Chicago, University of Chicago Press, 1929-30, 1929, in-8, 464 & 190pp, Reliure éditeurpleine percaline bleue, jaquette, Exemplaire en parfait état. 464 & 190pp
14/11/1931 ..Please, accept thanks for the copy of your book, Proust, which your publisher has sent me. I only regret that the volume did not contain your autograph inscription presenting it to me. I value your friendshipso highly, and have such a keen appreciation of your humor, that I eagerly pride every evidence of your interest in me.The work itself is indeed a Balzac item ; and I have entered it in its proper place in the manuscript of my supplement to a Balzac Bibliography, where your name, like Abou Ben Adhems "leads all the rest"[poème du poète anglais Leigh Hunt : "voilà le nom de Ben Adhem a conduit tout le reste"] ; and also like his, not only alphabetically, but because you "love your fellow men", - and especially Balzacians, among whom is numbered Your grateful and faithful Colonel Philippe Bridau alias Royce...... S'il vous plaît, acceptez les remerciements pour votre livre, Proust, que votre éditeur m'a envoyé. Je regrette seulement que le volume ne contienne pas un mot écrit de présentation dédicacé par vous-même. J'apprécie tellement votre amitié et j'apprécie tellement votre humour que je suis fier de toutes les preuves de votre intérêt pour moi. Le travail lui-même est vraiment un travail balzacien ; et je lai fait entrer à la place qui lui revient dans le manuscrit de mon Supplément à une bibliographie Balzacienne, où votre nom, comme dans le poème Abou Ben Adhem, « guide tout le reste » ; et aussi comme celui (votre nom), non parce quil ouvre lalphabet, mais parce que vous "aimez vos semblables", et plus particulièrement les Balzaciens, parmi lesquels on compte votre Serviteur le Colonel Philippe Bridau alias Royce... William Hobart Royce est un écrivain, critique littéraire, bibliophile, bouquiniste, et poète américain, né et mort à New York, dans le quartier de Brooklyn.Excentrique et totalement hanté par l'œuvre et le personnage de Balzac, il a passé sa vie à étudier la Comédie humaine, à la commenter, la classer. Un article paru dans le magazine Life du 24 février 1947 rapporte que :« À Brooklyn, un certain William Hobart Royce a passé la plus grande partie de sa vie à se faire le double du romancier français Honoré de Balzac, aussi bien mentalement que physiquement. Il mangeait les mêmes aliments, buvait les mêmes boissons, fumait le même tabac. Il avait même pris l'habitude de se promener en robe de moine un peu comme la robe de chambre de Balzac. Inutile de dire qu'il faisait autorité en matière d'études balzaciennes, car il ne faisait pas qu'imiter Balzac, il était aussi bibliophile et bouquiniste spécialisé dans les éditions rares. Il est l'auteur d'une bibliographie de référence des œuvres de La Comédie humaine »Royce est aussi l'auteur de poèmes peu connus (Poems of Brooklyn) ainsi que l'éditeur, dans la même collection, de Frank O'Hara et de Garcia Lorca.William Hobart Royce est fondateur et président de la Balzac Society of America qui comptait une cinquantaine de membres, qui publiait le Balzac Bulletin et qui offrait chaque année un dîner où se retrouvaient entre autres les vice- présidents honoraires : André Maurois, George Arents, et Owen D. Young.
20/09/1931 ...I am very pleased to know that my brief analytical notes to your book, Créatures: Chez Balzac, met with your approval (...). I have not had the pleasure of seeing your book on Proust; and since you tell me that it is concerned with Balzac, I want very much to read it, and to enter it under your name in my Supplement to A Balzac Bibliography. I will therefore be extremely grateful if you will be so kind as to send me a copy of your Proust (...). I kept upon my Indexes to a Balzac Bibliography, and found it (by the aid of a microscope) in the Nouvelle Revue Française of March, 1931. I thank you heartily. In your review, you mention that Balzac did not smoke tobacco (...). And yet I have found so many evidences to the contrary (...). As for wine, the visible evidence of which you miss in the photograph of the American Balzacians assembled at the American "Les Jardies", you may be sure that it was not lacking in actuality. True, it was not the wine of Touraine, or Vouvray, or Champagne, but it was nevertheless real wine of the Vintage Royce (...). This does not prevent me from longing acutely for the time when Colonel Philippe Bridau, with Vautrin, Daniel dArthez, du Tillet, Laurence de Cinq-Cygne, and other American Balzacians, in joyous company with our cousins in France, may drink to the eternal glory of the immortal Balzac!......Je suis très content de savoir que mes brefs commentaires sur votre livre, Créatures: Chez Balzac (...). Je nai pas eu le plaisir de voir votre livre sur Proust; et, comme vous me dites quil est relié à Balzac, je veux vraiment le lire et linsérer sous votre nom dans ma bibliographie augmentée de Balzac (Supplement to A Balzac Bibliography). Je vous serais donc très reconnaissant, si vous aviez la gentillesse de menvoyer une copie de votre Proust (...). Jétais resté à l'affût de larticle que vous maviez promis, dans lequel vous faites la critique de mes Indexes to a Balzac Bibliography, et je lai trouvé (à laide dun microscope) dans la Nouvelle Revue Française de mars 1931. Pour cette notice élogieuse, je vous remercie de tout mon cœur. Dans votre critique, vous mentionnez le fait que Balzac ne fumait pas de tabac (...). Et pourtant, jai trouvé tellement de preuves du contraire (...). Comme pour le vin, dont vous avez manqué la preuve visible lors de la photographie des Balzaciens américains réunis aux "Jardies" américains, vous pouvez être certain quil ne manquait pas dactualité. Certes, ce nétait pas du vin de Touraine, de Vouvray or de Champagne, mais cétait quand même du véritable vin du Cru Royce (...). Cela ne m'empêche pas davoir une forte nostalgie pour le temps où le colonel Philippe Bridau, avec Vautrin, Daniel dArthez, du Tillet, Laurence de Cinq-Cygne, et dautres Balzaciens américains, en joyeuse compagnie avec nos cousins en France, pouvaient boire à la gloire de limmortel Balzac!...Totalement hanté par l'œuvre et le personnage de Balzac, William Hobart Royce a passé sa vie à étudier la Comédie humaine, à la commenter, la classer. Un article paru dans le magazine Life du 24 février 1947 rapporte que :« À Brooklyn, un certain William Hobart Royce a passé la plus grande partie de sa vie à se faire le double du romancier français Honoré de Balzac, aussi bien mentalement que physiquement. Il mangeait les mêmes aliments, buvait les mêmes boissons, fumait le même tabac (...). Inutile de dire qu'il faisait autorité en matière d'études balzaciennes, car il ne faisait pas qu'imiter Balzac, il était aussi bibliophile et bouquiniste spécialisé dans les éditions rares. Il est l'auteur d'une bibliographie de référence des œuvres de La Comédie humaine ».Royce est aussi l'auteur de poèmes peu connus (Poems of Brooklyn) ainsi que l'éditeur, dans la même collection, de Frank O'Hara et de Garcia Lorca.William Hobart Royce est fondateur et président de la Balzac Society of America qui comptait une cinquantaine de membres, qui publiait le Balzac Bulletin et qui offrait chaque année un dîner où se retrouvaient entre autres les vice- présidents honoraires : André Maurois, George Arents, et Owen D. Young.
12/02/1931 ...Dear Brother Astaroth... Cher frère Astaroth [démon de lEnfer], écrit Royce ...Si vous regardez encore ma photographie, avec un puissant microscope, ma liste des « Cent plus grands noms de la littérature » vous verrez que le nom de Corneille se trouve dans la première colonne, [...], que celui de Kippling apparaît dans la deuxième, bien visible... Quant à BALZAC, je le place en tête, car il dépasse tous les autres en qualité, en quantité et en toutes choses... Puisque rien néchappe à lacuité brillante de votre œil batracien, jattends avec une joie fébrile la revue promise concernant ma Bibliographie de Balzac, dans la Nouvelle Revue Française...William Hobart Royce est un écrivain, critique littéraire, bibliophile, bouquiniste, et poète américain, né et mort à New York, dans le quartier de Brooklyn.Excentrique et totalement hanté par l'œuvre et le personnage de Balzac, il a passé sa vie à étudier la Comédie humaine, à la commenter, la classer. Un article paru dans le magazine Life du 24 février 1947 rapporte que :« À Brooklyn, un certain William Hobart Royce a passé la plus grande partie de sa vie à se faire le double du romancier français Honoré de Balzac, aussi bien mentalement que physiquement. Il mangeait les mêmes aliments, buvait les mêmes boissons, fumait le même tabac. Il avait même pris l'habitude de se promener en robe de moine un peu comme la robe de chambre de Balzac. Inutile de dire qu'il faisait autorité en matière d'études balzaciennes, car il ne faisait pas qu'imiter Balzac, il était aussi bibliophile et bouquiniste spécialisé dans les éditions rares. Il est l'auteur d'une bibliographie de référence des œuvres de La Comédie humaine »Royce est aussi l'auteur de poèmes peu connus (Poems of Brooklyn) ainsi que l'éditeur, dans la même collection, de Frank O'Hara et de Garcia Lorca.William Hobart Royce est fondateur et président de la Balzac Society of America qui comptait une cinquantaine de membres, qui publiait le Balzac Bulletin et qui offrait chaque année un dîner où se retrouvaient entre autres les vice- présidents honoraires : André Maurois, George Arents, et Owen D. Young.Le démon Astaroth est cité comme l'un des sept princes de l'enfer qui visitèrent Faust, selon la tradition anglaise...
13/07/1931 Royce remercie de la dédicace du dernier opus de Pierre Abraham sur Balzac, avec une dédicace de lauteur.... Il compte insérer ce compte-rendu dans le Supplément à sa Bibliographie balzacienne : ...« Le premier Chapitre sert dintroduction générale. Dans le deuxième Chapitre, Balzac est identifié, à différentes époques de sa vie, avec quelques-uns de ses héros du même âge. Le troisième Chapitre comprend, avec un commentaire approfondi, lAvertissement inconnu que Balzac a écrit en 1827 pour un roman, Le Gars, censé être le travail de "Victor Morillon", ce qui est ensuite devenu Les Chouans ; cet Avertissement apparaît pour la première fois dans ce volume. Les Chapitres IV et V sont réédités, avec de légères variations, à partir du Bulletin de la Société de Morphologie, 1926-27 (Article 1401). Le Chapitre VI est réédité à partir du même journal, 1928. Le Chapitre VII classe les personnages des œuvres balzaciennes selon la façon dont Balzac les compare, comme des paysages, des plantes, des animaux, comme des personnages historiques et fictifs et comme des œuvres dart. Le Chapitre VIII cherche à expliquer la méthode balzacienne. » (...). Si vos oreilles et celles de M. Bouteron ont sifflé ces dernières semaines, cest parce que vous avez été tous les deux le sujet de conversation de vos amis en Amérique ? la Glorieuse Compagnie des Balzaciens (...). Je vous envoie en annexe la photographie de lune de nos réunions...William Hobart Royce est un écrivain, critique littéraire, bibliophile, bouquiniste, et poète américain, né et mort à New York, dans le quartier de Brooklyn. Il est fondateur et président de la Balzac Society of America qui comptait une cinquantaine de membres, qui publiait le Balzac Bulletin et qui offrait chaque année un dîner où se retrouvaient entre autres les vice- présidents honoraires : André Maurois, George Arents, et Owen D. Young.
20/08/1928 Totalement hanté par lœuvre et le personnage de Balzac (dont il voulut devenir le double), William H. Royce passa sa vie à étudier, commenter et classer La Comédie humaine. Il est également le fondateur de la Balzac Society of America, qui publiait le Balzac Bulletin.… My dear M. Abraham, I have today received the copies of your essays : " Balzac et la figure humaine : La couleur des yeux ; La couleur des cheveux ", which you have been so kind as to send me. Not only am I extremely grateful for copies of your works (for which I have diligently sought a long time), but I am doubly appreciative of your autograph inscriptions presenting them to me. I owe Miss Preston a dept of gratitude for her intermediation.Fortunately the brochures have arrived in time to be entered in their proper place in my forthcoming Balzac Bibliography, now in active course of publication at the University of Chicago Press. I am particularly glad to include the full data of your essays, because no one in America seems to know them… …Mon cher M. Abraham, Jai reçu aujourdhui vos essais : "Balzac et la figure humaine : La couleur des yeux ; La couleur des cheveux ", que vous mavez si gentiment envoyées. Je suis non seulement extrêmement reconnaissant de vos travaux (que jai longtemps recherchés avec zèle), mais je suis aussi deux fois plus reconnaissant de vos dédicaces autographes introduisant vos travaux. Jai une dette de gratitude envers Miss Preston pour son intervention. Heureusement, les brochures sont arrivées à temps pour être inscrites à leur juste place dans mon ouvrage qui va bientôt paraître, Balzac Bibliography (« Bibliographie de Balzac »), et qui est actuellement en cours de publication aux Éditions de lUniversité de Chicago (University of Chicago Press). Je suis particulièrement heureux dintégrer la totalité des données de vos essais, car personne en Amérique semble les connaître…