PUF, 1962-1963, 2 vol. gr. in-8°, 514 et 466 pp, seconde édition corrigée, reliures toile décorées de l'éditeur, jaquettes illustrées (lég. frottées), bon état
Tome 1 : Introduction. Problèmes de sociologie générale. Problèmes de morphologie sociale. Problèmes de sociologie économique. Problèmes de sociologie industrielle - Tome 2 : Problèmes de sociologie politique. Sociologie des oeuvres de civilisations. Problèmes de psychologie collective et de psychologie sociale. Problèmes de rapport entre sociétés dites archaïques et sociétés historiques. — "Le premier tome du Traité de sociologie dirigé par G. Gurvitch se partageait à peu près exactement par moitié entre les problèmes généraux de la sociologie et de ses rapports avec les sciences connexes d'une part, l'étude de certaines branches de la sociologie, d'autre part : morphologie sociale, sociologie économique, sociologie industrielle. Le deuxième volume est tout entier consacré aux problèmes spéciaux. On peut même dire que c'est à travers ce deuxième volume que se déploie la variété des secteurs sociologiques et aussi – il faut bien le dire – leur hétérogénéité. En effet, fidèle au principe énoncé dès les premières pages, le Traité ne fait pas œuvre systématique a priori. Pour chaque branche de la discipline sociologique, les questions sont posées telles qu'elles se présentent aux spécialistes. D'où une diversité non réduite par une toise commune, d'où l'absence de ces fausses fenêtres que présentent trop souvent les manuels, d'où enfin, et c'est fatal, des lacunes et des discordances. La sociologie politique formait un bloc où pouvait s'articuler l'étude sociologique des régimes et des partis (M. Duverger) et la « Sociologie électorale» (F. Goguel et G. Dupeux). Ce dernier marque la différence d'orientation entre les études françaises, prenant les élections dans leurs dimensions historico-géographiques, et les études anglo-saxonnes, visant davantage l'analyse des facteurs déterminants. Puis viennent les multiples domaines où la vie sociale marque de quelque façon son empreinte, « Œuvres de civilisation », tel est le titre commun sous lequel se trouvent rangées des matières apparemment aussi diverses que la religion (G. Le Bras), la connaissance, la vie morale, le droit (G. Gurvitch) et le crime (H. Lévy-Bruhl) ; l'éducation (J. Piaget), le langage (G. Granai), l'art (P. Francastel avec un appendice sur la musique de R. Bonnot), la littérature (A. Memmi). Cette section se clot sur une évocation par R. Bastide, des « Problèmes de l'entrecroisement des civilisations et de leurs œuvres ». G. Gurvitch ouvre la section consacrée aux « Problèmes de psychologie collective et de psychologie sociale » par l'introduction de la notion de « phénomènes psychiques totaux », corrélative de celle de « faits sociaux totaux ». J. Stoetzel traite de la « psychologie des relations interpersonnelles », cependant que F. Bourricaud s'attache essentiellement, à propos de la « psychologie des groupes », à marquer l'importance et les limites de la notion de popularité... Il faudrait analyser, une par une, chacune de ces études ; tel ne peut être ici notre propos. Au reste, il s'agit d'un de ces ouvrages qu'il faut avoir sous la main pour le consulter et le reconsulter. De par sa méthode, dont nous signalions au début les avantages, l'ouvrage apparaît d'abord comme un excellent révélateur du caractère non systématique du développement de la sociologie et de la diversité des angles d'approche..." (F.-A. Isambert, Revue française de sociologie, 1961)
Paris, P.U.F. 1958-1960 2 tomes: 514 + 466pp., bien des soulignements en crayon, 25cm., dans la série "Bibliothèque de sociologie contemporaine", reliure faible de quelques pages
Presses Universitaires de France. 16,5 x 25,5 Couverture souple Paris 2 volumes brochés, 1958-1960, 514 p. et 466 p. Coll. "Bibliothèque de sociologie contemporaine" Tome Premier: Introduction / Sociologie générale / Morphologie sociale / Sociologie économique / Sociologie industrielle. Tome Second: Sociologie politique / Sociologie des oeuvres de civilisation / Psychologie collective et Psychologie sociale / Sociologie et Ethnologie. Ce traité est une oeuvre collective animée par Georges Gurvitch (1894-1965) à qui on doit une réflexion importante au sujet des relations entre le collectif et le droit : on y retrouve les contributions de sociologues ou philosophes comme Friedmann, H. Lefebvre, d'historiens comme Braudel, d'ethologues comme Balandier. Pliures au dos du tome 1, plus légères au tome 2, couvertures en bon état, intérieur parfait, très bon exemplaire.(Home31) Livre
Très bon