsi que Cérutti et Senac de Meilhan.« C'est l'ouvrage d'un homme de talent et d'esprit » (Tourneux). Collection de portraits satiriques de parlementaires et constituants dont Necker, Mirabeau, La Fayette, Montmorin, le duc de Luxembourg, le vicomte de Noailles, Clavière, Beaumarchais (sous un nom ficitf), Bergasse, Condorcet, Abbé Grégoire, Brissot de Warville etc. Publié sous le voile de l'anonyme, la Galerie provoqua de nombreuses questions sur son auteur, Mirabeau revenant le plus souvent. Chaque partie propose une clef pour découvrir les personnalités caricaturées. Parmi les dames, on notera la présence de Madame Necker, Madame de Stael, la Princesse de Beauveau, la Comtesse de Sabran, Comtesse Diane de Polignac, comtesse du Barry, etc.Ex-libris de la bibliothèque du docteur Jean Mornet. Bon exemplaire dans sa reliure du temps.Martin & Walter, 22175-22176 ; Tourneux, IV, 20635b et 20749.
Paris, chez J.B. Garneryn 1792. 4 vol. in-8, 436 pp. + 452 pp. + 600 pp. + 356 pp., veau havane veiné de vert et rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos long orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre et tomaison rouge, tranches marbrées (reliures défraîchies mais solides, rousseurs).
Édition originale de ce recueil de la correspondance de Mirabeau lors de sa détention à Vincennes, notamment à sa maîtresse Sophie Ruffei, marquise de Monnier. Mirabeau a été incarcéré par lettre de cachet pour avoir fui avec Sophie, qui était mariée, en Hollande. Cette correspondance a lieu lors de son emprisonnement. Il comprend in fine du dernier volume le catalogue de l'éditeur. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., sn. 1798 3 volumes in-8, plein veau blond marbré, dos lisse richement orné, pièces de titre et tomaison rouge et vert, encadrement à la grecque, 4- XIX- 375- 4-393- 4-388 pp. 2 portraits d'après Antoine Borel : Mirabeau en frontispice gravé par Etienne Claude Voysard et Sophie Monnier gravé par Jean-Louis Delignon, 13 figures hors-texte gravées sur cuivre par Elluin et Dupréel d'après Borel et Marillier. Reliure un peu passée, coifes usées, mors fendillés.
Seconde édition illustrée de la traduction de Mirabeau. Les tomes I et II contiennent les Elégies, le tome troisième des Contes et nouvelles. Bon état d’occasion
Paris, Dauthereau, 1828, pt. in-8vo, XLII + 221 p. + 235 p. / 241 p. + 230 p., quelques rousseurs, cartonnages d’époque, dos lisses avec filets en or et pièces de titre en cuir brun.
L'édition originale de la correspondance de Mirabeau avec Sophie Ruffei fut publiée sans autorisation en 1792, dans un but apologétique. S'étant déjà signalé à l'attention et à la sévère férule paternelle pour son attitude licencieuse, Mirabeau s'était enfui en Hollande avec la jeune et charmante épouse du vieux marquis de Monnier. Découvert, le couple fut extradé et Mirabeau fut emprisonné pendant près de trois ans au donjon de Vincennes, de 1777 à 1780, tandis que son amante croupissait au couvent de Gien. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle V/873; Quérard, la France Littéraire VI/159.
Phone number : 41 (0)26 3223808