GUISE (Henri II de Lorraine, duc de). - [GOIBAUD (Philippe, sieur Du Bois)].
Reference : 46404177
(1668)
Paris, Martin et Mabre-Cramoisy, Paris, Martin et Mabre-Cramoisy1668 ; in-12, veau brun marbré, dos orné, tr. rouges. (Reliure de l’époque) 5 ff. (manque le 1er blanc), 580 pp., 3 ff.PREMIÈRE ÉDITION IN-12 parue la même année que l’édition originale in-4. Ce sont les mémoires de Henry II de Lorraine duc de Guise (1614-1664). Ils ont été publiés par son secrétaire, le sieur de Saint-Yon. Voici ce qu’en dit l’abbé Gallois dans le Journal des Savants en 1668 : “Il faut avouer qu’il y a dans ces Mémoires je ne sais quoi, qu’on ne saurait exprimer et qui ne se trouve pas ordinairement dans les histoires, soit que cela vienne du génie particulier de M. de Guise, ou de naissance, ou peut-être de ce que ceux qui ont fait eux-mêmes de grands exploits, ont un particulier avantage pour les écrire”. Augustin Calmet, Bibl. lorraine 594 ne doute pas que ces mémoires sont de la main du duc. Bourgeois et André II, 785 sont d’un autre avis : “ces mémoires, rédigés probablement par Philippe Goibaud, ne racontent pas toute la vie aventureuse et brouillonne du duc de Guise. On n’y trouvera rien sur les galanteries excessives et bizarres de cet archevêque de Reims devenu duc par la mort de son frère aîné, sur sa participation au complot du Cte de Soissons (1641) et aux intrigues de la Fronde où il put jouer un rôle politique sérieux. Les mémoires ne traitent que l’expédition de Naples et de sa captivité chez les Espagnols. Bien que restreints à ce sujet, ils suffisent pour connaître le caractère inconstant et sans équilibre et la faible intelligence de ce duc. (...) L’auteur accuse tout le monde, en particulier Mazarin, alors qu’il n’aurait dû l’accuser que de son incapacité.” Cioranesco [article Goibaud] 33489.