1776 Brevet décerné à François Chambon afin dintégrer la loge LAnglaise de LAmitié de Périgueux …A la gloire du Grand Architecte de lUnivers, sous les auspices et au nom du Sérénissime Grand Maître Le désir que nous avons de faciliter lEntrée des Orients Etrangers à des Loges régulières de France, à ceux de nos frères qui nous paroissent dignes dêtre admis, nous porte à constater leur état maçonnique, dans la toute confiance quils répandront dans toutes les villes quils parcourront lesprit de liberté, de concorde et damitié fraternelle, qui fait lessence de notre ordre, par ces motifs et sur le témoignage avantageux qui nous a été rendu du frère François Chambon […] membre de la Loge de Saint-Jean régulièrement constituée à lOrient de Périgueux sous le titre distinctif de LANGLAISE DE LAMITIÉ […] Accordons le présent certificat, Prions tous les maçons réguliers de lui faire laccueil fraternel quils désireraient eux-mêmes en pareilles circonstances et dadmettre après examen aux travaux de son âge […]. En Foy de quoi nous avons délivré le présent certificat…Outre la signature de Joseph Guillotin, le certificat porte les signatures de plus de vingt maçons dont le duc du Luxembourg, le comte de Stroganoff, Lamarque lAméricain, etc…Initié en 1772 à la Loge La Parfaite Union dAngoulême, Guillotin devint en 1776 le Vénérable de la loge La Concorde fraternelle à lOrient de Paris. Il fréquenta tout au long de sa vie ces ateliers empreints de rationalité et de liberté et joua un rôle prépondérant dans la formation du Grand Orient de France. La loge maçonnique dite L'Anglaise de lAmitié avait été créée dans une auberge du quartier des Chartrons [Chartreux] à Bordeaux par trois sujets britanniques ou irlandais, Martin Kelly, Nichols Staimton et Jonathan Robinson. Cette première franc-maçonnerie est alors exclusivement maritime, permettant l'entraide entre marins. Peu à peu, les capitaines de navires bordelais intègrent tous la franc-maçonnerie et retentissent alors les « trois coups de sifflet » que donnent les bateaux en entrant au port... En 1773, une nouvelle obédience s'implante sous le nom de Grand Orient de France, à linitiative du Vicomte de Noé, alors maire de Bordeaux.
Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-4, titre, 25 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé. Importantes mouillures.
Important rapport financier du 30 août 1791 sur l'état des constructions, réparations et dépenses relatives à l'entretien de la salle ou siégeait l'assemblée. À noter que le bon docteur Guillotin faisait partie de ces commissaires, et signa en premier. Ces dispositions s'expliquent par l'histoire du transfert de l'Assemblée constituante : après qu'elle a décrété dans sa séance du 9 octobre 1789 qu'elle se transporterait à Paris, Guillotin fit partie de la commission de six membres chargée de déterminer et faire disposer le local le plus adapté à la tenue de ses séances. S'inspirant des théâtres anatomiques, le bon docteur suggéra de réunir les élus du peuple dans une salle en demi-cercle, afin que tous pussent se voir et s'entendre, ce qui donnera naissance plus tard à l'hémicycle du Palais Bourbon. Dans l'immédiat, le choix de la commission se porta en deux jours sur la salle du Manège au jardin des Tuileries, après la visite d'une vingtaine d'établissements (dont le futur Panthéon). L'Assemblée y tint sa première séance le 9 novembre 1789, après avoir, depuis le 19 octobre, en attendant l'achèvement des travaux, siégé provisoirement dans la grande salle de l'Archevêché. Enfin, le 1er février 1790, Guillotin fut choisi comme l'un des trois secrétaires de l'Assemblée, chargés d'organiser les séances parlementaires souvent chahutées. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT