s.l. 27 Avril 1630, 16x21,5cm, deux pages sur un feuillet.
Lettre autographe datée et signée d'Henri II de Bourbon, prince de Condé et père du Grand Condé, 2 pages sur un feuillet, 27 lignes à l'encre noire. Petites restaurations et mouillure en marge gauche du feuillet. Discrète annotation d'un ancien possesseur en tête du verso de la lettre. Bien qu'il reconnaisse toute l'atrocité du crime perpétré par le sieur Cardinet sur la personne du fils de l'un des plus importants magistrats de la ville de Bourges, Henri II s'engage à intervenir en faveur de l'assassin : "... l'action qui sest passee a Bourges est très méchante estant un assassinat très inhumain fait en plein jour contre le fils dun des principaus magistras de la ville. Japorteray pour vostre respect tout mon pouvoir pour ledit Cardinet et espère pour lamour de vous et pour lobeissance que je vous veus rendre le tirer daffaire..." mais en aucun cas pour ses complices : "Je dis lui seul car pour les autres complices je tiens la chose impossible sans une abolition du Roy principalement estants tous prisonniers presentement je despescheray à Bourges a cet effet est en ceste petite occasion que je voudrois estre plus grande..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S. l., s. n., 1614. Petit in-8 broché (155x105 mm) sous couv. pastiche muette, 6 pp., bandeau et lettrine gravée.
Henri II de Bourbon, 3e prince de Condé (1588-1646). Pendant la minorité orageuse de Louis XIII, il se mit à la tête des grands contre Marie de Médicis. Cette lettre à Marie de Médicis s'inscrit dans les événements liés à ces troubles. Marie de Médicis le fit enfermer à Vincennes de 1616 à 1619."Ie viens presentement d'apprendre comme sans autre consideration, Monsieur de Vandosme vous a obey, Monsieur le marquis de Coeuure remis en blauet, & en tout & par tout m'a desobligé de ma parole donnee à Saincte Manehoult [...]. Si votre Maiesté vient icy, c'est donc pour m'attaquer, pour vous auoir demandé iustice. Madame, ie vous supplie ne vous porter à ces conseils, & ne vous croire pas (comme quelques uns voudroient bien) que ie me rende instrument de la rupture de l'Estat, tant desirez de ceux qui vous approchent" [...]. Henry de Bovrbon, De Dissai ce 5 de juin 1614". Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
S.l., 1614 in-12, 7 pp., broché, sous couv. d'attente. Mouillures. Petits trous au bas des pages, sans atteinte au texte.
Bourgeois et André, IV, 2081 : "À propos du conflit survenu entre Condé et l'évêque de Poitiers." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT