A Paris, Chez Jean Daumalle, 1623. Petit in-4 de (16)-176-(19) pp., maroquin vert, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Édition à l'adresse de Paris donnant le nom de l'auteur. 2 planches dont 1 double dite du « tombeau et (de) l'urne » : armoiries de Roger de Bellegarde gravées à pleine page par Fr. Guenebauld, fils de l'auteur et une planche double (tombeau et urne) gravée par Nicolas Spirinx et quelques figures sur bois dans le texte.Médecin et antiquaire à Dijon, Jean Guénebaud découvrit vers 1600, dans une de ses vignes, un tombeau de pierre de forme ronde, haut de 30 centimètres et renfermant une urne en verre, qui excita vivement l'attention de Saumaise, Casaubon et de Thou. D'après une inscription grecque grossièrement sculptée, ce tombeau était celui d'un grand prêtre nommé Chindonax. Ce monument fut donné par son fils au cardinal de Richelieu, et servit par la suite d'abreuvoir dans la basse-cour d'un curé de village.Bel exemplaire dans une reliure de qualité. Des rousseurs.Brunet, IV, 1257 : « Cet ouvrage est assez curieux, mais on ne recherche que les exemplaires où se trouve la planche qui représente le tombeau et l'urne » ; Caillet, II, 4819 ; Dorbon, 5940.
Dijon, De l'impression de Claude Guyot, 1621. Petit in-4°, demi-veau fauve à coins, dos lisse (reliure du XIXe siècle). [8] ff. - 176 pp. - [8] ff.
Édition originale de cet ouvrage curieux et recherché. (Brunet, IV, 1257).Dédié à Roger II de Saint-Lary, duc de Bellegarde, l'ouvrage fait part de la découverte par le médecin dijonnais Jean Guenébauld (15..-1630), d’une urne funéraire sur laquelle figurait une épitaphe en grec précisant : « Dans le boccage de Ithra, ce tombeau couvre le corps de Chindonax, grand-prêtre. Retire toi, impie, car les Dieux sauveurs gardent mes cendres. » L'auteur étend son étude aux sépultures antiques de Bourgogne et aux cérémonies funéraires chez les différents peuples (égyptiens, éthiopiens, tartares, indiens, turcs, etc.). Un chapitre est consacré à l’épitaphe sur les tombeaux des bêtes.L’édition est illustrée des armes du dédicataire gravées en taille-douce à pleine page, d’une planche dépliante gravée également en taille-douce représentant le tombeau et l’urne, ainsi que de quelques gravures sur bois dans le texte.Notes manuscrites sur une page de garde.Ancien timbre de possession.Un mors fendillé, manque à la coiffe supérieure, galerie de ver aux premiers cahiers, pages roussies.