HAMILTON (Antoine) ou Anthony Hamilton, né en 1646 à Roscrea en Irlande, mort en 1720 à Saint-Germain-en-Laye
Reference : 29817
(1805)
A Paris, chez Colnet, Mongie, Debray et Delaunai, an XIII-1805., 1805. 3 volumes. in-8 reliés demi-veau fauve de l'époque (20,4 x 12,5 cm), dos lisses ornés de fleurons et petits ornements dorés, pièce de titre marron, pièce de tomaison verte, filets dorés en pied, tranches mouchetées, 415-468 et 492 pages. Portrait du comte Antoine Hamilton en frontispice, portrait du comte de Grammont et portrait de Mademoiselle Hamilton, comtesse de Grammont. T. I : Mémoires de Grammont ; T. II : Fleur d'épine, conte, Le bélier, conte, Les quatre Facardins, conte, L'enchanteur Faustus, conte. T. III : Zeneyde, conte, La volupté, dialogue, Relations véritables de différens endroits d'Europe, Relation d'un voyage en Mauritanie, Lettres et Epitres, Poésies diverses, Chansons. Avec une notice historique et littéraire par L.-S. Auger.- 1570g.- Bel ensemble aux reliures agréables, en très bon état. Edition complète en trois volumes, peu courante.
Antoine-Augustin Renouard, Paris 1812, 3 tomes en 3 Vol. in 8 (13x21,5cm), trois volumes reliés.
Nouvelle édition, considérée comme la plus belle et la plus correcte des oeuvres complètes de l'auteur. Illustrée de 8 portraits de A. de Saint-Aubin au tome I et de 4 figures d'après Moreau le jeune au tome II. Reliures en plein veau blond glacé légèrement postérieur. Dos à cinq fins nerfs sertis de frises dorées et ornés de motifs typographiques et de filets dorés, frises dorées en têtes et en queues. Pièces de titre et de tomaisons en maroquin rouge. Filet et dentelle d'encadrement sur les plats. Tranches jaunes. Un mors fendu et restauré en pied. Une tache en pied du deuxième plat du premier volume. Rares rousseurs. Bel exemplaire. Antoine Hamilton est surtout l'auteur des Mémoires du comte de Grammont, que Etiemble (auteur de l'anthologie des auteurs du XVIIIe dans la collection de la pléiade et redécouvreur des auteurs du XVIIIe comme Crébillon fils) tient pour l'un des chef-d'oeuvre de l'époque. Ses contes furent également goûtés, celui de Fleur d'épine ou Le bélier. Malgré le travail accompli par Etiemble, et la réhabilitation complète de Crébillon fils, Hamilton demeure pleinement à redécouvrir. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Antoine-Augustin Renouard, Paris 1812, 12,5x21cm, 3 volumes reliés.
Nouvelle édition, considérée comme la plus belle et la plus correcte des oeuvres complètes de l'auteur. Illustrée de 8 portraits de A. de Saint-Aubin au tome I et de 4 figures d'après Moreau le jeune au tome II. Reliures de l'époque en plein veau marrons, dos lisses richement ornés de filets dorés et à froid, ainsi que d'un motif typographique à froid, dentelle dorée en tête et en queue, plats décorés d'un filet doré, d'écoinçons à froid et d'un large fleuron à froid au centre, roulette à la grecque en encadrement des contreplats, toutes tranches dorées. Mors un peu frottés, sinon bel exemplaire. Antoine Hamilton est surtout l'auteur des Mémoires du comte de Grammont, qu'Etiemble (auteur de l'anthologie des auteurs du XVIIIe dans la collection de la pléiade et redécouvreur des auteurs du XVIIIe comme Crébillon fils) tient pour l'un des chef-d'oeuvre de l'époque. Ses contes furent également goûtés, celui de Fleur d'épine ou Le bélier. Malgré le travail accompli par Etiemble, et la réhabilitation complète de Crébillon fils, Hamilton demeure pleinement à redécouvrir. Ex-libris Cottin-Angar. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Londres, chez Edwards, sans date [1793] In-4 de (3) ff., 313 pp., (1) f. bl., 77 pp. de notes, (1) f. de table, maroquin rouge à grain long, large encadrement de filets et roulettes d'entrelacs dorés avec fleurons dans les coins sur les plats, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (reliure de l'époque).
"La plus belle édition, illustrée, de ce petit bijou ""paré du style le plus gai, le plus vif et le plus agréable"" (Voltaire, Siècle de LouisXIV). Publiés pour la première fois en 1713, vraisemblablement à Leyde sous l'adresse de complaisance ""à Cologne chez Pierre Marteau"", ces Mémoires écrits en français peignent, selon leur sous-titre original, une ""Histoire amoureuse de la cour d'Angleterre sous le règne de Charles II"". Né en Irlande, Antoine Hamilton (1646-1720) est issu d'une famille anglo-écossaise qui s'exile en France après l'exécution de Charles Ier. De retour en Grande-Bretagne en 1661, après la restauration des Stuart, c'est à la cour de Londres qu'il rencontre le comte Philibert de Gramont (1621-1707). Ce dernier, archétype du gentilhomme français se plaisant dans les intrigues et la galanterie, s'était non seulement compromis dans la Fronde, mais avait été exilé pour avoir courtisé une maîtresse du jeune Louis XIV. Séjournant à Londres au début des années 1660, il rentre en France en 1664, après avoir épousé la sœur d'Hamilton, la belle Elizabeth. Après la Glorious Revolution, Hamilton rejoint la cour de JacquesII en exil à Saint-Germain. En France, cet esprit libertin et spirituel mène une vie mondaine, fréquente notamment la cour de la duchesse du Maine, écrivant des contes et des vers. Les Mémoires du comte de Gramont constituent son magnum opus. Pseudo-mémoires, vrai, ou faux, roman, histoire comique ou galante, mêlant quelques passages à la première personne, récits enchâssés, retours en arrière, humour burlesque, parodie des romans de chevalerie, etc., ils déjouent les catégories littéraires. Rédigés 40 ans après les faits, ils relatent sous la forme d'une chronique, mi-biographie romanesque, mi-souvenirs de jeunesse, les frasques de son beau-frère, à la cour du flamboyant Charles II, le ""Merry Monarch"". Si l'on en croit Chamfort, le modèle vivant semblait d'ailleurs encore assez fidèle à son héros littéraire : ""Ce fut le comte de Gramont lui-même qui vendit quinze cents livres le manuscrit des mémoires où il est si clairement traité de fripon. Fontenelle, censeur de l'ouvrage, refusait de l'approuver, par égard pour le comte. […] Le comte, ne voulant pas perdre les quinze cents livres, força Fontenelle d'approuver le livre d'Hamilton"". Aux sources du persiflage. Dès leur parution, les Mémoires connaissent un intense succès, marqué par plus de 14 éditions jusqu'au début du XIXe siècle, dont La Harpe détaille fort bien les ressorts : ""c'est de tous les livres frivoles le plus agréable et le plus ingénieux ; c'est l'ouvrage d'un esprit léger et fin, accoutumé, dans la corruption des cours, à ne connaître d'autre vice que le ridicule, à couvrir les plus mauvaises mœurs d'un vernis d'élégance, à rapporter tout au plaisir et à la gaîté. […] Ce livre est le premier où l'on ait montré souvent cette sorte d'esprit qu'on a depuis appelé persiflage, […], et qui consiste à dire plaisamment les choses sérieuses, et sérieusement les choses frivoles"" (Lycée, 1800). Illustration originale en premier tirage entièrement gravée en manière noire. Si le titre indique de manière erronée ""LXXII portraits"", l'ouvrage en contient bien 78, dont le frontispice, ainsi qu'une vue de Somerhill, le tout hors texte, ""d'après les originaux conservés dans les familles de leurs descendants"", dessinés par Harding pour être traduits sur cuivre. ""Il y avoit à Londres un peintre assez renommé pour les portraits : il s'appeloit Lely. […] La duchesse d'York voulut avoir les portraits des plus belles personnes de la cour : Lely les peignit. […] Chaque portrait parut un chef-d'œuvre ; et celui de mademoiselle Hamilton parut les plus achevé : Lely avoua qu'il y avoit pris plaisir. Le duc d'York en eut à le regarder, et se mit à lorgner tout de nouveau l'original"". Bel exemplaire, imprimé sur papier vélin, en maroquin décoré du temps. Il est bien complet des 77 pages de Notes et Eclaircissements qui, selon Cohen, ""manquent souvent"". Quelques rousseurs. H. Brunet III, 30 : ""Edition préférable aux précédentes, parce qu'elle est plus belle et parce qu'elle contient des notes meilleures et plus étendues"". - H. Cohen, Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle, 472. - H.-J., Reynaud, Notes supplémentaires sur les livres à gravures du XVIIIe siècle, 225. - F. Gevrey, ""Un récit émancipé : les Mémoires de la vie du comte de Gramont"", Cahiers de la littérature du XVIIe siècle, n°3, 1981, pp. 127-150."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
A Paris, de l'Imprimerie de Didot l'Aîné, 1781, 3 volumes in-16 de 125x75 mm environ, viij-211, 164, et 207 pages, pleine basane vert olive, dos lisses portant titres et tomaisons dorés sur pièces bordeaux, ornés de caissons à petits fers et motifs dorés, chasses et coupes dorées, plats encadrés d'un triple filet doré avec petit à chaque angle, tranches dorées. Quelques rousseurs en début et fin de volume, mouillure sur la couverture et les gardes de couleurs du tome I, 3 infimes petits trous de ver sur un mors du tome 3, sinon bon état.
Antoine Hamilton ou Anthony Hamilton, né en 1646 à Roscrea en Irlande, mort le 21 avril 1720 à Saint-Germain-en-Laye en France, est un écrivain écossais d'expression française.Les contes d'Hamilton furent rédigés entre 1695 et 1715 : ils n'étaient pas destinés à être publiés mais circulèrent en manuscrits à la Cour et dans les milieux lettrés. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
paris Renouard 1812 in-8 demi-veau 3 volumes, reliure demi-veau rouge in-octavo (binding half red calfskin in-octavo) (13,5 x 21 cm), Reliure d'Epoque, dos long (spine without raised band), décoration or et à froid (gilt and blind-stamping decoration), à filets or (gilt lines), Titre et Tomaison frappés or, double filets or en place des nerfs et en tête et en pied, entre-nerfs à fleurons à froid, papier marbré vert aux plats (cover with green marble paper), toutes tranches lisses (all smooth edges), Orné de 8 portraits de A. de Saint-Aubin au tome I et de 4 figures d'après Moreau le jeune au tome II, (XL + 400) + (503 + 1 p de table) + 391 Pages, 1812 Paris Chez Antoine-Augustin Renouard Editeur,
Antoine Hamilton est surtout l'auteur des Mémoires du comte de Grammont, que Etiemble (auteur de l'anthologie des auteurs du XVIIIe dans la collection de la pléiade et redécouvreur des auteurs du XVIIIe comme Crébillon fils) tient pour l'un des chef-d'oeuvre de l'époque. Ses contes furent également goûtés, celui de Fleur d'épine ou Le bélier.......Nouvelle édition, considérée comme la plus belle et la plus correcte des oeuvres complètes de l'auteur................ Beaux Exemplaires...Superbement Illustrés....................en trés bel état (very good condition). parfait état
PERRAULT, Charles ; AULNOY, Baronne d’ ; HAMILTON, Antoine ; Leprince de Beaumont, Jeanne-Marie ; SéGUR, Sophie, comtesse de ; HOFFMANN ; ANDERSEN, Hans Christian ; DICKENS, Charles ; CAROLL, Lewis
Reference : 111257
(1978)
Paris, Michel de l’Ormeraie 1978 10 volumes. Reliures éditeur simili-cuir bleu-marine, dos lisses et plats richement ornés d’un décor argent, bleu et rose, tranches argentées, environ 300 pp. par volume, abondament illustrés. Ensemble en très bon état.
Tous le volumes sont des réimpressions en fac-similé d’ouvrages du XIXe siècle illustrés par Gustave Doré, Gavarni, Staal, Bertall, etc, exceptés les “Contes d’Andersen” et “Alice au pays des merveilles” illustrés par Giovanni Giannini. Perrault, Charles, Contes, 1 vol. - Aulnoy, Hamilton, Leprince de Beaumont, Contes, 2 vol. - Ségur, Contes, 1 vol. - Hoffmann, Contes, 2 vol. - Andersen, Contes, 2 vol. - Dickens, Chant de Noël, 1 vol. - Caroll, Alice au pays des merveilles, 1 vol. Très bon état d’occasion
S.n., à Londres 1776, 4 tomes en 2 Vol. fort in 16 (8x14,5cm), relié.
Nouvelle édition plus complète des oeuvres de Hamilton. Oeuvres diverses : Lettres et épitres. Tome I : Le bélier. poésies. Tome II : Fleur d'épine ; chansons. Tome III : Les quatre facardins ; poésies. Chaque conte possède sa propre page de titre. Reliure en plein veau blond marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge. Coiffes de tête légèrement élimées. Frottements. 2 coins émoussés. Bon exemplaire. Outre qu'il soit l'auteur des fameux Mémoires du Comte de Grammont, Hamilton a écrit plusieurs contes qui furent fort goutés en leur temps et qu'on insère habituellement dans le florilège des contes du XVIIIe. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Cologne, chez Pierre Marteau, 1713. In-12 de IV-426-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale de troisième tirage selon Tchemerzine.Délicieux ouvrage d'Hamilton (1646-1720), beau-frère du chevalier Grammont, dans lequel il campe un soldat libertin et peint le tableau précis de la cour de Charles II. Vignette au phénix sur la page de titre, titre en rouge et noir.Précieux exemplaire annoté par Ambroise-Firmin Didot (1790-1876) selon une double note autographe attribuée au bibliophile Antoine Rochebilière (en regard du titre et sur le feuillet de garde supérieur) : « il y en a plus. sous la même date de diff. impressions / (Hamilton) n°4 Edit. semblable au n°3. M. Didot (Ambroise Firmin) a corrigé au crayon cet exemplaire sur le mss. de Bercy jusqu'à la p. 179 de ce volume. Les corrections portent sur quelques mots ou groupes de mots avec renvoi en marge ; au verso du dernier feuillet de garde, erratum autographe à l'encre de Didot en lettres microscopiques : 47 au bas. Madame de Senantes au lieu de Monsieur de Senantes ms. p. 104.Une nouvelle édition de ces mémoires publiée par Didot frères parut en 1851. Les ouvrages provenant de la bibliothèque d'Antoine Rochebilière (1811-1881), la plupart annotés, furent vendus en 1882 et1884.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur le titre Parmentier delamotte advocat, procureur du Roi en 1758. Quelques rousseurs et pâles mouillures cornières.Brunet, III, 29 ; Tchemerzine III, 656 ; Le Petit, 478 ; Catalogue Rochebilière, 2190.
Paris Marpon et Flammarion Editeurs sans date ca 1930 1 in 16 Couverture percaline Cartonnage Editeur Girard et Boitte 246[pp] « De tous les livres frivoles, dit La Harpe, c'est le plus agréable et le plus ingénieux ; c'est l'ouvrage d'un esprit léger et fin, accoutumé dans la corruption des cours à ne connaître d'autre vice que le ridicule, à couvrir les plus mauvaises murs d'un vernis d'élégance, à rapporter tout au plaisir et à la gaieté. II y a quelque chose du ton de Voiture, mais infiniment perfectionné. L'art de raconter les petites choses, de manière à les faire valoir beaucoup, y est dans sa perfection. » Voltaire porte à peu près le même jugement.
Bon état de conservation , pages légèrement jaunies et rousseurs éparses mais exemplaire agréable. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Paris, Club Français du Livre, vol. 6 Mémoires, 1950. In-8, cartonnage éditeur, 294 pages plus 33 pages de notes et éclaircissements.
Édition numérotée. Photos sur demande.
Paris, Le Club Français du Livre, 1950. Coll. "Mémoires", vol. 6. In-8 cartonné marron, dos toile orné, 294 p. + "Notes et éclaircissements pour servir à l'intelligence des Mémoires de Gramont". Quelques portraits dont 1 en frontispice : Le Comte Antoine Hamilton. Page de titre, lettrine et ornements typographiques sont tirés de la 1ère édition (Cologne 1713). Exemplaire N° 2449 / 3000 sur papier Plumes. Edition H.C. réservée aux membres du Club Français du Livre. Parfait état.... précédées de Vues sur Hamilton, Notes de lecture 1944, par Georges Duhamel.
P , Furne , 1861 , fort in8 1/2 toile rouge , XV - 531 pp 6 gravures hors texte dont 4 de Moreau le jeune . Langue: Français
Londres : Edwards, s. d. [ 1793 ] Fort in-4, 2 portraits-frontispices de l'auteur, (8)-313-77-(3) pages et 76 portraits des protagonistes. Maroquin rouge à grains longs de l'époque, dos à nerfs plats orné de filets dorés, filet doré encadrant les plats
Rousseurs éparses. Gardes renouvelées ? Belle édition, augmentée d'importantes notes. "Édition préférable aux précédentes, parce qu'elle est plus belle et parce qu'elle contient des notes meilleures et plus étendues." (Brunet III, 30).En comparaison avec l'exemplaire décrit par Cohen, le nôtre ne comprend pas la vue de Somerhill, souvent absente, mais possède en plus le titre orné d'une vignette et le portrait-frontispice de Hamilton de l'édition anglaise, parue simultanément chez Harding et Edawrds. Le titre de l'édition anglaise indique d'ailleurs : "a new translation… embellished with seventy-six portraits of the principal characters mentioned in the work", corrigeant ainsi l'erreur au titre de l'édition française.Poête et conteur, né en Irlande vers 1646, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1720, Hamilton s'est fait une réputation dans les lettres françaises, et c'est un des écrivains dont l'esprit et le style ressemblent le plus à l'esprit et au style de Voltaire. Après la mort de Charles Ier, il fut amené en France par sa famille, qui avait suivi dans l'exil la famille royale, y commença ses études, et y prit ce tour d'esprit et cette connaissance de notre langue qui nous charment dans ses écrits. Il avait quatorze ans quand il retourna en Angleterre, lors de la restauration, et il retrouva à la Cour de Charles II les manières, les goûts, les traditions et jusqu'aux modes de la France. Quelques années plus tard, il devint le beau-frère du chevalier de Grammont, qui séduisit sa sœur à l'aide d'une promesse de mariage. Rappelé en France, le galant gentilhomme s'enfuit précipitamment, oubliant toutes ses promesses. Il fut poursuivi par les deux frères Hamilton, résolus à venger l'affront fait à leur famille, et atteint sur la Toute de Douvres. « Chevalier ! lui crie l'un d'eux, n'avez-vous rien oublié à Londres ? - Pardonnez-moi, répond-il ; j'ai oublié d'épouser votre sœur. » II s'exécuta gracieusement, retourna sur ses pas et l'épousa. Hamilton émigra de nouveau en France avec Jacques II (1688), et vécut depuis auprès de lui, au château de Saint-Germain. Dans l'intervalle, il avait fait de fréquents voyages à la cour de France, dont il était en quelque sorte un des familiers. C'est à cette triste cour de Saint-Germain qu'il écrivit, comme pour tromper son ennui, ces Mémoires de Grammont, si étincelants de gaieté, et ces Contes, qu'il composa par gageure, et qui lui assurent une place "parmi nos plus charmants écrivains." Cohen 471-472.
Mémoires du comte de Grammont par Antoine Hamilton, avec notice, variantes et index par Henri Motheau.Paris, Alphonse Lemerre - 1876 - 410 pages. Portrait frontispice de Hamilton.Reliure demi maroquin vert à coins de l'époque. Dos à nerfs avec titre et auteur dorés. Tête dorée. Menus frottements aux nerfs et aux coins. B.C. imprimé au pied du dos. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12°(16x10).
ChezJe. Fr. Josse, à Paris 1731, in-12 (9x16cm), (2) iv, 105pp. ; 156pp. (2) 131pp. (4), 2 tomes reliés en un volume.
Edition originale collective ; deux tomes supplémentaires seront ajoutés dans une nouvelle édition collective en 1749. Reliure de l'époque en plein veau blond. Dos à cinq nerfs richement illustré de caissons et fleurons dorés, ainsi que d'une pièce de titre en maroquin camel. Filet et fleurons en écoinçons à froid en encadrement des plats. Roulette dorée sur les coupes et les coiffes. Toutes tranches rouges.Page de titre légèrement brunie en marge extérieure, de même pour le dernier feuillet. Un petit manque angulaire page 103 de la première partie. Antoine Hamilton est surtout l'auteur des Mémoires du comte de Grammont, que Etiemble (auteur de l'anthologie des auteurs du XVIIIe dans la collection de la pléiade et redécouvreur des auteurs du XVIIIe comme Crébillon fils) tient pour l'un des chef-d'oeuvre de l'époque. Ses contes furent également goûtés, celui deFleur d'épineouLe bélier. Malgré le travail accompli par Etiemble, et la réhabilitation complète de Crébillon fils, Hamilton demeure pleinement à redécouvrir. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Charpentier, 1883 ; in-12. XLIV-448pp. Demi-veau blond glacé, dos à faux nerfs, caissons dorés, pièces de titre rouge et noir, traches marbrées. Très légers frottements au dos. Bel exemplaire.
Cette édition annotée eut un grand succès depuis sa première parution en 1859 ; elle est accompagnée "d'un appendice contenant des extraits du journal de samuel Pepys et de celui de John Evelyn, sur les faits et les personnages des Mémoires de Grammont, des dépèches du Comte de Cominges, ambassadeur français à Londre, d'une introduction, de commentaires, de notices, de notes et d'un index par M. Gustave BRUNET". L'appareil critique ajouté par Brunet rend plus intelligible ces célèbres mémoires de Philibert de Grammont (1621-1707), figure idéale du courtisan, rédigées par son beau-frère Antoine Hamilton. La première édition parut chez Marteau à Cologne en 1713, et l'année suivante en anglais à Londres.
S.l, 1762. Trois tomes. 335 pages + 318 pages + 318 pages. (15x8 Cm). Plein veau. Dos lisse orné. Tranches rouges. Manque de cuir pièce de titre tome 3. Coiffes abimés. Coins émoussés. Mors fendus. Rousseurs. Pages jaunies. Premier plat tome 2 taché. Les contes d'Hamilton furent rédigés entre 1695 et 1715 : ils n'étaient pas destinés à être publiés mais circulèrent en manuscrits à la Cour et dans les milieux lettrés. Agacé par la vogue des contes merveilleux et des Mille et une nuits à la fin du xviie siècle, Hamilton avait entrepris, dit-on, de montrer à son entourage qu'il n'était pas difficile d'en composer ; mais la portée de son œuvre contée dépasse de loin ces circonstances : Hamilton y démontrait un tel art dans l'ironie déconstructrice qu'on le considère comme l'initiateur du conte satirique et libertin du xviiie siècle (Crébillon, Duclos, Diderot). Influencés à la fois par le folklore, les contes orientaux, les contes de fées, le roman baroque et une certaine littérature libertine, audacieux et critiques sur le plan des mœurs et de la religion, inventifs jusqu'à l'extravagance par leurs intrigue, ses contes furent souvent imités (Crébillon, Le Sopha ; Voltaire, La Princesse de Babylone), mais jamais égalés.
Paris, Colnet, Fain, Mongie... Imprimerie Fain jeune, Paris, Colnet, Fain, Mongie... Imprimerie Fain jeunean XIII - 1805 ; 3 volumes in-8, veau fauve raciné, dos lisses couverts d’un décor de fleurons, rinceaux, grecques et motifs en pointillés, pièces de titre rouges et noires, coupes ornées, tranches rouges. 2 ff., 30 pp. (notice de L. S. Auger), 415 pp. - 2 ff., 468 pp. - 2 ff., 492 pp.3 portraits gravés hors-texte : A. Hamilton, le comte de Grammont et Mademoiselle Hamilton ctesse de Grammont.“On peut dire, sans exagération, qu’Hamilton est un des phénomènes les plus extraordinaires de notre littérature. Un Anglois, élevé en France, à la vérité, mais au milieu de sa famille et de ses compatriotes, et ayant ensuite habité l’Angleterre pendant environs vingt-huit ans, est revenu faire parmi nous, et dans notre langue, l’ouvrage où brillent avec le plus d’éclat ce badinage fin et léger, ce mélange de malice et de grâce, qui semblaient appartenir exclusivement aux hommes spirituels de notre nation” L. S. Auger (notice préliminaire). Bel exemplaire bien relié.
Paris, L. Conquet, 1888 in-4, [2] ff. n. ch., XV pp., 372 pp., avec des vignettes dans le texte et 12 planches hors texte, dont un portrait-frontispice sur Japon, le tout sous serpentes, demi-maroquin cerise à coins, dos à nerfs orné de filets et quintuples caissons dorés, simple filet doré sur les plats, tête dorée (Allô). Dos légèrement insolé.
Tirage limité à 700 exemplaires. Un des 200 de tête sur Japon (pour le portrait) et vélin du Marais (pour le reste), numérotés et paraphés par Conquet à la main (168/700). La tranche de notre exemplaire correspond à un seul état des planches (contre deux pour celle de 31 à 100 ; et trois pour celle de 1 à 30). Très belle édition de ce classique.L'on peut légitimement se demander s'il existe des Mémoires davantage publiés que ceux de Philibert de Gramont (1621-1707), donnés par son beau-frère Antony Hamilton (1646-1720) : depuis 1713, cette chronique (surtout galante) de la Cour de Charles II Stuart a connu un nombre impressionnant de sorties.Vicaire IV, 20-21. Cf. Brunet III, 30 (pour les éditions antérieures à 1859). Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, L. Conquet, 1888 in-4, XV-371 pp., vignettes dans le texte et 12 planches dont un portrait-frontispice, demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couverture conservée (reliure de l'époque).
Tirage limité à 700 exemplaires. Un des 200 de tête sur Japon, numérotés et paraphés par Conquet à la main.Très belle édition de ce classique.L'on peut légitimement se demander s'il existe des Mémoires davantage publiés que ceux de Philibert de Gramont (1621-1707), donnés par son beau-frère Antony Hamilton (1646-1720) : depuis 1713, cette chronique (surtout galante) de la Cour de Charles II Stuart a connu un nombre impressionnant de sorties.Vicaire IV, 20-21. Cf. Brunet III, 30 (pour les éditions antérieures à 1859). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Fain jeune et Cie, imprimeur, rue St.-Hyacinthe, n°19, Debray, libraire, rue St.-Honoré, barrière des Sergens, Mongie, libraire, cour des Fontaines, n°1, A Paris, chez Colnet, libraire, au coin de la rue du Bac et du quai Voltaire, Delaunai, libraire, palais du Tribunat, galerie de bois Relié 1805 "In-8 (15,2 x 23,2 cm), reliure demi-toile, dos lisse, pièce de titre, pagination comme suit : notice (30 pp.), épître (15 pp.), puis 415 pages, tome 1 seul des Oeuvres complètes d'Hamilton, comprenant les Mémoires de Grammont ; petite mouillure dans le coin supérieur de la page du portrait de l'auteur, ""Grammont"" orthographié sans le T sur la pièce de titre au dos, par ailleurs bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Paris, chez Salmon, Libraire 1825 2 volumes. In-8 21 x 12,5 cm. Reliures de l’époque pleine basane fauve, dos à nerfs ornés de fers dorés, pièce de titre et de tomaison maroquin bleu-marine, plats encadrés de deux doubles filets dorés et à froid, contreplats encadrés de roulette à froid, coupes ornées de roulette dorée, portrait de Hamilton en frontispice, XVI-546-587 pp., notes en bas de page, table des matières, table des noms propres. Exemplaires élégamment reliés.
Bon état d’occasion
Jean-François Josse, Paris 1730, in-12 (9,5x17cm), (4) 330 pp. (2), relié.
Edition originale. Reliure de l'époque en plein veau brun, dos à cinq nerfs richement orné de chiffres dorés, oiseau doré en queue, ainsi que d'une pièce de titre de maroquin rouge, armes dePaul-Hippolyte de Beauvilliers Duc de Saint Aignan frappées à l'or au centre des plats, roulette dorée sur les coupes, gardes et contreplats de papier peigné, toutes tranches rougée. Coiffes de tête et de queue absentes et coins émoussés. Une pâle mouillure en tête de la fin du volume. Hamilton ridigea ses contes entre 1695 et 1715 mais ceux-ci ne furent publiés qu'après sa mort en 1730. Irrité de la mode des contes merveilleux, ces textes étaient surtout destinés à distraire ses proches. Leur portée fut cependant plus importante et Hamilton fut considéré comme l'initiateur du conte satirique et libertin duXVIIIème siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris : Furne, 1861. Reliure in-8 à titrage doré et emblème doré du Prytanée militaire de La Flèche sur premier plat, tranches mouchetées, XV-551 pages, épître à Monsieur le Comte de Grammont, table des noms cités dans les Mémoires de Grammont. Portrait de Hamilton en frontispice et 2e portrait en frontispice des Mémoires, 4 gravures de Moreau le Jeune («Le Bélier», «Fleur d’Épine», «Les quatre Facardins» et «Zéneyde»), tous sous serpentes. [Bel état général . Rousseurs éparses]