Lettre circulaire manuscrite pour un dîner littéraire. Il lui adresse la liste des par- ticipants dont il espère sa participation. Seront probablement présents, Colette de Jouvenel, Peynet, Jean Oberlé, Claude Roy, Jean-Jacques Gautier et bien d’autres. « Excuse, mon cher Roger, ce mot collectif et anonyme. J’espère que tu pourras venir. Je me réjouis beaucoup de te revoir... ».
Superbe poème décrivant l’atmosphère qui régissait la France pendant la première guerre mondiale, le 14 Juillet 1918. Il réussit à apaiser la tragédie de la guerre par la beauté de ses vers qu’il nous lègue avec un magnifique tableau. « Voici plus de cent ans que vers des murs de pierre, pour faire un monde avec des haches et des pieux, leurs pères sont partis dans le matin joyeux…Leurs pères devant eux baisseraient la paupière » […] France ! Appel de douceur suprême et de beauté, du fond des siècles, comme en un vitrail, surgie ! Ton charme tendre avait caché ton énergie, ce qui tressaille en toi de libre et d’indompté » […] Et tes poilus, et leur Pétain silencieux, ton Paris bombardé, son rire où rit Voltaire, le canon de Verdun qui te rive à la terre, l’aile de Guynemer qui te soulève aux cieux ! ».