Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723.1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.157 x 98 mm.
Première édition complète.L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ».« Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ».« Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. »Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral.La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc…Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc).Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Illustrée de 7 gravures sur bois, rarissime, elle est ici conservée dans son élégant vélin ancien. A la fin: Cy finist le rommant de la rose : nouuellement imprime a Paris Lan mil cinq cens et neuf. Le penultieme jour de feburier par Michel le Noir libraire iure en Luniuersite de Paris demourant en la grant rue sainct Jacques a lenseigne de la rose blanche couronnee. 1509. In-4 goth. de (156) ff. tit. comp., 2 coll. 39 ll.; 7 fig. dont 1 à deux compartiments sur le titre, est répétée au v° de l’avant-dernier f., sous l’explicit ; une autre au v° du titre est répétée au r° du dernier f., dont le v° est occupé par la marque de Le Noir. Infime déchirure en marge du 2e f. sans manque. Plein vélin ivoire, dos lisse, traces d’attaches. Reliure ancienne. 185 x 127 mm.
Première édition du XVIe siècle du «Rommant de la rose» imprimée en 1509 à Paris par Michel le Noir, elle est ornée de 7 gravures sur bois dont une à deux compartiments est répétée au verso de l’avant dernier feuillet. Elle sera réimprimée telle qu’elle en 1515 et 1519. Elle est précédée de 8 éditions incunables dont 7 in-folio et une in-4, toutes rarissimes. La huitième, in-4 est donnée pour 1499-1500 par Bourdillon, la première est de 1481. Souligner la rareté des premières éditions du Roman de la Rose est chose aisée: 5 exemplaires connus de la première, 6 exemplaires connus de la seconde; 2 exemplaires cités de la troisième; aucun exemplaire cité de la quatrième de 1494, etc… Un seul exemplaire cité de la présente édition de 1509 par Bourdillon «The early editions of the Roman de la Rose». «Printed in double columns, 39 lines to a full column, and containing 156 unnumbered leaves, the first having on the recto the title, as above, over a double woodcut, on the verso the cut of a Personage meditating. The text ends on the recto of the penultimate leaf, on the verso of which is the achevé d’imprimer, as above, over the same double woodcut. On the recto of the last leaf is the same cut of a Personage meditating, and on the verso the device of Michel Le Noir. The gatherings are of six leaves or four, very irregularly. There are 29 signatures, A—X, a. a.—h. h., in sixes, except D, G, L, P, S, X, d. d., f. f., g. g., fours. The first signature is A ii, the last h. h. iii. K is composed of Lz ; n is sometimes used for the numeral ii ; q.ii is put for Q.ii. On every page that bears a signature the footline Ro. de la rofe is printed below the first column. The Initials to Paragraphs are large capitals. There is only a single woodcut in the text, a small extraneous cut (from Mathéolus) to the Verse-title 35, on fol. F.i. A copy of this edition now in the Public Library at Sydney, N.S.W.» Le titre en 3 lignes, et orné d’une jolie gravure sur bois à deux compartiments, (100 x 70 mm). Le verso du titre est occupé par un grand bois (109 x 85 mm) représentant un écrivain devant son pupitre, le visage appuyé sur sa main. Cette gravure apparaît souvent dans les impressions de Le Noir et appartient aussi à l’iconographie des Trepperel. Les six vers rappelant que la suite du poème est l’œuvre de Jean de Meung sont imprimé au recto du feuillet F. Le poème s’achève sur ce merveilleux distique « C’est fin du rommant de la rose ou lart damours est tout enclose» suivi de trois gravures sur bois dont la marque de Michel Le Noir (134 x 93 mm). Ce texte reste le seul des grands ouvrages littéraires du Moyen Âge français dont le souvenir se soit perpétué jusqu’en pleine Renaissance. Joignant la première partie poétique et allusive de 4 058 vers par Guillaume de Lorris à celle plus éloquente et érudite de 17 722 vers de Jehan de Meung, l’œuvre s’insère bien dans cette tradition des «arts d’amour» qui se constitue vers 1 150 trahissant une prise de conscience «en milieu savant» du fait courtois. Assurant le triomphe de l’allégorie ce roman révèle aussi le goût d’une langue savante et raffinée. Le texte offre ici un certain nombre de variantes avec les éditions incunables. Est inséré notamment, au début de la seconde partie le nom de Jean de Meung aux lieu et place du véritable nom de cet auteur (Clopinel) qui figurait à cet endroit dans les éditions incunables. C’est au feuillet O4 que figure le passage « cy reposera Guillaume…», suivi de l’indication selon laquelle Jean Clopinel « continuera ce poème quarante années après que Guillaume eut cessé». Les premières éditions du Roman de la Rose conservées dans leur reliure ancienne sont de la plus insigne rareté. Fort bel exemplaire conservé dans son vélin ivoire ancien.
Édition originale «très rare et très recherchée» de cet abrégé des voyages entrepris jusqu’alors par les Gaulois en Asie et en Terre Sainte. Paris, 1552. Paris, Sebastian Nivelle, 1552. Petit in-16 de 55 ff. Sans l’Apologie de la Gaule prévue pour faire suite à ce texte. Relié en plein maroquin prune janséniste, dos à nerfs avec le titre doré, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure signée Chambolle-Duru. 112 x 78 mm.
Edition originale de ce «volume rare et recherché» (Brunet, IV, 838). «Guillaume Postel (1505-1581) est l’un des hommes les plus savants de son époque et un visionnaire célèbre. Son ardeur pour l’étude était fort grande; mais la misère le contraignit à quitter son pays pour aller chercher des moyens d’existence […] Il fut heureux d’accompagner à Constantinople La Forest, envoyé en Turquie pour négocier quelques affaires… Postel publia bientôt après un alphabet en douze langues et quelques autres ouvrages. François Ier l’avait nommé en 1539 professeur de mathématiques et de langues orientales au Collège royal; mais enveloppé dans la disgrâce du chancelier Poyet, il quitta la France. Postel se trouvait à Rome vers 1554, lorsqu’il y connut Ignace de Loyola et il voulut alors entrer dans la Compagnie de Jésus. Après deux ans de noviciat il fut chassé de l’ordre par Ignace de Loyola. Les écrits dans lesquels Postel exposait ses idées mystiques le firent mettre en prison; il s’échappa, et alla à Venise, où d’autres dangers l’attendaient. Dénoncé à l’Inquisition, il se constitua lui-même prisonnier et fut mis en liberté par le tribunal. Les nombreux écrivains qui se sont occupés de Postel sont loin d’être d’accord sur les événements de sa vie à partir de cette époque. Le seizième siècle prisa très haut le vaste savoir de Guillaume Postel, considéré par François Ier et la reine de Navarre comme un prodige d’érudition. Son entretien était recherché des plus grands seigneurs, tels que les cardinaux de Tournon, de Lorraine et d’Armagnac. On assure que quand il enseignait à Paris dans le collège des Lombards, il attirait une si grande foule d’auditeurs, que comme la grande salle du collège ne pouvait les contenir, il les faisait descendre dans la cour et leur parlait de la fenêtre. Quelque opinion que l’on se forme des sentiments exprimés par Postel dans ses nombreux ouvrages, il est juste de remarquer que tous les historiens rendent hommage à la pureté de ses mœurs, à la sagesse de sa conduite et à l’aménité de son caractère.» (Biographie générale, XL, 879-885). «Dans la première partie, qui comporte huit paragraphes, après l’exposé des raisons qui l’ont conduit à écrire ce livre, Postel traite des quatre grandes expéditions des Gauloys vers l’Orient, l’Asie et en Terre Sainte». (C. Postel, Les Ecrits de Guillaume Postel, p. 63). Ouvrage «très rare. Les voyages en Orient de Postel, qui lui avaient rendu familiers les principaux idiomes de l’Asie; la fécondité de son esprit rêveur, source d’une quantité d’écrits dont une trentaine est encore aujourd’hui recherchée à tout prix des curieux; en un mot, toute cette bizarre destinée d’un homme qui s’intitulait ‘le philosophe de Charles IX’ justifie le soin que l’on prend d’analyser ses ouvrages.» (Analectabiblion, I, 1836, p. 387) Ouvrage «très rare et très recherché.» (F.-J. Terrasse Des Billons, Nouveaux éclaircissements sur la vie et les ouvrages de G. Postel, p. 130) “His work aimed to be a compendium of all Gaulois and French travelers and the roads to Asia, as well as a vindication of the superior rights of the Gallic nation. Its encyclopedic intent was to keep a repertory of travel accounts written by the French, from classical times to the sixteenth century. It was much in the spirit of Giovanni Battista Ramusio (1485-1557).” (I. B. McCabe, Orientalism in early modern France, p.54) Précieux exemplaire de ce rare ouvrage consacré aux voyages entrepris par les Gaulois en Asie, finement relié en maroquin prune par Chambolle-Duru. Nos recherches ne nous ont permis de localiser aucun exemplaire sur le marché public international depuis le début des relevés en 1970.
Paris, Louis Michaud, 1910, in-12, broché, 224 p. Édition originale dont il n'a pas été tiré de grand papier. Préface d'Ugo Capponi, avec une étude sur Le théâtre italien en France par Charles Simond. Ouvrage illustré de 44 gravures et portraits. Très bel envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire : Au rare et excellent écrivain Gaston Chérau, son admirateur et son ami Guillaume Apollinaire offre ce petit tableau d'une grande littérature dramatique enfermée dans une prison de papier. À noter que la même année Gaston Chérau publiera la suite de son roman autobiographique Champi-Tortu (1906) avec pour titre La prison de verre.
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Couverture souple imprimée. Exemplaire non coupé. Papier légèrement jauni. Couverture et dos un peu fanés. Une mouillure coin inférieur gauche et suite de feuilles.
Genève Pierre Cailler 1947. 145 pp. In-12. Broché. État correct. 1 volume. Collection "Beaux textes, textes rares, textes inédits". 11ème de la collection."Un peu avant d'être envoyé au front, après un engagement volontaire, Guillaume Apollinaire rencontre Lou. C'est la passion, la tornade, l'amour plus que fou ! Cette passion sera loin de n'être que sentimentale. Elle atteindra aussi des sommets charnels qui obséderont le poète abandonné dans ses tranchées parmi la troupe, les obus sifflants au-dessus de sa tête et la morts marquant ses journées. L'absence de l'être aimé ne fait qu'en attiser le besoin et son idéalisation. Apollinaire est plus que malheureux, coupé de cette femme qu'il ressent comme lui étant aussi nécessaire que l'oxygène qu'il respire. Sa passion va prendre une allure absolue, totale, obsédante!Malheureusement, Lou n'est pas Pénélope, loin s'en faut ! Elle aime, oui, mais elle des difficultés à concevoir un lit autrement que garni et l'absent a bien tort...Sa fidélité sera donc toute relative, comme son empressement à répondre aux missives enflammées de notre Guillaume. Il ne pourra qu'en souffrir davantage et l'amoureux qui souffre aime bien souvent plus follement encore.Ces poèmes dédiés à Lou sont l'expression de ses sentiments et de ses obsessions charnelles, mais aussi une description de ce qu'il voit et de ce qui l'entoure. La présence quotidienne de la mort et de l'invalidité ne pouvait qu'attiser ses passions. Ce recueil est superbe !"ÉDITION ORIGINALE LIMITÉE à 3420 exemplaires numérotés. Celui-ci est un des 3000 exemplaires numérotés sur papier chamois.
Couverture souple imprimée rempliée. Belle fraîcheur de papier.
Paris Pour les fils du Roi 1948. 73 pp. In-8 étroit. Broché. En très bon état. 1 volume. Introduction et notes de Marcel Adéma."Lorsque, en avril 1915, Guillaume Apollinaire partit pour le front, il reçut d'une jeune femme inconnue, charmant poète qui signait ses livres du pseudonyme masculin d'Yves Blanc, le quatrain suivant : Vous allez compléter la geste de vaillance Des héros polonais au sol de nos aïeux Emportez pour braver les destins ténébreux Ce quatrain espérant d'une femme de France. Ces petits vers le ravirent, et il écrivit à leur expéditrice qu'ils seraient toujours pour lui un talisman qui le protégerait des blessures. Une correspondance de marraine à filleul de guerre s'établit alors entre les deux poètes. C'est une correspondance de tendre amitié et de confiance. Il n'y a point d'amour. Quand Guillaume risque un madrigal, sa marraine l'en gronde aussitôt. À bâtons rompus Apollinaire entretiendra Yves Blanc de ses goûts, de ses préférences poétiques, de ses impressions de guerre, du passé et de l'avenir. La légèreté voulue du ton, malgré les accès de tristesse, la culture et l'érudition profonde, l'observation finement ironique montrent son esprit si vif et son don de conteur. Ces lettres sont d'une lecture délicieuse, car ce n'est pas seulement Apollinaire poète qu'on y trouve, mais aussi le spirituel chroniqueur de la Vie anecdotique du Mercure de France".TIRAGE LIMITÉ à 680 exemplaires numérotés. Celui-ci est un des 400 exemplaires numérotés sur vergé chamois d' Arches.
Précieux exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque au chiffre couronné de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, épouse de Napoléon Ier. Paris, Dufey, 1835. 4 tomes en 4 volumes in-8 de: I/ (2) f., 392 pp.; II/ (2) ff., 432 pp., pt. trou ds. la marge bl. p. 9 ; III/ (2) ff., 406 pp., qq. ff. brunis; IV/ (2) ff., 418 pp., qq. rousseurs éparses. Demi-maroquin rouge, plats de papier rouge, chiffre couronné au centre des plats, dos lisses ornés de filets dorés figurant des nerfs. Reliure de l'époque. 210 x 130 mm.
Edition originale de cet ouvrage estimé et peu commun. Tulard, 1464; Bertier, 980. Frédéric Guillaume de Vaudoncourt (1772-1845) est un général français qui servit pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empiredans l'armée du Royaume d'Italie ; à la seconde Restauration, il se réfugia à l’étranger et fut condamné à mort par contumace. Il joua un rôle actif lors de la Révolution de 1830. « Lieutenant général durant les Cent-Jours, Vaudoncourt fut condamné à mort par contumace au second retour des Bourbons. Il se réfugia à Londres, en Belgique, à Munich, auprès du prince Eugène, voyagea en Italie et en Espagne y assista au début de l'intervention française en 1823. Amnistié en 1825 et aussitôt réformé, il combattit dans les rangs des insurgés en juillet 1830 » (Bertier et Fierro, 980). « Le premier volume commence avec l'arrivée de l'auteur à Mons, le 26 octobre 1815. Mais, dès le deuxième chapitre, il donne un ‘coup d'œil sur les évènements passés’ et reprend ses souvenirs au début de l'année 1812. Tout le premier volume fait donc ainsi l'objet de la relation des années 1812, 1813 et 1814. Remarquable témoignage d'un général de brigade de l'armée d'Italie, intelligent et cultivé. » (Tulard, 1464). «Homme cultivé et combattant de la liberté, le général Frédéric Guillaume de Vaudoncourt a laissé ses Mémoires (Quinze années d’un proscrit), dans lesquels il retrace avec talent son itinéraire atypique, celui d’un soldat de la République devenu général de Napoléon, poursuivant sa quête libérale à travers tout le continent». Bel et précieux exemplaire à très grandes marges avec de nombreux témoins, conservé dans ses reliures en demi-maroquin rouge de l’époque au chiffre couronné de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, Impératrice des Français. «Marie Louis Léopoldine Françoise Thérèse Joséphine Louise, archiduchesse d’Autriche, fille aînée de François Ier, empereur d’Autriche naquit en 1791 et fut élevée dans la haine de la France et de Napoléon Ier. Demandée en mariage par ce dernier par raison d’Etat, elle l’épousa par procuration en 1810 et donna naissance au roi de Rome en 1811. Régente pendant la campagne 1813, elle regagna l’Autriche à l’abdication de l’Empereur en 1814 et devint duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla.» Olivier Hermal, pl. 2654.
Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchemerzine et Bourdillon. Paris, J. Jehannot, s.d. [vers 1520-1521]. Petit in-4, a8, b-e4, f8, g-k4, l8, m-p4, q8, r-v4, x8, y-z4, r4, A-B4, C8, D4, E6 = (142) ff., 2 col., 41 l., 1 grand bois sur le titre répété au verso, extrémité de l’angle supérieure droit du titre restauré. Maroquin rouge, large fleuron doré au centre des plats, dos à nerfs orné, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Trautz‑Bauzonnet. 188 x 129 mm.
L’exemplaire Ambroise Firmin-Didot et Charles Bourlon de Rouvre, le seul cité par Tchémerzine (IV-227) et Bourdillon (note 4 page 52) de cette précieuse édition du Roman de la Rose imprimée vers 1520-21. Cet exemplaire parait être le seul répertorié en ce premier état : avant l’adjonction du chiffre XXIX sur le titre après la mention « Imprimé à Paris ». « Titre r. et n. dans une petite bordure de la page : gde lettrine carrée S de départ, couvrant 4 lignes de textura, suivie d'une ligne plus petite et d'un bois d’un nouveau style (répété au v°), rompant avec la double fig. antérieure. Cette fois, L'amant et sa belle dans un paysage, devant un château. Marque de J. Janot à la fin. 5 figures. » Guillaume II, seigneur de Lorris en Gâtinais, est connu pour avoir été armurier en 1239 au château de Melun et avoir rendu des sentences arbitrales avec Philippe de Rémy, bailli du Gâtinais en 1242. Mais son œuvre littéraire laisse supposer qu'il était clerc, en tout cas qu'il connaissait fort bien la littérature latine (notamment Ovide, qu'il imite). Son Roman de la Rose emprunta beaucoup à un premier Roman du même nom, dû à Jean Renart, mais avec talent il sut faire passer l'allégorie (la Rose est l'aimée) du domaine religieux au domaine profane et courtois, tout en lui gardant un côté mystique. Malheureusement, mort très jeune, il laissa l'œuvre inachevée (4 000 vers). Jean de Meung (1250-1305), opulent bourgeois et universitaire qui ne prenait pour maître que la nature et détestait autant l'ascétisme que l'amour courtois, fut son continuateur un peu inattendu. On lui doit un Testament et un Codicille, ainsi que des traductions du Livre des merveilles de Giraud de Barri, du Livre de chevalerie de Végèce, de la Consolation de la philosophie de Boèce. En 1270-75, il décida d'écrire une longue continuation (18 000 octosyllabes) au Roman de la Rose inachevé de Guillaume de Lorris, formant ainsi un traité complet de l'amour, fondé sur une philosophie de la plénitude et de la fécondité. Cette œuvre est en vers, comme celle à laquelle elle fait suite. Le Roman de la Rose (en vers) n'a plus été republié perdant très longtemps (deux siècles ?) après la dernière édition de 1538, mais il en existe de nombreuses rééditions modernes en goth., parmi lesquelles on citera celle de Paris, Delarue, 1878 (1938, 30 vente Fière, n° 522). Également, rééd. par J. de Bonnot, 1988. Précieux exemplaire orné de 5 figures, le seul répertorié de premier état, provenant des bibliothèques A. Firmin-didot et C. Bourlon de Rouvre, cité par Tchémerzine et Bourdillon.
Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet. Paris, Didot, 1814.4 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 1 portrait, xxiii pp., (1) p.bl., 175 pp., (1) p.bl., 1 gravure à pleine page, 164 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 460 pp., (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 395 pp., (1) f.bl. ; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 1 gravure à pleine page, 496 pp., (1) f. d’errata. Maroquin bleu à grain long de l’époque, plats richement décorés de diverses roulettes dorées et à froid, dos à nerfs très richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée Thouvenin.216 x 132 mm.
« Cette édition bien imprimée et sur papier vélin, doit être préférée à toutes les autres ». (Brunet, III, 1175).Première édition donnée par Méon, dédicacée au comte Daru, ornée de 4 superbes gravures de Monnet et d’un portrait gothique de Jehan de Meung par Girardet.Bulletin Morgand et Fatout, 11334 ; Graesse, IV, p. 263. « Ce qui surprend toujours lorsqu'on aborde le ‘Roman de la Rose’ c'est qu'il soit œuvre d'humanistes, procédant de deux esprits bien différents et explicitant de manière exemplaire l'évolution des esprits. Le poème de Guillaume de Lorris est un art d'aimer, et si tout l'amour courtois, qui va bientôt disparaître, s'y exprime, il est déjà tout imbu des Anciens, d'Ovide en particulier ; celui de Jean de Meun, est une encyclopédie, où l'auteur rassemble en noble discours toutes les données de science et de la philosophie, c'est aussi un ample poème cosmologique.Ainsi, chacun, dans son genre propre, a réuni tout ce qu'il était possible de rassembler sur deux sujets aussi importants ; mais alors que Guillaume de Lorris se tourne vers un passé, qui bientôt n'existera plus, Jean de Meun entrevoit l'avenir et annonce le XVe siècle humaniste. Par là, ‘Le Roman de la Rose’, œuvre la plus significative de tout le Moyen-Age français, se trouve situé au tournant que prit, entre ses deux dates extrêmes de composition, l'esprit français ; on y trouve, assez singulièrement réunis, deux courants de pensée qui sont en quelque sorte deux constantes principales de la littérature française. » Superbe exemplaire imprimé sur papier vélin fin, revêtu d’éblouissantes reliures de l’époque du grand Thouvenin, le plus illustre relieur du temps, en maroquin bleu richement orné.
L’édition corrigée et amendée de ce projet de réforme de la législation française par Lamoignon. Précieux exemplaire relié à l’époque aux armes du chancelier René-Nicolas-Charles de Maupéou, l’arrière-arrière petit-fils de l’auteur. Nancy, J.B. Hiacinthe Leclerc et Paris, Merlin, 1768. In-8 de (1) f.bl., (4) ff., 432 pp., (1) f.bl. Corrections manuscrites dans le texte. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angles, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 197 x 123 mm.
Très rare seconde édition, corrigée et amendée, du ‘Recueil des arrêtés de Monsieur le premier président de Lamoignon’. Quérard, La France littéraire, IV, p. 500 (qui cite les éditions de 1702 et 1783 mais qui ne semble pas avoir connaissance de la présente édition). Une première édition fautive avait paru en 1702 « sur l'original écrit de la main de M. de Fourcroy, Secrétaire de ces conférences. Cette première édition de 1702 est remplie de fautes d’impression qui altèrent la substance & le sens des matières & des arrêtés » (Avis). Guillaume de Lamoignon (1617-1677) était le premier président du parlement de Paris et l’un des membres les plus illustres de l’ancienne magistrature française. Il ébauche dans le présent recueil un vaste plan qu'il avait conçu pour la réforme de la législation française. « Le projet de ce grand Magistrat était de rassembler sous différents titres les règles de la jurisprudence française, d'en rendre les décisions uniformes en en adoptant les plus sages, & de les rédiger en forme d'articles pour servir de loi générale dans le royaume » (Avis). « Le but de M. le Premier Président de Lamoignon fut surtout d’établir dans cet ouvrage l’uniformité des maximes qui doivent conduire à la décision des questions controversées, & de prévenir, par ce moyen, les contradictions que présentent souvent les Arrêts de deux Parlements différents […] Il avait toujours applaudi à la sage politique d’un de nos Rois, qui aurait voulu qu’il n’y eût, en France, qu’une coutume, qu’un poids, qu’une mesure, & que toutes les Loix fussent mises en Français. M. le Président de Lamoignon a toujours voulu qu’on puisse réaliser cette idée si simple et si noble. Persuadé que cette conformité serait aussi utile au Public qu’aux Juges, il conçut le projet de cet important ouvrage ; il fit assembler chez lui douze avocats, pour avoir leurs sentiments sur les articles convenus. Ces articles et les avis des Avocats furent ensuite examinés dans des Assemblées, où se trouvaient deux Députés de chaque Chambre du Parlement. On ne s’en tint pas là ; on chercha de nouveaux moyens pour exécuter et perfectionner ce plan. MM. Auzanet et Fourcroy, ces Jurisconsultes si célèbres, furent chargés de fournir des Mémoires, & de mettre les matières en ordre. Ce travail fut soumis à l’examen & à la décision de M. le Premier Président de Lamoignon, qui concluait et arrêtait lui-même les articles. C’est à cette rédaction, ainsi dirigée par ce savant Magistrat, que le Public est redevable de l’Ouvrage dont nous annonçons une nouvelle édition […] Nous en avons assez dit pour fixer les idées qu’on doit se former d’un Ouvrage qui parait avec une célébrité acquise, célébrité confirmée par les jugements de ce qu’il y a de plus recommandable dans la Magistrature & dans le Barreau. » (Gazette des tribunaux, III, 1777, pp. 74-76) Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque pour le chancelier René-Nicolas-Charles de Maupeou (1714-1792), l’arrière-arrière petit-fils de l’auteur de l’ouvrage. « Fils de René-Charles, premier président au Parlement de Paris, puis garde des sceaux de France, et d’Anne-Victoire de Lamoignon, il est conseiller au Parlement de Paris en août 1733, conseiller du Roi au Conseil d’Etat, et devient président à mortier en survivance de son père le 1er avril 1737 et en fonctions le 12 novembre 1743, puis premier président du Parlement le 12 octobre 1763. Il fut nommé chancelier et garde des sceaux de France le 16 septembre 1768, sur la démission de son père. Il livra une guerre acharnée aux Parlements dans les années 1770-1775. Il exila le Parlement de Paris qui prétendait contrôler le pouvoir royal en 1771 et le remplaça par un nouveau Parlement assisté de six conseils supérieurs malgré les protestations des autres parlements, des cours de justice et de l’opinion publique ; il réformait en même temps l’exercice de la justice, et supprimait la vénalité des charges ; après une lutte de plusieurs mois il finit par triompher de la résistance des Parlements, mais la mort de Louis XV ruina son œuvre et sa fortune. Louis XVI lui reprit les sceaux le 24 avril 1774 et rétablit les anciens Parlements. Maupéou fut le dernier chancelier de France. » (Olivier, Pl. 2243). La mère du chancelier René-Nicolas-Charles de Maupéou (1714-1792), qui fit relier le présent volume à ses armes, était en fait l’arrière petite-fille de Guillaume de Lamoignon, l’auteur de ce recueil d’Arrêtés. Provenance : René Nicolas Charles de Maupéou et Docteur L. Ribadeau Dumas avec ex libris. Localisation des exemplaires au nombre de 4 seulement : Bibliothèques de Metz, Caen, Nancy et B.n.F.
P., Mercure de France, 1917, in-8 reliure demi-vélin teinté vert d’eau, plats de papier assortis imitant une peau de reptile, titre en long, couv. et dos cons., non rogné (reliure de l’époque signée Stroobants), 28 p. Edition originale tirée à 215 ex. 1/200 ex. sur papier teinté d’Arches. Ce recueil est le dernier publié du vivant du poète. Exemplaire enrichi d’un envoi a.s. contrecollé page de faux-titre : “A Luc-Albert Moreau Crébillonnesquement-filialement et cordialement Guillaume Apollinaire”. Ce très bel envoi provient à n'en pas douter d'un exemplaire des Œuvres de Crébillon le fils, édité par Apollinaire en 1911-1913 à la Bibliothèque des Curieux dans la collection Les Maîtres de l'Amour rapporté par le dédicataire dans le présent volume de poèmes. Une note au crayon page de garde précise que cet exemplaire relié par Stroobants est dans la reliure uniforme choisie par Luc-Albert Moreau pour les livres d'Apollinaire de sa bibliothèque. ? On joint dans une reliure identique, de même provenance: APOLLINAIRE (Guillaume). La Femme assise. Paris, N.R.F., 1920, in-8. Édition originale num. sur Lafuma.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
P., H. Simonis Empis, [v.1896], gr. in-4, bradel demi-percaline grise à coins, dos lisse orné de filets et fleuron dorés, pièce d'auteur et de titre brune (rel. de l'ép.), non paginé. (SS43A)
Album contenant dix-neuf planches en couleurs dont une à double page. Édition originale de la préface de Georges Courteline. Suivi de Mes 28 jours. Album inédit, par Guillaume, contenant vingt planches en couleurs. Préface par Édouard Detaille.
P., Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 1991, in-8, br., 168 pp. (GK7A)
Bibliographie, annexes et index des noms.Catalogue d'exposition.
P., Somogy / Éditions d'art, 1999, in-4, toile noire et jaquette rempliée éd., 88 pp., 136 photos et illustrations, bibliographie. . (SC88)
Catalogue d'exposition au Musée de l'hôtel de Vermandois à Senlis du 24 septembre 1999 au 4 janvier 2000.
P., Hartmann, 1968, in-4, br., en partie non coupé, 64 pp. de texte. (GA17B)
343 photographies de Pierre DEVINOY. Physiologie du siège de Guillaume Janneau et commentaire et tables de Madeleine Jarry. Traces de scotch à la couv. fragilisée.
P., Jean Dullis Éditeur, 1973, gr. in-8, br., couv. ill., 296 pp., bibliographie, index. (GB6)
"Une promenade à travers le jardin des parfums, guidée par Françoise Sagan et Guillaume Hanoteau (...), historien et journaliste".
Couverture souple imprimée. Non coupé.
Paris Gallimard 1952 350 pp. In-12. Broché. Bel état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 27 exemplaires numérotés sur Madagascar, second papier après 2 exemplaires sur Japon.Recueil de lettes envoyées entre le 16 avril 1915 et le 16 août 1916 par Guillaume Apollinaire à sa fiancée Madeleine Pagès rencontrée dans le train quelques mois auparavant.
Couverture souple verte. Illustré par Dunoyer de Segonzac de 3 dessins représentant les Poilus, dont 2 hors-texte et un in-texte.
Liège Editions Dynamo, Pierre Aelberts 1958 9 pp. Plaquette in-12. Broché. Parfait état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE de cette émouvante lettre de guerre écrite au front par G. Apollinaire le 20 Août 1915. TIRAGE LIMITÉ à 51 exemplaires numérotés. Celui-ci un des 40 exemplaires numérotés et justifiés à la main par l'éditeur sur vélin blanc, troisième papier.
Couverture souple imprimée. Coiffe inférieur brunie.
Paris Gallimard 1952 350 pp. In-12. Broché. En bon état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 420 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre.Recueil de lettes envoyées entre le 16 avril 1915 et le 16 août 1916 par Guillaume Apollinaire à sa fiancée Madeleine Pagès rencontrée dans le train quelques mois auparavant.
Couverture souple imprimée. Non coupé.
Paris Gallimard 1952 350 pp. In-12. Broché. Bel état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 27 exemplaires numérotés sur Madagascar, second papier après 2 exemplaires sur Japon.Recueil de lettes envoyées entre le 16 avril 1915 et le 16 août 1916 par Guillaume Apollinaire à sa fiancée Madeleine Pagès rencontrée dans le train quelques mois auparavant.
Sous étui bordé. Reliure maroquin vert mousse. Dos lisse et muet, plats ornés de petits carrés noirs et verts formant le nom de l?auteur et le titre sur les plats. Doublure de moire brune avec en encadrement le même maroquin orné d?un filet et d?un listel de minuscules carrés à froid. Tête, gouttière et queue dorées. Non rogné. Couvertures et dos conservés. Reliure signée E. & A. Maylander.
Paris Albert Messein 1925 245 pp. In-8. Relié. Très bel état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 100 exemplaires numérotés sur vergé d?Arches, deuxième papier. Préface de Ramon Gomez de la Serna. Relié en tête : un feuillet de la revue Les Marges reproduisant 3 poèmes de Louise Lalanne, pseudonyme utilisé par Guillaume Apollinaire.
Ouvrage orné de deux portraits hors-texte. Reliure demi-chagrin rouge à grands coins. Dos lisses ornés de filets dorés, date en queue. Tête dorée. Couverture et dos conservés. Intérieur avec rousseurs éparses. Non rogné.Introduction et essai bibliographique de Guillaume Apollinaire
Paris Bibliothèque Des Curieux 1911 - 1913 Tome 1: 313 pp.Tome 2: 360 pp. In-8 Reliés. Etat correct. 2 volumes. Collection "Les maîtres de l'amour".
Ouvrage orné de 6 compositions d'après la suite gravée par William Hogarth: La destinée d'une courtisane. Reliure demi-chagrin rouge à grands coins. Dos lisses ornés de filets dorés, date en queue. Tête dorée. Couverture et dos conservés. Intérieur avec rousseurs éparses. Non rogné.Introduction, essai bibliographique par Guillaume Apollinaire.
Paris Bibliothèque Des Curieux 1914 281 pp. In-8 Relié Etat correct. 1 volume Collection "Les Maîtres de l'amour".