E. Sansot et Cie 1908 in16. 1908. Broché.
sous papier de soie tranche un peu ternie intérieur propre
Bruxelles, Club international du Livre, s.d. (1956), in-8°, 380 pp, 6 gravures et portraits, reliure simili-cuir rouge de l'éditeur avec un profil blanc de l'impératrice au 1er plat, étui cartonné, bon état. Tirage à 3000 ex., tous numérotés
"Ce n’est pas seulement à un portrait de l’impératrice Eugénie que s’est attaché M. Jules Bertaut, mais à un vivant tableau de la société et de la politique du Second Empire. On a cent fois conté (et le cent unième récit dû à M. Bertaut, qui ne s’y attarde pas, est l’un des plus prestes) l’amitié de Mérimée pour les Montijo, son affection paternelle pour les deux sœurs qu’il connut enfants. Et n’est-ce pas son ami Beyle qui passionna Eugénie pour l’épopée impériale ? La comtesse de Montijo avait fui à Paris la peste qui ravageait Madrid. Mérimée fit son introducteur dans la bonne société... Douze ans plus tard le prince-président, qui avait au moins de l’aigle le regard s’il s’agissait de découvrir quelque belle proie nouvelle dans une foule de jolies femmes, distinguait Eugénie chez la princesse Mathilde et se la faisait aussitôt présenter. Eugénie de Montijo s’était juré que pour elle ce serait « tout ou rien » : elle voulait bien être impératrice – et même elle le voulait, – elle n’accepterait jamais d’être une La Vallière. Il fallait de la fermeté d’âme et une tête froide pour se tenir parole et tout risquer dans un jeu qui n’avait certes rien de frivole. Ayant gagné « tout », c’est-à-dire la couronne, elle parut d’abord ne souhaiter régner que sur le « monde », au sens le plus parisien. Il fallut le voyage en Angleterre pour que ses dispositions changeassent sous l’influence de la reine Victoria, qui, s’étant prise d’amitié pour elle, lui conseilla de ne point rester indifférente à la politique, de s’initier, puis de prendre part aux affaires. L’Italie semble être la première occasion importante qui lui soit donnée d’influer sur la politique extérieure française. Par tradition et par religion elle est opposée à cette libération de l’Italie, où elle voit d’abord une menace contre le pape. Les complots carbonari, qui troublent Napoléon III, ne font, elle, que l’exaspérer et l’enfoncer dans son opinion. « Libérateur de peuples, a-t-elle dit, c’est un métier de sot. » Au fond, note M. Bertaut, « elle est de cœur avec l’Autriche, et elle le sera toujours, de même que Napoléon demeurera le carbonaro qu’il fut jadis ». Or Cavour, qui ne se déplait pas aux intrigues de la comédie à l’italienne, a imaginé de contrebalancer cette influence conjugale par une autre influence féminine (car l’infidélité de Napoléon III est déjà notoire), et il remet ses instructions – « Réussissez par tous les moyens qu’il vous plaira, mais réussissez ! » – à un étrange ambassadeur : la comtesse de Castiglione. La « plus belle femme de l’Europe » auprès de l’homme plus qu’inflammable qu’était Napoléon III devait infailliblement « réussir ». Tout au moins à ce faire un souvenir d’ambition et d’amour assez vif pour que sa dernière volonté fût qu’on l’ensevelit dans « la chemise de nuit de Compiègne ». Pour le reste il semble bien qu’elle se faisait des illusions quand elle déclarait : « J’ai fait l’Italie et sauvé la papauté. » Mais enfin le résultat était là, même si elle y avait été directement pour peu de chose. Et l’aventure permet à M. Jules Bertaut d’ajouter un très joli chapitre de « galanterie diplomatique » ceux qu’il nous a récemment donnés et dont j’ai loué ici même l’agrément. Cette campagne d’Italie, désapprouvée par l’impératrice et rendue encore plus haïssable à ses yeux par son prélude galant, va néanmoins avoir pour elle une importance capitale en donnant une consécration officielle à son rôle et à son ambition politiques : investie de la régence pendant l’absence de Napoléon III, elle s’acquittera de ses fonctions avec application, sérieux, assiduité, presque avec passion. Dès lors l’impératrice pèsera de plus en plus sur la conduite de la politique étrangère. Que ce poids ait été néfaste, sans doute ; surtout dans l’affaire mexicaine, où son influence fut malheureusement déterminante. En revanche, son instinct, sinon sa clairvoyance, n’avait-il pas raison qui lui fit presser Napoléon III, au lendemain de Sadowa, de mobiliser sur le Rhin ? Il faut en tout cas saluer le courage et la fermeté que l’impératrice montra dans le désastre ; une manière de violence presque sauvage, vraiment héroïque (elle s’évanouit de douleur et de colère en apprenant que Napoléon avait capitulé au lieu de se faire tuer), qui n’étonne pas trop dans une âme espagnole ; mais aussi, plus inattendue, une hardiesse politique qui fit dire à Augustin Filon : « Votre Majesté agit révolutionnairement. » Trochu, peu suspect de complaisance pour elle, s’écriait : « Cette dame est une Romaine. »..." (Yves Florenne, le Monde Diplomatique, juin 1956)
Le Livre Contemporain, 1958, in-8°, 248 pp, reliure toile carmin de l'éditeur, gardes illustrées. bon état, envoi a.s.
"Jules Bertaut nous raconte comment lorsque l'Empire menace de s'écrouler, le ménage Murat n'hésite pas à trahir Napoléon. Après le retour de l'île d'Elbe, Murat tente lui aussi l'aventure. Arrêté, il est fusillé par ordre du roi Bourbon. Exilée en Autriche, Caroline y vivra de longues années et retrouvera la France sous Louis-Philippe." — "C'est un agréable récit des sempiternelles querelles de ces « époux terribles ». Il pourra, grâce au talent de l'auteur, égayer même les plus blasés des amateurs." (J. Godechot, Revue Historique, 1959) — "C'est avec sa verve et son art de conter habituels que M. Jules Bertaut retrace, dans "Le Ménage Murat", une des plus curieuses aventures conjugales de l'histoire. Comment la toute jeune Annunciata Bonaparte, née à Ajaccio en 1782, rencontre à Mombello Joachim Murat, né près de Cahors quinze années avant elle ? Comment tous deux s'enflamment d'un amour passionné et réciproque ? Comment nos amoureux, séparés par la campagne d'Egypte, se retrouvent à Paris aux derniers mois du XVIIIe siècle, toujours aussi épris l'un de l'autre ? Tel est le poétique prologue d'une idylle qui va durer cinq ans et donner le jour à un nombre égal d'enfants. Mais déjà l'ambition des époux les entraîne dans un réseau d'intrigues politiques dont l'auteur nous montre les obscurs cheminements et les éclatantes réussites. Grand duc de Berg, puis roi de Naples – à défaut du trône d'Espagne que tous deux convoitaient – Murat veut régner à Naples et ne se soucie pas de partager avec sa femme les rênes du gouvernement. Dès lors, les amoureux de naguère se dressent l'un contre l'autre. Des scènes violentes les opposent, dont Caroline finit toujours par être victorieuse. Certes, elle est mieux douée pour gouverner que son mari, cavalier épique mais homme d'Etat incertain. Mais pour conserver le pouvoir, elle est capable des plus tristes reniements ; elle le prouvera quand Napoléon déclinant, elle se détachera de lui et poussera son mari à marcher contre les armées impériales. Ce drame entre époux est conté par M. Jules Bertaut avec le brio et le mouvement qui caractérisent son talent. Et on retrouvera avec émotion sous sa plume le récit de l'ultime et folle tentative de Murat pour reconquérir son trône, sa capture et sa mort héroïque, après qu'il eût écrit, à celle qui avait été à la fois la source de sa prodigieuse élévation et la cause de sa perte, une dernière lettre d'amour." (Revue des Deux Mondes, 1958)
Paris, Robert Bertault, 1633 In-8 de (8) ff., 672 pp., (4) ff. de table, maroquin havane, plats ornés de cadres de filets à froid avec fleurons d'angle dorés et large fleuron doré central, dos à nerfs orné de cadres de filets à froid avec fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrure (Fixon).
"Edition en partie originale donnée par le propre frère du poète. C'est la plus complète des éditions anciennes de Jean Bertaut dont la première fut donnée en 1601. On y trouve des poèmes historiques, un Recueil de quelques vers amoureux, des éloges funèbres - en particulier Sur le trépas de Monsieur de Ronsard - ainsi que divers stances, éloges et sonnets. Madame de Scudéry admirait le poète et disait de lui : ""Bertaut s'est fait un chemin particulier entre Ronsard et Desportes. Il a plus de clarté que le premier, plus de force que le second et plus d'esprit et de politesse que les autres ensembles"". Très bel exemplaire parfaitement établi. Il provient de la collection Gustave Mouravit avec son timbre humide sur le titre. Ses livres sont ceux d'un érudit et d'un bibliophile attentif. Ils portent en général des annotations manuscrites comme celle inscrite sur un feuillet liminaire de l'exemplaire: ""Cette édition, assez rare, est la plus complète que nous ayons de Bertaut, poète estimé et insuffisamment connu""."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Hachette, 1949, in-8°, 303 pp, broché, couv. illustrée, papier lég. jauni, bon état
"M. Jules Bertaut a suivi l'histoire du Consulat et de l'Empire du point de vue des événements de la cour et de la vie privée de Napoléon : c'est naturellement pittoresque et réjouissant." (Georges Lefebvre, Revue Historique, 1951) — "M. Jules Bertaut nous présente là son trente-quatrième ouvrage consacré à une question historique. Peu d'hommes connaissent, en vérité, aussi bien que lui, les histoires de l'Histoire, et peu d'écrivains savent découvrir l'homme sous le héros avec autant d'adresse et de patience que l'auteur du Napoléon Ier aux Tuileries . Fervents ou non du grand Empereur liront avec plaisir et facilité ce livre et n'auront pas de meilleur guide que M. Jules Bertaut pour les promener dans les couloirs et salons des Tuileries, où ils rencontreront, sous la lumière crue de la vérité psychologique, les membres de l'impériale famille, les maréchaux, les familiers et... les femmes de l'ogre." (Hommes et mondes, 1950)
Pierre amiot in8. Sans date. Broché.
couverture défraîchie ternie ex-libris sur la garde blanche intérieur propre circa 1950
Grasset 1939 in12. 1939. Broché.
couverture et dos défraîchis tranches fânées intérieur propre assez bonne tenue
Editions de paris 1946 in8. 1946. Broché.
bords frottés abîmés intérieur propre jauni
Les éditions de france 1940 323 pages in8. 1940. Broché. 323 pages.
Etat correct pages jaunies
Louis Michaud in12. Sans date. Relié. iconographie en noir et blanc
couverture ternie bords frottés abîmés tranche ternie fanée intérieur propre cependant présence d'annotations au crayon à papier
Louis-Michaud in12. Sans date. Relié. iconographie en noir et blanc
circa 1900 - couverture défraîchie rousseurs bords frottés tranche ternie intérieur jauni
Jules Tallandier 1957 in8. 1957. Relié.
Bon état reliure artisanale couverture d'origine conservée légères rousseurs aux abords des plats intérieurs coins un peu frottés intérieur propre
Amiot Dumont 1953 in8. 1953. Broché.
Bon état jaquette ternie bords un peu frottés intérieur propre jauni tranche de tête tachée de rousseurs
Pierre amiot 1965 in8. 1965. broché.
Bon état intérieur uniformément jauni propre avec jaquette
Louis-michaud 192 pages in12. Sans date. broché. 192 pages. 41 portraits et documents. la vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains
Bon Etat
Amiot-dumont 1952 198 pages in12. 1952. broché. 198 pages.
Bon Etat
Amiot-dumont 1952 281 pages in8. 1952. Broché. 281 pages.
Etat Correct coiffe bas abimée bas dos recollé pages + tranche jaunies
Club international du livre 265 pages in8. Sans date. Relié. 265 pages.
Très Bon Etat
Amiot dumont 1952 198 pages in8. 1952. Broché. 198 pages.
Etat Correct aspect usé pages uniformément jaunies
Club international du livre in8. Sans date. Broché.
Bon Etat sans date
Jules tallandier 1954 in8. 1954. Broché jaquette. frontispice noir et blanc
Bon Etat jauni rousseurs pages non découpées légères déchirures bordures jaquette
Tallandier 1959 in8. 1959. Broché jaquette. livre réparé
Bon Etat jauni des taches corné
Arthème fayard 1954 130 pages in12. 1954. Relié. 130 pages.
Bon Etat tranche de tête salie