APOLLINAIRE (Guillaume). BILLY (André). TOURNADRE (Claude). VIRMAUX (Alain).
Reference : 45833
Paris : Archives des Lettres Modernes (Archives Guillaume Apollinaire, n°5), 1971. Un volume 14,5x19,2cm sous portefeuille de 118 pages avec des planches hors texte. Exemplaire hors commerce en feuilles (non coupées) sur vélin pur fil Lafuma Navarre. Bon état.
Paris : Pierre Seghers (Collection "P.S."), 1951 - un volume in-12 (108x180mm) agrafé sous couverture imprimée en couleurs et rempliée, 29 pages - bon état - édition originale sur papier courant avec un bel envoi autographe signé de Louis Guillaume au poète Norge : "Au poète Norge qui râpe le temps, cette très vieille histoire sur la Vieille, de tout coeur Louis Guillaume déc.52 " avec un poème manuscrit - bon état -
Créateur en 1939 de la collection "Poètes casqués", puis éditeur de la poésie de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, Pierre Seghers (1906-1987) poursuit en 1948 le travail de publication des poètes français et étrangers avec la collection "P.S.". A raison de deux parutions par mois, ce sont plus de cinq cents recueils inédits qui seront publiées dans cette collection qui fera de Pierre Seghers le plus important éditeur français de poésie au XXème siècle.
Paris, Editions Soutes, collection "Collection Populaire", 1936. In-8, broché, 24 pages couverture comprise. Edition originale. Poèmes de Jacques Prévert, Le temps des noyaux, J.E. Béry, Luc Decaunes, Louis Guillaume et Michel Rochvarger, Rare plaquette parue la même année que La Crosse en l’air, chez le même éditeur et dans la même présentation. Excellent état.
APOLLINAIRE (Guillaume) - JAMMES (Francis) - GOURMONT (Rémy de) - LEAUTAUD (Paul) - BOURGES (Elémir) - FAGUS - RACHILDE - FORT (Paul) -
Reference : 40309
Paris : Société du Mercure de France, 1904 - un fort volume in-8 (15,5x23,2cm) demi vélin souple à coins, avec pièces de titre, d'année et de tomaison (reliure de l'époque), 860 pages - Papier uniformément jauni et mors légèrement fendus, sinon exemplaire en bon état - Au sommaire de ces trois numéros : Guillaume Apollinaire : L'Exil de la volupté; Elémir Bourges : La Nef; Fagus : A une Mémoire; Rémy de Gourmont : Epilogues; Francis Jammes : Sous la treille pacifique où chantent mes colombes; Paul Léautaud : Variétés : Le grand match; Stuart Merrill : Ton Ame; Valentine Schefhouldt : Le Siège des amants, etc.
Créé en 1890 et animé par Alfred Vallette, Le Mercure de France s'est imposé rapidement comme la revue de nouvelles générations d'écrivains réunis autour de Rémy de Gourmont : Rachilde, Henri de Régnier, Marcel Schwob, Emile Verhaeren, Pierre Louys, Léon Bloy, Paul Léautaud, André Gide, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire...
Préface de Max-Pol Fouchet. Introduction et notes de Michel Décaudin. Iconographie établie par Marcel Adéma. Paris : André Balland / Jacques Lecat, 1965-1966. 4 volumes 14,5x22,5cm en reliures d'éditeur ornées de calligrammes, tête dorée. 751 + 829 + 946 + 975 pages sur papier vergé, illustrées de reproductions dans et hors texte + 4 emboitages contenant 34 documents en fac-similé, réalisés par Daniel Jacomet. Edition originale collective tirée à 5500 exemplaires ("n°2280"). Bon état.
Tome I : L'Enchanteur pourrissant. L'Hérésiarque et Cie. La Femme assise. Le Poète assassiné. Contes retrouvés. Tome II : Anecdotiques. Le Flâneur des deux Rives. Les Diables amoureux. Chroniques. Préfaces. Tome III : Alcools. Calligrammes. Poésie. Théâtre. Critique. Tome IV : Les Peintres cubistes.Chroniques d'art. Correspondance.
REVERDY (Pierre). APOLLINAIRE (Guillaume). BRETON (André). JACOB (Max). DERMEE (Paul). TZARA (Tristan). HUIDOBRO (Vicente). OETTINGEN (Hélène). SOUPAULT (Philippe). BRAQUE (Georges). LEGER (Fernand). PAULHAN (Jean). ARAGON (Louis).
Reference : 45340
Paris : Jean-Michel Place, 1980 - Un volume grand format (24,5x32,8cm) pleine toile sous jaquette illustrée. 288 pages illustrées. Réimpression en fac-similé de tous les numéros parus de cette revue, dirigée par Pierre Revedy et dont Guillaume Apollinaire fut un des principaux collaborateurs. petit manque de 2x1,5 cm en quatrième de couverture sinon bon état.
Introduction de Pierre-Alain Humbert. Nord-Sud, collection complète. Notes. Index des collaborateurs.
ROUGERIE (René) - GUILLAUME (Louis) - Max Alhau, Marcel Béalu, Pierre Boujut, Jean Cassou, Georges-Emmanuel Clancier, Edmond Humeau, Michel Manoll, Jean Rousselot,
Reference : 44128
Limoges, directeur: René Rougerie. Un volume 14,5x23cm broché sous couverture en deux tons, 178 pages, non coupées. Tirage de tête: un des 50 exemplaires numérotés sur alfa mousse. Textes de Max Alhau, Marcel Béalu, Pierre Boujut, Jean Cassou, Georges-Emmanuel Clancier, Edmond Humeau, Michel Manoll, Jean Rousselot. Très bon état.
Après avoir dirigé aux côtés de Marcel Béalu la revue Réalités secrètes, René Rougerie (1926-2010) anime seul Poésie présente de 1971 à 1997. Durant 27 ans, il occupera tous les postes: directeur, imprimeur et diffuseur. Ce seront au total 100 cahiers bien imprimés sur beau papier qui donneront à découvrir de nombreux inédits de Pierre Albert-Birot, Joë Bousquet, Saint-Pol-Roux, Max Jacob, Pierre Reverdy, René-Guy Cadou, Roger Vitrac, Jean Rousselot, Michel Seuphor, etc.
APOLLINAIRE (Guillaume) - PONGE (Francis) - CATESSON (Jean) - ELUARD (Paul) - DE QUINCEY (Thomas) - QUENEAU (Raymond) - SOURIS (André) - LEIRIS (Michel) - TARDIEU (Jean) - LESCURE (Jean) -
Reference : 43702
Paris : Pierre Seghers, janvier 1944. Un volume broché (18,7x24 cm), (80) pages. Au sommaire : Guillaume Apollinaire : La Guirlande de Lou, Francis Ponge : La Lessiveuse, Paul Eluard : Le Monde est nul, Thomas de Quincey : La Sphynge Thébaine, Raymond Queneau : Trains dans la banlieu ouest, Michel Leiris : Bagatelles végétales, Jean Tardieu : Deux mots nuls, etc. Couverture passée et un petit trou de 3mm sinon intérieur en bon état. Joint un article de presse : Le Monde du 21 août 1998, "Pour une commune insoumission" à propos du livre de Jean Lescure, "Poésie et liberté, Histoire de Messages 1939-1946".
Revue dirigée par Jean Lescure qui comprendra 12 fascicules de janvier 1938 à octobre 1946. Dès 1942, soutenue par Jean Paulhan qui a dû bandonner la Nouvelle Revue Française à Drieu La Rochelle, elle devient la principale revue de résistance intellectuelle française en zone occupée. Comité de rédaction : René Char, André Frénaud, Michel Leiris, Jean Lescure et Raymond Queneau.
JANICOT (Christian) - (Jacques Prévert) - (Francis Picabia) - (Guillaume Apollinaire) - (Robert Desnos) - (William Burroughs) - (Louis-Ferdinand Céline) - (Salvador Dali) - (Blaise Cendrars) -
Reference : 43388
Paris : Jean-Michel Place / Arte Editions, 1995 - Un fort volume 23x30cm broché sous couverture illustrée en couleurs, 672 pages illustrées en couleurs - très bon état -
Scénarios, synopsis, story-boards, publiés dans leur intégralité, de poètes, écrivains, plasticiens du monde entier, précédés de notices signées des spécialistes de chaque auteur et artiste. De Guillaume Apollinaire à Stefan Zweig, en passant par André Gide, Georges Perec ou Jean-Paul Sartre, mais aussi Céline, Prévert, Saint-Exupéry, Garcia Lorca, Magritte... Autant de films qui n'ont jamais vu le jour et dont les scénarios sont pour la plupart inédits.
MAUBLANC (Jean-Daniel) - GARNIER (Pierre) - GUILLAUME (Louis) - LAUGIER (Jean) - OBALDIA (René de) - SABATIER (Robert) - VINAS (André) - MICHEL (Pierre) -
Reference : 42553
Paris, directeur : Jean-Daniel Maublanc, 1953 - un volume agrafé (19x28,5 cm), 28 pages sur papier Alfa - Bulletin des "Compagnons du Concert de Chambre de Paris" tiré à petit nombre et tous hors commerce - textes de Pierre Garnier, Louis Guillaume, Jean Laugier, René de Obaldia, André Vinas, Pierre Michel, Robert Sabatier, Jean-Daniel Maublanc, Germain Delatousche, J. van Meer - 2 bois gravés de Delatousche - bon état (légères rousseurs sur la couverture) -
VODAINE (Jean) - Marcel Béalu, Louis Guillaume, Roberto Juarroz, Jean Pyer Poels, Georg Trakl -
Reference : 42299
Basse Yutz, directeur: Jean Vodaine. Un volume (19x25 cm) broché sous couverture illustrée d'une linogravure originale de Jean Vodaine. Textes de Marcel Béalu, Louis Guillaume, Roberto Juarroz, Jean Pyer Poels, Georg Trakl, etc. Petite trace de mouillure en queue de dos sinon bon état.
Avant propos de Jean Daive - introduction par Serge Gavronsky - Middletown : Wesleyan University Press, 2004 - un volume broché (15x23 cm), 243 pages - bon état - texte en francais et en anglais -
PONS (Max) - Pierre Albert-Birot, Marie Bressou, Louis Emié, Henri-Paul Eydoux, Jean Follain, Pierre Gabriel, Louis Guillaume, Max jacob, Emmanuel Looten, Jean-François Noël, Max Pons, Marie Rouanet - Jean Zimmermann -
Reference : 37478
Saint-Front-sur-Lémance : Cercle de Bonaguil, 1968 - un volume (16,5x21,8 cm) broché sous couverture illustrée par Leopold Survage, 49 pages - illustré de 3 reproductions hors-texte de Chana Orloff, Enrico Prampolini, Pierre Albert-Birot - édition hors commerce réservé au Cercle Culturel et Artisanal de Bonaguil : 1/500 exemplaires sur chiffon de mandeure - bon état -
Pierre Albert-Birot, Marie Bressou, Louis Emié, Henri-Paul Eydoux, Jean Follain, Pierre Gabriel, Louis Guillaume, Max jacob, Emmanuel Looten, Jean-François Noël, Max Pons, Marie Rouanet Jean Zimmermann -
Cahiers de Rochefort, 3ème cahier de la 7ème série, 1953. Plaquette in-12, agrafée, 11 pages. Edition originale rare. Parfait état.
EDITION ORIGINALE
Galerie la Demeure / Cailler, 1963. In-8, pleine toile grise de l’éditeur. Textes d’André Jolivet et de Guillaume Gillet en français, anglais et allemand. Nombreuses illustrations en noir et 6 planches en couleurs contrecollées.
Paris : Librairie de France, 1922 - un volume 14x19,2cm broché de 80 pages - bon état -
Numéro spécial sur Alfred Jarry avec un inédit : Conférence pour Ubu-Roi. Guillaume Apollinaire : Feu Alfred Jarry. Jean Saltas : Souvenirs sur Jarry. Fagus : Le Noyé récalcitrant. Alfred Jarry : lettres inédites au docteur Saltas et à Rachilde. Gandilhon Gens-d'Armes : Jarry au lycée Henri IV.
Jean Dullis Editeur, 1973. In-8, broché, 296 pages. Edition originale. Un nom à l’encre sur la garde.
Sans lieu, [Imprimerie du compagnonnage], 1970, in-8 broché, couverture illustrée par Decaris, 7 photographies contrecollées. Cette élégante plaquette hors commerce reproduit les discours prononcés par René Huygue et Edmond Michelet lors la remise au grand architecte de son épée d’académicien ainsi que la réponse du récipiendaire. Exemplaire imprimé au nom de l’architecte Robert Vassas sur vergé Ingres d’Arches.
Stock, 1911. In-12 broché, 288 pages. Mention de quatrième édition (la première est de l'année précédente).
Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8
[Guillaume Moschini] - Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini
Reference : DMI-1203
(2012)
Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini Avril 1974 / 20 août 2012 Rivières — La Source — Paris, Éditions de Rivières, 2012 Édition originale. Exemplaire unique. 1 beau volume sous papier crystal, couvertures imprimées à rabats, leporello, 21,1x16,7cm plié, 100cm déplié (!) entièrement peint par Guillaume Moschini, au milieu duquel ont été cousus 2 double feuillets pour le texte de PAB d’avril 1974 et 3 double feuillets pour le texte de Bernard Teulon-Nouailles de 2012. Imprimé à l’automne 2012 par Jean-Paul Martin des Éditions de Rivières sur beau papier d’Arches, ce poème de Pierre André Benoit sur Rivières-de-Theyrargues, où il habitait et travaillait à ses livres dans sa demeure de Château-Moderne, écrit en avril 1974, a inspiré en retour ce poème de Bernard Teulon-Nouailles, en 2012, alors qu’il était invité à Château-Moderne par la famille Martin pour composer de nouveaux livres d’artiste, dans la pure tradition des éditions du cousin PAB. Ils sont illustrés XVIII fois par l’artiste nîmois Guillaume Moschini. Chaque exemplaire est unique. Il a été tiré de cet ouvrage XVIII exemplaires tous signés par l’auteur et l’artiste. Extraits : « Quand fatigué de tout et que l’ennui est roi de rien n’ayant plus goût un manque nait en moi quand le rêve m’échappe cette ultime évasion lassé par une étape aux jours cent fois trop longs quand la vie m’exaspère je retourne à Rivières » Pierre André Benoit « Je ne tai pas connu mais j’ai connu Rivières Ses hôtes de peinture Ses hôtes de papier Les hôtes de ses bois Hérissons et piverts Blaireaux ou grands-ducs Et ces colombes en vol sur les murs et vantaux Cette exquise impression d’être ton invité Sous l’aile protectrice de la sacrée famille Des Poètes Que tu as lus et que tu as aimés Que tu as maintes fois sollicités » Bernard Teulon-Nouailles * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. * ** Formé à l’école des Beaux-arts de Nîmes, Guillaume Moschini est né en 1970. Il suit l’enseignement notable de Claude Viallat et de Patrick Saytour. Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler. Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière. Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant. Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland. Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches. Bien que vivant et travaillant désormais à Paris, Guillaume Moschini enseigne toujours le dessin et la peinture à Nîmes et Montpellier.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).
"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59