S.N. Rome 1785 In-8 ( 230 X 150 mm ), plein veau fauve, dos à nerfs orné de palettes dorées, filet doré d'encadrement sur les plats, roulettes d'encadrement et grands fleurons à froid estampés au centre des plats, roulette intérieure dorée ( Reliure de l'époque ). Rare et charmante édition entièrement gravée sur vergé fort. Elle est composée d'un faux-titre, un titre, 1 feuillet de préface et 24 belles planches gravées de pierres licencieuses, accompagnée chacune d'un feuillet d'explications réglé. Usures aux mors et aux coiffes, rousseurs sans gravité, tampon ex-libris sur une garde. Bon exemplaire.
Rome, 1787. In-8 (225 x 152 mm), 2 ff. n. ch., 8 pp., 24 ff. n. ch. de texte alternant avec 24 pl. Maroquin vert, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleurons d’angle, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette sur les coupes et les chasses, tranches dorées, quelques rousseurs (reliure de l’époque).
Rare et charmante édition entièrement gravée sur vergé fort. Elle est composée d’un frontispice, un titre, 4 feuillets de préface et 24 belles planches gravées de pierres licencieuses, accompagnée chacune d’un feuillet d’explications. La marque du titre laisse penser qu’elle a été imprimée par Pierre Didot. Publié pour la première fois en 1784, l’ouvrage fait suite aux Monumens de la vie privée des douze Cesars. Pierre-François Hugues d’Hancarville (Nancy, 1719-Padoue, 1805), dont la vie marquée par les voyages est restée mystérieuse, avait rencontré à Naples l’ambassadeur anglais et mécène William Hamilton, qui collaborait aux fouilles archéologiques d’Herculanum et de Pompéi. Celui-ci avait réuni une riche collection d’antiquités, et c’est à sa demande que d’Hancarville réalisa en 1766 les Antiquités étrusques, grecques et romaines, tirées du cabinet du chevalier W. Hamilton, ouvrage majeur qui assura sa notoriété. Les Monumens de la vie privée des douze Cesar et les Monumens du culte secret des dames romaines participent de cette même veine, mais les sujets des camées, autrement récréatifs, sortent vraisemblablement de l’imagination de l’auteur. "Ces ouvrages dénotent beaucoup d’érudition chez d’Hancarville; mais toutes ces pierres gravées, médailles, etc., sont imaginaires" (Cohen). Étiquette ex-libris "Mce du Parc" sur le titre et ex-libris moderne de Jean-François Chaponnière au premier contreplat. Très bel exemplaire en maroquin vert de l’époque. Cohen, 475-476. Brunet, III, 1875. Pia, p. 506. Dutel, III, A-732.