Paris, Imprimerie de Decourchant, s.d. (1832) in-4 carré, [2]-157 pp., broché sous couverture d'attente de papier crème, dos renforcé. Manque de papier en angle supérieur de la première couverture, traces d'humidité aux premiers et dernier feuillets.
Il s'agit du mémoire principal composé par Hennequin, qui fut l'avocat des princes de Rohan dans le procès qu'ils intentèrent au duc d'Aumale, fils du Roi et héritier légal de l'immense fortune du dernier Condé, ainsi qu'à la baronne de Fauchères, maîtresse du prince, qui avait joué un rôle trouble et mal élucidé dans la curieuse mort de son amant. Il porte exclusivement sur les circonstances et les causes de la mort si mystérieuse du prince, et réfute explicitement l'hypothèse du suicide. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, A la Bible d'Or, J. J. Blaise, 1828, in-8 (209 x 130 mm.), 82 pp., (1) f., broché, deux ex-libris manuscrit sur première de couverture, couvertures et dos avec traces d'usage, rares rousseurs.
Paris, Gabriel Warée, 1832 in-8, [4]-179 pp., dérelié.
Il s'agit de l'une des pièces du rocambolesque procès qui suivit l'étrange mort de Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon, le dernier des Condé, le 27 août 1830. Outre les circonstances de la découverte du corps qui firent penser à un suicide (il s'agissait en fait du maquillage d'un "accident" survenu au cours d'un jeu sexuel), s'ouvrit la succession de la fortune de cette branche cadette de la Maison de France, encore considérable, même après l'exil. Le Prince, privé de descendance depuis l'exécution de Vincennes en 1804, avait, sous les instances intéressées de sa maîtresse, Madame "de" Feuchères (1792-1840), institué en août 1829 comme héritier son filleul le duc d'Aumale, un des fils du duc d'Orleans. Ces dispositions furent aussitôt attaquées par les Rohan, qui s'estimaient lésés. S'ensuivit un procès fameux, qui obscurcit encore plus l'affaire qu'elle ne permit de la résoudre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT