Paris, La librairie universelle, 1846. Édition originale de la traduction en français des Travels in Brazil de 1816. Deux volumes in-8 de 204 x 137 mm, (XLIX) 376 + 512 pp. Reliés demi-maroquin d'époque, dos anthracite lisse à soulignements dorés avec titre en majuscules et tomaison. Plats ocre-noir jaspés. Traduit par M. A. Jay. Illustré de deux cartes dépliante et de 4 planches dont 2 en frontispice et 2 en couleurs. Précédé de longues "Observations préliminaires du traducteur". Table des matières en fin d'ouvrage. Œuvre classique sur le Nord-Est du Brésil, citée dans toutes les bibliographies sur l'histoire du pays (Rodrigues, p. 350, n 1344 ; Maggs, p. 290 ; Carvalho, p. 104 ; Borba de Moraes, I, p.370 et ed. 83, p. 437 ; Sabin, 38272 ; Bosch, p. 246, no 299-12) et souvent dans des classiques ultérieurs comme Maîtres et esclaves de Freyre (Casa Grande e Senzala) qui la cite fréquemment. Après un succès de librairie, le livre a été réédité à plus gros tirage avec une version noir et blanc des gravures, réalisées d'après les dessins de l'auteur. L'ouvrage fourmille de détails. Si la version française ne jouit pas de toutes les gravures et des couleurs pimpantes de l'édition originale anglaise, elle a été imprimée dans un format nettement plus léger et pratique à lire.
Légère usure aux charnières et sur les plats, intérieur frais, reliure solide. Complet de ses illustrations et cartes. Rare dans un tel état.
Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) et il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. Henry Lémery, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris, est un homme politique français. Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Lot de 5 lettres autographes signées Henry de Jouvenel (auxquelles nous ajoutons une page d'une lettre incomplète datant très certainement de novembre 1918) : 1 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l.n.d. - 29e Régiment d'infanterie territoriale 1er Bataillon Secteur 7 - bon état, fragile au niveau des pliures "Mon cher vieux, Merci de ta lettre, de tes renseignements et de tes conseils. [...] Comment m'attarderais-je d'ailleurs à penser à moi en ce moment ? Quand il y a tant de raisons de joie dans le monde, quand se prépare un si bel avenir, je ne vais pas chercher un prétexte à mauvaise humeur, m'y enfoncer et m'isoler de mon époque et de mon pays. J'ai pour le moment le loisir de réfléchir et d'apprendre. Je tâche d'en profiter, jusqu'à ce que cela me soit aussi interdit. [...] J'espère te voir d'ici quelques semaines, mais je ne te demande pas de venir, car je fréquente des villages à ne pas rencontrer au coin d'un bois. Affectueusement tien Henry de Jouvenel" 2 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l. 9 mars 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures "Mon cher vieux, [...] Lu le discours de Clemenceau : "Politique extérieure, la guerre ! (O Russie, ô Roumanie !) Politique intérieure, la guerre !" (En effet) La vérité est qu'il ne fait pas la guerre plus qu'un autre, qu'on n'a jamais tant fait la paix en Europe que depuis qu'il est là, et qu'il commence à ne pas savoir comment se tirer de la guerre intérieure. Piron raconte quelque part qu'un soir, à Bruxelles, un de ses compagnons de folie, ayant cru entendre que des gamins l'insultaient, tira son épée et leur courut sus à travers les rues une heure durant. Au bout de ce temps il rentra, l'épée nue, dans l'auberge, et tous les paisibles buveurs de se lever épouvantés à l'aspect de ce pourfendeur. On ne s'aperçût qu'un peu plus tard de la raison pour laquelle il gardait l'épée si menaçante : c'était qu'il avait perdu son fourreau. Clemenceau a perdu le sien, et il arrivera une époque où cela le rendra un peu ridicule, et où lui-même s'en apercevra. [...] Ton frère Henry" 3 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un feuillet format 21 x 27 - s.l. 12 mai 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures "Mon cher vieux, [...] Envoie moi ton papier sur l'après-guerre. J'ai la faiblesse de songer à l'avenir. Mais que je vive encore quarante ans, et je n'y penserai plus à la fin. [...] As-tu des tuyaux sur l'offensive ? Je t'avoue que je la souhaite car si elle rate nous sommes sauvés. Et je pense bien qu'elle ratera, car le temps ne nous a pas manqué pour nous y préparer. Et quant aux effectifs, maintenant que je suis là... Je ne poursuis pas, de crainte de te compromettre. Tien Henry" 4 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 4 pages sur deux feuillets format 21 x 27 - s.l. 4 juin 1918 - bon état, petites fentes sur le pourtour au niveau des pliures Lettre au sujet de la vente du journal Le Matin et des négociations en cours. Henry de Jouvenel ajoute un post-scriptum: "P.S. Je t'écrit cette lettre vite parce qu'on nous annonce l'attaque boche pour demain matin." 5 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 6 pages sur trois doubles feuillets format 11,5 x 19 - s.l. 8 juin 1918 - très bon état, pliures liées à l'envoi "Mon cher vieux, [...] Ici, marches, contremarches, alertes, travaux de nuit, cris et résignation. Il n'y a pas de traces d'enthousiasme, tu dois bien le penser. La confiance en ceux qui nous gouvernent et ceux qui commandent est plus qu'ébranlée, mais on obéira, je le crois, jusqu'à la mort. Et la fatigue est telle que beaucoup appellent l'obus libérateur. L'autre nuit, au cours d'une alerte, pensant que nous allions rejoindre nos positions, c'est le sentiment que j'ai entendu le plus souvent manifester par mes territoriaux : "Depuis quatre ans qu'on souffre, si on était bouzillé une bonne fois, ce serait fini !" Ce qui exaspère ces "demi-vieux", c'est le sentiment d'être traités en domestiques de l'active, qu'on n'instruit point, qu'on n'a pas eu, en quatre ans, le loisir d'instruire, mais auxquels on confie tout-à-coup des positions à défendre, en sachant, car on doit le savoir, qu'ils ne sont guère bons qu'à se faire tuer. Ce que tu me dis de Clemenceau porte-guigne m'amuse. Il doit finir comme une superstition. En somme c'était Nénette et Rintintin. Il répondait au même besoin de l'opinion publique de se rattacher à une curiosité, d'invoquer un fétiche. Et on va découvrir que le fétiche porte malheur. Si on haïssait cet homme, on lui souhaiterait de rester au pouvoir. Mais il faudrait aimer assez peu la France pour accepter de lui voir une politique étrangère à l'envers, pas de politique économique, aucun plan d'aucune sorte. Fraternellement tien Henry"
LAFAYETTE (Gilbert du Motier de), CARLE (1er colonel de gendarmerie nationale), CHARTRON (Charles-François), HENRY (Grenadier du bataillon d'Henry IV).
Reference : 5635
SLND 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (335 X 220 mm.) signée Henry, La Fayette et Carle. (traces de plis). Chemise de paier d'époque.
Lettre du grenadier Henry demandant au général de La Fayette (1757-1834) de renouveler sa recommandation pour un poste de sous-lieutenant dans le régiment de Mr Charton. Agé de 22 ans, le jeune homme donne la liste des personnes qui lont recommandé, dont George Washington de Lafayette, fils du Marquis, qui entamera une carrière militaire en 1797, à son retour dexil aux Etats Unis. Henry est un grenadier du bataillon dHenry IV, un des éléments composant la Garde Nationale Parisienne que commande La Fayette jusquau 8 octobre 1791, date de sa démission. Cette garde comportait 60 bataillons, incluant celui des Vétérans dont les membres se distinguaient par un chapeau à la Henri-IV et une écharpe blanche. Cette lettre du grenadier Henry à son ancien commandant est une seconde tentative pour obtenir ce poste quil na pas obtenu malgré une première recommandation de La Fayette : « Eh bien mon général, les ordres que vous pouvez avoir donné nont point été exécutés ». Il sollicite donc lappui de La Fayette pour intégrer le régiment de Charles François Charton (1765-1796), brillant officier de la période révolutionnaire dont la carrière débute en 1789 dans la garde nationale. Sous-lieutenant en 1792, Il meurt au combat de Castellaro le (12 septembre 1796) avec le grade de général. Ayant été nommé adjudant général chef de bataillon par les représentants du peuple le 20 décembre 1793, cest donc certainement en 1794 que le grenadier Henry tente dintégrer son régiment. Or, La Fayette étant emprisonné depuis 1792, cela signifierait que malgré sa captivité, Il entretenait une correspondance et quil conservait une grande influence auprès des officiers français . Transcription de la lettre : « Le sieur Henry de 22 ans taille 5,05 pieds pouces, élevée en mathématiques, à lhonneur de vous représenter il y a environ cinq mois, il vous a fait remettre par Monsieur Carte un mémoire dans lequel il a énoncé différencie et les derniers quil a rendu depuis le commencement de la révolution, et qui a été apostillé par Monsieur George de la Fayette, Carte commandant, et plusieurs autres personnes qui toutes lont recommandé et vous ont prié de lui faire obtenir une soulieutenance dans un des corps en nouvelle formation. Daprès les recommandations de toutes ces personnes ci-dessus dénommé, vous avez eu la bonté de promettre à Monsieur Carte que le sieur Henry serait placé dans un des trois régiments ; eh bien mon General, les ordres que vous pouvez avoir donné relativement à la place que vous lui aviez destiné non points été exécuté et il se trouve présentement sans être placé. Depuis votre de départ, le sieur Henri a été chez Monsieur Charton pour le prier de le faire entrer dans son régiment en lui observant quil était recommandé par Monsieur de La Fayette ; Monsieur Charton lui a répondu que comme ayant servi dans le bataillon dHenri IV et étant recommandé par Monsieur de La Fayette, il ferait tout son possible pour lui faire avoir une soulieutenance dans son régiment. Ainsi mon général, jespère que vous voudrez bien avoir la bonté de le recommander à Monsieur Chartons et participer à son avancement. Vous obligerez celui qui a lhonneur dêtre avec le plus profond respect, mon général, le très humble et obéissant serviteur. Henri grenadier du bataillon dHenry IV. ». Contresigné de la main de La Fayette : « Recommandé particulièrement à Monsieur Chartron. [Signé] La Fayette ». Et à droite : « Recommandé très particulièrement par le très humble serviteur Carle, 1er lieutenant-colonel de la troisième division de gendarmerie nationale. » Beau document témoignant du geste de La Fayette envers un jeune officier que lui recommande son fils George. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (335 X 220 mm.) signed Henry, La Fayette and Carle (traces of folds). Period folder. Letter from grenadier Henry asking general de La Fayette (1757-1834) to renew his recommendation for a position as second lieutenant in the regiment of Mr Charton. Aged 22, the young man gives the list of the people who recommended him, among whom George Washington de Lafayette, son of the Marquis, who will start a military career in 1797, at his return from exile in the United States. Henry was a grenadier in the Henry IV battalion, one of the elements of the Paris National Guard that La Fayette commanded until October 8, 1791, when he resigned. This guard was composed of 60 battalions, including the one of the Veterans, whose members were distinguished by a Henry IV hat and a white scarf. This letter from Grenadier Henry to his former commander is a second attempt to obtain this position, which he did not obtain despite a first recommendation from La Fayette: "Well my general, the orders you may have given have not been carried out...". He therefore asked for La Fayette's support to join the regiment of Charles François Charton (1765-1796), a brilliant officer of the revolutionary period whose career began in 1789 in the National Guard. Second lieutenant in 1792, he died in the battle of Castellaro on September 12, 1796 with the rank of general. Having been appointed Adjutant General in charge of a battalion by the representatives of the people on December 20, 1793, it was certainly in 1794 that Grenadier Henry tried to integrate his regiment. Now, since La Fayette had been imprisoned since 1792, this would mean that despite his captivity, he maintained a correspondence and that he kept a great influence with the French officers. Transcription of the letter: "Sieur Henry, 22 years old, height 5,05 feet inches, educated in mathematics, had the honor of representing you about five months ago, he had Monsieur Carte give you a memorandum in which he stated the differences and the last ones that he has rendered since the beginning of the revolution, and which was apostilled by Monsieur George de la Fayette, Carte commandant, and several other persons who all recommended him and asked you to have him obtain a relief in one of the newly formed corps. According to the recommendations of all these people named above, you were kind enough to promise Monsieur Carte that Sieur Henry would be placed in one of the three regiments; well my General, the orders that you may have given concerning the place that you had intended for him have not been executed and he is presently without being placed. Since your departure, Sieur Henri has gone to Monsieur Charton to ask him to have him enter his regiment, observing that he was recommended by Monsieur de La Fayette; Monsieur Charton replied that as he had served in the battalion of Henri IV and was recommended by Monsieur de La Fayette, he would do everything possible to have him have a relief in his regiment. Thus, my general, I hope that you will be kind enough to recommend him to Monsieur Chartons and participate in his advancement. You will oblige the one who has the honor to be with the deepest respect, my general, the very humble and obedient servant. Henri grenadier of the battalion of Henry IV. Signed in La Fayette's hand: "Recommended particularly to Monsieur Chartron. [Signed] La Fayette". And on the right: "Recommended very particularly by the very humble servant Carle, 1st lieutenant-colonel of the third division of national gendarmerie." Beautiful document testifying to La Fayette's gesture to a young officer recommended to him by his son George.
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LA MALEDICTION OU LAFFAIRE DE LA LEPREUSELa Lépreuse, est à lorigine un drame symboliste, écrit par Henry Bataille, qui ne sera représenté quune seule fois, le 4 mai 1896. La pièce remporte cependant un vif succès. Séduit par lœuvre, Sylvio Lazzari en compose la musique. Après sêtre engagé dès 1901 à faire représenter louvrage à lOpéra-Comique dont il est le directeur, Albert Carré, gêné par la crudité du sujet, se rétracte. Lœuvre connait alors de nombreuses tribulations. Déterminés à la faire jouer, Bataille et Lazzari iront jusquà porter laffaire devant la Chambre des Députés en 1909 où ils seront déboutés. Mais en 1912, Albert Carré, se ravisant, décide de monter lœuvre à lOpéra-Comique. La première a lieu le 7 février 1912 et La Lépreuse recevra un accueil très chaleureux.Henry Bataille - L.A.S. « Mon cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux, s.d. 8 pp. in-12 :…Carré est venu dimanche à Forges-les Eaux (…) où je suis jusquà la fin du mois pour mannoncer quil jouerait La Lépreuse à la demande de Briand et quil la jouerait en Décembre si cétait possible, cest-à-dire sil avait les parties gravées à temps (…) mais il y a un mais important cest le rôle dAliette (…) il propose Melle Lamare 1er prix du Conservatoire de cette année tout à fait insignifiante et avec laquelle vous irez à un four certain ce que désire malgré tout Carré… Mais la cantatrice écossaise Mary Garden souhaite vivement jouer La Lépreuse or …le Cahier de la Société des Auteurs nous donne le droit de choisir linterprète du théâtre que nous voulons. Lessentiel est donc que Garden soit consentante…Sylvio Lazzari - L.A.S « Mon cher ami » [Jules Herman]. Ballaigues, (Suisse). 4 novembre 1906. 1 page 1/2 in 12. Mention « Confidentielle » : S. Lazzari précise …Monsieur Carré ne peut reculer la Première au delà de décembre et les études devront se faire sur copie (…) Je compte donc sur votre obligeance pour vous mettre de suite en rapport avec M Carré…Henry Bataille - L.A.S. à « Cher ami » [S. Lazzari]. Epinay Forges-les-Eaux. 24 novembre 1906. 3 pp. in-12, enveloppe :Il est …fatigué par la lettre que je viens décrire à Carré. Garden est engagée jusquau 1er Janvier pour jouer 10 fois par mois son repertoire (…) Donc comme elle accepte de jouer Lepreuse, aucun obstacle de son côté. Mais Carré veut lécroulement de la Lepreuse… Elle ira donc chez Carré …comme interprète désignée par les auteurs. Elle est décidée à être énergique. Donc soyez chez Carré sans faute vous aussi, et le verbe haut…Henry Bataille - L.A.S. à Albert Carré. S.l.n.d. 9 pages in-12. Brouillon : Bataille reproche vertement à Carré davoir annoncé dans la presse que Circé serait jouée avant la Lépreuse. Il y voit la preuve de son peu de désir de monter cette œuvre et den assurer le succès …Pendant un an vous lavez traînée dans la boue qui nest pas retombée sur moi, mon devoir est de la défendre… Quant au choix de Melle Lamare, il le récuse : …depuis les pauvres débuts de toute médiocrité de Melle Lamare, notre résolution était prise (…) Actrice de troisième plan, quelques qualités dintimité inutilisables dans le rôle tragique dAliette, inexpérience, débutante (…). La Lepreuse est un rôle tragique, dramatique et de composition qui exige non seulement une artiste mais une actrice ayant lhabitude de la scène (…). En conséquence (…) bien que vous ayez déconseillé Melle Garden comme trop exotique nous la réclamons pour interpréter notre œuvre. (…) Inutile de dire que je parle au nom de Lazzari comme au mien.Henry Bataille L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l., 6 novembre 1908. 7 pp. in-12, enveloppe : il récuse le ton peu amène de la lettre de son correspondant et précise quelques points sur le procès qui les oppose à Albert Carré …Il ne sagit pas (…) de me forcer la main. Je dois agir selon ma conscience et selon les réflexions de ceux qui ont mission de veiller sur mes intérêts.(…) Je ne veux pas, je ne peux pas à lheure actuelle confier mes intérêts à un autre que Chenu. Sil avait jugé possible de plaider… (…). Rien dans mon amitié passée, rien dans ma position présente ne vous autorise à me parler dans les termes où vous me parlez. Ma vive sollicitude et mon attachement si sincère nont que des limites de toute raison…Henry Bataille Lettre Signée « Henry Bataille » en tête à « Mon cher Lazzari » mais écrite dune autre main. S.l.n.d. [lundi 16 mai]. 4 pages in-8 : il regrette vivement lintervention « intempestive » de Jules Herman, beau-frère de Sylvio Lazzari, intervention dont la presse, sous la plume de Willy sest fait lécho. Le dramaturge réprouve absolument lusage de lettres anonymes. …Des procédés de ce genre vont vous attirer et lantipathie et lironie de la galerie… et recommande …La loyauté et la franchise avant tout !... En outre, il craint que …vu cette fâcheuse et étrange publicité, Ginisty [Paul Ginisty, 1855-1932, écrivain et journaliste, il dirige le théâtre de lOdéon de 1896 à 1906.] va suivre le chemin de son ami Carré et refuser « La Lepreuse ». Ce sera ce qui pourra vous arriver de plus fâcheux…Albert Carré Lettre Autographe à « Mon cher monsieur Bataille ». S.l.n.d. 5 pp. in-12 : …il ne serait possible de songer à Melle Garden pour le rôle dAliette que si nous pouvions commencer dès à présent les études de La Lépreuse… Or, le retard des copistes et lexpiration du contrat de la cantatrice qui lempêcherait dassurer plus que quelques représentations rendent ce choix impossible. …Jestime quil est temps, pour ma dignité et pour la vôtre den finir. Jai fait avec la meilleure foi du monde (…) tout ce qui était en mon pouvoir pour vous donner satisfaction. Les maquettes du décor, les costumes qui vous ont été soumis auraient dû vous démontrer que je navais pas pour but de monter votre pièce dans lintention de la faire « crouler ». Je ne me connais pas une âme aussi noire… Pour en finir, il est prêt à verser un dédit de 6000 frcs. Il ajoute que Mr Lazzari …pourra aller toucher dès demain lindemnité à laquelle vous donne droit tous deux la réception de votre pièce…Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher ami » [S. Lazzari]. S.l.n.d. 4 pp. in-12 : …voici la lettre de Carré et ci-joint ce que je lui ai répondu… annonce Bataille. Il enjoint Lazzari décrire à Carré quil sera à Paris tel jour pour écouter les deux interprètes proposés. De son côté, Bataille a assuré Carré quil ne pouvait signer le bulletin ainsi quil avait été rédigé, sans avoir consulté préalablement Lazzari.Henry Bataille - L.A.S. à « Mon cher Lazzari ». S.l., 21 septembre 1906. 8 pp. in-12 : Il conseille amicalement à Lazzari de ne pas mêler les journaux à leur affaire. Par ailleurs, deux membres de la commission des auteurs interrogés là-dessus …ont paru dune indifférence totale à notre égard et pleins de sympathie pour Carré, prétendant que Carré avait presque tous les droits pour lui. Cest charmant… Cest pourquoi il lui suggère …dabandonner Henry Bataille momentanément et chercher un terrain dentente avec Carré quil vous proposait dailleurs lui-même et signer pour un opéra prochain avec un tour certain. Le Carillonneur me paraît une excellente idée… vous vous entendriez avec Carré pour un librettiste qui lui ferait plaisir et vous pourriez avoir terminé votre œuvre en un an. (…) Soyez sûr que si jentrevoyais une possibilité, une seule dobtenir des lois et des hommes autre chose quune vague indemnité (…) je nhésiterais pas à parler autrement mais je crois être dans la vérité amicale (…) Que si malgré cet avis vous persistez dans la lutte et faites appel aux journaux, je vous prie seulement dans lintérêt dune représentation de la Lépreuse, dune musique de scène si cela vous va, de ne point mêler La Lépreuse à lEnsorcelée… Et il souhaite ardemment …de vous voir sortir victorieux pour vous et votre belle œuvre de la situation créée par cet ignoble individu…JOINT : Programme de La Lépreuse représentée le 8 mars 1913 au Théâtre National de lOpéra-Comique. Format in-4. Livret intitulé « Opinions de la presse sur La Lépreuse », regroupant les critiques et commentaires parus tant dans les journaux français quétrangers à loccasion de la création de lœuvre le 7 février 1912. Format in-4
Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) et il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. Après ses études, Henry s'intéresse d'abord aux affaires publiques et obtient le poste de directeur du cabinet du ministre du Commerce en 1905. Il entame par la suite une carrière de journaliste, notamment pour Le Journal, qui le conduit au poste de rédacteur en chef du quotidien Le Matin. C'est là qu'il rencontre Colette, qu'il épouse en secondes noces le 19 décembre 1912. Henry Lémery, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris, est un homme politique français. Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Lot de 2 lettres autographes signées Henry de Jouvenel : 1 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 6 pages sur deux doubles feuillets (format 14 x 21) à l'en-tête du journal "La Matin" - Paris, 29 août 1919 - très bon état, pliures liées à l'envoi, 2 - Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 3 pages sur un double feuillet (format 18 x 23) - s.l.n.d. - bon état A voir également dans notre boutique d'autres documents relatifs à Henry de Jouvenel et Henry Lémery.
Ensemble de trois beaux documents autographes du dramaturge Henry Bataille à la comédienne Berthe Cerny à propos de ses rôles dans Poliche (1906) et Les Soeurs d'amour (1919) 1. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 20,5x13,5cm. 2. Henry Bataille, lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, [Paris], [1906], 1 double f., 3 p., 18x13,3cm. 3. Henry Bataille, envoi autographe signé à la comédienne Berthe Cerny "qui va ajouter à la liste de mes héroïnes la Frédérique des Soeurs d'Amour - en toute gratitude d'art, et en gage d'amitié", Les Vignes, 20 novembre 1918. * ** La première lettre, longue et importante de 3 pages, de l'auteur dramatique nîmois Henry Bataille (1872-1922) à la comédienne Berthe Cerny, interprète du personnage Pauline Laub dans sa pièce Poliche, créée à la Comédie Française en décembre 1906, est un très beau témoignage du dramaturge à sa comédienne : "Vous avez vu que la silhouette à laquelle vous imprimerez votre grâce, et donnerez un peu de votre talent, n'a pas toute l'ampleur souhaitable ... Vous avez vu toutefois que ce "duel" d'amour confère aux deux parties des qualités morales et physiques fort différentes, et que "la plus victorieuse" ne saurait se passer de votre interprétation ... j'ajouterai même (en peintre et poète) de votre sourire. Il y a dans la petite madame Laub assez de féminilité pour que vous y remportiez encore un grand et amusant succès". La suite de la lettre augure de la suite des relations entre Bataille et Cerny puisqu'elle jouera dans deux autres pièces de l'auteur dramatique, dont son plus grand succès dans Maman Colibri, en 1920 : " Pour ma part, je suis heureux, très heureux, de commencer avec vous des rapports d'interprète à auteur, que le temps et la reconnaissance feront plus importants, plus intéressants encore..." Après lui avoir promis un rôle plus important dans une pièce en projet, il exprime ses regrets quant au départ de Maurice Féraudy en Italie. * ** La deuxième lettre est relative aux répétitions de la comédie Poliche. Bataille y donne quelques recommandations de jeu à sa comédienne : "Ce duel, - c'est le mot, - entre les deux femmes veut la rapidité des répliques et des ripostes... c'est la seule nuance que j'ai encore à vous demander [...] Vous êtes une grande comédienne ! Mais retenez ce conseil de la dernière minute. Je veux et j'ai besoin de votre triomphe, discret mais absolu. * ** Le dernier document est un envoi autographe signé d'Henry Bataille, sur la page de titre volante de ses Écrits sur le théâtre, à Berthe Cerny, quelques mois avant que celle-ci ne prenne le rôle de Frédérique Ulric dans la pièce Les Soeurs d'amour, en 1919. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud. * ** Achille Félix Henri Bataille naquit au sein d'une famille bourgeoise (son père était magistrat à la cour d'appel de Paris), originaire de l'Aude. Il perdit jeune son père puis sa mère. Il fut élevé par sa sœur et le mari de celle-ci, Ernest Blagé, directeur de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Des dons réels conduisirent ses tuteurs à l'orienter vers des études artistiques (Beaux-Arts, Académie Julian), et Bataille pensa longtemps se tourner vers le dessin et la peinture. Il a d'ailleurs laissé un album de lithographies Têtes et Pensées (Paul Ollendorff, 1898-1901)2 qui contient les portraits de 22 célébrités littéraires du début du xxe siècle, dont Jules Renard, André Gide, Octave Mirbeau... Bataille illustra même certaines affiches de ses pièces et exécuta de nombreuses gravures sur cuivre et bois. Henry Bataille eut un succès certain à son époque. Il partagea successivement la vie de ses deux principales interprètes au théâtre, l'actrice d'origine belge Berthe Bady (1872-1921), puis Yvonne de Bray qui fut sa compagne jusqu'à sa mort. Son œuvre, jouée dans tous les théâtres parisiens a aussi trouvé sa place à Broadway, et au cinéma : le dernier film de Douglas Fairbanks, réalisé par Alexandre Korda, La Vie privée de Don Juan est adapté de L'Homme à la rose d'Henry Bataille, sa pièce La Femme nue fut plusieurs fois adaptée à l'écran Ce lien renvoie vers une page d'homonymie. Au théâtre, il eut les interprètes les plus populaires du moment : Réjane, Yvonne de Bray, Berthe Bady, Cécile Sorel. L'œuvre de Bataille, nostalgique, se veut une critique virulente des mœurs et de la morale figée des classes aisées de la France de l'avant-guerre. Louis Aragon fait d'Henry Bataille un des personnages de son roman Les Cloches de Bâle. Pour Aragon, le plus beau vers de la langue française, « J’ai marché sur la traîne immense de ta robe », est un vers d'Henry Bataille. Marcel Pagnol, dans son discours d'intronisation à l'Académie Française range H. Bataille dans les auteurs majeurs de son époque. Son tombeau à Moux (Aude) est une fontaine de marbre Renaissance sur laquelle se trouve une reproduction du Transi de René de Chalon réalisée par le sculpteur animalier François Pompon. Il est placé devant la crypte familiale, derrière un enclos où sont placés différents poèmes de Bataille.
Henry de Jouvenel, est un journaliste, diplomate et homme politique français, né le 5 avril 1876 à Paris, ville où il est mort le 5 octobre 1935. Il est le frère du journaliste Robert de Jouvenel (1882-1924) et il fut aussi le mari de la romancière Colette entre 1912 et 1923. En 1914, il est mobilisé au 23e régiment d'infanterie territoriale, et combat à Verdun. En 1917, il effectue des missions diplomatiques à Rome en tant que délégué de la triple entente, puis rejoint Henry Lémery, sous-secrétaire d'État à la Marine marchande du gouvernement Georges Clemenceau, dont il occupe le poste de chef de cabinet. Henry Lémery, né le 9 décembre 1874 à Saint-Pierre et mort le 26 avril 1972 à Paris, est un homme politique français. Parlementaire entre 1914 et 1940, il est au début du XXe siècle le premier Martiniquais à devenir membre d'un gouvernement en France. Éphémère garde des Sceaux en 1934, il est ministre-secrétaire d’État aux Colonies de juillet à septembre 1940, au début du régime de Vichy. Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 4 pages sur deux doubles feuillets (format 13,5 x 21) - Paris, 5 décembre 1917 - très bon état, pliures liées à l'envoi, avec son enveloppe. "Mon cher sous-secrétaire d'État, J'ai appris par les journaux la mesure qui expulse les mobilisés des cabinets de ministres et sous-secrétaire d'État - à l'exception toutefois des ministres et sous-secrétaire d'État mobilisés. J'entends obéir à cette mesure, ce qui ne signifie pas que je la respecte. Elle justifie la thèse que j'ai toujours soutenue : à savoir que la politique des effectifs tend à démobiliser les services, à décréter de lâcheté une partie de la France, à démoraliser ainsi le pays pour rendre à l'armée un effectif de quelques compagnies. Cette fois, il ne s'agit que d'une escouade : nous verrons si en faisant ma besogne de R.H.T je serai plus utile à mon pays qu'en travaillant ici : cela ne me regarde pas ; cela regarde ceux qui sont chargés, en temps de guerre, d'administrer les forces du pays. Peut-être s'agit-il simplement d'ailleurs de donner l'exemple. Je sera fier de le donner pour les ministres qui prient leurs collaborateurs de servir de modèles à leur place. En tout cas, quelle que soit la mesure, ou il faut la [...], ou il faut l'appliquer. Nous sommes en guerre. Je te prie de me remettre dès aujourd'hui à la disposition du ministre de la Guerre. Ton dévoué Henry de Jouvenel" Lettre autographe signée Henry de Jouvenel adressée à Henry Lémery - 2 pages sur un double feuillet (format 13,5 x 21) - Paris, 6 décembre 1917 - très bon état, pliures liées à l'envoi "Mon cher sous-secrétaire d'État, Ta lettre est pour moi le plus précieux témoignage. Cependant, je n'en accepte pas les termes. Ta décision, si tu la maintenais, serait indéfendable. Ceux qui ne savent rien de ce qui se fait ici - et il en même en dehors du gouvernement - croiraient à une solidarité amicale. C'est une politique que tu as à défendre, et non pas un ami. Ni toi ni moi ne pourrions supporter la pensée qu'il y ait, en temps de guerre, une question Jouvenel et que le sort d'un homme puisse avoir de l'intérêt, quand c'est le sort du pays qui est en question. Fraternellement à toi Jouvenel"
New Haven, Hezekiah Howe and A.H. Maltby, 1831. 8vo. Contemp. hcalf. Spine gilt, tome-and titlelabels with gilt lettering. Light wear along edgaes and top of spine. In: ""The American Journal of Science and Arts. Conducted by Benjamin Silliman"", Vol. XIX. Engraved frontispiece. VIII,404 pp., 4 engraved plates (1 handcoloured, brownspotted). Henry's paper: pp. 400-408, one textillustr.
First edition of Henry's importent paper in which he described the function and construction of the Albany-Magnet, probably the most powerfull magnet ever constructed (at the time).From his ""experiments Henry discovered that if a cell of a single pair of electrodes is to be used with a given magnet, the magnet should be wound with several coils of wire in parallel"" on the other hand, if a battery of many cells is to be used, the magnet winding should form a single long wire. Henry was the first person to understand this idea. It later became a fundamental basis for much of electrical technology, and, in particular, made Samuel F. B. Morse's telegraph feasible.Applying this principle (together with the valuable but less easily described practical skill in magnet-making he had acquired in the course of his experiments), Henry, with the assistance of a colleague, Philip Ten Eyck, went on to build a 21-pound ""experimental magnet on a large scale."" With a modest battery, this ""Albany magnet"" supported 750 pounds, making it, Henry claimed, ""probably, therefore, the most powerful magnet ever constructed."" Quickly he wrote a paper describing these experiments and his magnet-winding principle, and sent it off to Benjamin Silliman, Professor of Chemistry and Natural History at Yale College and editor of the American Journal of Science, a widely read and influential publication. Silliman readily accepted what he called Henry's ""highly important & interesting paper"" and published it in the issue of January, 1831 (the paper offered)."" (Roger Sherman).
San Francisco, Wm M.Hinton & Co, 1879. 8vo. In the original full cloth binding with gilt lettering to spine and a bit of blindstamping to boeards. A bit of light spotting to front board, spine faded, and capitals worn. Hinges internally a bit weak, and a professional closed tear to cloth at spine, barely noticeable. All in all an excellent copy in this fragile original binding. Internally very nice and clean. With the bookplate of Grove L. Johnson to inside of front board. (4), 512 pp.
The exceedingly scarce first edition, printed in merely 200 copies (namely the ""Author's edition), of one of the most influential books ever published. Henry George's masterpiece of social reform, ""Progress and Poverty"", founded the ideology known as ""Georgism"", from which the worldwide social reform movement arose. The work initiated the Progressive Era and had a larger impact and ""a wider distribution than almost all other books on political economy put together"", as John Dewey put it (John Dewey's Foreword to Geiger's ""The Philosophy of Henry George"" (1933)). ""The present century has been marked by a prodigious increase in wealth-producing power. The utilization of steam and electricity, the introduction of improved processes and labor-saving machinery, the greater subdivision and grander scale of production, the wonderful facilitation of exchanges, have multiplied enormously the effectiveness of labor.At the beginning of this marvelous era it was natural to expect, and it was expected, that labor-saving inventions would lighten the toil and improve the condition of the laborer"" that the enormous increase in the power of producing wealth would make real poverty a thing of the past"", is how Henry George introduces his grandiose work of social reform. But though people naturally expected labor-saving inventions to improve working- and living conditions for all, quite the opposite was the case. As towns and cities grew - and grow - and new technologies continually improve methods of production and exchange, so misery, poverty and crime continued - and continues - to increase. Henry George magnificently pointed out the association of progress with poverty and how that precisely came to be the cause of our social and political difficulties. He pointed out, how this problem, if unsolved, would mean the downfall of civilization. And he provided the remedy - ""Deduction and induction have brought us to the same truth: Unequal ownership of land causes unequal distribution of wealth. And because unequal ownership of land is inseparable from the recognition of individual property in land, it necessarily follows that there is only one remedy for the unjust distribution of wealth: we must make land common property."" More precisely, Henry George proposed a single tax on land values.Henry George's revolutionary first book, ""Progress and Poverty"" sold millions of copies and became a world-wide bestseller. In sales, it exceeded all other books except the Bible during the 1890s. The first edition, however, was only printed in 200 copies, designated ""Author's Edition"" and is very scarce - not least in the original binding.""During the 1890s George, author of the 1879 bestseller Progress and Poverty, was the third most famous American, after Mark Twain and Thomas Edison. In 1896 he outpolled Teddy Roosevelt and was nearly elected mayor of New York.""""When Progress and Poverty first came out in 1879, it started a worldwide reform movement that in the US manifested in the fiercely anti-corporate Populist Movement in the 1880s and later the Progressive Movement (1900-1920). Many important anti-corporate reforms came out of this period, including the Sherman Antitrust Act (1890), a constitutional amendment allowing Americans to elect the Senate by popular vote (prior to 1913 the Senate was appointed by state legislators), and the country's first state-owned bank, The Bank of North Dakota (1919)."" (Stuart Jeanne Bramhall: Karl Marx vs Henry George, 2013).And the work continued to exercise its enormous influence throughout the Western world. According to a survey among British parliamentarians in 1906, the work was more popular than Walter Scott, John Stuart Mill, and William Shakespeare, and there is almost no end to the line of famous thinkers, who describe ""Progress and Poverty"" as life-changing, including George Bernard Shaw, Friedrich Hayek, H. G. Wells, and Leo Tolstoy, who like Winston Churchill, John Dewey, Bertrand Russell and many others claimed that it was impossible to refute Henry George on the land question. Philip Wicksteed characterized the book as ""by far the most important work in its social consequences that our generation or century [1882] has seen"", Alfred Russel Wallace hailed it as ""undoubtedly the most remarkable and important book of the present century,"" and placed it above Darwin's ""Origin of Species"", Albert Einstein concluded ""Men like Henry George are rare unfortunately. One cannot imagine a more beautiful combination of intellectual keenness, artistic form and fervent love of justice. Every line is written as if for our generation"", etc., etc. PROVENANCE: Grove Lawrence Johnson (1841 -1926) was an American attorney and politician from California. In addition to serving in both houses of the state legislature, Johnson also served as a United States Representative.
"SAVARY, F. (FELIX). - INSPIRING JOSEPH HENRY'S ELECTRICAL RESEARCHES.
Reference : 47845
(1827)
Paris, Chez Crochard, 1827. Contemp. hcloth. Gilt lettering to spine. In: ""Annales de Chimie et de Physique, Par MM. Gay-Lussac et Arago."", Series 2, Tome 34. 448 pp. a. 1 folded engraved plate. (Entire volume offered). Scattered brownspots.Savary'spaper: pp. 5-57 and pp. 220-221.
First printing of Savary's importent paper, the phenomena investigated here helped Joseph Henry to discover sel-induction, and it was Savary who was the first to describe in this paper his hypothesis of the oscillatory nature of the discharge of a Leyden jar connected to an inductor. In his Mémoire, he documented the experiments which helped lead to his conclusion of the oscillatory discharge of the Leyden jar, which Joseph Henry expanded upon fifteen years later in America while working on his experiments in induction.""Savary inferred that a charged Leyden jar would discharge in a damped oscillatory manner. This inference was based on observations of magnetization of short thin steel needles. Here needles were placed at varying distances near (and perpendicular) to a 2-meter-long wire loop used to discharge the Leyden jar. Magnetization of the needles would reverse direction (up to three times) as a function of distance from the wire in the loop. (Needles were placed close to the wire starting from a fraction of a mm to about 1 cm away.) Joseph Henry was stimulated by Savary's observation. Henry repeated Savary's work starting in 1835 and then extended it to magnetizing steel needles in a secondary circuit. Henry published his findings in 1842. Henry placed a steel needle in a spiral in a secondary circuit and removed the secondary circuit to a distance of 30 feet. The magnetizing of a steel needle at this distance is evidence of high frequency transmission and detection. We are working to determine the general range of frequencies of oscillation in Henry's study, but it appears to be near 6 MHz. At 6 MHz the wavelength of the radiation is 50 meters (150 feet), so Henry's observation of magnetization at a distance of 30 feet corresponds to the near field. This remote magnetization is evidence of high-frequency induction rather than radio transmission as is sometimes suggested."" (Princeton.edu)The volume contains other notable papers by Gay-Lussac, Mosander, Boussingault et al. and CLAUDE NAVIER'S importent paper ""Sur le Mouvement d'un fluide élastique qui s'écoule hors d'un réservoir ou gazomètre"", pp. 400-407.
Philadelphia, Fraklin Institute, 1835. 8vo. Later full green cloth. Tome-and titlelabels in leather with gilt lettering on spine. In: ""Journal of the Franklin Institute of the State of Pennsylvania... Edited by Thomas P. Jones"", Vol. XV. New series. Engraved frontisp. (2),446 pp., 2 folded engraved plates and 2 folded engraved maps. (Entire volume offered). Henry's announcement: pp. 169-70. A stamp to verso of frontispiece (Library of Congress duplicate stamp).
First printing of this importent paper, the first to describe in detail how the phenomena of Self-Induction was discovered. Henry discovered the induction phenomena - how an electric current in one coil may set up a current in the other through the development of the magnetic field - independently of Faraday, but Faraday was first to publish on electromagnetic induction. Henry's experiments with induction led him to his importent discovery of SELF-INDUCTION, which is the phenomenon in which a change in electric current in a coil produces an induced emf in the coil itself. This phenomenon was also discovered inependently by Faraday, but this time Henry had published first. The basic unit of inductance was to be called ""the Henry"". Relevant to the controversy between Faraday and Henry is the following statement by A D Bache, Secretary of the American Philosophical Society introducing an abstract of Henry in J Franklyn Inst. 1835 pp. 169-70 (H. Norman 1053 and the paper offerd): ""A memoir on this subject has been since submitted to the Society, containing an extension of the subject, the primary fact in relation to which was observed by Professor Henry as early as 1832, and announced by him in the American Journal of Science. Mr. Faraday having recently entered upon a similar train of observations, the immediate publication of the accompanying is important, that the prior claims of our fellow countryman may not be overlooked.""(Spark Museum).Magee ""Source Book in Physics"", p. 515.
Pacific Palisades 1976-1978, 23 pages A4.
Superbe ensemble complet des 17 lettres autographes signées d'Henry Miller et adressées à l'écrivain Béatrice Commengé, auteur notamment de Henry Miller, ange, clown, voyou et traductrice de nombreuses oeuvres d'Anaïs Nin. On joint une enveloppe autographe adressée par Henry Miller à Béatrice Commengé et une lettre autographe signée d'Anaïs Nin à Béatrice Commengé. En 1976, Béatrice Commengé, alors jeune étudiante en lettres, entreprend la rédaction d'une thèse consacrée à Anaïs Nin et Henry Miller. Depuis son village périgourdin, elle écrit à l'une et à l'autre. Nin, très souffrante, regrette de ne pouvoir l'aider. Miller, par contre, se laisse d'abord séduire par l'idée d'échanger avec une habitante de Domme, village dont il avait autrefois célébré la beauté dans Le Colosse de Maroussi. Très rapidement, impressionné par la perspicacité et le style de l'étudiante, il engage avec elle une correspondance qu'ils entretiendront jusqu'à ce que, deux ans avant sa mort, la vue d'Henry Miller se dégrade définitivement et l'empêche de lire et d'écrire. À cette époque, Miller, âgé de quatre-vingt-cinq ans, vit presque reclus à Pacific Palisades en Californie, rejetant l'American Way of Life et ses illusions, redoutant les trop fréquentes sollicitations. Mais le vieil écrivain est très vite charmé par le regard que porte Commengé sur son oeuvre : « You are a gem ! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci ! Merci mille fois ! », écrit-il dès la seconde lettre. Une véritable amitié épistolaire se noue alors entre le vieil écrivain et la jeune muse : « I think of you as some sort of terrestrial angel » ; « what a delight to get a letter from you » ; « Keep writing me, please ! » Dans des lettres passionnées rédigées dans tous les sens, où l'anglais se mêle au français, les mots sont soulignés, les parenthèses et les exclamations abondent et les post-scriptum sont ajoutés dans les marges, Miller se penche sur ses souvenirs et sur son oeuvre. Refusant une correspondance purement universitaire, « To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventionally thought of. We are both confirmed ''fabulators''. » Miller recommande à la jeune femme ses nouvelles lectures et ses vieux amis, « [Lawrence] Durrell is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out » ; « [he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même » ; « that great master of the french language - Joseph Delteil » ; « Delteil is almost a saint. But a lively one. » ; « Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day ». Puis il la félicite d'abandonner son projet didactique au profit d'un « imaginary book about me » et engage une correspondance bien plus intime. Il lui confie ainsi ses étonnements : « Did you read about the french prostitutes protesting and demonstrating in Paris against my receving [the legion of honor] ? They say I did not treat them well in my books. And I thougth I had ! ! ». Il partage ses gouts littéraires : « I prefer the Welsh. They are the last of the poets. » Il met également en garde la future traductrice d'Anaïs Nin, contre la dualité de son ancienne maîtresse : « She is or was a complete enigma, absolutely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the writer », lui confiant ses secrets : « she is slowly dyin (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous !) » et révélant ses nouveaux amours : « I am in love with a very beautiful chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near ''eternal'' love as I've never been. » En effet, malgré son grand âge, l'auteur de Sexus n'a rien perdu de sa passion pour le beau sexe et celui de sa correspondante n'échappe pas à ce Don Juan : « On est curieux - êtes-vous belle etc., je crois que oui. En tout cas je vous prie de m'envoyer une photo, S.V.P. » Dès la première année de leur correspondance, c'est dans la langue de Molière - et de Sade - que Miller interroge sa « chère Béatrice » : « Est-ce que vous avez vu le film ''L'Empire de [sic] Sens'' qu'on montre en France, mais pas au Japon, ni ici en Amérique. Les Français prétendent qu'il est un film érotique, mais à mon avis c'est de la pornographie pure ! Il faut m'arrêter - j'attends quelqu'une pour le diner. Une belle ! », puis dans la lettre suivante : « If you have another photo do please send it to me. » Dans les dernières lettres pourtant, le ton s'assombrit avec la santé déclinante de l'écrivain et celle du 25 janvier 1978 est un superbe mais terrible témoignage d'un artiste devenu trop faible pour son art, portant un regard acerbe sur sa condition comme sur celle de l'humanité : « Some days, I bang out a few memorable lines or have great ideas (never realized) for future books » ; « c'est la grand foutaise, if that's the right word » ; « we are about to relive the last day's of Rome. There is no hope - only to rejoice in the end. It needs another order of mankind or replace Homo Sapiens. [...] I prefer the life and culture of the Pygmies... » Mais Henry Miller conserve toutefois son humour jusqu'à la dernière lettre qu'il achève abruptement, comme à son habitude, d'un sarcastique et phonétique : « Enof ! » Superbe ensemble complet d'une des ultimes correspondances d'Henry Miller, révélant l'affinité élective entre le vieil écrivain au crépuscule de sa vie et une jeune romancière naissante, à travers un échange plein de séduction sur les passions toujours ardentes de Miller : la littérature, les amis et les femmes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editeurs Masson et Cie 1960 591 pages in-12. 1960. cartonné. 591 pages. Grand In-12 (184x133 mm) 591 pages. Cartonnage toilé semi-rigide. Par Henry K.Silver - C. Henry Kempe & Henry B.Bruyn - Traduit par Anne et Alexandre Minkowski. A noter quelques rousseurs au dos sinon très bon état. Poids : 500 gr
Paris, Publié par H. Gauguin & Cie E. Ardit, (1827-1829). 1 titre-frontispice lithographié, illustré d'une vignette coloriée et 54 lithographies de Henry Monnier coloriées au pinceau, soit une série de 42 planches et une série de 12 planches, demi-maroquin à coins, dos orné à nerfs cernés de filets à froid se prolongeant sur les mors, fleurons dorés aux entre-nerfs, palette dorée et tête et queue, titre doré, tête dorée, premier plat de couverture conservé (relié vers 1900).
Première et deuxième série complètes publiées en 1827 puis en 1829.Pour la série de 1827, suite complète de 12 lithographies originales à la plume de Henry Monnier aquarellées à la main.Pour la seconde série, 42 lithographies originales à la plume de Henry Monnier aquarellées à la main. Très bel exemplaire. On a relié en début de volume le 1er plat de la couverture sur papier gris imprimée en noir à l'adresse de Giraldon Bovinet portant en titre : Les Grisettes, leurs moeurs, leurs habitudes, leurs bonnes Qualités, leurs Préjugés, leurs Erreurs, leurs Faiblesses, etc.Béraldi : « Avec la suite qui précède, nous avons une sorte de monographie de la grisette qui est l'oeuvre la plus originale et la plus piquante d"Henry Monnier ».Henry Monnier, sa vie, son oeuvre, p. 322 ; Aristide Marie, Henry Monnier, p. 242, n°125-136 ; Beraldi, X, 316-370 ; Delteil (Tome I, 189) signale l'existence d'une dernière série de 6 planches.
MONNIER (Henry), LAMI (Eugène), DELARUE (Félix-Fortuné), BOILLY (Louis-Léopold).
Reference : 15320
(1827)
Paris, , 1827-1828. 51 lithographies coloriées reliées en 1 album in-4 oblong, 6 titres conservés, feuillets blancs intercalaires, demi-basane rouge à petits coins, dos lisse muet, super-libris daté sur le plat supérieur (reliure de l'époque).
Précieuse réunion de 51 lithographies publiées la même année dont 3 suites complètes et 29 planches d'Henry Monnier, les 22 autres d'Eugène Lami, Félix Delarue et Louis-Léopold Boilly.1. MONNIER (Henry). Six quartiers de Paris. Paris, Delpech, 1828. Suite complète de 6 lithographies coloriées, titre illustré en couleurs. Le Faubourg Saint-Germain ; Faubourg Saint-Honoré ; Chaussée d'Antin ; Quartier de la Bourse ; Le Marais ; Quartier Saint-Denis. Champfleury, Henry Monnier, sa vie, son oeuvre, p. 332.2. MONNIER (Henry). Moeurs Parisiennes. Paris, Gihaut Frères, 1828. Suite complète de 10 lithographies coloriées, premier plat de couverture sur papier rose conservé. 1. Les Sots sont ici bas pour nos menus plaisirs 2. Un Futur 3. Une Education à faire 4. Inutilités 5. On ne vous voit plus Milord ! 6. Les rafraichissements sont pour les dames 7. Une demoiselle à produire 8. Des Mamans de Comédie 9. Monsieur, mon fils est-il chez lui ? 10. Le Contentement de sa personne. Champfleury p. 329.3. MONNIER (Henry). Moeurs administratives, dessinées d'après nature par Henry Monnier, ex-employé au Ministère de la Justice. Paris, Delpech, 1828. Série de 10 (sur 12) lithographies coloriées, titre manuscrit. Huit heures ; Neuf heures ; Dix heures ; Dix heures et demi ; Midi ; Une heure ; Deux heures ; Quatre heures ; M. le chef de division donnant une audience ; MM. les directeurs, chefs, sous-chefs, etc. Champfleury, p. 329.4. MONNIER (Henry). Récréations. (Paris, Bovinet 1827). Série de 3 lithographies coloriées et numérotées. N°36. Telle maison reçoit au jour de l’an quinze à dix huit cent livres de bonbons ; n°37 Si l’on n’était encore embrassé au jour de l’an que par ses amis et connaissances ; n°38 Des Gaillards. La série complète des Récréations compte 41 planches d’après Aristide Marie. Champfleury, 331. Reliés avec :5. LAMI (Eugène). La Vie de château. Paris, Lami-Denozan, 1828. Suite complète de 10 lithographies coloriées, premier plat de couverture conservé. 1. La Traverse 2. L’Arrivée des lettres et des journaux 3. La Matinée 4. Une Visite au village 5. Les Voisins de campagne 6. Les Amateurs de paysage 7. Une visite dans le voisinage 8. La Chasse au Sanglier (l’attaque) 9. Les Contes de revenants 10. Les Amusements nocturnes.6. LAMI (Eugène). [Panorama du Bois de Boulogne. Paris, Delpech, 1828]. Série de 4 (sur 12) lithographies coloriées. N°8 La Grande Allée ; n°9 Une Averse ; n°4 Une Course Particulière ; n°10 Chevaux de louage. 7. DELARUE (Félix Fortuné). Tableau de Paris, ou Costumes, habitudes et usages des Habitants de cette Capitale. Dessinés d’après nature en 1827 par F. Delarue. Imprimés et publiés par Ch. Motte, lithographe. 1827. Série de 4 lithographies coloriées, premier plat de couverture illustrée conservée. N°2 Jardin des Tuileries ; n°3 Jardin des Plantes ; n°6 Champs Elysées ; n°9 Jardin du Luxembourg. Beraldi, V, p. 16.8. BOILLY (Louis-Léopold). Recueil de sujets moraux dessinés sur pierre. Paris, Delpech, 1827. Suite de 4 (sur 6) lithographies coloriées, titre gravé. Je te donne ma malédiction ; Monsieur, c'est-y ça que vous cherchez ? ; Il y a plus malheureux que moi ; Prenez, brave homme, il vous doit la vie. Provenance : Mme la M.se de Montaigu. 1828. avec son super-libris doré sur le plat supérieur. Une planche restaurée (Lami, La Vie de château, n°7 Une visite au village). Pâles rousseurs, discrètes restaurations marginales.
A louvrage, est joint un Manuscrit autographe signé « H. Poulaille » (3 pp. in-folio), qui résume, sous forme de synopsis, lintrigue du roman : ...Prima-Centre. La plus grande des gares de Primapolis. Cest le matin. De très bonne heure. Pourtant une foule innombrable déjà dévale ses escaliers, les montant les descendant (...) On connait déjà M. le Directeur de Prima. Au 3ème Chapitre les deux autres personnages principaux viennent Le mécanicien du rapide PrimaDixville et un ingénieur de la Compagnie, fiancé à la fille du Directeur (...) Accidents coup sur coup sur deux réseaux (...) Cela tombe sur le fameux rapide DIXVILLE PRIMA, qui comporte la fille du Directeur parmi ses voyageurs. Cela nous amène à lhistoire. Et vite cest le 5ème chapitre. Cest la nuit. Le rapide brûle la première gare. Nouveaux freins, dont ne savent se servir les hommes. Effarement à la gare, angoisse sur la machine. Affollement dans le train...Joint : carte postale autographe signée « Henry Poulaille » à « Cher Monsieur Brun ». Giromany, s.d. (ce 12 janvier) : Henry Poulaille écrit à Louis Brun, (directeur littéraire chez Grasset) quil travaille ...en ce moment à lEnfantement de la Paix. Mais jai un peu peur quon trouve cela violent (...) Je vous montrai des passages à mon retour de manière à ce que laffaire Delteil ne soit pas rééditée en ma faveur...LEnfantement de la Paix est un roman de Henry Poulaille paru en 1926 chez Grasset.En 1925 parait Jeanne dArc, de Joseph Delteil. La publication de cette hagiographie suscite en effet le scandale.Fils dun charpentier anarchiste et dune canneuse de chaises, Henry Poulaille est orphelin à 14 ans. Autodidacte, il fréquente bientôt les milieux libertaires. En 1923, il est embauché aux Éditions Grasset où jusquà sa retraite il exerce le rôle de conseiller littéraire sans jamais en posséder le titre. Henry Poulaille, promoteur dune littérature prolétarienne, il est lauteur de nombreux romans et essais et fondé des dizaines de revues libertaires.
Paris H. Piazza 1932 in-8 demi-chagrin reliure demi-chagrin à coins bordeaux in-octavo (signed half shagreen in-octavo with corners) (23,2 x 17,4 cm), dos 5 nerfs (spine with 5 raised bands), décoration or (between the raised bands with gilt decoration) , titre frappé or (gilt title) dans un encadrement d'un filet or, entre-nerfs à fleurons or dans un encadrement à double filets or et rinceaux aux angles, roulettes or en place des nerfs, plats décorés à froid, mors et coins à filet à froid (joints and corners with blind stamping line), papier fantaisie aux plats (cover with fantasy paper), tête dorée (top edge gilt), gouttière long papier et tranche de queue non rognées, dos et couverture illustrée en couleurs par Henry Cheffer conservée (spine and front cover of the preserved paperback edition illustrated in colors by Henry Cheffer), LETTRE AUTOGRAPHE MANUSCRITE de l'Auteur Jointe : format : 18 x 13 cm (un feuillet plié en deux), manuscrite à l'encre brune sur la première page seule : (Adressée au docteur Auvigne de Nantes - de la Bibliothèque du Docteur Auvigne) "....Versailles, 27 rue de l'Orangerie...27 Juin 1926...Monsieur....Je Vous suis trés reconnaissant de m'avoir envoyé la note de vos honoraires à mon domicile de Versailles, car j'avais perdu votre adresse, et c'est ce qui à causé mon grand retard vis à vis de vous, Veuillez donc trouver ci-joint un Mandat de quarante francs avec tous mes remerciements...Vieuillez Agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués...signé Alphonse de Chateaubriant...", Illustrations en couleurs de Henry Cheffer. Le texte de cette édition remanié et corrigé par l'auteur, représente la rédaction nouvelle qu'il considère comme définitive. Les illustrations ont été gravées à l'eau forte et au burin par l'artiste. Edition tirée à 1000 exemplaires. un des 825 Exemplaires (N°439) sur vélin pur chiffon des papeteries de Rives, 325 pages, 1932 à Paris, L'Edition d'Art H. Piazza Editeur, ,
Edition MERVEILLEUSEMENT illustrée par Henry CHEFFER.....très belle reliure en bon état (beautiful binding in very good condition). parfait état
[WAROQUIER Henry de - MIRABAUD Paul - LACROIX - NADAR - BRAUN - WELTI - DUJARDIN] - WAROQUIER Henry de
Reference : 19526
(1906)
Clichés photographiques par M. P. Mirabaud, Braun, Dujardin, Welti, Lacroix et Nadar.Les Encadrements par H. De Waroquier et J. Debut. La plupart des encadrements sont signés par H. De Waroquier 1900 ou 1901. Les Planches gravées par Dujardin et Mortier. Le portrait d'Yvonne (D'après l'Aquarelle de Marcel Magne) et les N° 20, 47, et 148 par Manzi, Joyant et Cie.Il a été tiré de cet ouvrage en plus des 33 exemplaires nominatifs, numéroté de 1 à 33, 7 exemplaires lettrés de A à G, et 2 exemplaires sur papier du Japon, dont celui-ci (N°1).Édition originale très rare. Achevé d'imprimer par Motteroz pour H. de Waroquier - 1906 - 202 pages.Superbe reliure plein maroquin bleu marine, signée Gruel. Dos à nerfs orné et doré. Triple filet doré encadrant les plats. Tête dorée sur témoins, non rogné. Large dentelle intérieure. Gardes de soie bleue moirée. Pas de rousseur. Parfait état. Format in-4°(32x25).Henry de Waroquier (1881-1970) est un peintre, sculpteur, dessinateur, photographe, et graveur français.Il est d'abord professeur de composition décorative à l'École Estienne à Paris, et professeur de peinture à l'Académie scandinave.Waroquier peint surtout la Bretagne de 1900 à 1910, en se rapprochant du cloisonnisme des Nabis. Puis il fréquente Modigliani et l'École de Paris.Les voyages qu'il fait en Italie en 1912 et en 1920, puis en Espagne en 1921, l'amènent à peindre des paysages et des visages humains. Il participe au salon des Tuileries de 1938 sur le thème de l'Espagne. Il est d'abord influencé par le cubisme, mais des éclairages dramatiques ainsi qu'un travail sur des visages pathétiques donnent à son oeuvre un accent tragique.Également fresquiste, il exécute en 1937 une composition murale pour le palais de Chaillot, La Tragédie. Le musée d'art moderne de la ville de Paris présente une exposition de ses sculptures dans les années 1950.Henri de Waroquier est aussi poète et photographe. Il était ami de Georges Duhamel, de Paul Claudel, et de Gaston Bachelard. Il nous reste figer dans le temps par une estampe de Henri Vergé-Sarrat (Henry de Waroquier dans son atelier) dont un exemplaire est conservé au Musée du Domaine départemental de Sceaux.Yvonne (1884- ?) était la fille de Paul Mirabaud (1848-1908) banquier philatéliste français. Il est l'un des signataires du Roll of Distinguished Philatelists qui distingue «les pères de la philatélie».C'est l'histoire de l'enfance d'Yvonne Mirabaud et la vie de sa famille de 1884 à 1900 à l'aide des photographies de l'époque. C'est un des rares livres de Henry de Waroquier.
WAROQUIER Henry de - MIRABAUD Paul - LACROIX - NADAR - BRAUN - WELTI - DUJARDIN
2 Cartes de visite Autographe Signée d'Henry Bordeaux, non datée, l'une recto, l'autre recto-verso + brouillon d'une LAS, non datée.1 page format in-8°(21x13) sous chemise biographique avec portrait collé. Les trois pièces sont signées H.B. Très bon état.On y joint la copie d'une lettre de Maurice Barres (1862-1923), année 1880, alors qu'il se trouvait à Nancy, 2 pages in-8°.- De l'ancienne collection A. Baron, assureur, puis syndic-liquidateur à Bourges.Henry Bordeaux, né le 25 janvier 1870 à Thonon-les-Bains et mort le 29 mars 1963 à Paris, est un avocat, romancier et essayiste français, originaire de Savoie. Henry Bordeaux est issu d'une famille catholique et royaliste qu'il décrit notamment dans La Maison (1912) et dans Le Pays sans ombre (1935). Son enfance est notamment bercée par l'espoir de l'accession au trône du « comte de Chambord ». Les idées politiques de Henry Bordeaux, qui s'affinent dans le temps et dans ses écrits, sont proches du catholicisme social de Frédéric le Play ou d'Albert de Mun, relais politiques du ralliement de l'Église à la République. À la veille de la guerre, il entreprend un voyage en Allemagne qui lui permet de jeter un regard sur ce qu'est devenue l'Allemagne, en proie à l'idéologie nationale-socialiste. Il dressa lucidement le portrait de la nouvelle Allemagne, étonné de son redressement et réprouvant la mainmise du nouveau pouvoir sur les esprits. La fin de la Seconde Guerre mondiale marque cependant une rupture dans la carrière de Henry Bordeaux qui avait pris position pour le maréchal Pétain, ami depuis la Première Guerre mondiale.
Lhermitte Jean Dupuy-Mazuel Henry Laurentin René Dupuy-Mazuel Henry Catalan pseud. Henry
Reference : 300019718
(1958)
( Littérature en Anglais ) - Henry Miller - Lawrence Durrell - Alfred Perlès.
Reference : 12892
(1959)
Royaume-Uni, Putnam Editions 1959. In-8 cartonnage éditeur, pleine toile rouge, de 63 pages au format 22 x 14,5 cm. Couverture muette. Dos rond avec titre doré. Plats et intérieur frais, malgré un nom inscrit en page de garde, au dessus d'un bel ex-libris d'appartenance. Complet de la belle jaquette illustrée, qui présente des petits manques et déchirure. Photographie en noir de Henry Miller, située en frontispice. Photos des 3 auteurs avec courte biographie, au 4ème plat de la jaquette. Correspondance sur Henry Miller, entre Lawrence Durrell et Alfred Perlès, avec des interventions d'Henry Miller. Bibliographie de ce dernier en fin d'ouvrage. Bel état général. Rare et véritable édition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
"HENRY, WILLIAM. - A CRUCIAL STEP TOWARDS THE ATOMIC THEORY - HENRY'S LAW.
Reference : 42540
(1803)
(London, W. Bulmer and Co., 1803). 4to. No wrappers as extracted from ""Philosophical Transactions"" 1803 - Part I. Pp.29-42 and 1 engraved plate and Appendix: pp. 274-276. With titlepage to the volume Part I. A paperflaw in margin of the first leaf, neathly repaired, no loss. The plate with a few small brownspots. Verso of titlepage with a small stamp, otherwise clean and fine, wide-margined.
First appearance of this highly importent paper in which Henry announced his discovery of the law, which later was termed ""Henry's Law"". The law states that when a gas is absorbed in a liquid the weight of the gas dissolved is directly proportional to the pressure of the gas over the liquid. This discovery contributed directly to the atomic theory of Dalton.(Parkinson: Breakthroughs: 1803 C) ""Dalton's own experiments on the solution of gases and the stimulus afforded by Henry's work have been seen as crucial in the development of the atomic theory.""(DSB VI p. 285).A paper by Humphrey Davy: ""An Accont of some Experiemnts and Observations on the constituent Parts of certain astringent Vegetables"" and on their Operating in Tanning. Read February 24, 1803"", comes with. In the same volume Pp. 233-273.
"HENRY, WILLIAM. - A CRUCIAL STEP TOWARDS THE ATOMIC THEORY - HENRY'S LAW.
Reference : 45163
(1803)
London, W. Bulmer and Co., 1803. 4to. No wrappers as extracted from ""Philosophical Transactions"" 1803 - Part I. Pp.29-42 and 1 engraved plate and Appendix: pp. 274-276. With titlepage to the volume Part I. Some browning to lower part of titlepage. Light foxing to the plate.
First appearance of this highly importent paper in which Henry announced his discovery of the law, which later was termed ""Henry's Law"". The law states that when a gas is absorbed in a liquid the weight of the gas dissolved is directly proportional to the pressure of the gas over the liquid. This discovery contributed directly to the atomic theory of Dalton.(Parkinson: Breakthroughs: 1803 C) ""Dalton's own experiments on the solution of gases and the stimulus afforded by Henry's work have been seen as crucial in the development of the atomic theory.""(DSB VI p. 285).A paper by Humphrey Davy: ""An Accont of some Experiemnts and Observations on the constituent Parts of certain astringent Vegetables"" and on their Operating in Tanning. Read February 24, 1803"", comes with. In the same volume Pp. 233-273.
Perrin, 1976, in-8°, 188 pp, préface par Alain Decaux, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
"On part d'une noblesse minuscule du pays de Caux, née en 1598, contestée encore en 1740, pour arriver une vingtaine d'années plus tard à Versailles, y marier sa fille et faire signer la famille royale au contrat ! C'est l'étonnante aventure du marquis Charles Davy de la Pailleterie, l'oncle du premier Alexandre Dumas, le général. Entre temps, le marquis par la grâce de Clairambault s'était lancé à corps perdu dans les affaires, y compris bien entendu dans la traite des nègres ; après tout, il était colon à Saint-Domingue. Il y a bien des trouvailles étonnantes dans le petit livre du généalogiste Gilles Henry. On y voit un Monte-Cristi (sinon Cristo) qui ne doit rien à la Méditerranée, puisqu'il s'agit d'un port franc de la partie espagnole de Saint-Domingue, très fréquentée par le marquis négrier ; une campagne négrière « bordélique », au sens propre du terme (p. 57) ; un Blanc marron, ce qui n'est tout de même pas banal : le propre progéniteur du général, Alexandre-Antoine Davy, frère aîné du futur marquis, et qui disparaît dans la nature pendant 27 ans ! Ledit futur général n'apparaît qu'à la p. 98 sous le nom de Thomas Rétoré, mulâtre et parrain à 15 ans du fils d'un marchand de Lisieux ; malgré tout son flair et toute sa patience, M. Henry n'a pas trouvé d'explication décisive au choix de ce nom de Rétoré, et il n'avance rien qu'il ne puisse prouver par document ; il dit ce nom fréquent dans certains quartiers de Saint-Domingue dont celui de la résidence de Davy : sans doute s'agit-il du parrain plus ou moins déclaré officiellement du jeune Thomas. Quant à l'immortel « Dumas », c'est celui que portait sa mère Césette : n'est-ce pas plutôt un nom de mulâtresse que de Noire ? M. Henry ne semble rien avoir trouvé sur elle, et il sera certainement difficile de faire mieux ; Alexandre Dumas le Grand aurait dans ce cas 1/8 de « sang noir », comme on dit curieusement, et non 1/4, comme l'indique Alain Decaux dans sa préface, lui qui se demande s'il ne faut pas voir dans cette part de négritude « l'une des explications de sa fabuleuse imagination » ; en tout cas, pour ce qui est de la fantaisie, il n'est pas nécessaire de chercher ailleurs que dans l'atavisme de la lignée paternelle. Même s'il n'est pas toujours facile de s'y retrouver à première lecture (un tableau généalogique n'aurait pas été de trop dans un ouvrage du même métal : un petit effort, Messieurs les éditeurs), le livre de M. Henry a bien des mérites, et tout d'abord celui de permettre la comparaison entre les « documents authentiques » et l'histoire romancée chère au grand Alexandre : je pense en particulier au célèbre incident raciste du théâtre de Nicolet à Paris, fort enjolivé, si l'on peut dire, par Dumas dans ses Mémoires et par ses biographes qui s'en inspirent (par exemple Maurice Constantin-Weyer, L'Aventure vécue de Dumas père, p. 20-21) : M. Henry a retrouvé et publié les déclarations à l'exempt des deux protagonistes, le futur général et son rival, un officier colon de la Martinique. C'est un peu à une promenade dans les coulisses de l'histoire que nous emmène M. Henry, et on y apprend des choses « qu'on ne trouve pas dans les livres » !" (Jean-Claude Nardin, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1977)
1 Précédés d'une Étude par Urbain Gohier, illustrations d'Henry Geoffroy. Paris, Charles Davis éditeur, 1906, in-8, demi-toile grège.
Série comique dans laquelle Henry Geoffroy croque, d'un coup de crayon, simple mais ferme, des célébrités, de son époque : journalistes, écrivains, acteurs de théâtres, politiciens, galants... Joint une lettre d'Henry Geoffroy. Tirage limité à 500 exemplaires. Petites usures et infimes salissures à la reliure, quelques pâles rousseurs.