1826, 18,5x24cm, une feuille rempliée.
Lettre autographe signée adressée au peintre Jean-Pierre Granger et datée du 24 avril 1826, une page rédigée à l'encre noire, adresse du correspondant au verso. 15 lignes d'une belle écriture penchée sur un feuillet remplié. Le célèbre peintre d'empire recommande à son confrère : "un petit jeune homme qui me parait bien intéressant et trop jeune pour entrer dans mon atelier. De Grand Diable, faites moi le plaisir de le bien voir dans le votre et quand il aura passé quelque temps à copier, si cela ne vous contrarie pas, je le reprendrai avec plaisir et en bonne route." Jean-Pierre Granger fut d'abord l'élève deJean-Baptiste Regnault avant de rejoindre Antoine-Jean Gros dans celui deJacques-Louis David. En 1800, il devint lauréat du premierprix de Romede peinture d'histoire avecAntiochus renvoie son fils à Scipion (Paris,École nationale supérieure des beaux-arts) tandis que son condisciple Jean-Dominique Ingresrecevait le second prix. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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31 x 42 cm - 44.5 x 59 cm (composition), sous passe-partout volant
Belle lithographie rehaussée en couleurs à la gouache. D'après la peinture Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (11 mars 1799) conservée aujourd'hui au Louvre. Cette oeuvre du baron Antoine-Jean Gros, manifeste de la propagande napoléonienne fut souvent repris en lithographie. Mais notre exemplaire, rendu unique, révèle une vivacité de couleurs impressionnante, au service de l'expression des passions des personnages permettant ainsi de transmettre au spectateur les émotions d'un véritable chef-d'oeuvre du Romantisme. Dans un caravansérail à arcades monumentales, malades et morts sont inextricablement mêlés, installés dans l’ombre sur la gauche du tableau et gisant à terre tout au long du premier plan. Les malades sont moins peints conformément à la réalité clinique de la maladie qui les touche, que le peintre eût pu observer dans un hôpital, qu’en application de la théorie des expressions dont il s'est nourri à l’Académie de peinture. Chaque malade exprime par sa posture et son attitude un sentiment : la peur, la résignation, l’accablement, l’épuisement, l’égarement, l’espoir, l’obstination, etc. C’est un tableau général des affects et des comportements devant la mort. Dans la lumière, Bonaparte, insensible, touche du doigt le bubon d’un pestiféré arabe, entouré d’officiers qui manifestent de l’inquiétude ou de l’horreur.Signée dans la planche "Champion del. - Lithog. de Motte".Lithographie extraite de Vie de Napoléon de Jean-Baptiste Madou publié entre 1823 et 1829, narrant la vie politique et militaire de Napoléon en 144 tableaux lithographiés. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
« Mr Gros regrette infiniment de ne s’être point trouvé chez lui pour avoir l’honneur d’y recevoir Monsieur Boucher. Il profite avec empressement de l’offre qu’il veut bien lui faire de choisir un jour de réunion. A cet effet il lui propose Dimanche prochain à onze heures. Il trouvera Mr Gros désireux de le recevoir et de lui témoigner ses sentiments de haute estime et d’admiration. ».
Lithographie d'après Mauraisse - format 49 x 31 cm marges comprises - quelques piqures en marge -
Joint: une notice biographique (piqures) et une reproduction de tableau lithographiée - Ensemble extrait de la Galerie des Peintres par M. Chabert publiée à Paris à l'Imprimerie lithographique de Chabert vers 1840 -