S.l., s.d. (1748) in-4, [4] pp. mal chiffrées 6, demi-toile noire modeste, dos lisse muet à lacets (reliure moderne). Bon exemplaire.
La défense de l'orthodoxie doctrinale n'était vraiment pas la spécialité de Pierre de Tencin (1680-1758), tout absorbé par ses mondanités, et le souci de sa carrière politique, mais, après avoir été l'instrument de Fleury au surprenant concile d'Embrun (1727), puis nommé primat de Lyon en 1740, il fallait bien sauvegarder les apparences. Cette condamnation du livre du jésuite Pichon (1683-1751) sur la fréquente communion apparaît particulièrement piquante : bien après avoir fait condamner sur ordre Soanen pour ses convictions jansénistes et son appel, l'évêque se tourna contre ce parangon de molinisme moral. C'est sans doute ce que l'on appelle l'hommage du vice à la vertu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT