<p>Dilaceratio Corporis est une collection dirigée par Nicolas Delestre sous la responsabilité éditoriale de Laurence Loutre-Barbier Rites funéraires du judaïsme présente les rites du judaïsme qui à l'époque contemporaine compte plusieurs courants principaux : orthodoxe, traditionnaliste, réformé ou libéral. Certaines prescriptions très anciennes concernant la mort d'un proche continuent d'être respectées : inhumation et non crémation, délai très court entre décès et mise en terre, recours à une hevra qaddisha, simplicité du cercueil et de l'enterrement, déchirure d'un vêtement des personnes directement en deuil et récitation du Qaddish* devant la fosse. Les rites funéraires juifs ignorent l'embaumement et l'exposition du défunt. Patricia Hidiroglou, professeur émérite d'histoire et d'anthropologie des mondes juifs à l'université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, est l'auteur de nombreux articles et ouvrages d'anthropologie religieuse et culturelle.</p> Paris, 2019 Fage 96 p., broché. 11,5 x 16,5
Neuf
Les Belles Lettres Paris 1997 In-8 ( 215 X 145 mm ) de 355 pages, broché sous couverture rempliée imprimée. Très bel exemplaire.
Paris, Editions Albin Michel ("Spiritualites vivantes"), 1994. in-8°, 247 pages, notes, biblio, gloss., broche, couv. illustree.
Bon etat. [NV-31]
ALBIN MICHEL. 1994. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 247 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Spiritualités vivantes. Classification Dewey : 200-RELIGION
Les Belles Lettres, 1999, in-8 br., 448 p., coll. "Histoire", 6 illustrations, couverture à rabats, très bon état.
Le rituel de mort apparaît aujourd'hui comme un élément fondamental de l’identité. Certaines prescriptions continuent à être appliquées à la lettre chez des juifs pourtant éloignés des pratiques religieuses: recours à la Hevrah Qaddisha (confrérie sainte) pour la purification du défunt; récitation du Qaddish sur la tombe; simplicité de l’inhumation; respect des interdits alimentaires et vestimentaires pendant la semaine (shivah) et les trente jours de deuil (shloshim). Les pratiques commémoratives, au même titre que le deuil, sont toujours prises en charge collectivement. Pourquoi de telles spécificités en dépit de l’acculturation des juifs et de la laïcisation de la mort? A travers des archives inédites et des enquêtes de terrain, l’auteur retrace l’histoire de ces rites codifiés sous Napoléon et influencés par les grandes lois laïques de la fin du XIXe siècle. Il analyse leurs mutations face aux bouleversements politiques, religieux et démographiques des XIXe - XXe siècles. Il confronte le point de vue religieux des institutions juives aux préoccupations hygiénistes et urbanistiques des pouvoirs publics. La persistance de pratiques spécifiques pose la question du réinvestissement symbolique dans une société où s’impose de plus en plus un rituel républicain et laïc. Voir le sommaire sur photos jointes.