Gyp (Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau - Comtesse de Marel de Janville, dite)
Reference : 24541
(1896)
Paris, Léon Chailley, s.d. (1896)., 1896. In-12 relié demi-maroquin rouge, dos à nerfs au titre doré et caissons ornés d'arabesques, couverture conservée, 195 pages, très joliment illustré de 80 planches en couleurs humoristiques signées Bob, dont 23 à double page. Intérieur très frais, reliure solide et agréable./ Arrière-petite-nièce de Mirabeau, Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, Gyp en littérature, a un sens certain du dialogue, un esprit mordant, de l'humour, une grande capacité d'observation.-440g.C. - Bel exemplaire.
Paris, Hachette - Bibliothèque Rose, 1929 ; in-12, 219pp.Pleine percaline rouge d'éditeur, plas sup. orné, tranches jaunes.Illustrations de A. Pécoud.
Exemplaire frais. 1ère édition à la Bibliothèque rose.
[Petit Bob] - GYP (Gabrielle Sibylle RIQUETTI de MIRABEAU, comtesse de MARTEL de JANVILLE, dite) :
Reference : E361
(1895)
Paris, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895. In-18, 196 pp. [dont faux-titre et titre]-(2) ff. [blanc , imprimeur], demi-percaline violette, dos lisse à faux-nerfs et titre dorés, plats de couverture imprimée illustrée conservés (dos passé, défraîchi ; à l’intérieur, quelques rares taches).
L’AUTEUR : d’où vient ce pseudonyme, Gyp qui claque comme une déflagration ? La majorité penche pour la contraction de ses deux prénoms : Gabrielle et Sibylle ( dans ce cas, d’où vient le « p » ?). Est-ce « une onomatopée qui sonne anglais », ou « On notera la masculinité du pseudonyme » (Patricia FERLIN ) ; ou « une abréviation des gypsophiles » (« christian.jannone ») , petits végétaux aux fleurs blanches poussant sur des terrains gypseux et non pas les amis de gypsies ! Et d’où sort le petit « Bob », titre de son premier roman? Mieux vaut reconnaître son ignorance que d’inventer des fables : ne pas se mettre Martel en tête. Plus sûres sont ses options politiques bien tranchées, dont on n’a retenu que son féminisme très nuancé et son antisémitisme sans nuance : sa collaboration avec Drumont, antisémite génétique, anti- dreyfusard viscéral. LE LIVRE : « Les gens chics », en cinq courts récits dialogués, nous offre une peinture peu ragoûtante de cette aristocratie décadente, dans laquelle sont étroitement mêlés légitimistes pur jus, orléanistes régicides, arrivistes bonapartistes, tous plus ou moins démunis (paraître ou ne pas être), tous unis dans le même rejet des derniers arrivants, ces métèques étrangers apatrides mais fortunés, qui cherchent à tout prix, non la fortune, ils l’ont, mais la respectabilité et les honneurs (paraître ou ne pas être). Que les fils de hobereaux désargentés aillent se « refaire » grâce à des unions hétérodoxes, passe encore, mais, quand ces intrus viennent leur piquer leurs filles, quel scandale ! L’ILLUSTRATION : « Images … coloriées de (couverture), …en couleurs par (titre) le petit BOB » [autre pseudonyme de l’auteur]: couverture, 92 dessins signés [à double page, à pleine page, fausses doubles pages (deux planches signées, en vis à vis), vignettes et culs-de-lampes], quelques uns non signés. Gyp avait débuté dans la peinture ; les caricatures données ici ne sont pas à la hauteur de sa prose ; elle maniait beaucoup mieux la plume que le crayon : on ressent quelque trouble en croisant des naseaux à satiété ; opinion qui n’est pas toujours partagée, certain confrère admirant « cette « sublime couverture (…) illustrée de magnifiques dessins en polychromie » [V.S., membre (unique ?) du Syndicat des Cabillauds…. C’est mieux que le Syndicat des Requins ! L’ÉDITION : Les « gens chics » parurent dans la « Collection polychrome », dont c’est le troisième volume, après « Un siècle de modes féminines » (1794-1894) et « Emaux et Camées » de Th. Gautier (1895). L’éditeur habituel de Gyp était Calmann-Lévy,maison créée en 1836, sous le nom de Michel Lévy frères, par Michel Lévy(1821-1875) et Kalmus (francisé en Calmann) Lévy (1819-12891) ; après le décès de Michel, l’intitulé devint Calmann-Lévy, que les enfants de Kalmus perpétuèrent.. Dans quelles conditions s’opéra ce changement ? L’historien Jean-Yves MOLLIER, spécialiste du monde de l’édition, dans un article (www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats) en date du 02/07/2021, consacré au récent limogeage de « Z » par son éditeur parisien, auquel le journaliste pose la bonne question : « pourquoi il est si rare qu'un éditeur abandonne un auteur politique ? », répond de façon péremptoire : « Je ne vois qu'un cas à peu près comparable : en pleine affaire Dreyfus, la très célèbre romancière GYP - alias la comtesse de Janville - a dû changer de maison, à la demande de son éditeur, Calmann-Lévy, qui refusait de continuer à la publier en raison de sa veine violemment antisémite [note *]. Elle est allée chez Flammarion [note **]. Mais une fois l'affaire terminée, elle a pu revenir sans souci chez Calmann-Lévy ». [*] Partiellement faux : de 1894 à 1901, on ne dénombre pas moins de vingt-six titres nouveaux de Gyp, non comprises les rééditions (source BNF-Opale). Seuls furent prohibés les ouvrages au caractère antisémite prononcé : business is business. La rupture ne sera effective que vers la fin de l’Affaire : de 1902 à 1906, pas de traces de Gyp chez Calmann-Lévy. [**] Flammarion n’apparaîtra qu’en 1897 ; Gyp cohabitera avec ces deux éditeurs - et accessoirement- avec quelques autres, jusqu’à sa fin (1932). CRITIQUE (à l’époque) : La production littéraire de Gyp fut très importante : plus d’une centaine d’ouvrages à succès, à vocation … alimentaire : elle était célèbre aussi pour sa vocation féministe on la voit sur une carte postale-texte daté du 28/10/1903- photographiée en pied, encadrée de deux médaillons, portraits d « Marni » (Jeanne Barousse) et …Séverine) : elle tenait salon, ce qui coûtait fort cher ! Elle recevait essentiellement des gens de sa caste, des gens de bien (version Henri Guillemin, c'est-à-dire des gens possédant des biens). Infréquentable, mais fréquentée ! En 1932 paraitra la onzième – et dernière- édition (du 121° au 140° mille) du chef d’œuvre de la censure littéraire et cléricale qui inondait le marché depuis 1904, le célèbre « Romans à lire et romans à proscrire », de l’abbé Louis Bethléem, [note*] dans lequel Gyp, ce qui n’est pas fréquent, a droit à plusieurs pages (305-308). Sa production est classée dans la troisième partie, « Romans mondains », dans lesquels elle peint le « grand monde ». Le style est « badin, mordant (…). Ses œuvres ont « gypanisé » toute une société », bien qu’elle « se comporte comme une gourgandine littéraire ». En conséquence, « peut-on permettre la lecture de Gyp aux gens du monde ? Sans doute (…), car elle sait dire des vérités. Elle les dit drôlement. Or la vérité (…) qui fait rire n’a pas de résultats malsains ». Et le bon abbé de relever, malgré tout, l’antisémitisme de l’auteur dans deux ouvrages : « Israël », « roman antisémite », 1898 et « Un mariage chic » « note antisémite », circa 1902. Un oubli ! « Les gens chics ». Gyp est « décédée pieusement en 1932 ». Amen. [note*] C’est un devoir pour moi de citer à nouveau Monsieur Jean-Yves MOLLIER pour « La mise au pas des écrivains. L’impossible mission de l’abbé Bethléem au XX° siècle ( Paris, Fayard, 2014), ouvrage rangé immédiatement dans les « biographies à lire ». CRITIQUE (aujourd’hui): la perception n’est plus la même : voici les références de trois textes, classés par ordre de crédibilité décroissante : 1- FERLIN (Patricia) : Gyp, de l’engagement à l’acharnement (in Les représentations de l’Affaire Dreyfus dans la presse, etc. Actes du Colloque de Saint-Cyr-sur-Loire (novembre 1994). Courte et remarquable biographie. Le ton, mesuré, ne sent ni le mépris ni la haine. Madame Ferlin est l’auteur d’une thèse de Lettres: « La femme à la Belle Epoque : le cas de Gyp » (Orléans, 1988). 2- SÉNÉCAL (Didier) : « Une extravagante misogyne, trois lettres qui évoquent des volumes moisis sur les étals de bouquinistes, entre Delly, Van der Meersch et la comtesse de Ségur. ( in revue Lire, 1998, cité in-extenso dans L’Express). Le bon Didier (boutade bigourdane, un peu lourde) méprise, non seulement l’auteur, ses lecteurs, mais aussi ceux qui, « sur leurs étals vendent des volumes moisis ». Le titre de l’article est accrocheur, pas autant qu’un croc de boucher. Accrocheuses, les formules lapidaires : « ultime descendante de Mirabeau », [note*] ; « sa misogynie confinait au machisme »[ou au ma-so-chisme ?]. « La politique lui fit perdre la tête. Militante (…) contre les planqués de 14-18 [est-ce un crime ?] ». [note*] Non ! l’ « Orateur du Peuple » n’eut qu’un fils, né d’un premier mariage avec Émilie de Covet, décédé à l’âge de cinq ans. Le débat est clos. Quoique. En épluchant les notices de « geneanet », on trouve des choses curieuses, voire contradictoires : divorcé le 5 juillet 1783, Mirabeau s’est « marié en 1782 » avec Edmée Baignières, épouse de Montigny, dont il eut un fils, Lucas, né le 10 février de la même année ! baptisé « de Montigny ». Il semble bien que les deux tourtereaux étaient bigames. Lucas, élevé par Mirabeau, était certainement son fils et aurait été adopté ; dans ce cas, comment se fait-il que la descendance a gardé ce dernier nom ? Quant à Gabrielle, elle descend sans conteste de l’ancêtre Jean-Antoine de Riqueti, dit « Col d’argent » dont un des deux petits-fils, André Boniface, surnommé « Mirabeau Tonneau » en raison de sa morphologie et de l’utilisation coutumière du contenu… était son bisaïeul. 3- JANNONE (Christian) : « Ces écrivains dont la France ne veut plus. [numéro] 22 : Gyp », (christian.jannone, 2018). Ce dernier porte un jugement effarant, définitif, sans appel : « Gyp a rejoint depuis longtemps l’enfer des bibliothèques, ou le pilon, à moins que quelques bouquinistes attardés quelque part en France ou ailleurs ne proposent quelques uns de ses vieillots échantillons de prose ». La Profession appréciera ; il serait trop facile de répondre à l’insulte par l’injure ; ne voulant pas m’abaisser au niveau de ces tristes écrivaillons, je me contenterai de leur asséner la remarquable formule, que je fais totalement mienne, titre d’un dépliant relatif à un stage organisé par les Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques en juin 2016 : IL FAUT LIRE TOUT ET SON CONTRAIRE, que je complèterai par celle -ci, toute personnelle : LE LIBRAIRE N'EST PAS RESPONSABLE DES OPINIONS ÉMISES DANS LES OUVRAGES QU'IL PROPOSE À LA VENTE ET N'EST NULLEMENT TENU DE LES PARTAGER. EN REVANCHE, IL EST FAROUCHEMENT ET VISCÉRALEMENT OPPOSÉ Á TOUTE FORME DE CENSURE, QUELLE QU'ELLE SOIT. ET D’OÚ QU’ELLE VIENNE. Les erreurs de Jannone: ce plumitif bafouille son argumentaire : ainsi, s’étendant sur le titre le plus connu de Gyp, « Le mariage de Chiffon », « introuvable en commerce » [ sic, voir infra], « publié en 1890 » et, plus loin , « paru en 1894 »…[il faudrait savoir] , accompagné de cet aveu « le contenu du livre de Gyp (…) me demeure quant à lui inconnu ». Mais il y a mieux : « Malheureusement, je ne dispose d’aucun extrait de son œuvre afin d’étayer mon texte de citations de Madame… ». Son édifice branlant aurait bien besoin d’étais. Beau travail d’ « historien » qui commente des ouvrages qu’il n’a pas lus, même pas vus ; c’est un exemple pédagogique de « je-m’en foutisme » . Pour C.J., le cas de Gyp est définitivement jugé, post mortem : son antisémitisme viscéral et sa collaboration à la Libre Parole de Drumont (« Gyp acheva de se damner pour la postérité ») l’emportent « argumentairement » [Mot inventé, inconnu à Robert, à Larousse , au CNRTL] sur toute autre considération et réévaluation de son cas [et] obèrent toute tentative de redécouverte sereine de son oeuvre, son cas étant [génétiquement] non réhabilitable ». Fin de la discussion. Circulez, il n’y a rien … à lire. On peut voir là une stricte application de la Loi liberticide Fabius-Gayssot, avec effet rétroactif ; exhumons le cadavre et brûlons-le en place de Grève. Que c’est petit, d’autant plus que, dans les années 1890, le principal éditeur de Gyp, était, ironie de l’Histoire, la maison Calmann-Lévy dont le fonds de commerce n’était certes pas l’antisémitisme ; en pleine Affaire, ces éditeurs ne jugèrent pas –immédiatement- , eux, que Gyp était irrécupérable : Calmann-Lévy publia vingt-deux de ses titres, jusqu’en 1900 ( Charpentier-Fasquelle puis Fasquelle n’en donnèrent que quatre ; Flammarion émerge en 1897, Félix Juven n’ apparaît qu’en 1899). Après une brève interruption (1902-1906), le vent ayant tourné , leur collaboration reprendra jusque dans les années trente, comme le montre le catalogue de la BNF que tout un chacun peut consulter en quelques clics ; on cherchera, en vain, les ouvrages de Gyp, catalogués par Pia, dans l’Enfer de la BNF. Autres incohérences du personnage : après avoir tout d’abord affirmé que son « œuvre abondante [est] désormais introuvable en commerce, etc. », celle-ci, un peu plus loin devient en partie, miraculeusement, « disponible chez l’ogre Amazon » ; ceci avant son couplet assassin sur les « bouquinistes attardés » (aujourd’hui, 10/01/2022, on trouve 968 occurrences sur le site LRB). Mais ce n’est pas tout. JANNONE, dans sa chasse forcenée à l’antisémite, semblable à la quête du Graal, dénonce les rééditions d’auteurs voués aux flammes de l’Enfer : Céline, Drieu, Chardonne et, parfois, leur ré-éditeur (Gobineau, par François-Régis Bastide « de sensibilité socialiste », et Roger Vailland « communiste », préfacier des « Pléiades »). Et, pour faire bonne mesure, exécutons aussi la musique de Vincent d’Indy et de Florent Schmitt, « antisémites notoires ». JANNONE, L’APOTHEOSE : en 1932, année du décès de Gyp, apparait « Guy Mazeline, usurpateur du [prix] Goncourt ». Passons sur cette dernière vacherie aussi gratuite que hors sujet, Mazeline n’étant certainement pour rien dans les tripatouillages entre maisons d’édition : en 1932, sur les 16 prix Goncourt attribués depuis 1903, 7 pour Gallimard, 2 pour Grasset [aujourd’hui, sur 118, Gallimard 38, Grasset 14, Seuil 6], d’où la formule qui circulait dans le milieu de l’édition, il y a quelques lustres : cette année le Goncourt sera attribué à « Galligraseuil » !. Jannone grimé en chevalier blanc, défenseur de la morale éditoriale : c’est très beau. Devinette : mais qui donc était l’adversaire malheureux du lauréat ? tout simplement Louis Ferdinand Destouches, plus connu sous le pseudonyme de Céline, l’un des antisémites les plus virulents de l’avant [deuxième]- guerre mondiale. Gyp étant peintre à l’origine, j’ose… ; en matière d’antisémitisme, Gyp était à Céline, ce que Ripolin fut à Renoir : une bagatelle. Alors, diable ! Jannone défenseur de Céline, le Diable en rit encore. CONCLUSION : Certains penseront que tout ceci est de l’enc… de mouche ; je préfère la sodomie de diptère, ou mieux encore, la formule de Céline, dans sa préface des Bagatelles : « avec beaucoup de patience et beaucoup de vaseline, éléphant encugule fourmi », car c’est bien la seule phrase qui m’ait fait rire à la lecture de son pamphlet… Alors pourquoi ai-je pondu ce texte ? Premièrement, parce que, si je n’ai pas une (trop) haute idée de ma modeste personne, en revanche, j’ai une certaine conception de cette profession qui fut la mienne pendant près de trente ans : « le bouquiniste attardé » qui vend des « livres moisis » sur son « étal » : ça ne passe pas. Deuxièmement, parce que, si les « œuvres » de ces deux écrivassiers sont nulles et non avenues, en revanche, la publication de ces torchons dans des revues « grand public », « Lire » de Bernard, pivot de la Culture et dans « l’Express », magazine à grand tirage, montre à quel niveau est tombé la presse dans notre pays et le peu de cas que l’on fait du patrimoine culturel... Troisièmement, parce que ce cas d’école illustre bien les ravages causés par ce genre de littérature qui n’a rien à voir avec l’Histoire : de nos jours, n’importe qui peut impunément jânonner n’importe quoi, n’importe comment, sur n’importe quoi, ou pire, sur n’importe qui… Vivent les réseaux a-sociaux, prétendument « sociaux ». BUR (H5/18)
Maison Quantin et Editions du Gaulois, Paris, 1890
Un volume in-folio format oblong (29, 8 x 40 cm) , couverture rigide éditeur de couleur vieux rouge, avec une illustration contre-collée et 36 planches légendées numérotées en chiffres romains.Soulignons le fait que sous le nom de BOB se cache GYP elle-même, qui était souvent l’illustratrice de ses oeuvres.Dans cet ouvrage en forme de pamphlet GYP raconte une histoire vraie qu’elle a vécue personnellement. Le nom de TIGRE-SUR-MER cache en fait la commune de LION- SUR-MER (Calvados) où GYP, dernière descendante de MIRABEAU, avait une maison (sous son pseudonyme, elle porte le nom de Sibylle Riquetti de Mirabeau). Quand elle publie ce texte quasiment en bande dessinées, elle a déjà une oeuvre importante derrière elle (plus d’une vingtaine d’écrits) et à LION-sur-Mer, comme à Neuilly où elle habite, elle a des relations amicales avec des personnalités prestigieuses (Anatole FRANCE, BARRES etc.); même Marcel PROUST viendra la voir. Ses opinions nationalistes et antisémites sont connues de tous et semblent même bien tolérées (c’est l’époque) . La France, qui sort d’une période difficile ( échec de l’Empire, invasion des Prussiens, drame de la Commune) est sous la pression de plusieurs partis royalistes, républicains, bonapartistes ... C’est alors que surgit un personnage qui va susciter un grand engouement populaire: le Général BOULANGER. Il est beau, il est bon ministre des armées, il semble capable d’arriver aux plus hautes fonctions nationales. Et justement la France connaît à cette époque plusieurs élections régionales qui vont permettre -ou non- aux candidats boulangistes de se faire élire et de permettre le triomphe de leur héros. Or il y a justement à LION-SUR-MER, à l’approche des élections, un conflit entre les Conservateurs ( qui sont qualifiés de révisionnistes parce qu’ils sont partisans d’une révision de la constitution) et Républicains (qui sont opportunistes parce qu’il sont contre cette révision qui renforcerait leurs adversaires)... Il se trouve que GYP, qui est partisan (e) du Général BOULANGER, est très amie avec le COMTE DE BLAGNY qui est à la fois boulangiste et champion local des Conservateurs. Elle va donc profiter de ce petit champ de bataille électoral pour en écrire le récit, en espérant bien que le candidat boulangiste va triompher. Et c’est en effet ce qui se passe avec quelques péripéties bien sûr. Sans doute GYP espère-t-elle, par son récit, faciliter la carrière nationale du général BOULANGER et en recueillir quelques avantages... Malheureusement, comme on le sait, le Général ne va pas saisir sa chance et, en peu de temps, va perdre tout son crédit. Il va même perdre la vie... Mais ceci est une autre histoire.Notre exemplaire est rare, unique, ne sera jamais réédité et est TRÈS BON ETAT.
Paris, Arthème Fayard, s.d. (vers 1900) ; in-8, 126 pp., reliure d'éditeur. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime. Illustrations de Dutriac. État neuf.
Paris, Nilsson, s.d. (vers 1900) ; in-12, 127 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime. Très bon état.
Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, 1922 ; in-8, 284 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime.
Paris, Ernest Flammarion Éditeur, 1930 ; in-8, 310 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime. Bon état.
S. l. (Paris), Ernest Flammarion Éditeur, 1932 ; in-8, 250 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime. Bon état.
S. l. (Paris), Ernest Flammarion Éditeur, 1937 ; in-8, 248 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime. Bon état.
Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, vers 1933 ; grand in-8, 76 pp., couverture et cahier agraffés. Collection «Select-Collection», n° 197. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime.
. Flammarion Paris, 1929 (12-1929), in-12 br., couverture illustrée en couleurs courant sur les 2 plats et le dos de BOL.Edition originale sur papier d'édition. Très bon état. Couverture très fraîche.
Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, vers 1914 ; grand in-8, 88 pp., broché. Collection «Select Bibliothèque», n° 1Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime.
1890 Couverture rigide À Paris, Édition du Gaulois, 1890. Grand album oblong format à l’italienne (39,5 cm x 30 cm), toile marron illustrée en or et couleurs, cartonnage d'éditeur, tranche dorée. Feuillet de titre, feuillet de dédicace, 36 planches de caricatures en noir et en couleurs par BOB (pseudonyme utilisé par GYP). Dédicace imprimée au vicomte Henry de Blagny, en souvenir des élections de 22.09.1889. Textes et illustrations basés sur l'expérience de Gyp au soutien d'un candidat boulangiste. La comtesse de Martel (1849 - 1932), née Sybille Gabrielle Riquetti de Mirabeau est une romancière française, arrière-petite-nièce de Mirabeau, dernière du nom, ayant vécu dans le reproche de ne pas être un garçon qui pourrait continuer cette illustre lignée. Mariée au comte de Martel en 1867, elle commence à publier des textes en 1877, dans La Vie parisienne. C’est à partir de 1880, lorsqu’elle commence à publier en volume, quelle prend le pseudonyme de Gyp. On lui doit en tout plus de 120 ouvrages, dont beaucoup connurent un grand succès grâce à l’humour mordant, le grand sens de l’observation et le talent de dialoguiste de son auteur. Bel exemplaire de cette édition originale sur Japon.
Très bon
3 pages in-12 obl. sur papier bleu ciel (s.l.n.d. "samedi") et 1 page in-12 sur papier deuil (s.l.n.d. "vendredi 9"), les deux à l'encre violette épaisse et avec son cachet de cire. Dans la lettre qu'elle signe "Mirabeau Martel", la dramaturge et romancière remercie Jules Claretie de s'occuper de sa "petite protégée" et "des aimables choses que vous me dites pour Gyp". Puis, dans le billet, "Beaucoup de merci de Gyp". On notera l'utilisation du pseudonyme, troisième personne à part entière !
1894 P., Charpentier, 1894,IN12 reliure demi toile,dos lisse titre,317p.,année de l’originale
1st Edition,bon etat.Arrière-petite-nièce de Mirabeau, Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Son oeuvremontre un sens certain du dialogue, un esprit mordant, de l'humour, une grande capacité d'observation. Gyp se moque avec bonheur de la bonne société dont elle fait partie. Elle a créé des personnages qui demeurent des archétypes: l'enfant gâté, l'écolière précoce, la jeune épouse, etc.La dernière des Mirabeau recevait tous les dimanches à partir de midi jusqu'au dîner chez elle à Neuilly. Elle fit de son salon un lieu très couru de la vie parisienne. On pouvait y croiser de nombreuses personnalités de la vie mondaine et artistique de l'époque comme Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Barrès, Anatole France, Paul Valéry ou encore Alphonse Daudet...
1884 CALMANN LEVY 1884 - IN12 broché,322 pages,envoi autographe auteur,nom du destinataire barré,
quelques rousseurs.Arrière-petite-nièce de Mirabeau, Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Son oeuvremontre un sens certain du dialogue, un esprit mordant, de l'humour, une grande capacité d'observation. Gyp se moque avec bonheur de la bonne société dont elle fait partie. Elle a créé des personnages qui demeurent des archétypes: l'enfant gâté, l'écolière précoce, la jeune épouse, etc.La dernière des Mirabeau recevait tous les dimanches à partir de midi jusqu'au dîner chez elle à Neuilly. Elle fit de son salon un lieu très couru de la vie parisienne. On pouvait y croiser de nombreuses personnalités de la vie mondaine et artistique de l'époque comme Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Barrès, Anatole France, Paul Valéry ou encore Alphonse Daudet...
GYP. [Comtesse de MARTEL DE JANVILLE, née Sybille-M. G. A de RIQUETTI DE MIRABEAU).
Reference : 18447
Paris, Calmann-Lévy, 1889. Grand in-8 ; 136 pp. Pleine toile bleue Bradel, pièce de titre noire, couvertures imprimées conservées.
" Pièce de théâtre " brodée " sur le thème du Salon, où l'on retrouve les noms de tous les artistes de l'époque, commentés et caricaturés par Gyp, qui inventa le personnage du petit Bob, gamin " gavroche ", pseudonyme qu'elle utilisait pour ses caricatures et ses dessins enfantins. Elle-même exposa au Salon". Gyp a peint, voire caricaturé, avec un rare don d'observation, le monde d'oisifs, de riches et de mondains, les parvenus et les aristocrates dégnérés de la haute société parisienne et cela, , non comme l'eût fait un auteur, car ses libertés de langage sont grandes, mais en spectateur narratif, malicieux sans nulle méchanceté, attaché surtout aux ridicules évidents de son entourage. 56 dessins en noir à pleine page, dessins caricaturaux et naïfs pleins d'humour. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Couverture souple. Revue. 12 pages.
Périodique. Couverture illustrée par Bob (Gyp). Le Rire, 28 mai 1898.
Jules Renard / Benjamin Rabier [Jules Lemaitre / Orazi / Prévost / Cazenove / Gyp / Dutriac]
Reference : 16656
Arthème Fayard / Modern-Bibliothèque "Paris, sd (1910), in-8 demi-basane rouge, dos rond sans nerf, roulettes dorées, volume titré ""roman choisis"" et discrètement tomé à froid. Les couvertures illustrés des différents titres sont conservés. Ce volume contient : Jules Renard, Histoires naturelles, 122pp. illustrations en noir de Benjamen Rabier. / jules Lemaitre, un Martyr sans la foi (Sérénus) : Myrrha, vierge et martyre ; Boun ; Mariage Blanc ; L'aînée ; Les deux fleurs. 125pp. illustrations de Manuel Orazi / Marcel Prévost, La princesse d'Erminge, 123pp. illustrations de Cazenove / Gyp, La fée, 122pp., illustrations de Dutriac. Ensemble en très bon état. Petit accroc en bas du dos de la reliure."
GYP (Gabrielle Riquetti de Mirabeau). EUX ET ELLE. ÉDITION ORIGINALE AVEC MENTION. ENVOI DE L'AUTEUR. 1897, Calmann-Levy, Paris. 1 vol. in-12. Relié de 220 pages. Reliure demi chagrin maroquiné marron, dos à 5 nerfs orné de titre et date en queue, frappés à l'or fin. Bon état, intérieur frais. Couverture d'origine conservée. Très bon
C. Lévy Broché D'occasion état correct 01/01/1896 147 pages
Sibylle Riquetti de Mirabeau, à la ville comtesse Roger de Martel de Janville, plus connue sous le nom de plume de Gyp, est une dramaturge, romancière et salonnière française, née au château de Coëtsal le 15 août 1849 et morte le 28 juin 1932 à Neuilly-sur-Seine. Lettre autographe signée des initiales "G. M.", encre violette et style caractéristique des lettres de Gyp - s.l.n.d. - 5 pages sur un feuillet double et un feuillet simple format 17 x 17 - bon état, pliures liées à l'envoi, plissures "Que je vous remercie d'avoir pensé si aimablement à moi ! Et en ces temps de guerre, encore !... Où les "civils" sont si peu intéressants... Sauf quand c'est un civil comme vous !... J'espère que vous avez toujours de bonnes nouvelles de tous les vôtres ?... Thierry est devant Salonique ; il opère sans air - parce que la mer étant démontée, on ne peut plus aérer le bateau. Aymar est au 7e Spahis de marche secteur 26. Il trouve exquis de poser, la nuit, des fils de fer barbelés, tandis que les allemands - qui sont à 50 mètres - le "canardent" (sic). Et il conclut : "vous ne pouvez pas bien comprendre à quel point c'est amusant, vous, Grand mère, parce que vous ne l'avez pas encore (!) fait !..." Je vous souhaite, pour l'an qui vient, le moins de tracas possible, et je vous remercie encore de tout cœur, en vous priant de croire aux plus affectueux sentiments de votre vieille amie. G. M."
1 vol. grand in-8 reliure de l'époque demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs dorés, Nouvelle Collection Illustrée, Calmann-Lévy, et Modern-Bibliothèque, Arthème Fayard, Paris, s.d. [ circa 1900 ], Contient : Theuriet : L'Oncle Scipion. Illustrations de Lobel Riche - Amours d'automne. Illustrations de P. Kauffmann - Gyp : Le Mariage de Chiffon. Illustrations de René Vincent - Totote. Illustrations d'après les aquarelles de Dutriac
Bon exemplaire très bien relié, bien complet des belles couvertures illustrées en couleurs (dos lég. passé, très bon état par ailleurs).
Arthème Fayard. non daté. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos lisse, Intérieur acceptable. 126+125+122 pages - plats, contre plats et gardes jaspés - auteurs, titres et filets dorés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Collection modern-bibliothèque. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française