Paris : Perrin, 1909,In-16,broché; 323 p.
Paris, Perrin, 1909; in-8, 323 pp., 3 portraits h.-t., broché.
Ce recueil de mélanges historiques forme l'un des premiers travaux du diplomate qu'était le vicomte de Guichen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Émile-Paul, 1917 in-8, VIII-564 pp., broché. Papier jauni.
Etude fondée en majeure partie sur les correspondances des ministères et des ambassades. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Emile-Paul Frères, s.d. (1917), fort gr. in-8°, viii-564 pp, notes, reliure demi-chagrin acajou, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleuron dorés (rel. de l'époque), un mors fendu sur 6 cm, bon état. Edition originale
"Le vicomte de Guichen vient de consacrer cette importante étude à une des crises les plus graves que provoqua en Europe la question d'Orient. Elle éclata en 1840 et menaça l'Occident d'une guerre générale, qui ne fut évitée que par la modération du gouvernement français, modération qui lui était d'ailleurs presque imposée par son isolement. Attitude d'autant plus louable qu'il lui fallut patiemment lutter contre une opinion publique favorable à une cause chevaleresque. A travers quel dédale d'intrigues, d'évolutions contradictoires, les puissances unies arrivèrent-elles à isoler la France du concert européen ? C'est afin d'en chercher le fil conducteur que le vicomte de Guichen s'est livré à de longues et minutieuses investigations dans les chancelleries et dans les grandes bibliothèques de presque toute l'Europe, consultant tour à tour les Archives de Bruxelles, de Londres, de Munich, de Turin, de Vienne et les Archives des Affaires étrangères de France. Cet immense et difficile travail lui a permis de toucher du doigt les embûches d'une politique de duplicité dressée contre une politique de bonne foi telle qu'elle alla parfois jusqu'à la candeur. Il découvrit de la sorte que, dans la lutte engagée entre le Sultan et son sujet, l'extraordinaire Mehemet Ali, dont le génie créateur fit refleurir la prospérité de l'Antique Egypte, ce fut la haine de la France qui cimenta l'union des puissances. Seule la France resta fidèle au programme qui avait, au début, fait l'accord des puissances et qui visait à maintenir l'intégrité de l'Empire Ottoman. Les documents réunis par le vicomte de Guichen permettront d'établir que, si la France subit à ce moment un des plus graves échecs diplomatiques qu'elle eût jamais connus, par sa dignité dans son isolement, elle sortit de l'aventure avec la conscience d'avoir épargné à l'Europe, au prix d'une véritable victoire sur elle-même, une guerre générale, sans limites dans ses conséquences et qui eût été vraisemblablement désastreuse pour notre pays." (Jacques Patin, Le Figaro, 1921)