Ensemble de trois beaux documents autographes du dramaturge Henry Bataille à la comédienne Berthe Cerny à propos de ses rôles dans Poliche (1906) et Les Soeurs d'amour (1919) 1. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 20,5x13,5cm. 2. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 18x13,3cm. 3. Henry Bataille, envoi autographe signé à la comédienne Berthe Cerny "qui va ajouter à la liste de mes héroïnes la Frédérique des Soeurs d'Amour - en toute gratitude d'art, et en gage d'amitié", Les Vignes, 20 novembre 1918. * ** La première lettre, longue et importante de 3 pages, de l'auteur dramatique nîmois Henry Bataille (1872-1922) à la comédienne Berthe Cerny, interprète du personnage Pauline Laub dans sa pièce Poliche, créée à la Comédie Française en décembre 1906, est un très beau témoignage du dramaturge à sa comédienne : "Vous avez vu que la silhouette à laquelle vous imprimerez votre grâce, et donnerez un peu de votre talent, n'a pas toute l'ampleur souhaitable ... Vous avez vu toutefois que ce "duel" d'amour confère aux deux parties des qualités morales et physiques fort différentes, et que "la plus victorieuse" ne saurait se passer de votre interprétation ... j'ajouterai même (en peintre et poète) de votre sourire. Il y a dans la petite madame Laub assez de féminilité pour que vous y remportiez encore un grand et amusant succès". La suite de la lettre augure de la suite des relations entre Bataille et Cerny puisqu'elle jouera dans deux autres pièces de l'auteur dramatique, dont son plus grand succès dans Maman Colibri, en 1920 : " Pour ma part, je suis heureux, très heureux, de commencer avec vous des rapports d'interprète à auteur, que le temps et la reconnaissance feront plus importants, plus intéressants encore..." Après lui avoir promis un rôle plus important dans une pièce en projet, il exprime ses regrets quant au départ de Maurice Féraudy en Italie. * ** La deuxième lettre est relative aux répétitions de la comédie Poliche. Bataille y donne quelques recommandations de jeu à sa comédienne : "Ce duel, - c'est le mot, - entre les deux femmes veut la rapidité des répliques et des ripostes... c'est la seule nuance que j'ai encore à vous demander [...] Vous êtes une grande comédienne ! Mais retenez ce conseil de la dernière minute. Je veux et j'ai besoin de votre triomphe, discret mais absolu. * ** Le dernier document est un envoi autographe signé d'Henry Bataille, sur la page de titre volante de ses Écrits sur le théâtre, à Berthe Cerny, quelques mois avant que celle-ci ne prenne le rôle de Frédérique Ulric dans la pièce Les Soeurs d'amour, en 1919. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Achille Félix Henri Bataille naquit au sein d'une famille bourgeoise (son père était magistrat à la cour d'appel de Paris), originaire de l'Aude. Il perdit jeune son père puis sa mère. Il fut élevé par sa sœur et le mari de celle-ci, Ernest Blagé, directeur de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Des dons réels conduisirent ses tuteurs à l'orienter vers des études artistiques (Beaux-Arts, Académie Julian), et Bataille pensa longtemps se tourner vers le dessin et la peinture. Il a d'ailleurs laissé un album de lithographies Têtes et Pensées (Paul Ollendorff, 1898-1901)2 qui contient les portraits de 22 célébrités littéraires du début du xxe siècle, dont Jules Renard, André Gide, Octave Mirbeau... Bataille illustra même certaines affiches de ses pièces et exécuta de nombreuses gravures sur cuivre et bois. Henry Bataille eut un succès certain à son époque. Il partagea successivement la vie de ses deux principales interprètes au théâtre, l'actrice d'origine belge Berthe Bady (1872-1921), puis Yvonne de Bray qui fut sa compagne jusqu'à sa mort. Son œuvre, jouée dans tous les théâtres parisiens a aussi trouvé sa place à Broadway, et au cinéma : le dernier film de Douglas Fairbanks, réalisé par Alexandre Korda, La Vie privée de Don Juan est adapté de L'Homme à la rose d'Henry Bataille, sa pièce La Femme nue fut plusieurs fois adaptée à l'écran Ce lien renvoie vers une page d'homonymie. Au théâtre, il eut les interprètes les plus populaires du moment : Réjane, Yvonne de Bray, Berthe Bady, Cécile Sorel. L'œuvre de Bataille, nostalgique, se veut une critique virulente des mœurs et de la morale figée des classes aisées de la France de l'avant-guerre. Louis Aragon fait d'Henry Bataille un des personnages de son roman Les Cloches de Bâle. Pour Aragon, le plus beau vers de la langue française, « J’ai marché sur la traîne immense de ta robe », est un vers d'Henry Bataille. Marcel Pagnol, dans son discours d'intronisation à l'Académie Française range H. Bataille dans les auteurs majeurs de son époque. Son tombeau à Moux (Aude) est une fontaine de marbre Renaissance sur laquelle se trouve une reproduction du Transi de René de Chalon réalisée par le sculpteur animalier François Pompon. Il est placé devant la crypte familiale, derrière un enclos où sont placés différents poèmes de Bataille.
Georges Feydeau / d'après Balzac / Henry Bataille / Paul Bourget et Serge Basset .
Reference : 31154aaf
Paris, Imprimerie de «L'Illustration», 1910, in-4°, 16 fasc. reliées ens., d’env. 36 p. par numéro, texte sur 2 colonnes, nombreuses illustrations, reliure en demi-cuir, dos avec titre. Bon exemplaire
Contient 16 pièces de théâtre, la plupart des vaudeville, dont voici quelques titres: Un cas de conscience (Paul Bourget et Serge Basset) - On purge bébé (Georges Feydeau) - César Birotteau (d'après Balzac) - La Déclaration (Henry Bataille).
Phone number : 41 (0)26 3223808
Pièce En 3 Actes La Petite Illustration 20-30 CM Couverture illustrée 1922
État Moyen
Valiès,Tyber Lyna,Chanteix Reine,Watson - Stolz Robert - Lemarchand Henry,Bataille Henri
Reference : 21548
(1920)
Partitions sur le Prénom Maillochon 1920
Bon état Petit format
Henry BATAILLE La Quadrature de l’Amour Paris, Eugène Fasquelle, 1920 Édition originale 223mm x 185mm 319 pp Un des 50 exemplaires numérotés sur papier Japon impérial, seul grand papier, ici le n°38 Reliure demi-maroquin à coins aubergine, dos à 5 nerfs, auteur, titre et date frappés or, tête dorée, couvertures et dos conservés. Dos insolé, pages intérieures en parfait état.
Henry BATAILLE - [Nimes 1872 - 1922] - Poète et dramaturge français
Reference : 33371
1 page in8 - enveloppe - trés bon état -
Il demande de l'excuser mais "Guitry a interdit de manière absolue l'entrée à quiconque le jour des couturières" -
Henry BATAILLE - [Nimes 1872 - 1922] - Poète et dramaturge français
Reference : 33372
1 page 1/2 in8 - enveloppe - trés bon état -
A propos d'une enquête : Il n'a pas un instant à lui, mais comment refuser quelque chose à "un poète, un charmant poète" ? - Il peut passer tous les jours de cette semaine de 2 à 4 s'il veut qu'il lui "dise trois mots sur ces choses" -
Henry BATAILLE - [Nimes 1872 - 1922] - Poète et dramaturge français
Reference : 34303
1 page in12 - trés bon état - On joint un billet de 2 lignes de remerciements au même, avec enveloppe, du 20 janvier 1903 -
Berthe Bady est toujours à Bruxelles ou elle jouera la "Femme nue" jusqu'à mardi - Il est désolé de ne pouvoir lui rendre "ce bien léger service" - Il comptait comme elle qu'elle aurait le plaisir de lire "les beaux vers de Madame de Noaillesqu'elle a déjà dits" -
320 PAGES FORMAT 17 CM X 22 CM-COUVERTURE REMPLIEE-PRIERE D'INSERER-ENVOI DE L'AUTEUR AU ROMANCIER ET CRITIQUE LITTERAIRE JACQUES DES GACHONS "A JACQUES DES GACHONS EN TOUTE SYMPATHIE D'ART" SIGNATURE-EN PARTIE NON COUPE-LEGERES ROUSSEURS EN PLATS-(JDG7)
EUGENE FASQUELLE COUVERTURE SOUPLE ETAT BON
ERNEST FLAMMARION-PARIS 1922 Soft Cover Near Fine
BROCHE IN 12-342 PAGES-PRIERE D'INSERER-ENVOI DE L'AUTEUR AU ROMANCIER ET CRITIQUE LITTERAIRE JACQUES DES GACHONS-NON COUPE (JDG1)
EUGENE FASQUELLE 1916 Soft Cover Near Fine
BROCHE-354 PAGES FORMAT 12 CM X 19 CM-(JDG13)
Ernest Flammarion Editeur 1929
Fort in12, broche, 1929, 360p, etat correct d'usage, couverture jaunie et un peu salie, plis de lecture au dos, interieur tres propre mais avec quelques piqures, exemplaire numerote sur papier du Marais, Ernest Flammarion Editeur
Ernest Flammarion Editeur 1929
Fort in12, broche, 1929, 378p, etat correct d'usage, couverture jaunie et un peu salie, coins frottes, petits chocs sur coiffes du dos et legers plis de lecture, tranche superieure noircie, interieur tres propre mais avec quelques piqures, exemplaire numerote sur papier du Marais, Ernest Flammarion Editeur
Édition originale , rare enrichie d'un bel envoi de l'auteur. " à Suzanne, en souvenir du cher disparu et avec tout le cœur fidèle". L'un des plus importants recueils poétique du siècle dernier Le Beau voyage rassemble l'essentiel de la production en vers de l'auteur très bel ouvrage , bel état intérieur , demi-chagrin à coins d'époque, 190x120, dos à nerfs , couvertures conservées, tranche de tête dorée, 254 pp Paris, Eugène Fasquelle, 1904 ref/210
E. Flammarion Editeur 1000
in12, broche, 346p, bon etat d'usage, dos jauni avec legers plis de lecture, piqures aux tranches et sur les premieres et dernieres pages, bord inferieur de la couverture un peu frotte, interieur tres propre, ouvrage faisant partie des cent cinquante exemplaires numerotes sur papier du Marais, E. Flammarion Editeur, non date
E. Flammarion Editeur 1927
in12, broche, 385p, bon etat d'usage, dos jauni avec legers plis de lecture et petite dechirure sans manque au bas, quelques rousseurs sur les dernieres pages, bord inferieur de la couverture un peu frotte et petit choc au bord superieur, interieur tres propre, ouvrage faisant partie des cinquante exemplaires numerotes sur papier de Hollande, E. Flammarion Editeur, 1927
LA MALEDICTION OU LAFFAIRE DE LA LEPREUSELa Lépreuse, est à lorigine un drame symboliste, écrit par Henry Bataille, qui ne sera représenté quune seule fois, le 4 mai 1896. La pièce remporte cependant un vif succès. Séduit par lœuvre, Sylvio Lazzari en compose la musique. Après sêtre engagé dès 1901 à faire représenter louvrage à lOpéra-Comique dont il est le directeur, Albert Carré, gêné par la crudité du sujet, se rétracte. Lœuvre connait alors de nombreuses tribulations. Déterminés à la faire jouer, Bataille et Lazzari iront jusquà porter laffaire devant la Chambre des Députés en 1909 où ils seront déboutés. Mais en 1912, Albert Carré, se ravisant, décide de monter lœuvre à lOpéra-Comique. La première a lieu le 7 février 1912 et La Lépreuse recevra un accueil très chaleureux.Henry Bataille - L.A.S. « Mon cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux, s.d. 8 pp. in-12 :…Carré est venu dimanche à Forges-les Eaux (…) où je suis jusquà la fin du mois pour mannoncer quil jouerait La Lépreuse à la demande de Briand et quil la jouerait en Décembre si cétait possible, cest-à-dire sil avait les parties gravées à temps (…) mais il y a un mais important cest le rôle dAliette (…) il propose Melle Lamare 1er prix du Conservatoire de cette année tout à fait insignifiante et avec laquelle vous irez à un four certain ce que désire malgré tout Carré… Mais la cantatrice écossaise Mary Garden souhaite vivement jouer La Lépreuse or …le Cahier de la Société des Auteurs nous donne le droit de choisir linterprète du théâtre que nous voulons. Lessentiel est donc que Garden soit consentante…Sylvio Lazzari - L.A.S « Mon cher ami » [Jules Herman]. Ballaigues, (Suisse). 4 novembre 1906. 1 page 1/2 in 12. Mention « Confidentielle » : S. Lazzari précise …Monsieur Carré ne peut reculer la Première au delà de décembre et les études devront se faire sur copie (…) Je compte donc sur votre obligeance pour vous mettre de suite en rapport avec M Carré…Henry Bataille - L.A.S. à « Cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux. 24 novembre 1906. 3 pp. in-12, enveloppe :Il est …fatigué par la lettre que je viens décrire à Carré. Garden est engagée jusquau 1er Janvier pour jouer 10 fois par mois son repertoire (…) Donc comme elle accepte de jouer Lepreuse, aucun obstacle de son côté. Mais Carré veut lécroulement de la Lepreuse… Elle ira donc chez Carré …comme interprète désignée par les auteurs. Elle est décidée à être énergique. Donc soyez chez Carré sans faute vous aussi, et le verbe haut…Henry Bataille - L.A.S. à Albert Carré. S.l.n.d. 9 pages in-12. Brouillon : Bataille reproche vertement à Carré davoir annoncé dans la presse que Circé serait jouée avant la Lépreuse. Il y voit la preuve de son peu de désir de monter cette œuvre et den assurer le succès …Pendant un an vous lavez traînée dans la boue qui nest pas retombée sur moi, mon devoir est de la défendre… Quant au choix de Melle Lamare, il le récuse : …depuis les pauvres débuts de toute médiocrité de Melle Lamare, notre résolution était prise (…) Actrice de troisième plan, quelques qualités dintimité inutilisables dans le rôle tragique dAliette, inexpérience, débutante (…). La Lepreuse est un rôle tragique, dramatique et de composition qui exige non seulement une artiste mais une actrice ayant lhabitude de la scène (…). En conséquence (…) bien que vous ayez déconseillé Melle Garden comme trop exotique nous la réclamons pour interpréter notre œuvre. (…) Inutile de dire que je parle au nom de Lazzari comme au mien.Henry Bataille L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l., 6 novembre 1908. 7 pp. in-12, enveloppe : il récuse le ton peu amène de la lettre de son correspondant et précise quelques points sur le procès qui les oppose à Albert Carré …Il ne sagit pas (…) de me forcer la main. Je dois agir selon ma conscience et selon les réflexions de ceux qui ont mission de veiller sur mes intérêts.(…) Je ne veux pas, je ne peux pas à lheure actuelle confier mes intérêts à un autre que Chenu. Sil avait jugé possible de plaider… (…). Rien dans mon amitié passée, rien dans ma position présente ne vous autorise à me parler dans les termes où vous me parlez. Ma vive sollicitude et mon attachement si sincère nont que des limites de toute raison…Henry Bataille Lettre Signée « Henry Bataille » en tête à « Mon cher Lazzari » mais écrite dune autre main. S.l.n.d. [lundi 16 mai]. 4 pages in-8 : il regrette vivement lintervention « intempestive » de Jules Herman, beau-frère de Sylvio Lazzari, intervention dont la presse, sous la plume de Willy sest fait lécho. Le dramaturge réprouve absolument lusage de lettres anonymes. …Des procédés de ce genre vont vous attirer et lantipathie et lironie de la galerie… et recommande …La loyauté et la franchise avant tout !... En outre, il craint que …vu cette fâcheuse et étrange publicité, Ginisty [Paul Ginisty, 1855-1932, écrivain et journaliste, il dirige le théâtre de lOdéon de 1896 à 1906.] va suivre le chemin de son ami Carré et refuser « La Lepreuse ». Ce sera ce qui pourra vous arriver de plus fâcheux…Albert Carré Lettre Autographe à « Mon cher monsieur Bataille ». S.l.n.d. 5 pp. in-12 : …il ne serait possible de songer à Melle Garden pour le rôle dAliette que si nous pouvions commencer dès à présent les études de La Lépreuse… Or, le retard des copistes et lexpiration du contrat de la cantatrice qui lempêcherait dassurer plus que quelques représentations rendent ce choix impossible. …Jestime quil est temps, pour ma dignité et pour la vôtre den finir. Jai fait avec la meilleure foi du monde (…) tout ce qui était en mon pouvoir pour vous donner satisfaction. Les maquettes du décor, les costumes qui vous ont été soumis auraient dû vous démontrer que je navais pas pour but de monter votre pièce dans lintention de la faire « crouler ». Je ne me connais pas une âme aussi noire… Pour en finir, il est prêt à verser un dédit de 6000 frcs. Il ajoute que Mr Lazzari …pourra aller toucher dès demain lindemnité à laquelle vous donne droit tous deux la réception de votre pièce…Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l.n.d. 4 pp. in-12 : …voici la lettre de Carré et ci-joint ce que je lui ai répondu… annonce Bataille. Il enjoint Lazzari décrire à Carré quil sera à Paris tel jour pour écouter les deux interprètes proposés. De son côté, Bataille a assuré Carré quil ne pouvait signer le bulletin ainsi quil avait été rédigé, sans avoir consulté préalablement Lazzari.Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher Lazzari ». S.l., 21 septembre 1906. 8 pp. in-12 : Il conseille amicalement à Lazzari de ne pas mêler les journaux à leur affaire. Par ailleurs, deux membres de la commission des auteurs interrogés là-dessus …ont paru dune indifférence totale à notre égard et pleins de sympathie pour Carré, prétendant que Carré avait presque tous les droits pour lui. Cest charmant… Cest pourquoi il lui suggère …dabandonner Henry Bataille momentanément et chercher un terrain dentente avec Carré quil vous proposait dailleurs lui-même et signer pour un opéra prochain avec un tour certain. Le Carillonneur me paraît une excellente idée… vous vous entendriez avec Carré pour un librettiste qui lui ferait plaisir et vous pourriez avoir terminé votre œuvre en un an. (…) Soyez sûr que si jentrevoyais une possibilité, une seule dobtenir des lois et des hommes autre chose quune vague indemnité (…) je nhésiterais pas à parler autrement mais je crois être dans la vérité amicale (…) Que si malgré cet avis vous persistez dans la lutte et faites appel aux journaux, je vous prie seulement dans lintérêt dune représentation de la Lépreuse, dune musique de scène si cela vous va, de ne point mêler La Lépreuse à lEnsorcelée… Et il souhaite ardemment …de vous voir sortir victorieux pour vous et votre belle œuvre de la situation créée par cet ignoble individu…JOINT : Programme de La Lépreuse représentée le 8 mars 1913 au Théâtre National de lOpéra-Comique. Format in-4. Livret intitulé « Opinions de la presse sur La Lépreuse », regroupant les critiques et commentaires parus tant dans les journaux français quétrangers à loccasion de la création de lœuvre le 7 février 1912. Format in-4
Paris: Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, 1904. Edition originale, in-12; exemplaire imprimé sur vélin teinté d’aspect très similaire au papier Japon,non mentionné dans la justification (seuls 10 ex. sur Japon et 25 ex. sur Hollande constituant le tirage de tête). [vi], 255p., [1p.]; portrait en frontispice. Reliure couvertures imprimées conservées. Avec une lettre manuscrite repliée de Bataille, écrite du 12 avenue du Bois de Boulogne à une correspondante non identifiée, bel exemplaire. Recueil divisé en trois parties (la première déjà publiée en 1895) de ma quinzième à ma trentième année, comprenant La chambre blanche, Le beau voyage, Et voici le jardin. Délicieux poèmes: Les trains rêvent dans la rosée, au fond des gares / Ils rêvent des heures, puis grincent et démarrent / J’aime les trains mouillés qui passent dans les champs. A la fois auteur, poète dramatique, et artiste peintre, Henry Bataille habitait en 1904 avenue du Bois de Boulogne en compagnie de la comédienne Berthe Bady, qui lui servit de modèle - ainsi qu’à Toulouse-Lautrec - pour certains tableaux.
EDITION ORIGINALE. En frontispice, portrait de l'auteur par lui-même lithographié en bistre. Chef d'’oeuvre poétique salué par les plus grands, de Valéry Larbaud, Gourmont à Louis Aragon. Régine Deforges avait donné en 1978 une nouvelle édition préfacée par Hubert Juin de ce recueil essentiel et pourtant oublié. """" Henry Bataille reste avant tout le poète d'un livre, Le Beau Voyage, car là, l'émotion a su être spontanée et trouver sa correspondance dans une pensée délicatement imprécise. De sa nostalgie maladive, de son angoisse, il a su exprimer le mystère secret en des paysages d'âme auxquels s'accordait son flou symboliste. En cela il a su s'éloigner du danger qui le guettait, le faux art et le sentimentalisme, pour rejoindre une sensibilité une modernité où le poète d'aujourd'hui peut, aux meilleurs moments, se reconnaître"""" R. Sabatier.
A la fin d'une représentation, H. Bataille fait part à son amie de son admiration ...Je sais à quelle altitude vous portez cette humble figure ! Soyez-en récompensée par les applaudissements de cette salle (qui ne sera pas la meilleure : j'y ai trop d'amis) mais qui sentira passer le souffle de votre génie. Mon cœur dami, reconnaissant, et dartiste satisfait, vous suit de loin, Thérèse. Cest notre seconde bataille. La troisième ne tardera pas,- et elle sera la plus belle de votre couronne…Après avoir publié un recueil en vers, La chambre blanche (1895), qui obtint un certain succès, Henry Bataille se consacra à lécriture théâtrale. Son œuvre reste un témoignage de cette période quon appelle « La Belle Epoque ».
Paris, Editions Manzi, Joyant & Cie, revue mensuelle, numéro 38, Avril 1905, format 353x275mm, 18 pages, Mlle Eve Lavallière par Henry Bataille en illustration de couverture, quelques rousseurs sur la couverture sinon bon exemplaire.
Sommaire : Les Dessins de Henry Bataille par Gabriel Mourey ( article 12 pages, quelques dessins hors-texte ), Echos Parisiens par Camille Duguet.
BATAILLE Henry Illustrations d'après les dessins de Serge Beaune.
Reference : 126487
(1920)
Couverture souple. 17 x 24 cm. Broché. 126 pages. Manques au dos.
Livre. Illustrations d'après les dessins de Serge Beaune. Editions Arthème Fayard (Collection : Modern-Théâtre. N° 38), Vers 1920.
Paris s.d. [ca 1915], 20,5x26,5cm, une page + une enveloppe.
Emouvante lettre autographe signée d'Henry Bataille adressée à Pierre Louÿs, 23 lignes à l'encre noire évoquant notamment ses amis écrivains tombés au champ d'honneur et toute empreinte de nostalgie. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, une déchirure en marge droite de la lettre au niveau de la pliure. Enveloppe jointe. Avec émotion, Henry Bataille enumère ses amis poètes et écrivains morts au combat ou des suites des combats de la Grande Guerre : "Dans ces sombres jours, au milieu de l'hacatombe de tous mes amis de jeunesse, d'Humières, Codet et quinze autres... ma pensée se reporte aux joiurs passés. Comment ne pas revivre le passé ? " C'est pourquoi il souhaite renouer le contact avec ses amis que les vicissitudes de la vie ont éloigné : "J'ai déjà éprouvé une vive joie à recauser avec des amis, dont la vie, les circonstances, m'avaient séparé arbitrairement..." et plus particulièrement avec Pierre Louÿs : "Je vous admire beaucoup. Cet été encore, je relisais pour tromper l'angoisse la rafraîchissante Bilitis. C'est loin, c'est près, c'est heureusement éternel. J'aimerais à vous revoir. Pas vous ?" Il désire l'inviter à ses soirées du samedi auxquelles participent ses plus proches amis écrivains et artistes : "Je vous attendrais, avec joie, samedi soir, après diner. C'est le jour où viennent me voir quelques amis, qui sont, probablement presque tous des vôtres". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1920 150 pages
Joris-Karl Huysmans / Eugène Bataille (Arthur Sapeck) / Henry Somm Louis Berjaud / Fernand Xau
Reference : 16222
61 rue Taitbout, Paris "Six numéros de ce journal qui en comporte 18, Louis Berjaud rédacteur en chef et Fernand Xau, secrétaire de rédaction. 32 x 46 cm. 4pp. par N°. En-tête et croquis dessinés par Henry Somm. Nous proposons la réunion des N° 7, 8, 9, 10, 11 et 12. Journal de la plus grande rareté à ne pas confondre avec son homonyme des années 1888-1889 dirigé par Georges Lecomte. Le N°7 (12 novembre 1876) présente en couverture une superbe caricature de Jean Richepin sortant tel un diable de sa boite (Sainte Pélagie, la prison qui l'a accueilli pendant un mois après la publication de la Chanson des gueux), La chanson dans une main et Les morts bizarres dans l'autre. Le texte qui accompagne ce portrait est de son ami Maurice Bouchor. Lithographie en couleurs d'après un dessin de E. Bataille, véritable nom de celui qui se fera connaître sous le pseudonyme d'Arthur Sapeck, l'un des plus fameux Hydropathes. Le N°8 (19 novembre 1876) présente en couverture un dessin de Forain (Gloria Victis). Il contient Types de Paris : ""Le conducteur d'omnibus"" par Huysmans, texte qui sera repris très modifié dans ses Croquis parisiens, publiés en 1880. Le N°9 (26 novembre 1876) présente à nouveau une couverture de Bataille / Sapeck (Me. Gatineau), textes de Francis Enne, Huysmans : ""La blanchisseuse"" (très différent des Croquis parisiens), Maurice Bouchor, Octave Rémy. N°10 (3 décembre 1876) Couverture en couleurs de Bataille : Napoléon-Egalité. Textes par les mêmes dont Huysmans, ""Le marchand de marrons"". N°11 Dimanche 10 décembre 1876. Le dessin en couleurs, Paul de Cassagnac par Bourgevin, se trouve en troisième page. Texte par les mêmes dont ""L'ambulante"" par Huysmans, encore une fois dans une version totalement différente de la publication en volume. N°12 du dimanche 17 décembre 1876 Illustration en double page intérieure par Bourgevin ""La liberté éclairant le monde"" montre un planisphère sur laquelle chaque nation affiche ses crimes. On y retrouve : La faim, de Fernand Xau et surtout la première publication du ""Geindre"" de Huysmans. Les quatre premiers N° que nous proposons sont encore cousus ensemble (sortis vraisemblablement d'un recueil composite). Deux ou trois petites déchirures sans manque en marge extérieur. Le N° 11 est en deux feuillets. Le N° 12 présente de petits manques au niveau du pli central. L'ensemble reste dans un état extrêment satisfaisant compte tenu de la fragilité du papier journal. Aucune bibliothèque publique ne semble conserver de collection complète de ce journal où l'on trouve les débuts littéraires de Huysmans et les tous premiers dessins de Forain. La présence de Sapeck, Bouchor et Xau préfigure la joyeuse bande des Hydropathes de Goudeau dont le premier numéro du journal sera publié en 1879. Contrairement à ce qu'écrit Henri Jouvain dans les Bulletins de la société Huysmans (N°17 1938 et 18 1939), les texte prépubliés dans la Cravache parisienne sont très différents de ceux publiés dans la première édition des Croquis parisiens."
MAGRE Maurice / BATAILLE Henry / TOUSSAINT Franz / PIERRE-SILVESTRE / CAZAL Edmond / SEE Edmond / DUCOS Roger / HIRSCH Charles-Henry / SALMON André / CENDRARS Blaise / CARCO Francis
Reference : 7454
Revue hebdomadaire ( sous la Direction de Maurice Magre et Pierre-Silvestre) , numéro 1, 3 Mai 1919, format 320x245mm , 16 pages, exemplaire défraîchi : couverture salie, insolée et détachée et papier fragile sinon l'exemplaire est complet.
Sommaire : La Rose Rouge par Maurice Magre, Conseil à l'Enfance ( poème) par Henry Bataille, La Rose par Hafiz ( traduit du persan par Franz Toussaint), Le Jour de Fête ( poème) par Pierre-Silvestre, Une Nuit de Couvent ( nouvelle) par Edmond Cazal, Chronique Littéraire ( America America par Jean Giraudoux et Le Village par Henri Bachelin) par Edmond Sée, Le Livre de la Semaine ( l'Atlantide par Pierre Benoit) et La Pièce de la Semaine ( La Faux d'André Birabeau ) par Roger Ducos, Chronique Dramatique par Charles-Henry Hirsch, La Critique des Critiques par André Salmon, Modernités : Quelle sera la nouvelle peinture aux Indépendants 1919 ? par Blaise Cendrars, L'Equipe ( Roman de Moeurs et d'Aventures) par Francis Carco ( à suivre), etc..etc..