(Saint-Lô), s.é., (1995). Un fort vol. au format pt in-4 (282 x 237 mm) de 271 pp. Reliure d'édition de plein cartonnage illustré, dos lisse.
Importante monographie, agrémentée d'une abondante iconographie en couleurs. ''Guillaume Fouace eut pour maître Yvon et se fit représenter au Salon de Paris à partir de 1870''. (in Bénézit). Bénézit IV, Dictionnaire des peintres, p. 454. Très belle condition.
ALBERT-BIROT (Pierre) - APOLLINAIRE (Guillaume, préf. de) - MOUSSEAU (Michel, ill. de).
Reference : 30626
(2000)
(Caen), L'Inventaire / Coll. ''D'autres lieux'', (2000). Un vol. au format pt in-12 (178 x 128 mm) de 86 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Edition bilingue : français / polonais. L'ouvrage comporte quelques illustrations, dont un frontispice, par Michel Mousseau. ''Que vas-tu peindre ami ? L'invisible. Que vas-tu me dire ami ? L'indicible. Monsieur car mes yeux sont dans ma tête. - N'ayez pas peur, c'est un poète''. Très belle condition.
5 volumes in-8 (166 x 93 mm), plein veau fauve raciné de l'époque, dos lisses ornés d'un décor de compartiments encadrés de roulettes, palettes et de fleurons dorés au centre, pièces de titre de de tomaison de veau orange et vert bronze, coupes guillochées, tranches citron. Paris, Dans un coin d'où l'on voit tout, 1786-1789 et An X (1801).
"Nouvelle édition considérablement augmentée, renfermant les anecdotes les plus piquantes que l'histoire secrète des sociétés a offertes".Les quatre premiers volumes sont complétés par un cinquième intitulé: "Chronique scandaleuse de l'an 1800, pour l'an 1801", illustré d'une planche frontispice aquarellée. Chaque volume est doté de sa propre table des matières (une table commune pour les tomes 1 et 2).Dans cet ouvrage, d'abord publié sous forme de livraisons, l'auteur retrace la chronique des événements des années 1783 à 1791: faits divers, commérages, anecdotes scandaleuses et frasques sexuelles des personnalités artistiques, politiques et littéraires de l'époque. On y trouve également des textes littéraires, comme le texte intégral de l'une des premières publications de Denis Diderot, 'Entretien d'un philosophe avec Madame la Maréchale de...' (Tome III, pages 138-161).L'ouvrage est cité comme une source importante pour lhistoire de cette période. Grimm, dans sa "Correspondance secrète", affirme que cette chronique contient"plus de vérités... que de mensonges".Lauteur, Guillaume Imbert, dit Imbert de Boudeau (1744-1803), fut membre de lordre des Bénédictins de Saint-Maur avant de quitter la vie monastique pour devenir journaliste et pamphlétaire. Il était redouté pour ses écrits et fut emprisonné à plusieurs reprises à la Bastille.Pendant la Révolution, Imbert se révéla un jacobin convaincu et a été placé sur la liste des "terroristes" après la chute de Robespierre.Octave Uzanne publia une sélection de cette chronique à la fin du XIXe siècle, et J.-J. Pauvert en intégra des passages dans son Anthologie historique des lectures érotiques.(A. Nabarra, 'Dictionnaire des journalistes (1600-1789)' en ligne. Adams, 'Diderot', EC4. Gay, I, 583. Lacombe, 'Bibliographie parisienne', n° 246).À noter : Dans le Tome III, les pages 211-214 supprimées et remplacées par la censure sont conservées dans les deux versions: celle interdite est reliée au milieu de la table.Ex-libris armorié de la famille de Cotignon, surmonté d'une couronne comtale.Quelques petites taches éparses.Très bon exemplaire, bien conservé dans sa première reliure uniforme.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
A Paris, chez Charles-Antoine Jombert / Louis Cellot / Claude-Antoine Jombert, 1773. Un vol. au format in-8 (202 x 132 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., xxiv - 215 pp. + 7 pp. in fine et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré blond, triple filet doré porté sur les plats, dos lisse orné d'un filet et d'un filet d'encadrement en pointillés dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.
Edition originale. L'exemplaire s'ouvre sur une ''belle figure de Cochin, gravée par Prévost''. (in Cohen) et recèle au premier feuillet un envoi autographe signé de Guillaume-Antoine Le Monnier : ''Le Monnier a l'honneur d'envoyer les Fables à Monsieur l'abbé [???] comme un gage de mon tendre attachement''. Cohen, Guide de l'amateur de livres à vignettes, 268 - Frère II, Manuel du bibliographe normand, 207 - Quérard V, La France littéraire, p. 149 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 39140. Coiffes élimées. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Rousseurs dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition.
A Paris, chez Prault / Les Frère Jombert et Cellot / La Veuve Duchesne / Lesclapart, 1778. 2 ouvrages (le premier pourvu de son Supplément) reliés en un vol. au format in-8 (198 x 125 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., viii - 216 pp. ; 73 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 104 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée havane, plats jansénistes, dos lisse orné d'un double filet d'encadrement doré, triples filets dorés, important décor fleuronné doré, semis de petits fleurons et de cercles dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches saumon.
Ont été reliés à la suite du premier texte son Supplément ainsi qu'un ouvrage en constituant la suite et le complément. L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Jean-Michel Moreau le Jeune dans la plaque. ''Les fêtes des rosières furent créées, en prenant exemple sur les célèbres rosières de Salancy, en 1775 par Madame de Beaumont et par l'auteur dans diverses villes de Normandie, parmi lesquelles Canon et Briquebec. Sont ici détaillés les motifs d'éligibilité des personnes vertueuses pour le titre de Bonne fille, de Bonne mère, de Bon vieillard, de Bon chef de famille, etc. Guillaume-Antoine Le Monnier (1721-1797), originaire de Saint-Sauveur-le-Vicomte dans le Cotentin, aumônier de la Sainte-Chapelle, contribua à la création des fêtes des rosières de Briquebec (Cotentin) et de Canon-les-Bonnes-Gens (aujourd’hui Mézidon-Canon). Le Discours d’un nègre marron closant la première partie constitue une prise de position contre l’esclavage autant qu'un voeu visant à «exciter les Blancs à l’humanité envers les Noirs ». Ce texte, qui fut publié pour la première fois en 1759 puis repris par Fréron dans L’Année littéraire, fait date dans la prise de conscience de l’inhumanité des traitements infligés aux esclaves africains. Le Monnier, mettant en scène un esclave qui a fui parce qu’il ne voulait plus enfanter d’esclaves, y dénonce fermement l’analogie esclave-bétail qu’il pousse jusqu’à sa conséquence extrême : l’élevage d’hommes.'' (Alde). Barbier II, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 453-c - Frère II, Manuel du bibliographe normand, 207 - Quérard V, La France littéraire, p. 149. Angles élimés. Légères marques d'usage affectant par ailleurs la reliure. Quelques rousseurs. Cerne claire en marge supérieure et inférieure. Du reste, bonne condition.
A Paris, chez Weyer Frères et Cie / Treuttel et Wurtz / Scherff / Guittel, 1821 à 1824. 5 vol. divisés en 2 parties chacun ; soit 10 vol. au format in-8 (204 x 128 mm) de 2 ff. n.fol., xliv - 216 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol. et 198 pp. ; 2 ff. n.fol. et 217 pp. ; 2 ff. n.fol. et 168 pp. ; 2 ff. n.fol. et 192 pp. ; 2 ff. n.fol. et 200 pp. ; 2 ff. n.fol. et 228 pp. ; 2 ff. n.fol., 235 pp. et 2 ff. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 232 pp. et 1 f. n.fol. ; Reliures uniformes de l'époque de demi-veau glacé noisette à petits coins, dos à nerfs ornés de filets gras dorés et en noir, roulette dorée sur les nerfs, larges fleurons romantiques en noir, titre doré, tomaison dorée, large palette dorée en queue, tranches jaspées.
Rare ensemble ; complet des ses 10 parties. Exemplaires revêtus d'agréables reliures uniformes du temps ; agrémentés de 63 jolis portraits lithographiés. ''Notre unique but a été d'offrir à nos lecteurs un résumé des principaux événements de cette grande révolution, auquel ils pussent rapporter les détails renfermés dans le recueil que nous leur présentons''. Table : Arnaud de Brescia - Pierre Waldo - Jean Wiclef - Jean Huss - Jérôme de Prague - Jean Ziska - Martin Luther - Ulrich de Hutten - Frédéric III dit Le Sage - Gustave Vasa - Oecolampade - Louis de Berquin - Jacques Lefèvre d'Etaples - Farel et Viret - Marguerite de Valois - Clément Marot - Renée de France, Duchesse de Ferrare - Thomas Cranmer - Jean Knox - Pierre-Martyr Vermigli - Laurent Valla - Savonarola - Ochin - Lupetino - Flacius d'Illyrie - Pierre-Paul Vergier - Lélius Socin - Philippe Marnix de Sainte-Aldegonde - Jacques Arminius - Hugues Grotius - Mennon Simons - Francis Bacon - Elisabeth, Reine d'Angleterre - Pierre Ramus - Ambroise Paré - Philippe de Mornay - François de La Noue - Martin Bucer - Ulrich Zwingli - Philippe-le-Magnanime - Philippe Mélanchton - Jean-le-Constant - Jean Sléidam - Jean-Frédéric - Maurice de Saxe - Anne du Bourg - Jean Calvin - Henri Bullinger - Henri VIII - Jeanne Gray - Chrétien III - Jean Dyaz - Jean Dryander - Jean Valdès - Guillaume de Nassau - Jean d'Olden Barneveld - Théodore de Bèze - Louis de Bourbon - Jeanne d'Albret - Coligny - Robert Estienne - André Meynard - Gustave Adolphe - Oxenstiern - Torstenson - Pierre Sarpi - Samuel Pufendorf. Quérard II, La France littéraire, p. 570. Petites déchirures en marge d'une planche. Claires rousseurs dans les corps d'ouvrages (davantage marquées sur quelques feuillets). Cerne à mi-page aux volumes IX et X. Du reste, belle ensemble.
PERSE (Persius), LEMONNIER (Guillaume-Antoine), DIDEROT (Denis)
Reference : 31777
(1771)
1771 In-8, plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments garnis de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin bordeaux, triple filet à froid en encadrement des plats, tranches rouges (petits accrocs aux coiffes, qqs épid.), xxvij, (1), 224, (1) p., frontispice. Paris, Jombert et Cellot, 1771.
Première édition de l'édition critique et traduction de Guillaume-Antoine Lemonnier, révisée par Diderot. Frontispice gravé par Rousseau d'après Cochin (face page 1).Texte latin sur les pages de gauche, traduction française en regard sur celles de droite.La BnF conserve les premières épreuves corrigées par Diderot. L'abbé Lemonnier avait fait la connaissance de Diderot chez les dames Volland.(G. Kaucher, 'Les Jombert', n°800. Brunet, IV, 522. Cohen, p. 792).Petits accrocs aux coiffes, qqs épidermures. Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1781 In-4 (275 x 212 mm), broché, couverture de papier d'attente, 14 p. Paris, P.G. Simon, Imprimeur du parlement, 1781.
Edition originale. Publié une première fois en 1770, louvrage connut deux éditions à la suite. La plus étendue, celle de 1780, fut condamnée par ce très sévère arrêt du Parlement de Paris du 23 mai 1781 comme "blasphématoire, séditieux, tendant à soulever les peuples contre l'autorité souveraine & à renverser les principes fondamentaux de l'ordre civil". Son auteur, Raynal, qui y est décrété darrestation, "appréhendé au corps, & amené ès prisons de la Conciergerie", choisit lexil.L'interdiction valut une immédiate célébrité à l'auteur comme à l'oeuvre. La part de Diderot dans la rédaction de cet ouvrage a été largement réévaluée par la critique moderne.Cet arrêt amplement motivé constitue une véritable synthèse de la réaction politique, philosophique et morale, d'une partie des autorités et des "anti-lumières" aux nouvelles doctrines.Bon exemplaire, non rogné.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-12, plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments cloisonnés et fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges, xii, 356 p. et (4) p. d'approbation et privilège, 2 très grands plans dépliants hors texte. Paris, C.A. Jombert, 1756.
Première édition collective illustrée de 2 très grands plans dépliants des villes de Grave et Mayence.En juillet 1674, les Hollandais mirent le siège pendant 93 jours devant Grave dans le Brabant-Septentrional, ville occupée par les français depuis 1672. Les pertes furent considérables des deux côtés. Fin octobre, le gouverneur de la place, le marquis de Chamilly, reçut lordre du roi de se rendre. Ce qui restait de la garnison défila devant larmée hollandaise qui lui rendit les honneurs et le Prince Guillaume III d'Orange récupéra la ville le 28 octobre 1674.Le siège de Mayence se déroula du 1er juin au 8 septembre 1689, pendant la guerre de la Ligue dAugsbourg. "Récit méthodique, composé par un témoin oculaire. Exposé par ordre chronologique. Correct, froid, très détaillé et très utile" (Sources de lHistoire de France, n° 3973).Petite étiquette imprimée à lépoque de la librairie Cellot et Jombert, "Rue Dauphine, la seconde porte cochère à droite par le Pont-Neuf, au fond de la cour".Bel exemplaire, frais, très bien relié à lépoque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
In-8, broché, couverture papier d'attente ancien, 57 p. Paris, Baudouin, 1789.
Edition originale. L'un des textes initiateurs de la réorganisation de l'institution judiciaire en France. Les observations préliminaires de Thouret sont suivies du projet détaillé, l'un des plus ambitieux et des plus innovants présentés: principe de la séparation des pouvoirs, institution du jury, demande pour la rédaction d'un code civil uniforme, séparation des juridictions administrative et judiciaire, etc.Avocat au parlement de Normandie Jacques-Guillaume Thouret (1746-1794) fut élu député du Tiers-Etat de Rouen aux États généraux, puis membre du Comité de constitution (septembre 1789) et président de l'Assemblée nationale à quatre reprises. (Barbier, 'Ouvrages anonymes', III, 1072. Tourneux, III, 14051. Martin & Walter, 1895).Très bon exemplaire, très frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
[sans auteur] - [MOUSLIER de MOISSY (Alexandre-Guillaume)] - [YOUNG (Edward)].
Reference : 9952
(1770)
A Paris et Rouen, chez Pillot & Le Boucher, 1770. Un vol. in-8 (208 x 138 mm) de 2 frontispices gravés n.fol., vii - 166 pp. et 3 ff. n.fol., broché, sous couverture d'attente du temps de plein papier taupe.
Edition originale. Elle s'ouvre sur un très joli portrait-frontispice gravé serti d'un ovale ornementé figurant Young. Vignette figurative gravée en page de titre ainsi et superbe frontispice allégorique gravé, signés de Surugue et Massard. ''A la lecture des Nuits d'Young, l'homme sent les facultés de son âme se développer, les nuages répandue sur la nature de son existence se dissipent, et il y apprend, de la façon la plus consolante, ce qu'il est et ce qu'il doit espérer être. Ce livre traduit de l'anglais est pareil à un volcan, qui, en répandant au loin la flamme la plus vive, a encore la force de l'attraction. Qu'on s'en approche, bientôt, on s'y précipite, avec ce désir qui commande à la volonté. Pour rendre le foyer de ce volcan plus actif, échauffé par lui-même, j'ai risqué d'écarter les portions de cendres et de matières qui, formées par les substances ignées qui l'alimentent, n'ont plus, après leur explosion, la vivacité et l'action de la flamme qui les a consumées. Puissent ces sublimes vérités pénétrer plus aisément dans tous les coins de l'univers !''. (in Avertissement). Barbier VIII, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 945 - Cohen II, Guide l'amateur de livres à gravures du XVIIIème siècle, 711 - Quérard VI, La France littéraire, p. 169 - Cioranescu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 45776. Légères marques d'usage affectant les plats. Belle condition intérieure, n'excluant cependant pas quelques légères altérations.
Paris, Librairie Charles Delagrave, 1884. Un fort vol. in-8 (276 x 176 mm) de xv - 308 pp. et 75 planches, broché.
Edition en partie originale recelant 75 délicates planches, dont 73 en couleurs. L'ouvrage se propose de donner un ''tableau détaillé et précis de l'état actuel de la connaissance des cryptogames, comestibles ou vénéneux, pour former un ensemble complet que pourra consulter toute personne s'intéressant à l'étude des champignons.'' Plats présentant un éclat légèrement altéré. Les premiers feuillets ont subi - en marge et sans atteinte au texte - les assauts d'un rongeur peu afférent. Petite faiblesse affectant le brochage. Nonobstant, très belle condition.
LANDON (Charles-Paul, gravures de) & LEGRAND (Jacques Guillaume).
Reference : 12362
(1808)
A Paris, chez Treuttel et Würtz, 1808. 4 parties reliées en 2 vol. in-8 (217 x 128 mm) de 1 f. bl., 1 plan dépliant n.fol., xx - 211 et 94 pp. ; 1 f. bl., 102 et 48 pp. Reliures uniformes de demi-chagrin glacé à grains longs émeraude à coins, filets dorés portés sur les plats, dos lisses ornés de filets gras et maigres dorés, larges fleurons romantiques dorés, titre doré, tomaison dorée, toutes tranches marbrées.
Edition originale, complète de ses 4 parties ici reliées en deux volumes. L'ouvrage recèle 98 planches (dont dépliantes) ainsi qu'un plan dépliant de Paris en tête du premier volume. (Une planche semble absente). ''Charles Paul Landon fut l'élève de Vincent et Regnault, grand prix de Rome en 1792. Il se fit surtout connaître par ses nombreuses publications sur les musées et les artistes''. (in Bénézit). ''Pour donner une idée juste des monuments de Paris les plus remarquables, soit par leur importance, soit par le genre de leur décoration, nous avons pensé que la meilleure manière de les présenter aux amateurs sur les planches de ce Recueil, était par des plans et des elévations géométriques, qui détaillent à la fois l'étendue , la distribution et les justes proportions des édifices, avec infiniment plus de précisions que des vues perspectives qui ne donnent qu'un seul aspect, et où l'on est obligé souvent de sacrifier à l'effet pittoresque les parties les plus précieuses de l'ensemble.'' (in Avis). Quérard V, La France littéraire, p. 106 (pour une édition de 1818) - Bénézit VI, Dictionnaire de peintres, p. 419. Discrets frottements affectant le papier marbré des plats. Rousseurs éparses dans le texte (rarement pronocées). Deux planches désolidarisées. Nonobstant, belle condition. Peu courant.
A Amsterdam, chez J. Covens et C. Mortier, s.d. [1745]. Dimensions : 668 x 563 mm.
Importante carte gravée avec rehauts aquarellés figurant - outre un plan particulier de la ville de Senlis et de Crespy [sic], des villages tels : Le Plessis Belleville, Dammartin, Lusarche, Creil ou encore Crépy en Valois. ''La carte est entourée d'une table alphabétique des lieux du Diocèse de Senlis et, sous la carte, d'un "avertissement" et d'une "explication des marques" en français et en néerlandais''. Pliure centrale. Infime tout autant que discrète auréole en marge droite. Du reste, très belle condition.
Paris, Bibliothèque Nationale, 1969. Un vol. au format gd in-12 (204 x 153 mm) de 174 pp., broché.
L'ouvrage s'agrémente de planches hors-texte et est bien complet de son feuillet - volant - d'Errata. Très belle condition.
NICLAUSSE (Juliette) - JANNEAU (Guillaume, Avant-propos de).
Reference : 15253
(1938)
Paris, Editions des Bibliothèques nationales, 1938. Un vol. au format pt in-4 (268 x 190 mm) de 75 pp. + planches, broché.
L'ouvrage s'agrémente d'une abondante iconographie hors-texte. ''Le lecteur suivra, en sa complexité, l'évolution du travail de la tapisserie en France, et même à l'étranger. Il constatera ici les parallélismes et les enchevêtrements des différents ateliers, jusqu'à leur réunion en un seul foyer sous l'énergique impulsion de Colbert et du premier peintre du Roi : Charles Le Brun''. Plats présentant un éclat légèrement altéré. Du reste, très belle condition.
Paris, Librairie Stock / Delamain / Boutelleau et Cie, 1922. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 288 pp., broché.
''À la fin du XIXème siècle, un refrain populaire inspire au prêtre Benedetto Orfei l'hérésie des Trois-Vies: " Ils étaient trois hommes / Sur le Golgotha / De même qu'au ciel/Ils sont en Trinité. " Pour Benedetto, les deux larrons deviennent Dieu le Père et le Saint-Esprit. Il est excommunié et passe sa vie entre les châtiments corporels qu'il s'inflige et la plus grande sensualité. " La vérité, conclut Apollinaire, est que l'hérésiarque était pareil à tous les hommes, car tous sont à la fois pécheurs et saints, quand ils ne sont pas criminels et martyrs. " L'Hérésiarque et Cie est sans doute un des textes en prose les plus aboutit de celui qui a conduit la poésie moderne " aux frontières de l'illimité et de l'avenir ". Légères plissures affectant dos et plats. Papier légèrement jauni. Plissure angulaire dans le corps d'ouvrage. Du reste, bonne condition.
Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8
[Guillaume Moschini] - Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini
Reference : DMI-1203
(2012)
Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini Avril 1974 / 20 août 2012 Rivières — La Source — Paris, Éditions de Rivières, 2012 Édition originale. Exemplaire unique. 1 beau volume sous papier crystal, couvertures imprimées à rabats, leporello, 21,1x16,7cm plié, 100cm déplié (!) entièrement peint par Guillaume Moschini, au milieu duquel ont été cousus 2 double feuillets pour le texte de PAB d’avril 1974 et 3 double feuillets pour le texte de Bernard Teulon-Nouailles de 2012. Imprimé à l’automne 2012 par Jean-Paul Martin des Éditions de Rivières sur beau papier d’Arches, ce poème de Pierre André Benoit sur Rivières-de-Theyrargues, où il habitait et travaillait à ses livres dans sa demeure de Château-Moderne, écrit en avril 1974, a inspiré en retour ce poème de Bernard Teulon-Nouailles, en 2012, alors qu’il était invité à Château-Moderne par la famille Martin pour composer de nouveaux livres d’artiste, dans la pure tradition des éditions du cousin PAB. Ils sont illustrés XVIII fois par l’artiste nîmois Guillaume Moschini. Chaque exemplaire est unique. Il a été tiré de cet ouvrage XVIII exemplaires tous signés par l’auteur et l’artiste. Extraits : « Quand fatigué de tout et que l’ennui est roi de rien n’ayant plus goût un manque nait en moi quand le rêve m’échappe cette ultime évasion lassé par une étape aux jours cent fois trop longs quand la vie m’exaspère je retourne à Rivières » Pierre André Benoit « Je ne tai pas connu mais j’ai connu Rivières Ses hôtes de peinture Ses hôtes de papier Les hôtes de ses bois Hérissons et piverts Blaireaux ou grands-ducs Et ces colombes en vol sur les murs et vantaux Cette exquise impression d’être ton invité Sous l’aile protectrice de la sacrée famille Des Poètes Que tu as lus et que tu as aimés Que tu as maintes fois sollicités » Bernard Teulon-Nouailles * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. * ** Formé à l’école des Beaux-arts de Nîmes, Guillaume Moschini est né en 1970. Il suit l’enseignement notable de Claude Viallat et de Patrick Saytour. Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler. Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière. Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant. Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland. Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches. Bien que vivant et travaillant désormais à Paris, Guillaume Moschini enseigne toujours le dessin et la peinture à Nîmes et Montpellier.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).
"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."
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, , [1774 ca]. Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque).
Exceptionnelles archives manuscrites du poète et chansonnier Guillaume Vassé qui tenait un salon littéraire rue du Temple au coin de celle de Vendôme à Paris, dans les dernières années du règne de Louis XV.Dans ses mémoires rédigés en prison, l'égérie girondine Madame Roland (1754, guillotinée le 8 novembre 1793) évoque le salon de Guillaume Vassé dénommé « Mr. Vâse » qu'elle visita encore jeune fille : « (Madame Lépine) proposa un jour à ma mère d'aller dans une assemblée charmante qui se tenait chez un homme d'esprit que nous avions vu quelquefois chez elle : il s'y réunissait des personnes éclairées, des femmes de goût ; on y faisait des lectures agréables ; c'est vraiment délicieux ! La proposition fut réitérée avant d'être acceptée. (…) Le mercredi était le jour des assemblées littéraires de M. Vâse ; nous nous rendons chez lui, à la barrière du Temple, avec Madame Lépine. Nous montons au troisième étage, nous parvenons dans un appartement assez vaste, meublé suivant l'ordonnance : des chaises de paille, serrées sur plusieurs rangs, attendaient les spectateurs et commençaient à être occupées ; des flambeaux de cuivre, fort sales, éclairaient avec des chandelles ce réduit dont la grotesque simplicité ne démentait point la rigueur philosophique et la pauvreté d'un bel esprit. Des femmes élégantes, de jeunes filles, quelques douairières, force petits poètes, des curieux ou des intrigants formaient la société. Le maître du logis, placé devant une table qui faisait bureau, ouvrit la séance par la lecture d'une pièce de vers de sa façon ; elle avait pour sujet un joli petit sapajou que la vieille marquise de Préville portait toujours dans son manchon, et qu'elle fit voir à toute la compagnie ; car elle était présente, et crut devoir exposer aux regards empressés de chacun, le héros de la pièce. Les bravo et les applaudissements rendirent hommage à la verve de Mr Vâse, qui, fort content de lui-même, voulait céder sa place à M. Delpêches (…) ».En 1798, Ersch consignait dans La France littéraire les renseignements collectés sur Guillaume Vassé, né à Paris le 14 Mars 1721, mort en 1779 (certaines bibliographies donnent 1777), auteur de deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, et plusieurs pièces versifiées insérées dans le Mercure de France et dans le Journal de Verdun. Sylvain Maréchal le mentionna dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes comme « poète épicurien Français, ami de Mangenot » en citant son épitaphe « Ici gît l'égal d'Alexandre : Moi ! c'est-à-dire, un peu de cendre », copiée dans ce recueil. On peut aussi lire son nom parmi les souscripteurs de l'édition de Racine de 1768 accompagné de sa fonction de « secrétaire du marquis de Chauvelin » (mention que l'on retrouve dans le corpus sur quelques correspondances) ; Le lieutenant général Bernard Louis marquis de Chauvelin fut nommé ministre plénipotentiaire à Gênes en 1749 ; à son retour en France en 1760, il obtint une des deux charges de maître de la garde robe du roi. Il mourut subitement à Versailles le 24 novembre 1773 sous les yeux de Louis XV dont il faisait la partie de jeu (OHR, 1118).Guillaume Vassé a donc très peu publié, d'où son absence des anthologies de « petits poètes du XVIIIe siècle » dont ce recueil est un vivant témoignage. Car c'est bien un véritable « cahos poetique » comme l'indique le collage sur la garde supérieure auquel nous convie le chansonnier, où sont rassemblés pêle-mêle copies de pièces fugitives, inédites parfois anonymes qui lui furent adressées et vraisemblablement déclamées dans son salon. Toute la gamme des « petits sujets » représentatifs du XVIIIe siècle poétique est ainsi rassemblée dans ce recueil : épigrammes et pièces de circonstance mais aussi satires, chansons, correspondances, stances, épitaphes, acrostiches, pastorales, fables, dialogues, étrennes, pots pourris, odes anacréontiques, contes, impromptus etc., comme La pincette par Piron, Epitre à mon c…, Extrait du Mercure de mars 1764, Rêve de Piron, L'auteur du poème de la bête féroce du Gévaudan vangé, L'orange conte anacréontique de M. Auguste, Ode sur la guerre, In mortem serenissimi Delphini, Plan pour instruction d'une demoiselle, Agricultura carmen Molinis 1732, Vers sur la statue érigée à Sa Majesté, A la louange des trois grâces de l'académie de la rue du Temple avec leur portrait chacune en abrégé, Epitre en manière de vers à M. Guillaume Vasse à l'occasion de sa fête arrivée incognito le 10 janvier 1772, Histoire du prince Papirius, A monsieur le marquis de la Salle sur la comédie qu'il lut chez Monsieur Vasse à la séance du 8 avril 1772, Explication des tableaux de la galerie du Palais du Luxembourg, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin, Petite poésie de M. Vasse 1760, A Monsieur Vasse barrière du temple 2e porte cochère à gauche, Ode anacréontique, Epitre à Mr Vasse sur l'amitié par son ami le Maister avocat, Pastorale à monsieur Vasse sur son retour de gani, Air du vaudeville d'Épicure, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin etc. C'est un panorama extraordinaire de l'époque des salons qu'offre cette grande variété de pièces versifiées où les sujets les plus divers sont abordés, dans le goût des Mélanges qui sont publiés à la même époque. Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149).
S.l., 1614; petit in-8, [32] pp. mal chiffrées 33, demi-toile cerise (reliure moderne).
Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2042. Cioranescu, XVII, 34 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1614; petit in-8, 8 pp., un f. vierge, demi-toile cerise (reliure moderne).
Sur la Paix de Sainte-Menehould.Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2071. Cioranescu, XVII, 34 339. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT