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‎COQUILLART, Guillaume, disciple de François Villon.‎

Reference : LCS-17818

‎Les Poésies de Guillaume Coquillart, official de l’Église de Reims. L’exemplaire en reliure strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon‎

‎Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.‎


‎Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎POSTEL, Guillaume‎

Reference : LCS-16169

‎De la République des Turcs : & là où l’occasion s’offrera, des meurs & loy de tous Muhamedistes. La société ottomane à la Renaissance par Guillaume Postel‎

‎L’édition originale de La République des Turcs de Guillaume Postel, « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance ». Poitiers, Enguibert de Marnef, 1560. 3 parties en 1 volume petit in-4 de : I/ (1) f.bl., (4) ff., 127 pp., (1) p.bl. ; II/ 57 pp., (3) pp.bl. ; III/ (4) ff., 90 pp., (1) f.bl., suite de 56 gravures à pleine page numérotées (sur 57) reliée à la suite, (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, triple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, coupes décorées, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 205 x 146 mm.‎


‎Rare édition originale de ces trois livres connus sous le titre général de « La République des Turcs », composés par l'orientaliste Guillaume Postel (1510-1581). Brunet, IV, 839 ; Graesse, Trésor de livres rares, 424 ; Fairfax Murray, French, n°454 (pour la seconde édition). Il s’agit de « l’un des ouvrages les mieux documentés sur la société ottomane à la Renaissance » (M. Bertaud, Les Grandes Peurs, II, p. 295). « Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande ; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal ; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison ; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère. » (Biographie générale, XL, 879-885). « Plusieurs attributs conviennent au nom de Guillaume Postel. Ce fut un voyageur ; un savant, que François Ier nomma parmi les lecteurs royaux comme professeur de langues orientales ; un visionnaire aussi, rêvant de ramener tous les hommes à la loi chrétienne, sous l’autorité du roi de France ». En 1536, les dons extraordinaires de Postel pour les langues lui valent de suivre en Turquie Jean de La Forest, ambassadeur de François Ier auprès du sultan Soliman II le Magnifique. Le Levant est une révélation, Postel en goûte l’art de vivre, y apprend l’arabe et conçoit le dessein de convertir les musulmans à la religion chrétienne. Plus qu'une relation il s'agit d'un véritable rapport de mission, dont l'écriture commença a partir de 1538. « Le but de l’ouvrage est clairement exprimé dans l’épître dédicatoire au dauphin figurant au livre I : il est primordial que ce dauphin, ‘futur empereur de son pays’, puisse ‘en voyant l’histoire et l’image du plus grand état et Prince de l’Orient’ se rendre digne de posséder les biens de son ‘plus grand ennemi quant à la religion’. Il sera d’autant plus capable de ‘débiliter’ cet ennemi qu’il sera par le menu informé de ce qui se passe chez cette ‘force turquesque’. Postel prévient ainsi qu’il écrit ce qu’il a vu, comme témoin de la puissance turque et de la grandeur de Soliman. Ce n’est pas la chronique d’un chrétien échappé d’Orient ; ce n’est pas non plus un récit de voyage plus ou moins romancé. C’est un rapport de mission. Et le scandale est là pour une opinion française qui, depuis vingt ans, lit des propos bien différents sur cet empire d’Orient. » (C. Postel, Les écrits de Guillaume Postel, p. 94). Il s'agit des trois seuls livres imprimés par Enguilbert de Marnef en cette année 1560. Ils portent la marque de l'homme au miroir sur les feuillets de titre. Cette œuvre formera l'une des références de l'Essai sur l'origine des langues de Jean-Jacques Rousseau. “Postel's work on Ottoman Empire ... represents the fruition of his experiences in the East and his appreciation of Islam” (Atabey, 977). Se trouve reliée in-fine une suite de 56 superbes gravures à l’eau-forte légèrement postérieures, représentant les costumes du levant, numérotées 1 à 56 (manque la n°17). Elles s’apparentent à celles de Nicolay dans son livre « Livre des Navigations et pérégrinations orientales » publié dans ce format en 1576. Très bel exemplaire de ce livre estimé et rare, conservé dans son élégante reliure du XVIIIe siècle.‎

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EUR33,000.00 (€33,000.00 )

‎GUILLAUME, Charles.‎

Reference : LCS-18429

‎Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés, Par M. Ch. Guillaume, avec une explication des figures. Ouvrage dédié à MM. les cultivateurs. Cet Ouvrage, ainsi que les Instrumens qui y sont mentionnés, se vendent à l’atelier de l’Auteur, rue du Faubourg Saint-Martin. « La révolution agricole » due aux nouveaux instruments aratoires, reliée et offerte au Tsar Alexandre Ier, petit-fils de Catherine II.‎

‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.‎


‎Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎LORRIS, Guillaume de.‎

Reference : LCS-18573

‎Le Rommant de la Rose nouuellement imprimé a Paris. Première édition du "Roman de la Rose" imprimée au XVIe siècle.‎

‎Illustrée de 7 gravures sur bois, rarissime, elle est ici conservée dans son élégant vélin ancien. A la fin: Cy finist le rommant de la rose : nouuellement imprime a Paris Lan mil cinq cens et neuf. Le penultieme jour de feburier par Michel le Noir libraire iure en Luniuersite de Paris demourant en la grant rue sainct Jacques a lenseigne de la rose blanche couronnee. 1509. In-4 goth. de (156) ff. tit. comp., 2 coll. 39 ll.; 7 fig. dont 1 à deux compartiments sur le titre, est répétée au v° de l’avant-dernier f., sous l’explicit ; une autre au v° du titre est répétée au r° du dernier f., dont le v° est occupé par la marque de Le Noir. Infime déchirure en marge du 2e f. sans manque. Plein vélin ivoire, dos lisse, traces d’attaches. Reliure ancienne. 185 x 127 mm.‎


‎Première édition du XVIe siècle du «Rommant de la rose» imprimée en 1509 à Paris par Michel le Noir, elle est ornée de 7 gravures sur bois dont une à deux compartiments est répétée au verso de l’avant dernier feuillet. Elle sera réimprimée telle qu’elle en 1515 et 1519. Elle est précédée de 8 éditions incunables dont 7 in-folio et une in-4, toutes rarissimes. La huitième, in-4 est donnée pour 1499-1500 par Bourdillon, la première est de 1481. Souligner la rareté des premières éditions du Roman de la Rose est chose aisée: 5 exemplaires connus de la première, 6 exemplaires connus de la seconde; 2 exemplaires cités de la troisième; aucun exemplaire cité de la quatrième de 1494, etc… Un seul exemplaire cité de la présente édition de 1509 par Bourdillon «The early editions of the Roman de la Rose». «Printed in double columns, 39 lines to a full column, and containing 156 unnumbered leaves, the first having on the recto the title, as above, over a double woodcut, on the verso the cut of a Personage meditating. The text ends on the recto of the penultimate leaf, on the verso of which is the achevé d’imprimer, as above, over the same double woodcut. On the recto of the last leaf is the same cut of a Personage meditating, and on the verso the device of Michel Le Noir. The gatherings are of six leaves or four, very irregularly. There are 29 signatures, A—X, a. a.—h. h., in sixes, except D, G, L, P, S, X, d. d., f. f., g. g., fours. The first signature is A ii, the last h. h. iii. K is composed of Lz ; n is sometimes used for the numeral ii ; q.ii is put for Q.ii. On every page that bears a signature the footline Ro. de la rofe is printed below the first column. The Initials to Paragraphs are large capitals. There is only a single woodcut in the text, a small extraneous cut (from Mathéolus) to the Verse-title 35, on fol. F.i. A copy of this edition now in the Public Library at Sydney, N.S.W.» Le titre en 3 lignes, et orné d’une jolie gravure sur bois à deux compartiments, (100 x 70 mm). Le verso du titre est occupé par un grand bois (109 x 85 mm) représentant un écrivain devant son pupitre, le visage appuyé sur sa main. Cette gravure apparaît souvent dans les impressions de Le Noir et appartient aussi à l’iconographie des Trepperel. Les six vers rappelant que la suite du poème est l’œuvre de Jean de Meung sont imprimé au recto du feuillet F. Le poème s’achève sur ce merveilleux distique « C’est fin du rommant de la rose ou lart damours est tout enclose» suivi de trois gravures sur bois dont la marque de Michel Le Noir (134 x 93 mm). Ce texte reste le seul des grands ouvrages littéraires du Moyen Âge français dont le souvenir se soit perpétué jusqu’en pleine Renaissance. Joignant la première partie poétique et allusive de 4 058 vers par Guillaume de Lorris à celle plus éloquente et érudite de 17 722 vers de Jehan de Meung, l’œuvre s’insère bien dans cette tradition des «arts d’amour» qui se constitue vers 1 150 trahissant une prise de conscience «en milieu savant» du fait courtois. Assurant le triomphe de l’allégorie ce roman révèle aussi le goût d’une langue savante et raffinée. Le texte offre ici un certain nombre de variantes avec les éditions incunables. Est inséré notamment, au début de la seconde partie le nom de Jean de Meung aux lieu et place du véritable nom de cet auteur (Clopinel) qui figurait à cet endroit dans les éditions incunables. C’est au feuillet O4 que figure le passage « cy reposera Guillaume…», suivi de l’indication selon laquelle Jean Clopinel « continuera ce poème quarante années après que Guillaume eut cessé». Les premières éditions du Roman de la Rose conservées dans leur reliure ancienne sont de la plus insigne rareté. Fort bel exemplaire conservé dans son vélin ivoire ancien.‎

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EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎DURAND (Guillaume).‎

Reference : 11857

(1520)

‎Rationale Divinorum officiorum. Uenundantur Lugduni ab Iacobo. Huguetan eiusdem civitatis bibliopola in vico mercuriali ad angiportum quid ararim ducit Cum gracia et privilegio.‎

‎Lugduni, Lyon Jacques Huguetan 1er 1520 In-4 gothique à 2 colonnes de 3 ff. liminaires, 188 feuillets chiffrés et 1 ff.n.ch., reliure d'époque veau brun, plats estampé à froid sur ais de bois, dos muet à gros nerfs. (Les fermoirs manquent, le dos a été restauré, le titre comporte des annotations du temps sur la marge extérieure). ‎


‎D’abord enseignant à Modène, Guillaume Durand (v. 1230-1296) est nommé à Rome chapelain apostolique et auditeur général des causes de palais par le pape Clément IV. Il sera un des prélats chargés de rédiger les actes pour cesser de faire taire le schisme des Grecs. En 1287 il sera élu évêque de Mende et Boniface VIII lui offrira l’archevêché de Ravenne en 1295, qu’il refusera. L’année suivante il sera chargé d’une mission importante pour l’île de Chypre et mourra à son retour. Il sera enterré en l'église Sainte-Marie-de-la-Minerve à Rome. Son influence dans le Moyen-Âge sera extraordinaire, tant par la pensée que sur l’art. Son « Speculum judiciale » (Miroir du Droit), lui valut notamment son surnom de Spéculateur. L’oeuvre « Rationale Divinorum officiorum… » (Rational des Divins Offices) constitue une oeuvre majeure dans la littérature liturgique, genre lancé au IXe siècle et que Guillaume Durand vient clore. La traduction fut commandée par Charles V et c’est Jean Golein qui en 1371, traduisit les 7 premiers livres. Le succès en fut considérable et on compte plus de 110 éditions depuis sa première impression en 1459 par Fust, à Mayence. Impression lyonnaise de Jacques 1er Huguetan, qui permit de faire développer l’industrie du livre à Lyon. Belle marque de l’imprimeur sur la page de titre. Nombreuses lettres ornées en en-tête de paragraphes, quelques erreurs de foliotages sans manque. Baudrier XI-262. Michaud XII-69. Pascal Colomb « Guillaume Durand ». Silvestre N°93. ‎

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EUR1,800.00 (€1,800.00 )

‎POSTEL, Guillaume‎

Reference : LCS-7618

‎L’Histoire mémorable des expéditions depuys le deluge faictes par les Gauloys ou Fracoys depuis la Frace jusques en Asie, ou en Thrace & en l’orietale partie de l’Europe, & des commodites ou incommodités des divers chemins pour y parvenir & retourner. « L’Histoire mémorable des expéditions » de Postel‎

‎Édition originale «très rare et très recherchée» de cet abrégé des voyages entrepris jusqu’alors par les Gaulois en Asie et en Terre Sainte. Paris, 1552. Paris, Sebastian Nivelle, 1552. Petit in-16 de 55 ff. Sans l’Apologie de la Gaule prévue pour faire suite à ce texte. Relié en plein maroquin prune janséniste, dos à nerfs avec le titre doré, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure signée Chambolle-Duru. 112 x 78 mm.‎


‎Edition originale de ce «volume rare et recherché» (Brunet, IV, 838). «Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère.» (Biographie générale, XL, 879-885). «Dans la première partie, qui comporte huit paragraphes, après l’exposé des raisons qui l’ont conduit à écrire ce livre, Postel traite des quatre grandes expéditions des Gauloys vers l’Orient, l’Asie et en Terre Sainte». (C. Postel, Les Ecrits de Guillaume Postel, p. 63). Ouvrage «très rare. Les voyages en Orient de Postel, qui lui avaient rendu familiers les principaux idiomes de l’Asie; la fécondité de son esprit rêveur, source d’une quantité d’écrits dont une trentaine est encore aujourd’hui recherchée à tout prix des curieux; en un mot, toute cette bizarre destinée d’un homme qui s’intitulait ‘le philosophe de Charles IX’ justifie le soin que l’on prend d’analyser ses ouvrages.» (Analectabiblion, I, 1836, p. 387) Ouvrage «très rare et très recherché.» (F.-J. Terrasse Des Billons, Nouveaux éclaircissements sur la vie et les ouvrages de G. Postel, p. 130) “His work aimed to be a compendium of all Gaulois and French travelers and the roads to Asia, as well as a vindication of the superior rights of the Gallic nation. Its encyclopedic intent was to keep a repertory of travel accounts written by the French, from classical times to the sixteenth century. It was much in the spirit of Giovanni Battista Ramusio (1485-1557).” (I. B. McCabe, Orientalism in early modern France, p.54) Précieux exemplaire de ce rare ouvrage consacré aux voyages entrepris par les Gaulois en Asie, finement relié en maroquin prune par Chambolle-Duru. Nos recherches ne nous ont permis de localiser aucun exemplaire sur le marché public international depuis le début des relevés en 1970.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎LE GENTIL DE LA GALAISIÈRE (Guillaume).‎

Reference : 4231

(1779)

‎[RELIURE AUX ARMES DE LOUIS XVI / BINDING WITH THE ARMS OF LOUIS XVI] Voyage dans les mers de l'Inde, fait par ordre du Roi à l'occasion du passage de Vénus sur le disque du soleil le 6 juin 1761 & le 3 du même mois 1769.‎

‎A Paris, de l'Imprimerie Royale, 1779 (I.), 1781 (II.). 1779 2 vol. in-4° (262 x 195 mm) de : I. xvi (titre, dédicace, avant-propos, table des chapitres et des articles) ; 707 pp. ; xiii (table des matières) ; [3] pp. (additions, fautes à corriger) ;13 planches gravées dépliantes (dont 4 cartes) ; II. xvi (titre, avant-propos, table) ; 844 pp. ; xvi ; [4] pp. (fautes à corriger, avis au relieur) ; 14 planches gravées dépliantes (dont 8 cartes). Soit un total de 27 planches. Plein veau marbré d'époque, dos à nerfs orné des armes de Louis XVI ainsi que sur les plats (Olivier 2496, fer 1), pièces de titre et tomaison de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées rouges, gardes de papier marbré. (Coins et coiffes discrétement restaurés, traces de mouillures claires au premier cahier du T. 2 , corps d'ouvrage très frais).‎


‎Unique édition de cette importante relation scientifique due à l'astronome français Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de la Galaisière (1725-1792). Ce dernier s'embarqua sur ordre de l'Académie des Sciences pour l'Inde afin dobserver le passage de Vénus sur le disque du Soleil. Il partit de Brest le 26 mars 1760 à bord du Berryer, un vaisseau de cinquante canons de la Compagnie des Indes, et arriva le 10 juillet à l'Ile-de-France (île Maurice), espérant y trouver un autre navire qui appareillerait pour l'Inde. Dans limpossibilité datteindre Pondichéry en raison du conflit contre les Anglais, il fera quelques observations à l'Ile Maurice et décidera d'attendre le passage suivant de Vénus huit ans plus tard. Ainsi son voyage scientifique durera au final onze ans et demi. Il met alors à profit son long séjour et parcourt l'Inde et l'Océan Indien depuis Madagascar jusqu'à Manille, recueillant des spécimens de sciences naturelles, relevant des positions géographiques ou des témoignages ethnologiques pour étudier les marées, les moussons, l'histoire naturelle, l'astronomie et la religion des Indiens. Son ouvrage comporte de nombreuses et précieuses informations sur Madagascar, l'Ile Maurice, la Réunion ainsi que sur les Philippines, détails sur les murs des Indiens de la côte de Coromandel, sur l'astronomie des Brahmes, observations astronomiques faites à Pondichéry, remarques sur la navigation à travers le détroit de Malacca Il parvint à rejoindre à Pondichéry où le gouverneur lui fit construire un observatoire auquel Le Gentil se consacrera plus d'une année. La riche iconographie de l'ouvrage est constituée de 27 planches et cartes consacrées aux informations collectées et à ses observations astronomiques. Exceptionnel exemplaire aux armes de Louis XVI, commanditaire de l'expédition de l'auteur. Brunet III:940; Palau 134364. 2 vol. 4to (262 x 195 mm) of : I. xvi (title, dedication, foreword, table of chapters and articles) ; 707 pp. ; xiii (table of contents) ; [3] pp. (additions, errata) ; 13 engraved folding plates (including 4 maps) ; II. xvi (title, foreword, table) ; 844 pp. ; xvi ; [4] pp. (errata, notice to the bookbinder) ; 14 engraved folding plates (including 8 maps). A total of 27 plates. Full contemp. calf, coat-of arms of Louis XVI. First and only edition of this important scientific work due to the French astronomer Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste The Gentil de la Galaisière (1725-1792). Le Gentil embarked on the order of the Academy of Sciences for India to observe the passage of Venus on the disk of the Sun. He left Brest March 26 and arrived on 10 July in the Ile de France (Mauritius), hoping to find another ship appareillerait for India. Unable to reach Pondicherry because of the conflict with the English, he made some observations in Mauritius and decided to wait for the next passage of Venus eight years later. Thus his scientific journey will last in the end eleven and a half years. He then makes the most of his long stay and travels through India and the Indian Ocean from Madagascar to Manila, collecting specimens of natural sciences, geographical positions or ethnological evidence to study the tides, monsoons, natural history, astronomy and Indian religion. His book contains many valuable information about Madagascar, Mauritius, Reunion and the Philippines, details on the customs of the Indians of the Coromandel coast, on astronomy of the Brahmins, astronomical observations in Pondicherry, remarks on the navigation through the Straits of Malacca ... He managed to reach Pondicherry where the governor had him build an observatory to which Le Gentil will devote himself more than a year.The rich iconography of the book consists of 27 plates and maps dedicated to the collected information and its astronomical observations. Exceptional copy to the arms of Louis XVI, sponsor of the expedition of the author.‎

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‎ARETIN - APOLLINAIRE (Guillaume).‎

Reference : 13706

‎L'oeuvre du Divin Arétin. Première partie. Les Ragionamenti. La vie des Nonnes. - La vie des Femmes mariées. - La vie des courtisanes - Sonnets luxurieux. Traduction nouvelle et morceaux traduits pour la première fois. Introduction et notes par Guillaume Apollinaire. Deuxième partie. Les Ragionamenti. L'éducation de Pipa - Les roueries des hommes - La Ruffianerie. Essai de bibliographie arétinienne par Guillaume Apollinaire. ‎

‎ P., Bibliothèque des Curieux, 1909 - 1910 ; 2 vol. in-8. 3ff.-230pp.-2 ff. Portrait de l'Arétin en frontispice. XXIX-268 pp.-3 ff.- Portrait en frontispice. Demi-chagrin rouge à coins, dos lisses ornés, couvertures et dos conservés. Monogrammes FPF dorés sur chacun des volumes dans le coin inférieur du premier plat. Etui bordé. Mouillure sur les quatre premiers feuillets du tome 1. Rousseurs sur les tranches. Légers frottements sur les charnières. ‎


‎Edition originale du texte d'Apollinaire, exemplaire du tirage courant après 35 sur grands papier. Les traductions françaises des comédies de l'Arétin furent très tardives : c'est seulement au XIXe siècle qu'elles apparaissent dabord par Paul Lacroix en 1845 (à Paris ches Gosselin) puis par Alcide Bonneau en 1892 (Paris, Liseux). En 1909 et 1910 la publication d'Apollinaire est donc encore oeuvre de découverte. C'est un travail de commande que lui avaient fait les éditeurs Georges et Robert Briffaut pour leur "Bibliothèque des Curieux"; Il va largement emprunter aux traductions de Bonneau et de Lacroix. ‎

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‎LORRIS, Guillaume de (vers 1250).‎

Reference : LCS-17812

‎Senfuyt le Roman de la Rose aultrement dit le Soge vergier. [sic] Nouvellement imprimé à Paris. Le Roman de la Rose d’Ambroise Firmin-Didot et C. Bourlon de Rouvre, le seul de premier état cité par Boudillon et Tchemerzine.‎

‎Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchemerzine et Bourdillon. Paris, J. Jehannot, s.d. [vers 1520-1521]. Petit in-4, a8, b-e4, f8, g-k4, l8, m-p4, q8, r-v4, x8, y-z4, r4, A-B4, C8, D4, E6 = (142) ff., 2 col., 41 l., 1 grand bois sur le titre répété au verso, extrémité de l’angle supérieure droit du titre restauré. Maroquin rouge, large fleuron doré au centre des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Trautz‑Bauzonnet. 188 x 129 mm.‎


‎L’exemplaire Ambroise Firmin-Didot et Charles Bourlon de Rouvre, le seul cité par Tchémerzine (IV-227) et Bourdillon (note 4 page 52) de cette précieuse édition du Roman de la Rose imprimée vers 1520-21. Cet exemplaire parait être le seul répertorié en ce premier état : avant l’adjonction du chiffre XXIX sur le titre après la mention « Imprimé à Paris ». « Titre r. et n. dans une petite bordure de la page : gde lettrine carrée S de départ, couvrant 4 lignes de textura, suivie d'une ligne plus petite et d'un bois d’un nouveau style (répété au v°), rompant avec la double fig. antérieure. Cette fois, L'amant et sa belle dans un paysage, devant un château. Marque de J. Janot à la fin. 5 figures. » Guillaume II, seigneur de Lorris en Gâtinais, est connu pour avoir été armurier en 1239 au château de Melun et avoir rendu des sentences arbitrales avec Philippe de Rémy, bailli du Gâtinais en 1242. Mais son œuvre littéraire laisse supposer qu'il était clerc, en tout cas qu'il connaissait fort bien la littérature latine (notamment Ovide, qu'il imite). Son Roman de la Rose emprunta beaucoup à un premier Roman du même nom, dû à Jean Renart, mais avec talent il sut faire passer l'allégorie (la Rose est l'aimée) du domaine religieux au domaine profane et courtois, tout en lui gardant un côté mystique. Malheureusement, mort très jeune, il laissa l'œuvre inachevée (4 000 vers). Jean de Meung (1250-1305), opulent bourgeois et universitaire qui ne prenait pour maître que la nature et détestait autant l'ascétisme que l'amour courtois, fut son continuateur un peu inattendu. On lui doit un Testament et un Codicille, ainsi que des traductions du Livre des merveilles de Giraud de Barri, du Livre de chevalerie de Végèce, de la Consolation de la philosophie de Boèce. En 1270-75, il décida d'écrire une longue continuation (18 000 octosyllabes) au Roman de la Rose inachevé de Guillaume de Lorris, formant ainsi un traité complet de l'amour, fondé sur une philosophie de la plénitude et de la fécondité. Cette œuvre est en vers, comme celle à laquelle elle fait suite. Le Roman de la Rose (en vers) n'a plus été republié perdant très longtemps (deux siècles ?) après la dernière édition de 1538, mais il en existe de nombreuses rééditions modernes en goth., parmi lesquelles on citera celle de Paris, Delarue, 1878 (1938, 30 vente Fière, n° 522). Également, rééd. par J. de Bonnot, 1988. Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchémerzine et Bourdillon.‎

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EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎LORRIS, Guillaume de / MEUNG, Jehan de.‎

Reference : LCS-17801

‎Le Roman de la rose. Nouvelle édition, revue et corrigée sur les meilleurs et plus anciens manuscrits, par M. Méon. « Cette édition du Roman de la Rose, bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres » (Brunet).‎

‎Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Paris, Didot, 1814. 4 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait, xxiii pp., (1) p.bl., 175 pp., (1) p.bl., 1 gravure à pleine page, 164 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 460 pp., (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 395 pp., (1) f.bl. ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 496 pp., (1) f. d’errata. Maroquin bleu à grain long de l’époque, plats richement décorés de diverses roulettes dorées et à froid, dos à nerfs très richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée Thouvenin. 216 x 132 mm.‎


‎« Cette édition bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres ». (Brunet, III, 1175). Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Bulletin Morgand et Fatout, 11334 ; Graesse, IV, p. 263. « Ce qui surprend toujours lorsqu'on aborde le ‘Roman de la Rose’ c'est qu'il soit œuvre d'humanistes, procédant de deux esprits bien différents et explicitant de manière exemplaire l'évolution des esprits. Le poème de Guillaume de Lorris est un art d'aimer, et si tout l'amour courtois, qui va bientôt disparaître, s'y exprime, il est déjà tout imbu des Anciens, d'Ovide en particulier ; celui de Jean de Meun, est une encyclopédie, où l'auteur rassemble en noble discours toutes les données de science et de la philosophie, c'est aussi un ample poème cosmologique. Ainsi, chacun, dans son genre propre, a réuni tout ce qu'il était possible de rassembler sur deux sujets aussi importants ; mais alors que Guillaume de Lorris se tourne vers un passé, qui bientôt n'existera plus, Jean de Meun entrevoit l'avenir et annonce le XVe siècle humaniste. Par là, ‘Le Roman de la Rose’, œuvre la plus significative de tout le Moyen-Age français, se trouve situé au tournant que prit, entre ses deux dates extrêmes de composition, l'esprit français ; on y trouve, assez singulièrement réunis, deux courants de pensée qui sont en quelque sorte deux constantes principales de la littérature française. » Superbe exemplaire imprimé sur papier vélin fin, revêtu d’éblouissantes reliures de l’époque du grand Thouvenin, le plus illustre relieur du temps, en maroquin bleu richement orné.‎

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EUR7,500.00 (€7,500.00 )

‎LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).‎

Reference : 4503

(1791)

‎Brevet de lieutenant de chasseurs volontaires de la Garde Nationale Parisienne.‎

‎Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.‎


‎Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎MARCEL (Guillaume).‎

Reference : 13997

‎Tablettes chronologiques, contenant la suite des Papes, Empereurs & Roys qui ont regné depuis la naiss. de J. Chr. jusqu'à present. Pour servir de plan à ceux qui lisent l'histoire profane. Presentées au Roy par G. Marcel avocat au Parlem.‎

‎ P., Denys Thierry, 1703 ; in-32 oblong ( 7 x 11,8 cm). 22 feuillets plus 2 feuillets contrecollés sur les contreplats. Veau brun, dos lisse orné. Charnières fendues, coins et coupes frottés. Des taches de manipulation et des rousseurs. ‎


‎Ce petit livre, au format d'une carte à jouer, peut servir d'aide-mémoire à celui qui étudie l'histoire. Les feuillets sont entièrement gravés. Après le titre et la dédicace au roi, on trouve une gravure allégorique représentant une statue sur un piédestal avec la légende : "Imperium Ludovice, tuum samanque perenne caetera procut cans tempus ad sero". Suit un mode d'emploi des "Tablettes", puis 17 pages correspondant à la chronologie des 17 siècles passés. Au verso de ces pages sont les tables alphabétiques des noms de personnes qui renvoient par des lettres et sigles aux feuillets précédents. Le premier feuillet sur le premier contreplat donne le sens des symboles et abréviations utilisés ; le dernier feuillet présente un tableau avec un petit rabat. Guillaume Marcel (1647 à Toulouse, 27 décembre 1708 à Arles) est issu d'une vieille famille. Il étudie le droit à Toulouse puis devient député et bibliothécaire à l'abbaye Saint-Victor à Paris. Il fut alors nommé ambassadeur et envoyé à Constantinople. En 1677, il fut envoyé comme ambassadeur en Algérie pour négocier la paix avec les îles Barbaresques. Le traité de paix a été conclu la même année. Après un court séjour en Égypte, il est nommé commissaire naval à Arles. Il a publié dès 1632 des "Tablettes chronologiques pour lhistoire de lÉglise et pour lhistoire profane", puis un grand tableau chronologique de "L'histoire de la monarchie française" en 4 volumes in-12. (Ludwig-Maximilians-Universität München). ‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎APOLLINAIRE (Guillaume) & Fernand FLEURET & Louis PERCEAU‎

Reference : 4420

(1913)

ISBN : jpg

‎L'enfer de la Bibliothèque Nationale.‎

‎Paris, Mercure de France, 1913, 14 X 22 cm., broché, 415 pages. Icono-bio-bibliographie descriptive, critique et raisonnée, complète à ce jour de tous les ouvrages composant cette célèbre collection avec un index alphabétique des titres et noms d'auteurs. Deuxième édition. Manques et fentes en haut du dos, des rousseurs.‎


‎Liste des ouvrages érotiques (curiosa) de la Bibliothèque Nationale. ‎

Phone number : 06 70 29 10 39

EUR95.00 (€95.00 )

‎DERHAM (Guillaume).‎

Reference : 16059

(1740)

‎THEOLOGIE PHYSIQUE, ou démonstration de l'existence et des attributs de Dieu, tirée des œuvres de la Création, accompagnée d'un grand nombre de remarques & d'observations curieuses. Traduit de l'anglais par Jacques Lufneu.‎

‎La Haye Pierre Paupie 1740 In-8 (11 X 19 cm) basane brune, dos à nerfs orné de fers dorés, tranches rouges. 14 pp non chiffrées (avertissement et préface) + 627 pp + 13 pp non chiffrées (table). Reliure de l'époque. (Un mors fendillé sur 7 cm, petites épidermures sur le deuxième plat, une craquelure discrète le long du dos, mouillures). ‎


‎Une planche dépliante en fin de volume contenant 22 dessins. Ouvrage dû aux soins du philosophe et théologien anglais Guillaume Derham (1657-1735). Son but est de prouver l'existence, la puissance et la sagesse de Dieu par la contemplation des merveilles de la nature. ‎

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EUR170.00 (€170.00 )

‎BLAEU, Guillaume.‎

Reference : LCS-17900

‎Institution Astronomique de l’usage des globes et sphères Celestes & terrestres, Comprise en deux parties, L’une, Suivant l’hypothese de Ptolemee, Qui veut que la terre soit immobile ; L’autre, Selon l’intention de N. Copernicus, Qui tient que la terre est mobile. Rare édition originale française de ce traité sur l’utilisation des différents instruments d’astronomie.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans son authentique reliure en vélin à recouvrement de l’époque. Amsterdam, chez Jean & Corneille Blaeu, 1642. In-4 de (9) ff., 277 pp., nombreux bois gravés dans le texte. Vélin à recouvrement, dos lisse avec le titre manuscrit, restes de lanières. Reliure de l’époque. 192 x 154 mm.‎


‎Rare édition originale française de ce traité sur l’utilisation des différents instruments d’astronomie. Graesse, Trésor de livres rares, 435 ; Stevenson, Terrestrial and Celestial globes, p. 223. L’édition originale fut publiée en hollandais en 1620 au format in-8. L’ouvrage, publié par Jean et Corneille Blaeu, les fils de Guillaume Blaeu, est divisé en deux parties, la première se basant sur la théorie de Ptolémée, la seconde sur l’étude de Copernic, suivant en cela l’arrangement du Dialogo de Galilée. On y trouve la manière de tracer les cadrans. « The master globe-maker authored the ‘Institution Astronomique’ so that his customers might get the most out of his celestial and terrestrial globes. Blaeu gives a detailed explanation of the various parts of a globe, followed by a series of nearly 150 exercises. By positioning the terrestrial globe as Blaeu directs, it is a simple matter to determine the time in different parts of the world. There are exercises for both the celestial globe and the terrestrial globe.” Willem Jansoon Blaeu (1571-1638), astronome et mathématicien hollandais, est célèbre pour avoir perfectionné la cartographie. Il fonda sa propre imprimerie à Amsterdam et put y publier ses travaux. Ses fils, Johan et Cornelis, poursuivirent son oeuvre. « This work gave accounts of the opposing Ptolemaic and Copernican systems of the planets, as Blaeu thought the Ptolemaic system was still a useful introduction to the topic. Blaeu had worked on the island of Hven with Tycho Brahe and was a firm adherent to the Copernican system. It should be remembered that Galileo was condemned for his Copernican stance just the previous year, but Blaeu, publishing his works in the Protestant Netherlands, was not subject to the prohibitions of the Roman Catholic authorities”. La présente édition est illustrée de 34 bois gravés dans le texte, figures géométriques et astronomiques. Précieux exemplaire d’une grande fraicheur de cet important ouvrage scientifique, conservé dans son authentique reliure en vélin à recouvrement de l’époque. Provenance : ex-libris Samuel O. Hoffman et Pierre Duhem. Pierre Duhem (1861-1916) était un physicien, chimiste, historien des sciences et épistémologue français.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎LE BLOND (Guillaume).‎

Reference : 10891

‎Élémens de fortification, contenant les principes & la description raisonnée des différens ouvrages qu'on employe à la fortification des places ; les systêmes des principaux ingénieurs, & un Traité abrégé de la fortification irrégulière. Troisième édition, augmentée de plus d'un tiers. ‎

‎ P., Jombert, (imprimerie de J. Chardon), 1752 ; in-12. 12ff.-498pp.-3ff. (errata et catalogue de la librairie Jombert). - 19 planches dépliantes gravées en taille douce par F. Baillieul l'Aîné. Veau brun marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les coupes. Légers frottements aux coins, petit manque à la coiffe sup., petit accroc sur la charnière du premier plat. Intérieur frais. ‎


‎Guillaume Le Blond, (1704-1781) fit paraître son traité sur les fortifications pour la première fois en 1739. C'éatit un mathématicien réputé, professeur des Enfants de France et des pages de la grande écurie du roi. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages d'arithmétique et de poliorcétique dont on trouve le catalogue à la fin de l'ouvrage ; il a aussi collaboré à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Après une partie comportant la définition des termes liés à la fortification, l'auteur développe largement les problèmes inhérents aux tracés des murs, fossés, rues... Il décrit ensuite les méthodes de construction des différents ouvrages, et enfin s'intéresse à la comparaison des systèmes de fortification de plusieurs ingénieurs : de Ville, Pagnan, Coehorn, Vauban... ‎

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EUR200.00 (€200.00 )

‎ARETIN - APOLLINAIRE (Guillaume).‎

Reference : 7291

‎L'oeuvre du Divin Arétin. Première partie. Les Ragionamenti [...]. Sonnets luxurieux. Traduction nouvelle et morceaux traduits pour la première fois. Intrduction et notes par Guillaume Apollinaire. ‎

‎ P., Bibliothèque des Curieux, 1909 ; in-8, broché. 3ff.-228pp. Portrait de l'Arétin en frontispice. Petite tâche sur les pages 40-41. Bon état. ‎


‎Un second tome paraîtra en 1910. ‎

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‎[WALTER (Jean) - GUILLAUME (Paul)].‎

Reference : 5033

‎Collection Jean Walter - Paul Guillaume. ‎

‎ P., Réunion des Musées Nationnaux, 1966 ; petit in-8 carré, broché. 311pp. Couverture illustrée en couleurs. Légers frottements. Bon état.‎


‎Catalogue de l'exposition présentée à l'Orangerie des Tuilleries à Paris en 1966 ; illustré de 145 reproductions en noir des tableaux de cette fameuse collection donnée à la France, accompagnée de notices sur : Cézanne, Derain, Van Dongen, Gauguin, Marice Laurencin, Matice, Modigliani, Monet, Picaso, Renoir, Sisley, Soutine et Utrillo. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR10.00 (€10.00 )

‎Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;‎

Reference : 19126

‎De l'Imitation de Jesus-Christ. Traduction nouvelle. Par le sieur de Beuil, prieur de Saint Val. Nouvelle edition.‎

‎ A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire‎


‎En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR120.00 (€120.00 )

‎[Guillaume Moschini] - ‎ ‎Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini‎

Reference : DMI-1203

(2012)

‎Avril 1974 / 20 août 2012 Édition originale. Exemplaire unique de ce livre d'artiste. ‎

‎Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini Avril 1974 / 20 août 2012 Rivières — La Source — Paris, Éditions de Rivières, 2012 Édition originale. Exemplaire unique. 1 beau volume sous papier crystal, couvertures imprimées à rabats, leporello, 21,1x16,7cm plié, 100cm déplié (!) entièrement peint par Guillaume Moschini, au milieu duquel ont été cousus 2 double feuillets pour le texte de PAB d’avril 1974 et 3 double feuillets pour le texte de Bernard Teulon-Nouailles de 2012. Imprimé à l’automne 2012 par Jean-Paul Martin des Éditions de Rivières sur beau papier d’Arches, ce poème de Pierre André Benoit sur Rivières-de-Theyrargues, où il habitait et travaillait à ses livres dans sa demeure de Château-Moderne, écrit en avril 1974, a inspiré en retour ce poème de Bernard Teulon-Nouailles, en 2012, alors qu’il était invité à Château-Moderne par la famille Martin pour composer de nouveaux livres d’artiste, dans la pure tradition des éditions du cousin PAB. Ils sont illustrés XVIII fois par l’artiste nîmois Guillaume Moschini. Chaque exemplaire est unique. Il a été tiré de cet ouvrage XVIII exemplaires tous signés par l’auteur et l’artiste. Extraits : « Quand fatigué de tout et que l’ennui est roi de rien n’ayant plus goût un manque nait en moi quand le rêve m’échappe cette ultime évasion lassé par une étape aux jours cent fois trop longs quand la vie m’exaspère je retourne à Rivières » Pierre André Benoit « Je ne tai pas connu mais j’ai connu Rivières Ses hôtes de peinture Ses hôtes de papier Les hôtes de ses bois Hérissons et piverts Blaireaux ou grands-ducs Et ces colombes en vol sur les murs et vantaux Cette exquise impression d’être ton invité Sous l’aile protectrice de la sacrée famille Des Poètes Que tu as lus et que tu as aimés Que tu as maintes fois sollicités » Bernard Teulon-Nouailles * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. * ** Formé à l’école des Beaux-arts de Nîmes, Guillaume Moschini est né en 1970. Il suit l’enseignement notable de Claude Viallat et de Patrick Saytour. Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler. Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière. Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant. Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland. Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches. Bien que vivant et travaillant désormais à Paris, Guillaume Moschini enseigne toujours le dessin et la peinture à Nîmes et Montpellier.‎


Librairie À la Demi-Lune - Aigues-Vives

Phone number : 06 22 83 47 26

EUR500.00 (€500.00 )

‎"BUDE, Guillaume;"‎

Reference : CLL-385

(1532)

‎Annotationes in quattuor et viginti pendectarum libros. A la suite : Libellorumque magistri in praetorio, altera aeditio annotationum in pandectas. Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis… Paris, Josse Bade, 1524.‎

‎Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).‎


‎"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."‎

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(CNE)

Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59

EUR9,500.00 (€9,500.00 )

‎VASSÉ (Guillaume).‎

Reference : 10274

(1774)

‎[Assemblée littéraire de Guillaume Vassé]. Cahos poétique.‎

‎, , [1774 ca]. Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque). ‎


‎Guillaume Vassé : Chronique d’un Chansonnier Épicurien et de son Salon LittéraireUn salon littéraire animé au coeur du XVIIIe siècle.Guillaume Vassé, poète et chansonnier parisien, était l’âme d’un salon littéraire réputé, situé rue du Temple, à l’angle de la rue de Vendôme, dans les dernières années du règne de Louis XV. Ce cercle réunissait poètes, intellectuels et amateurs éclairés autour de lectures et de discussions animées. Parmi ses visiteurs, Madame Roland, célèbre égérie girondine, évoque dans ses mémoires un souvenir marquant de ces réunions, décrivant avec humour l’atmosphère à la fois simple et intellectuelle de ces assemblées. Le maître des lieux ouvrait les séances par la lecture de ses propres vers, souvent inspirés de la vie quotidienne et des personnalités présentes, comme ce poème dédié au petit sapajou d’une marquise.Un poète discret mais influent.Né à Paris le 14 mars 1721 et décédé en 1779, Guillaume Vassé publia peu d’oeuvres : deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, ainsi que plusieurs pièces insérées dans le Mercure de France et le Journal de Verdun. Son talent, bien que peu reconnu dans les grandes anthologies, fut salué par ses contemporains. Sylvain Maréchal, dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes, le qualifie de « poète épicurien » et cite son épitaphe ironique : « Ici gît l’égal d’Alexandre : Moi ! c’est-à-dire, un peu de cendre ».Vassé occupa également la fonction de secrétaire du marquis de Chauvelin, un proche de Louis XV, et figura parmi les souscripteurs de l’édition Racine de 1768. Ce lien avec l’aristocratie permit au chansonnier de côtoyer les cercles influents, tout en cultivant son indépendance d’esprit et son goût pour les sujets légers et satiriques.Un recueil poétique foisonnant.Le véritable trésor laissé par Guillaume Vassé est un recueil manuscrit unique, un « chaos poétique » où sont rassemblées une multitude de pièces versifiées, souvent inédites ou anonymes. Ce manuscrit, fruit des lectures et échanges de son salon, constitue un panorama vivant des « petits sujets » poétiques typiques du XVIIIe siècle.On y trouve une variété impressionnante de formes littéraires et de thèmes :Épigrammes, satires, odes anacréontiques, pastorales, dialogues ; Fables, acrostiches, impromptus, contes légers ; Poèmes de circonstance, étrennes, chansons et épitaphes.Certaines œuvres notables incluent : Épitre à mon c... ; La pincette par Piron ; L’orange conte anacréontique ; Ode sur la guerre ; Mes tristes épîtres chagrines envoyées à M. le marquis de Chauvelin.Ce recueil reflète l’effervescence intellectuelle et artistique des salons littéraires du XVIIIe siècle, tout en offrant une vision intime des préoccupations, des plaisirs et des traits d’esprit de l’époque.Un héritage précieux.Bien que Guillaume Vassé reste peu connu en dehors de cercles spécialisés, son manuscrit représente une source inestimable pour comprendre l’univers des salons littéraires parisiens. Il témoigne d’une époque où l’art du verbe, l’esprit et l’épicurisme s’entremêlaient dans une quête de raffinement et de légèreté. Grâce à cette compilation unique, le chansonnier retrouve une place parmi les figures marquantes des « petits poètes » du siècle des Lumières, offrant un éclairage fascinant sur la vie culturelle et sociale de son temps.Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149). ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎GUILLAUME (Guillaume Le Marchand, dit Maître)‎

Reference : 222089

‎La Nouvelle lune de maistre Guillaume.. Sur l'heureux retour de Messeigneurs les Princes‎

‎S.l., 1614 petit in-8, 8 pp., un f. vierge, demi-toile cerise (reliure moderne). ‎


‎Sur la Paix de Sainte-Menehould.Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2071. Cioranescu, XVII, 34 339. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR300.00 (€300.00 )

‎[GUILLAUME (Guillaume Le Marchand, dit Maître)]‎

Reference : 222035

‎Le Réveil de Maistre Guillaume, aux bruits de ce temps.‎

‎S.l., 1614 petit in-8, [32] pp. mal chiffrées 33, demi-toile cerise (reliure moderne). ‎


‎Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2042. Cioranescu, XVII, 34 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 06 46 54 64 48

EUR300.00 (€300.00 )

‎GUILLAUME, Ch‎

Reference : 59270

‎Instrumens aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par M. Ch. Guillaume‎

‎Paris, imprimerie de Madame Huzard, janvier 1821, in-folio, [1] feuillet de titre, [2] pages de texte et 12 planches sur cuivre, avec autant de feuillets explicatifs, Oblong, maroquin olive du Levant, dos lisse et fleuronné, dentelle en encadrement des plats, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées, Première livraison, en édition originale, de cet atlas d'ingénierie agricole. Il a été publié, en tout, 26 planches, "inventé(es), dessiné(es) et gravé(es)" par Guillaume. Guillaume, dont la charrue "à la Guillaume" fut couronnée par la Société Centrale d'Agriculture du département de la Seine, développa de nombreuses machines et instruments agricoles. Il les présente, en texte et en image, dans la présente publication : charrue à la guillaume, charrue dite Tourne-oreille, charrue sans roue dite araire, charrue à deux raies, charrue à quatre raies binette, hoüe à cheval, extirpateur, herse triangulaire, scarificateur, hache paille, moulin à bras, coupe-racines, et surtout en fin de volume le plan d'une batterie propre à battre toutes sortes de grains. Exemplaire aux armes de Maximilien Ier, roi de Bavière, (fuselé en bande d'azur et d'argent, chargé en coeur d'un écusson de gueules, à une épée d'argent garnie d'or passée en sautoir avec un sceptre d'or, le tout surmonté d'une couronne royale du même). Au moins deux exemplaires des Instrumens de Guillaume semblent avoir été reliés de même et porter des armes de princes, soit celui du château de Chantilly, frappé du fer du duc de Bourbon, et l'exemplaire cité dans l'OHR (pl. 2552, fer n° 6), aux armes de Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême : il s'agit vraisemblablement d'exemplaires de présentation. Lacune centrale à un feuillet, avec perte de texte, tache d'encre en marge de la dernière planche, sans atteinte à la gravure, rousseurs et mouillures claires. Quérard III, 533 (ne connaît que la première livraison). Couverture rigide‎


‎Bon [1] feuillet de titre, [2]‎

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