<p>La loyauté des Grecs vis-à-vis de Rome ne s'est pas manifestée par la seule voie du culte impérial comme on le croit communément. Il y eut entre l'empereur et les cités grecques un système d'échange particulièrement efficace, dans lequel l'empereur, respectueux du tropisme grec de la recherche de la primauté, canalisa cette dernière tout en s'imposant en arbitre suprême par le contrôle et le monopole des gratifications.</p> Rennes, 2009 PURennes 514 p., broché. 15,5 x 24
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Presses Universitaires de Rennes, 2010, in-8 br., 514 p., coll Histoire, 2ème édition corrigée, très bon état.
L'abondance des privilèges et des titres accordés ou confirmés par les autorités romaines à des cités de la partie hellénophone de l'Empire romain (Egypte exclue), est l'un des traits saillants de la politique impériale entre les règnes d'Auguste et de Dioclétien. Par privilège, il faut entendre " le droit particulier (le statut, le règlement), accordé à une personne ou à une communauté ". Ainsi, l'octroi de la liberté (ou éleuthéria) ou encore l'élévation au rang de colonie romaine constituent d'authentiques privilèges, tandis que l'autorisation d'édifier un temple du culte impérial au niveau du koinon (la néocorie), l'obtention des titres de métropole, de cité navarque, de siège de diocèse, ou de " première (cité) de la province ", ainsi que l'octroi de concours sacrés doivent être considérés comme la marque d'une gratification impériale (dôréa) sans effet sur le statut des communautés. Les sources modifient notre regard sur une question que l'on croyait résolue : ces titres longtemps considérés par les historiens comme autant de hochets de vanité ont été mis en relation avec l'idée d'une dépolitisation objective des cités grecques en matière de relations internationales, de sorte que s'est établie, de façon plus ou moins consciente, une relation entre le pax Romana, l'assujettisement des cités grecques à lutter pour leur préséance. Or l'esprit agonistique grec et l'aspiration à la primauté qui en découle subsistent en aval de la période de la Paix Romaine puisqu'elle lui survit et même s'exacerbe sous les règnes des empereurs soldats, que ce soient Valérien Gallien ou Tacite. Voir le sommaire sur photos jointes.
<p>À la suite des dernières volontés du roi Attale III, le royaume de Pergame fut légué au peuple romain en 133 avant J.-C. : un tel évènement constitua un choc considérable pour les notables de la célèbre cité. Ces personnages influents, riches et reconnus par leurs concitoyens, consolidèrent cependant leur domination. Intégrés à l’empire, les plus brillants d’entre eux formèrent une éclatante élite et devinrent des partenaires parfois privilégiés des empereurs sur le plan politique.</p> Rennes, 2017 PURennes 378 p. 15,5 x 24
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