Paris Imprimerie Impériale 1862 Grand et fort In4 - reliure moderne toilée avec parements cuir - LXVI + 809 pages - cachet impérial a la page de titre . D'après Guessard et De Certain , ce mystère serait le premier donné a Orléans entre 1439 et 1470 .
Bon
IMPRIMERIE IMPERIALE. 1862. In-4. Relié. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en tête abîmée, Rousseurs. LXVI + 809 pages - Rousseurs pouvant altérer légèrement la lecture - Coiffes en tete et pied abimées + fac similé d'un manuscrit en fin de volume - 1 etiquette collée en coiffe en pied - Tampon sur le 1er plat et page de titre.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
PREMIERE SERIE - HISTOIRE POLITIQUE / PUBLIES PAR LES SOINS DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
P., Imprimerie Impériale, 1862, fort in-4°, lxvi-809 pp, fac similé d'une page du manuscrit en fin de volume, cartonnage éditeur, dos lég. abîmé avec pt mque en tête, imprimé sur vergé, à pleines marges, non rogné, qqs rares soulignures crayon dans la préface, qqs rares rousseurs, bon état (Collection des documents inédits sur l'histoire de France).
Le 8 mai 1429, la victoire sur les troupes anglaises met fin à neuf mois de siège devant Orléans. Les chefs militaires français, les bourgeois et les citoyens de la ville, ainsi que leur héroïne Jeanne la Pucelle, participent le jour même à une procession qui les conduit sur les hauts lieux du siège. “Le Mistère du siège d’Orléans” est à la fois la représentation théâtrale du siège et celle de la célébration processionnelle de cette victoire décisive. Autour du personnage de Jeanne d'Arc et de ses compagnons, elle met en scène le siège d'Orléans par les Anglais en 1428-1429 et l'intervention victorieuse de Jeanne d'Arc, qui y a mis fin et a délivré la ville. L'auteur y incite les citoyens à participer aux fêtes commémoratives afin de remercier Dieu et d’exalter leur rôle dans la guerre contre les Anglais. Derrière le texte que nous possédons se trouve peut-être une version primitive de peu postérieure aux événements, dont on dit qu'elle pourrait avoir été inspirée par Gilles de Rais... — "Ce mystère est le plus ancien que nous possédions sur Jeanne d'Arc ; il a pu être composé avant 1435, puisqu'il semble avoir été joué pour la première fois le 8 mai de cette année. C'est l'opinion des éditeurs, qui font remarquer que le rôle important tenu par Gilles de Rais dans le poème rend peu probable une composition postérieure ... 1440, date de son exécution : a-t-on vu alors Barbe-Bleue jouer une composition honorable dans une pièce où figurait Dieu lui-même ? H. Tivier, à l'inverse, dans sa Thèse (1868), s'efforce de montrer, en s'aidant de la critique interne, que le Mystère, oeuvre de Jacques Millet, n'est pas antérieur à 1456, au moins dans sa forme définitive." (Lanéry d'Arc, 1770-1771).