Ed des femmes 1986 in12. 1986. broché. 365 pages. Très bon état
P., La Bibliothèque Française, 1947, in-12, 296 pp, broché, bon état
"Flora Tristan, âpôtre du socialiste et du féminisme, est peu connue du grand public. Le livre que nous présente aujourd'hui Lucien Scheler a été élaboré très soigneusement, et ses lecteurs y trouveront à la suite d'une biographie passionnante, une anthologie de Flora Tristan qui donne une idée très suffisante de cette œuvre peu répandue. Lucien Scheler a choisi fort intelligemment ses morceaux dans les Pérégrinations d'une Paria (1838), dans les Promenades dans Londres (1840) et dans Union ouvrière (1843). Le premier de ces ouvrages est essentiellement autobiographique, mais contient aussi des aperçus pittoresques et instructifs sur la vie au Pérou vers 1830, alors que Flora Tristan y était venue tenter, auprès de l'aristocratique famille de feu son père, une démarche pour récupérer la succession de celui-ci. Les Promenades dans Londres (1840) contiennent d'intelligentes considérations et une grande masse de données sur l'Angleterre politique, économique, sociale, ouvrière, morale, etc... Dès lors la vocation de Flora Tristan s'est affirmée : le spectacle de la misère qu'elle sait observer et méditer lui découvre des vérités premières qu'elle va formuler dans son petit livre Union ouvrière (1843). Déjà les saint-simoniens avaient révélé l'existence des classes sociales, dont la classe ouvrière, la plus nombreuse, la plus utile, est la plus pauvre. Flora Tristan proclame, quatre ans avant Marx, que ces classes sont en lutte et que la classe ouvrière ne s'émancipera que par ses propres efforts. Mais l'apôtre, solidariste, souhaite que les autres classes sociales collaborent à cette émancipation, laquelle ne sera d'ailleurs possible que lorsque les ouvriers seront sortis de l'abjection dans laquelle ils croupissent, la plupart sans s'en douter. Reprenant et révisant les projets des réformateurs du compagnonnage, Flora Tristan entreprend de provoquer dans les milieux ouvrier ce noble désir de progrès laborieusement gagné. Après avoir fréquenté les miteux de l'Atelier et de la Ruche Populaire à Paris, ou telles autres élites ouvrières, elle part à travers la France, suivant l'itinéraire habituel des « Compagnons » ; d'avril à septembre 1844, elle prêche de ville en ville, le « nouvel évangile », signalée, surveillée par la police et parfois même inquiétée. Elle est diversement accueillie, obtenant çà et là des résultats qui l'enthousiasment, notamment à Lyon, à Marseille, à Toulon, à Carcassonne. Chemin faisant, elle cause avec des patrons, avec des bourgeois, avec des curés et des pasteurs ; quatre évêques lui accordent audience. Après quatre mois d'un voyage épuisant, voyage de propagande et aussi voyage d'études, elle vient mourir à Bordeaux en novembre 1844... Lucien Scheler a bien conté cette belle histoire, montrant avec exactitude les influences que notre apôtre avait subies, ou tout au moins les suggestions ; notamment les leçons d'outre-Manche : Robert Owen, les Chartistes, O'Connell. Il a aussi mis en valeur la tendance internationaliste de Flora Tristan. Je ne vois d'ailleurs aucune omission dans ce petit volume qu'il faudrait largement répandre. L'excellente étude donne une idée très exacte de l'apôtre." (Jules-L. Puech, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1949) — "Curieuse Flora Tristan. Elle meurt en 1844 à 41 ans, après un apostolat social de dix-huit mois qui n'a frappé « l'opinion » – celle qui lisait les journaux – que de façon marginale. Si elle a été l'amie de Victor Considérant, si elle a admiré Robert Owen, elle a brisé, vite, avec le Père Enfantin et le saint-simonisme, et les socialistes de sa génération qui lui survivront l'ignorent ; non seulement Marx, qu'elle aurait pu rencontrer pourtant à Paris, mais Proudhon qui, en elle, méprise d'abord la femme..." (Madeleine Rebérioux, Annales ESC, 1974) — "Ma grand'mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan." (Paul Gauguin)
France-loisirs 1980 in8. 1980. cartonné jaquette. 250 pages. Il y a élia toute jeune mariée amoureuse mais qui défend farouchement sa liberté: il y a emma l'adolescente piégée dans les filets d'une secte mystique: il y a françoise journaliste qui sait vivre comme un homme . r> r> 'autres encore fragiles ou conquérantes ou frustrées. r> r>traversant les drames et les fêtes de l'existence ces femmes se rencontrent se parlent et se découvrent. lucidement. crûment. comme jamais leurs aînées n'auraient osé le faire. r> r>et si les hommes à leur tour en lisant ce livre osaient découvrir leur compagne d'aujourd'hui? ni tout à fait la même ni tout à fait une autre Bon Etat
J'ai Lu 2001 11x16x4cm. 2001. Broché. 192 pages. Bon Etat intérieur propre
Denoel 1969 14x20. 1969. reliure plein basane posterieure. 443 pages. Très bon état
Flammarion 1977 15x20. 1977. reliure plein basane à nerfs postérieure. 230 pages. Très bon état
Flammarion 1992 13x20x2cm. 1992. Broché avec sa jaquette. 186 pages. Très Bon Etat de l'ensemble
Collectif Andreini Laura Flora nicola Giardiello Paolo Postiglione Gennaro
Reference : 100074095
(2000)
ISBN : 274273015X
Denoel 1965 in8. 1965. Broché. 407 pages. Bon Etat intérieur propre sans rousseurs couverture salie
J'ai lu 1983 17x11x2cm. 1983. Broché. Après une jeunesse incertaine et l'échec d'un premier mariage Lison a le sentiment d'avoir ressaisi sa vie de l'avoir bâtie et réussie doucement mais fermement : un mari selon son coeur deux filles qui pour elle sont des amies des voyages un métier. Et pourtant lors d'un séjour au Mexique la rencontre inattendue de son premier amour la trouble... Et pourtant l'évolution de ses deux filles la déconcerte : Délia qui se disait libérée choisit un destin banal ; Emma parait inconsciente du danger qui la menace... Lison cherche à comprendre à se comprendre. Elle voudrait être pleinement une femme une épouse une mère... Non décidément quand on veut tout vivre une vie n'est pas assez Bon Etat
Terradou / les grands chemins 1992 in8. 1992. Broché. 206 pages. Bon Etat