Soleure, Andreas Gymnicus, 1733. In-12 de (2)-198 pp.Réponse à la Lettre à un confesseur, touchant les devoirs des médecins et des chirurgiens au sujet des miracles et des convulsions. S.l.n.d. 35 pp. Le Naturalisme des convulsions démontré par la physique, par l'histoire naturelle et par les événemens de cette Oeuvre. Et démontrant l'impossibilité du divin qu'on lui attribue dans une lettre sur les Secours meurtriers. SECONDE PARTIE. Soleure, Andreas Gymnicus, 1733. 195 pp.Le Mélange dans les convulsions confondu par le naturalisme. TROISIÈME PARTIE. Soleure, Andreas Gymnicus, 1733. 102 pp.La Cause des convulsions finie. Causa finita est. S.l.n.d. 79 p. 5 pièces reliées en 2 vol. in-12, veau brun, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale des cinq pièces imprimées à Soleure en Suisse. Réunion de la plus grande rareté des publications médicales de Philippe Hecquet relatives aux convulsionnaires de Saint Médard dont le Naturalisme des convulsions complet de ses trois parties, la Réponse à la lettre d'un confesseur et la Cause des convulsions finies.Médecin des religieuses de Port-Royal, de la famille de Condé et de la maison de Vendôme, Philippe Hecquet (Abbeville 1661-1737) doyen de la faculté de médecine de Paris en 1712, affirma et démontra le premier que le traitement des convulsionnaires relevait non pas de la théologie mais plus sûrement de la médecine.« Philippe Hecquet établit un parallèle entre les convulsionnaires de Saint-Médard et les possédées de Loudun. Pour cet auteur, le “naturalisme des convulsions” est comme affecté aux “personnes de sexe“ en raison de « l’étrange délicatesse du genre nerveux qui est en elles ». Cependant il arrive que les hommes aussi deviennent vaporeux comme les femmes, lorsque leurs nerfs perdent de leur fermeté naturelle ». Sur le caractère érotique des convulsions : « il est étonnant et presque définitif pour l’érotisme de leurs vapeurs qu’aucune d’elles n’ait demandé de femmes pour les secourir ». Philippe Hecquet diagnostique que la passion originaire des Ursulines de Loudun fut l’amour de l’argent parce qu’elles étaient pauvres et qu’on les avait excitées à se porter à tous ces manèges en leur faisant espérer que ce serait le moyen d’enrichir leur maison ». (Thérèse Griguer).Très bon exemplaire.Caillet, II, 5021 ; Dorbon, 2109 : « réunion rare » ; Thérèse Griguer, Historiographie et médecine : A propos de Jeanne des Anges et de la possession de Loudun. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 99, numéro 2, 1992. pp. 155-163.
1709 1709 Paris. Fournier. 1709. 1 volume in-12, plein veau légèrement frotté, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Petits défauts au dos. [18] pp. ; 579 pp. ; [1] p.
Edition originale. Philippe Hecquet, médecin du Prince et de la Princesse de Condé, janséniste convaincu, soigna les religieuses de Port-Royal des Champs durant 4 ans, entre 1688 et 1693. Ex-libris manuscrit Félix Rigot. Infimes rousseurs. Barbier IV, 778.
BABUTY Fils librairie, Paris,1767
1 vol. in-12°, LXXI (avec lexique et table des matières), 630pp, 1 fig. dans le texte (p. 426) , reliure basane, 5 nerfs, 4 caissons, 2pièces de titre (l’auteur et la tomaison), tranches neutres. Nouvelle édition revue corrigée augmentée par l’auteur, à laquelle on a joint,dit l’éditeur, “une dissertation sur la digestion des alimens et une thèse latine sur la production des maladies par le dérangement de la trituration”. . . On trouve des chapitres sur des symptômes en rapport avec la digestion (vents, rots, colique, vomissements, boulimie, hoquet). On trouve, inclus dans l’ouvrage (pp. 415-448), le "Mémoire sur la cause de la digestion des aliments" d'Astruc (l’action de la salive). On trouve aussi (p. 507-537) la dissertation de Vieussens ("De la nature & des proprietez du levain de l'estomac" ) et la Réfutation de Hecquet (pp538-555); enfin l’on trouve la table des matières pour les deux volumes.Philippe Hecquet (1661-1737) fut une grande figure de la médecine, connu aussi par ses liens avec le jansénisme.Notre ouvrage est correct mais demande une petite restauration.
Utrecht, S?urs de Corneille-Guillaume le Fèvre, 1738, in-12, 2 parties en 1 vol, [2]-VIII-22-214 pp.; [2]-110 pp, Plein veau brun, dos à nerfs fleuronné et pièce de titre rouge à titre doré, La seconde partie, Brigandage de la pharmacie, a son titre propre. Première édition de cet ouvrage posthume du doyen de la faculté de médecine de Paris, faisant suite au Brigandage de la médecine paru en 1723-1733. Philippe Hecquet (1661-1737), médecin des religieuses de Port Royal, propose ici une loi subordonnant les chirurgiens à l'autorité des médecins. La seconde partie de l'ouvrage dénonce les pratiques abusives dans la pharmacie et la vente par des moines, femmes et charlatans, de remèdes inefficaces ou nocifs. Hecquet était un grand partisan de la saignée. Alain-René Lesage a vu en lui l'archétype du médecin entêté et incompétent, en l'utilisant comme modèle pour le docteur Sangrado de son Gil Blas. Coiffes arrachées, frottements. Bon état intérieur. Blake, 202. Waller, 4178. Couverture rigide
Bon 2 parties en 1 vol.,
Paris, Fournier, 1712.
Edition originale. Après avoir écrit un "Traité des dispenses de Carême", Hecquet développe ici sa théorie de la digestion. Celle-ci se fait avant tout par trituration. On trouve en fin d'ouvrage un mémoire d'Astruc qui met en valeur le rôle de la salive. Philippe Hecquet, (Abbeville,1661 - P., 1737) comptait parmi les sommités médicales de son époque. Il fut reçu Docteur à Reims et devint Docteur-Régent de Paris en1697. Il était connu pour sa générosité, son austérité et sa piété qui en fit le médecin de Port Royal. /// In-12 de XXXIII, (17), 442, (22) pp. Veau, dos à nerfs orné. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
1749 Paris chez David l’aîné, Durand, 1749." Nouvelle édition, revûe et corrigée sur le manuscrit de l'auteur", 2 volumes in-8; T.I: xxiv, [vi], 455p.; T.II: [ii], 466p.; Reliure d'époquedemi chagrin fauve plat recouvert de tissus dos à 5 nerfs ornés, gardes marbrées, tranches rouges. Exemplaire dans un état exceptionnel de ce fameux traité de médecine populaire. Médecin renommé, Hecquet vécut de 1661 à 1737. Dezeimeris III, 79-83: "Consulté de toutes parts, appelé chez les grands, on le trouvait toujours prêt, comme naguère, à secourir les pauvres de ses soins et de son argent… Persuadé qu'en voyant beaucoup de malades on voit peu de maladies, il se faisait un cas de conscience de [ne] rien retrancher à l'examen prolongé qu'il croyait devoir consacrer à chacun de ses clients, pauvres ou riches".
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Bruxelles Gay et Doucé 1881 In-12, xii-105-(1), broché. Petites taches dans la marge inférieure. Edition tirée à 500 exemplaires numérotés.
Nouvelle édition (l'édition originale est parue en 1708). Philippe Hecquet est un célèbre médecin français né à Abbeville en 1661, mort à Paris en 1737. Bon exemplaire malgré une petite tache dans la marge inférieure de quelques pages.. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, François Fournier, Frédéric Léonard, 1709. 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées de rouge. Reliure de l'époque, accroc avec manque à la coiffe inf., coins émoussés avec manque de cuir à un coin. Bon exemplaire. Ex-libris ms. sur le titre. (9) ff., 589 pp., (1) p. Petites rousseurs éparses.
Edition originale de cet ouvrage, le plus célèbre du pieux médecin Philippe Hecquet (1661-1737). "Il y prouve que non-seulement la privation des aliments gras, mais encore le jeûne, contribuent plutôt à la santé qu'ils n'y nuisent. Il conseille de s'abstenir du tabac les jours de jeûne, ou du moins de n'en faire usage qu'aux heures des repas, sacrifice que l'Eglise n'a point exigé". Quérard IV, 52.
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Paris Chez Guillaume Cavelier 1738 ( E.O. ) 2 vol. in-12 ( 17 x 10 cm ) t., (1) Table , XCVI , 574 pp. + t., (1) Table , 714 pp. Vol. I : avec catalogue des ouvrages de l ' auteur , Discours sur les vues et le dessein de ce petit ouvrage et , in fine , Table des matières . Vol. II : avec , in fine , Approbation , Privilège du Roy , Table des matières . Bandeaux , lettrines . Pleine basane d' époque . Dos à 5 nerfs , caissons dorés , pièces de titre ( manquante au vol. II ) et de tomaison . Tranches rouges . Gardes marbrées . Des frottements et , au au vol. II , des manques . Vol. I : tâches sur le plat supérieur et travail de vers marginal pp. 112 à 178 . Vol. II : manquent la coiffe supérieure et la p. de titre ; 2 ff. se détachent au début .
Philippe HECQUET ( Abbeville 1661 - Paris 1737 ) : études de médecine à Abbeville , Paris . Docteur de la Faculté de Reims en 1684 . Médecin des religieuses de Port-Royal ( 1688- 93 ), de la famille de Condé , de la maison de Vendôme . Doyen de la Faculté de Médecine de Paris en 1712 . Il légua de son vivant une partie de ses 2600 volumes à la bibliothèque de cette Faculté . Retiré chez les Carmélites du faubourg Saint-Jacques les dix dernières années de sa vie , il écrivit de très nombreux ouvrages . On s'est moqué de l ' importance qu ' il accordait à la saignée.
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1749 Paris. David l’aîné, Durand. 1749. 4 volumes in-12, plein veau blond moucheté, dos à nerfs ornés. Petit manque de cuir sur 1 cm2 au plat supérieur du troisième volume, trace d’ex-libris arraché au contreplat de 3 volumes.XXIV pp. ; (6) pp. ; 455 pp. - (II) pp. ; 360 pp. - (VI) pp. ; 242 pp. ; 142 pp. - (XVIII) pp. ; 401 pp. ; (3) pp.
Nouvelle édition, revûe et corrigée sur le manuscrit de l'auteur, Médecin renommé, Hecquet vécut de 1661 à 1737. "Consulté de toutes parts, appelé chez les grands, on le trouvait toujours prêt, comme naguère, à secourir les pauvres de ses soins et de son argent… Persuadé qu'en voyant beaucoup de malades on voit peu de maladies, il se faisait un cas de conscience de [ne] rien retrancher à l'examen prolongé qu'il croyait devoir consacrer à chacun de ses clients, pauvres ou riches". Dezeimeris III, 79-83.Bel exemplaire de ce fameux traité de médecine populaire. Ex-libris manuscrits de L. De Lablaquière, ing. du roy, 1750, et Louis-Henry-Georges Aubert du Petit-Thouars, qui fut lieutenant et commandant des ville et château de Saumur à partir de 1754.
Utrecht, Le Febvre, 1749 ; 3 part. en un vol. in-12 de [1] f., 261 pp. ; [2] ff., 246 pp. ; [2] ff., 236 pp., reliure de l'époque veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce brune, tranches rouges.
Nouvelle édition de ce traité très critique envers la médecine de l'époque. « Le titre seul de cet ouvrage donne une idée du style de l'auteur, et prouve que, de toutes les vertus évangéliques, celle qu'il pratiquait le moins était l'indulgence » note Quérard. Doyen de la faculté de médecine de Paris, Hecquet (1661-1737) fut successivement médecin des religieuses de Port-Royal, de la famille de Condé et de la maison de Vendôme. Sa bibliothèque, forte de 2600 volumes, a constitué la base de celle de la Faculté de médecine. Coins usés, taches d'encre sur le premier plat sinon bon exemplaire.
Venetiis apud Gasparum Girardi M DCC LXI, (1761), in-4to, XXXII + 404 p. à double col., ill. de VI figures (page 332) par endroits fortement bruni (mauvaise qualité du papier), reliure en veau d’époque, dos à cinq nerfs, traces d’usure, début de fente dans la charnière supérieure, tranches rouges.
Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Trévoux, de l’Imprimerie de S.A.S., Etienne Ganeau, 1708 ; in-12, veau brun, dos à nerfs, pièce de titre grenat (reliure de l’époque) ; [1bl.] f., [18], 94 pp. ; [14], 145, [7] pp, [1 bl.] f. (sign. ( )2, ã8, A-K12, L10).
Edition originale de cet ouvrage curieux, qui est le premier ouvrage de Hecquet dont la thèse n’a pas été suivie d’effet car les femmes elles-même préfèrent avoir la présence d’un médecin ou d’un chirurgien au cas où une complication viendrait à survenir ; sa deuxième thèse, bien que médicalement fondée, n’a pas très bien réussi non plus car le débat, trois siècles après, est toujours ouvert ! Notons que les organisations féministes ont réédité cet ouvrage, surtout pour la première partie. Malgré le Privilège qui est en fin de volume, qui attribuait l’exclusivité de l’imprimerie de Trévoux à Etienne Ganeau, la plupart des exemplaires portent le nom de Jacques Etienne. Minime restauration à la coiffe inférieure et à un coin. Minuscule usure aux coins et toute petite auréole à quelques coins (Sirand-366, avec une erreur de date, corrigée par le comte Douglas).
Phone number : 06 60 22 21 35
JEROME MILLON EDITIONS
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782841374045
1 opuscule in-8° sous couverture d'attente, 36 p. Bon état.
Phone number : 06.31.29.75.65
Utrecht, 1738, in-12, 198, 110 & 22pp, reliure plein veau, Mors fendus, coins émoussés sinon bel exemplaire de ce rare texte! 198, 110 & 22pp
Paris, David l'ainé (et) Durand, 1749, pt. in-8vo, 2 ff. + 142 p. (Vie ...) + 1 f. bl. + XXIV + 3 ff. + 455 p. / 1 ff. + 360 p. / 242 p. / 18 p. n.n. + 401 p. + 3 p. (Privilege), partiel. avec tache d'eau en haut de la feuille, qqs lég. brunissures, cachet de bibliot. sur gardes, reliure en cuir marbré, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison aux dos, dos richement ornés en or, qqs lég. petites taches et frotttements, tranches rouges, bel exemplaire.
La 3e édition, la première augmentée de la Vie de l'auteur et d'une bibliographie de ses ouvrages (142 p., au début du 1er volume). Ces 4 volumes comprennent tous les chapitres de la première partie, celle de la médecine des pauvres, les maladies des personnes du sexe, les maladies des enfants, et les maladies des vieillards avec les 2 deux derniers volumes, renfermant la chirurgie et la pharmacie. Hirsch III/112; Blake 202; Quérard IV/49ff. Image disp.
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Paris, Côté-Femmes Editions, 1990. In-8 broché, 183 pp.
1738. Paris, Guillaume Cavelier. 2 vol. in-12. Vol.I: (3 ff.: bl., titre, table), XCVI pp.: 2 pp. d'ouvrages de l'auteur " qui se trouvent chez le même libraire ", " discours sur les Vues et le Dessein de ce petit ouvrage "; 574 pp., (bl.). Vol.II: (3 ff.: bl., titre, table), 714 pp., (bl.). Basane. Dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre et de tomaison en maroquin vieux rouge, tranches rouges, intérieur marbré. Coiffes restaurées, 2 pages renforcées (titre Vol.I et p. 712 Vol.II) par une bande de papier collé), sinon bon état extérieur et intérieur. Blake, p. 202.
Parisiis, apud Guillelmum Cavelier, 1722. In-12, reliure en plein veau de l’époque, dos à nerfs, 5 feuillets non paginés, 538 pages, 7 feuillets contenant un index. Deuxième volume de cette première édition.
Utrecht, Corneille Guillaume Le Febvre, 1732. 2 volumes in-12, 207-41p & [2]-246p. Edition originale de cet important pamphlet. Philippe Hecquet, qui fut élu doyen de la Faculté de Médecine de Paris en 1712, était un médecin réputé, janséniste rigide voire fanatique selon certains. Ce pamphlet mit en émoi la quasi-corporation que constituait la Faculté. En effet, cette époque était tendue entre médecins et chirurgiens et donc le pamphlet était inopportun. Les médecins le firent saisir et prirent comme arbitre le premier médecin du roi. A l'époque de la parution, Hecquet était déjà infirme et à demi-paralysé (depuis 1726 en fait, année pendant laquelle il se retira dans le couvent des Carmélites). Il critique ici ses jeunes confrères adeptes de iatrochimie, vision alchimique de la médecine, les traitant de philosophes mitron et de médecins bouillans de levain. Cette diatribe qui ne voulait pas être un argument pour les chirurgiens le fut néanmoins. Hecquet en fut navré et rédigea dès 1733 un brigandage de la Chirurgie qui ne fut publié qu'en 1738. Néanmoins, il marqua profondément son époque. Ainsi, Lesage, dans Gil Blas, moque la médecine sous le portrait de Philippe Hecquet devenu le docteur Sangrado, dont les principes médicaux se résument à la saignée. Hecquet se fit saigner plusieurs fois le jour même de sa mort. En 1748, 11 ans après sa mort, fut aussi publié un pamphlet contre lui : Réception du docteur Hecquet aux enfers. Reliure pleine basane mouchetée, dos à nerfs orné, pièces de titre et tomaison maroquin, tranches rouges. Petits défauts aux coins, à une coiffe et en pied d'un mors. Beau papier bien conservé. Edition originale rare, très bel exemplaire.
Philippe Hecquet, Le naturalisme des convulsions [3 parties]. Soleure, Andreas Gymnicus, à la Vérité, 1733. In-12, [2]-198-35-[1bl]-195-[1bl]-102-79p. Edition originale complète de ce rare recueil, contenant bien les trois parties avec les deux textes supplémentaires qui doivent s'y trouver : « Réponse à la lettre à un confesseur touchant le devoir des Médecins & des Chirurgiens, au sujet des Miracles & des Convulsions » (35p.) et « La Cause des Convulsions finie » (79p.). Les sous-titres des différentes parties donnent bien une idée de l'esprit de Hecquet, pieux janséniste niant la réalité des convulsions : Dans les Maladies de l'Epidémie Convulsionnaire - Démontré par la Physique, par l'Histoire Naturelle, & par les évenemens de cette oeuvre. Et démontrant l'impossibilité du Divin qu'on lui attribuë dans une Lettre sur les Secours Meurtriers - Le Mélange des Convulsions, confondu par la Naturalisme. Dorbon (2109) nous en dit : « Dans ces ouvrages, Hecquet, doyen de la Faculté de médecine de Paris, montre la différence qu'il y a entre les miracles et les gestes des Convulsionnaires qui sont personnes qui ont le genre nerveux plus tendre, plus sensible, ou plus facile a ébranler, soit par nature, par accident, ou par maladie, soit par quelque affaiblissement arrivé aux nerfs par l'étude, la contention d'esprit, ou par la méditation ». Caillet (II, 5018,5021) sera encore direct : « Hecquet se montre l'adversaire impitoyable des folies superstitieuses de son temps ». Hecquet voyait notamment dans ces manifestations celle de corps perturbés par leur propre sexualité, en particulier chez les femmes dont ce serait une prédisposition pathologique. Un seul exemplaire passé récemment sur le marché (ex. Jacques Lacan, vente Audap, 19 octobre 2021, n°56) avec toutefois une variante sur la page de titre du tome 1 (autre édition ? Ou premier tirage avant la deuxième partie ?). Pleine basane, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Coiffes manquantes, petite fente en pied du mors supérieur, petits manques de cuirs notamment aux coins et coupes, papier jauni, petite mouillure marginale sur une centaine de pages (caressant légèrement le texte à la fin). Ouvrage d'une grande rareté.
(1730). Fort volume in/12 reliure plein veau du temps, dos à nerfs, xv ff., 616 p. Seconde édition. Manque la page de titre. Reliure modeste et usée, étiquette arrachée avec la peau en base du dos. Tome 1 d’un ouvrage édité en deux volumes pour sa seconde édition
Hecquet, Philippe (1661-1737). Docteur Régent de Paris en 1697. Il était connu pour sa générosité, son austérité et sa piété qui en fit le médecin de Port Royal (1688-1693), de la famille de Condé (1709-1723) et de la maison de Vendôme. Doyen de la faculté de médecine de Paris en 1712. Sa bibliothèque, forte de 2600 volumes, a constitué la base de celle de la Faculté de médecine. On lui doit également : “Réflexions sur l'usage de l'opium, des calmants et des narcotiques pour la guérison des maladies”, “De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes et de l'obligation aux femmes de nourrir leurs enfants”,...
A paris chez Guillaume Cavelier 1729. In-12 de 570 pp. Manque la coiffe inférieure et un coin légèrement corné sinon bon exemplaire.