P., Le Bailly & Avignon, Gros Frères, 1865, pt in-8°, 168 pp, broché, couv. lég. salie, coin des derniers feuillets rogné (sans atteinte au texte), état correct. Edition originale, envoi a.s.
Rare recueil de ces poèmes militaires. — "Louis Maxime Guffroy naquit à Paris le 24 septembre 1826. Enrôlé au 98e régiment d'Infanterie, il fit la campagne de Crimée, où il composa quelques chansons militaires. Grâce à la protection d'un jeune sous-lieutenant du régiment, compagnon d'études qu'il avait retrouvé devant les murs de Sébastopol, Guffroy obtint la faveur d'être admis dans la garde impériale, au 1er régiment de grenadiers. De retour en France, il publia les chansons du bivouac sous le nom de “Souvenirs de Crimée”, et son recueil parvint jusqu'à l'Empereur, qui daigna le faire figurer dans sa bibliothèque particulière..." (Louis de Monchal, préface biographique)
1858 Paris, impr. Appert et Vavasseur, 1858 ; in-12 de 144 pp., chagrin vert sombre, filets dorés et à froid en encadrement, armes impériales dorées au centre du premier plat, dos à nerfs orné, tranches vertes ornées d'un semis d'abeilles dorées (reliure dans le style de Despierre).
Édition originale peu commune. Profondément marqué par la perte d'un amour de jeunesse, Maxime Guffroy (1826-1896) s'enrôla dans le 86e régiment d'infanterie et fit la campagne de Crimée. Il en revint caporal au 1er régiment de grenadiers de la Garde impériale et publia plusieurs recueils de chansons ou de souvenirs. BEL EXEMPLAIRE AUX ARMES DE NAPOLÉON III, avec les tranches ornées d'un semis d'abeilles dorées. On apprend dans un autre ouvrage de l'auteur que ce recueil de chansons « parvint jusqu'à l'Empereur, qui daigna le faire figurer dans sa bibliothèque particulière » (Louis de Monchal, « Préface biographique » pour Les Fastes de l'Armée française, 1865). Quelques traces sur la reliure, doublures et gardes salies.