[Marie-Christine Schrijen] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1347
(2008)
Guillevic, N’éteins pas, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 7 double f., 24x16,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire I/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "N’éteins pas. Je n’ai pas encore besoin D’imaginer Ce que je vois Autour de moi. Arbres, vous supportez Le soleil non filtré, Puis le vent et la pluie, Et le froid et la neige, Puis le soleil revient — Et vous n’éclatez pas ! Je te vois, Branche de sapin. Il y a beaucoup de toi Que tu caches, Mais qui apparait autrement Et que je sens Et ne sais dire." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1346
(2008)
Guillevic, Percée, poème illustré de trois photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, août 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 19x13,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire VIII/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de trois photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. "Veiller sur une absence, Chercher quoi se cherche. En gris clair, la falaise Chantait vers la plaine Que le printemps Allait appréhender. Elle danse l’étendue. Elle rythme sa couleur Et le ciel. L’espace Me sépare d’un espace Où n’être plus qu’espace. Jamais l’espace N’avalera le temps. Tiens toi-le pour dit." De toute beauté !
[Marie-Christine Schrijen ] - Guillevic / Marie-Christine Schrijen
Reference : DMI-1345
(2006)
Guillevic, Parole d’arbre, deux photographies de Marie-Christine Schrijen, Rivières — Paris — Poulx, mars 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 21x14,5cm + emboîtage gris éditeur. XV exemplaires Exemplaire IX/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Guillevic, que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici accompagné de photographies argentiques en noir et blanc de Marie-Christine Schrijen (1941-), photographe française d’origine hollandaise, réalisées dans la forêt de Brocéliande et tirées par ses soins selon un procédé singulier qui confèrent aux images une dimension fantastique, énigmatique, propice au lieu et à la poésie de Guillevic. Marie-Christine Schrijen a réalisé de nombreux livres d’artiste chez Rivières, une quinzaine, avec des écrivains comme Christian Skimao, son compagnon, Pierre André Benoît, Michel Butor, Gaston Puel, Régine Detambel, Bernard Teulon-Nouailles, Michaël Glück et René Pons. Le poème d’Eugène Guillevic parait ici en édition originale et a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. « L’arbre parle. Il dit tout le pays Où le vent s’enracine. Par l’air, par la terre Lui arrivent les informations Qu’il va répandre. Ce qu’il apprend ainsi Fait sa force, Lui donne pouvoir De s’opposer, Pouvoir D’étendre sa bénédiction Sur les végétaux Plus petits que lui, Dans son ombre Ou plus loin, D’étendre sa protection Sur tout ce qui va et vient Car tout a quelque chose De l’arbre dans sa chair. Quand l’arbre manque L’air a peur de s’ennuyer. Quand il y a de l’arbre, Il y a du chant. » De toute beauté !