Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Exceptionnelle collection publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798 du « premier journal de théâtre proprement dit » (Hatin) dédié exclusivement à la critique dramatique - enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur Grimod de la Reynière, dont une adressée à l'acteur le plus prestigieux de son temps, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) acheta Le Nouveau Spectateur à son fondateur Le Prévost d'Exmes qui avait lancé un répertoire sous ce titre en 1770. La première livraison entièrement rédigée par ses soins parut chez Esprit le 1er avril ; le titre modifié pour la cinquième livraison devint Journal des Théatres ou le Nouveau Spectateur.« Ce qu’on y trouve de mieux, c’est une grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions, sacrilège littéraire dont ceux-ci se plaignent hautement, et qui pourra bien mériter au critique la suppression de son journal. » (Bachaumont, Mémoires secrets). Ce qui arriva ! Sur la plainte de comédiens, Le Fuel fut dépossédé de son journal après le n°14. C'est Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) qui prit sa succession et lança une nouvelle série du Journal des Théâtres (le n° 1 parut le 1er avril 1777) puis renonça cinq mois plus tard, en septembre 1777 ; le journal fut alors continué par Alexandre Grimod de La Reynière (1758-1838) alors âgé de 19 ans et un groupe d'amis. « Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777, déclare : "par une Société de Gens de Lettres" puis « Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage ». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O. Collaborateurs occasionnels : La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la « Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Charnois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres. Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier. Il semble néanmoins que Le Vacher de Charnois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel. Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse. A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres ; dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur. Le journal est alors continué "avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité" par Grimod de La Reynière âgé de 19 ans et son groupe » (Pierre Peyronnet).« C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod vingt ans plus tard en 1797 s'inspirant du feu Journal des théâtres pour créer Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L’argent et le pouvoir n’allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d’éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d’informations sur l’organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l’interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n’était pas encore renée de ses cendres ».Les tomes II et IV du Censeur dramatique sont truffés de deux lettres autographes signées de Grimod de La Reynière, la première à Monsieur Santerre Notaire à Magny (II, pp. 112-113) : Vous m'avez manifesté l'autre jour, Monsieur, le désir obligeant d'être au nombre des abonnés au Censeur dramatique, en conséquence j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la quittance dont vous pouvez remettre le montant au Postier ; et vous pouvez être sûr de l'exactitude avec laquelle on vous le fera passer à Magny, lieu de votre résidence ordinaire. Si même vous pouviez nous y procurer quelques abonnés, je ne doute pas que le bureau ne consentit à vous faire jouir des mêmes avantages que les libraires sur les abonnements. En conséquence il vous ferait alors une remise de 2£ par souscription. Il m'aurait été bien plus agréable monsieur de vous envoyer gratuitement cette feuille mais vous connaissez assez ma malheureuse position pour savoir que les motifs qui me l'ont fait entreprendre, m'ôtent la faculté d'en faire don à personne (.…) ; la seconde adressée à l'acteur François-Joseph TALMA (1763-1826) datée de Paris, le 16 messidor an 6 (4 juillet 1798), relative à leur querelle dont les éléments sont imprimés dans le Censeur dramatique, dans les livraisons nos 30-31 (IV, pp. 129-133 et 243-254) : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ».Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.
Paris, au bureau du Censeur dramatique, 1797-1798. 31 livraisons reliées en 4 vol. in-8, demi-basane, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison rouges et noires (reliure de l'époque).
Édition originale. Collection complète rare.Grimod n'avait que 19 ans quand il collabora au Journal des théâtres de M. de Charnois, avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité. Dès le 29e numéro, Grimod quitta la revue et fonda cette nouvelle publication Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. « C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L’argent et le pouvoir n’allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d’éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d’informations sur l’organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l’interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français fut dissoute par les autorités révolutionnaires. Très bon exemplaire. Des rousseurs.Hatin, 590 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes. Relié à a suite : [GRIMOD DE LA REYNIERE]. Visions d'un Bon Homme. A Paris, chez Renard, 1803. In-12 de 36 pp. Édition originale.
Paris, Maradan, 1803-1806. 4 vol. in-12, VIII-VIII-247-[1] pp. 1 pl. + [4]-306 pp. 1 pl. + XIV-349 pp. 1 pl. + XX-336 pp. 1 pl., bradel de de mi-toile brune, dos long orné du titre doré (quelques rousseurs et taches, pâle mouillure à la gravure et au titre du 2e vol.)
Seconde édition pour les deux premiers volumes, très probablement originale pour les troisième et quatrièmes années. Chaque volume est illustré d'un frontispice gravé sur le thème de la gastronomie, imaginé par Grimod de La Reynière, dessiné par Dunant et gravé par Maradan pour les trois derniers volumes, le premier ne donne que les initiales A. pour le dessin et M. pour la gravure. Une note explicative accompagne les frontispices, imprimée au dos du titre. Le premier volume comprend l'Itinéraire nutritif ou Voyage d'un Gourmand à Paris qui recense les meilleurs restaurants par quartier. Ce guide est suivi des Variétés nutritives qui sont un recueil de maximes lié à l'alimentation. Le troisième volume contient notamment des biographies de gourmands et une Géographie gourmande qui continue au quatrième. Les deux derniers volumes comportent également des guides culinaires. Cet Almanach a connu un vif succès en librairie et très rapidement Grimod de la Reynière et le librairie Maradan durent publier des deuxième voire troisième réimpressions. Un classique de la littérature gastronomique. Il comprend in fine des 3e et 4e volumes le catalogue des oeuvres de mme de Genlis chez le même libraire. Oberlé, Les Fastes de Bacchus..., 133. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Editions A.-M. Métaillé 1983 in 8 (21,5x14) 1 volume broché, couverture illustrée, XXXIV et 292 pages |1], avec des illustrations. Alexandre-Balthazar-Laurent, Grimod de La Reynière. Etat de neuf ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Neuf Broché
[Chez Favre, Libraire] - M*** Vieux Comédien ; [ GRIMOD DE LA REYNIERE, Alexandre ; PILLET, Fabien ]
Reference : 65671
(1808)
Par M***, vieux comédien ; et par l'auteur de la Lorgnette des Spectacles, 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse, Chez Favre, Libraire, Galerie de Bois, Côté du Jardin, n° 263, Paris, 1808, xxij-177 pp., 2 ff., 321 pp.
L'ouvrage est rédigé en collaboration par le célèbre gastronome mais également critique théâtral Alexandre Grimod de la Reynière (1758-1837), et par le chansonnier et journaliste Fabien Pillet (1772-1855). Bon état (petit froissement marginal in fine, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde)
1951 Lausanne, Henri Kaeser, 1951 In-8 broché, 268 pages, belle typographie en deux couleurs. L'un des 2000 exemplaires numérotés sur vélin du tirage total,2e plat couverture défraichi,texte bon.
[Gastronomie] BALZAC, Honoré de ; GRIMOD DE LA REYNIèRE, Alexandre ; CADET DE GASSICOURT, Charles-Louis
Reference : 123875
(1828)
Paris, Charles-Béchet, libraire-commissionnaire, quai des Augustins, N° 57, près le Pont-Neuf, impr. Imprimerie de H. Balzac, rue des Marais S. G., N° 17 1828 In-8 21 x 12,5 cm. Reliure de l’époque demi-chagrin violine, VIII-503 pp., frontispice dessiné et gravé par Rouargue, table des matières, table alphabétique. Coins émoussés et frottés, rares rousseurs marginales.
Rarissime édition originale de cet ouvrage collectif rédigé par d’anciens membres de la société de gastronomes “Le Caveau moderne”. Grimod de La Reynière (1758-1837) et Cadet de Gassicourt (1769-1821) sont les principaux auteurs, et Balzac en est l’imprimeur et l’auteur anonyme du “Discours préliminaire”. L’ouvrage est divisé en cinq parties : Cours de littérature gastronomique ; l’Année gourmande (recettes par mois), partie la plus importante ; l’éducation gastronomique (bons usages et savoir-vivre) ; l’Hygiène de la table ; Produits de l’industrie gastronomique (liste par villes des spécialités et anecdotes gourmandes). Bon état d’occasion
13/04/1791 TRÈS BELLE LETTRE À SON AMANTE.Grimod de la Reynière sinquiète des maux dont souffre son amante, …Est-ce une perte ? une simple inflammation ? des douleurs à la matrice ? Avez-vous de la fièvre, des maux de tête.... interroge-t-il, …Mettez-moi au fait, vous savez que jaime les détails de tout ce qui vous concerne. Vous pouvez dicter votre réponse à Mme Thévenin (...). Si vous saviez ma chère amie combien le détail que vous me donnez de vos souffrances minquiète et malarme…. Il lui recommande …Ménagez-vous bien je vous en conjure (…). Je voudrais bien être auprès de vous pour vous servir et vous soulager…Il paraît que vous êtes aussi difficile en toiles que sur tout le reste, et que vous nêtes guère au courant de ce quelles valent à Lyon… …Depuis que vous êtes malade je ne saurois plus faire de jolis rêves, cela éteint mon imagination la nuit comme le jour, mais dès que vous serez rétablie je vous promets de recommencer. Vous minvitez à réaliser le dernier, cest sans doute lorsque nous serons ensemble, car je serois un peu piqué que vous fussiez assez indifférente sur mon compte pour me donner ce conseil avec une autre. (…) Vous mavez tellement refroidi pour toutes les femmes qui ne sont pas vous, que je crois que jaurois beaucoup de peine à me trouver seulement homme avec elles, ce qui seroit encore bien loin dun rêve où je me suis trouvé Hercule. Aussi nest-ce hélas quun rêve ! Mais je vous indiquerai les moyens de le réaliser à mon retour dans toute son étendue…. Il ajoute en P.S. le lendemain : …Vous devez avoir chez vous un petit morceau de mon Ecriture intitulée histoire de lange-lure et de la fé-lure [de lengelure et de la fêlure ?]. Oserai-je vous prier de le confier à Julien qui en fera faire une copie pour moi…
A Londres, et se trouve à Paris, chez l'Auteur, 1785. 2 parties en 1 vol. in-16 de 168, 168 pp., veau brun, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. « Second ouvrage de Grimod de La Reynière après les Réflexions philosophiques sur le plaisir par un célibataire publiées en 1783, la Lorgnette philosophique est destinée de la même façon à faire connaître son auteur et surtout ses extravagances d'amphitryon, dont la presse avait déjà beaucoup parlé : il revient ici, sous le nom de Damis, et en désignant Paris sous le nom romanesque de Sirap, sur son « fameux souper » de 1783, dont la mise en scène théâtrale avait intéressé le public, et il décrit ses « déjeuners philosophiques » du mercredi, qui réunissaient dix-sept convives lettrés. Celui qui s'était d'abord illustré comme critique dramatique dans le Journal des théâtres en 1777-1778, et dans le Journal de Neuchâtel en 1781-1782, invente ici ce style d'écriture gourmande (mélange savant et précieux de morale et de référence gastronomique) qui fera son succès sous l'Empire. Pour l'instant, il règle surtout des comptes littéraires avec Voltaire et loue de préférence ses amis Rétif et Mercier. Il a déjà son point de vue sur le journalisme, qui deviendra sa préoccupation principale ultérieurement, quand il tentera de fonder la presse gastronomique : « Il n'y a pas en littérature d'état qui exige plus de connaissances, de jugement et de goût, que celui de journaliste, et il n'y en a pas que l'on embrasse aussi légèrement. On monte aujourd'hui un journal, comme on établit un café. Beaucoup de morgue, suffisamment de pédanterie, le tout renforcé d'une triple dose d'impéritie, d'audace et d'impertinence, voilà de quoi faire un journaliste à la mode ». Dans son Journal des gourmands et des belles, ou l'épicurien français, il donnera en 1806 une suite plus précisément journalistique à la Lorgnette philosophique (Jean-Claude Bonnet). Ex-libris manuscrit sur le premier contreplat à l'encre du temps : « Ce livre appartient… vrai Christof … ». Pâles rousseurs, coiffes et mors restaurés, traces d'encres sur les plats.Quérard, III, 482 ; Cioranescu, 32556 ; Livres en bouche, BnF, 2001, p. 226.
GRIMOD DE LA REYNIERE (Alexandre Balthazar Laurent ) - 20 novembre 1758 - 25 décembre 1837
Reference : 27652
(1803)
Paris, Chez Maradan, 1803, 2 tomes in-8 (130 x 200 mm),VIII, 400 et 408 pages à tranche supérieure dorée, demi-reliure dépoque à coins, titres, tomaisons, fleurons et filets dorés sur dos à 4 nerfs. Reliure solide, décoloration du dos, frottis sur la partie haute du dos du tome 1er.- journaliste, feuilletoniste et écrivain français qui acquit la célébrité sous Napoléon Ier par sa critique spirituelle et parfois acerbe, ses mystifications et son amour de la gastronomie. Il est considèré, aux côtés de Brillat-Savarin, comme lun des pères fondateurs de la gastronomie occidentale moderne. "L'alambic littéraire" est un ensemble de livres parus à l'époque, dont l'auteur présente un extrait, une critique et des éléments biographiques.-930g.C. - Edition originale, fort rare, bon état général.
1808 Paris, Capelle et Renand, 1808. In-8 (134 X 200 mm) demi-veau havane, dos lisse orné d'une chainette et de filets courbes en place des nerfs, urne dorée dans les compartiments, guirlande dorée en queue et tête, date en queue, pièce de titre veau vert, tranches jaspées (reliure moderne à l'imitation) ; 356 pages (dont faux-titre et titre) et 17 planches hors-texte, frontispice compris.
EDITION ORIGINALE TRES RECHERCHEE. Dans son beau livre sur Grimod de La REYNIERE, Ned RIVAL écrit : « C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les "Almanachs", écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphytrions et à leurs convives le grand art du savoir-vivre : "tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur". L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné. Le livre se compose en trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : « on peut comparer un amphytrion qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire ». Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du boeuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre "Art de trancher la viande" publié par Pierre Petit, sous Louis XIII. La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (Oberlé, 135 - Vicaire, 427 - Bitting, 203). Exemplaire bien complet des 17 PLANCHES dessinées et gravées par Jean-François TOURCATY, élève, comme David, du peintre d'histoire Jean Bardin : elles présentent des volailles, gibiers et poissons, avec l'indication du traitement approprié. MANQUENT les pages 357 à 384 qui correspondent aux tables de l'ouvrage et qui manquent à de nombreux exemplaires. BEL EXEMPLAIRE, dans un pastiche de reliure romantique finement réalisé. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
A Paris, chez Favre, 1808, 1 broché, couvertures muettes d'attente. 2 volumes in-12 de XXII-179 et (4)-321 pages ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Charmant billet de compliments à la suite de la première de la pièce de Mazères et Picard, les Trois Quartiers, qui fut un évènement parisien. Grimod souhaitait voir M. Mazères afin de ...le remercier de l'indicible plaisir qu'il a bien voulu (...) lui procurer le 8 de ce mois en lui donnant les moyens d'entendre et d'applaudir l'une des meilleures et des plus piquantes comédies de moeurs dont l'âge actuel puisse s'honorer. Privé du plaisir de rencontrer l'aimable (...) auteur de tant d'ouvrages tout à la fois comique, sensible et moraux, il le prie d'agréer avec l'hommage de sa reconnaissance, celui de sa considération très distinguée...Les trois quartiers, comédie en trois actes et en prose de Louis-Benoît Picard et d'Edouard Mazères, fut représentée pour la première fois au Théâtre Français le 31 mai 1827.
A Paris, chez Capelle et Renand, 1808. In-8 de 356 pp., demi-basane blonde, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée de 17 planches hors texte.L’illustration comprend un frontispice et seize planches hors texte dessinés et gravés par Jean-François Tourcaty, le condisciple de David, présentant des viandes et la manière de les trancher. Indispensable à tous ceux qui sont jaloux de faire bonne chère, et de la faire faire aux autres, d’après l'auteur lui-même, l’ouvrage est divisé en trois parties. La première est un traité sur la manière de trancher, classé par type de viandes ; en effet, écrit l'auteur, on peut comparer un amphitryon qui ne sait ni découper ni servir, au possesseur d'une belle bibliothèque, qui ne sauroit pas lire. La seconde partie traite des menus pour chaque saison et selon le nombre de couverts (quinze, vingt-cinq, quarante ou soixante). Enfin, la dernière partie contient les Éléments de politesse gourmande, véritable code de civilité discrètement adressé aux nouveaux riches issus de la Révolution. On y trouve des chapitres sur les invitations, les réceptions, le service de la table, des vins, les propos de table, les devoirs respectifs des convives et des amphitryons, etc. Bel exemplaire sans rousseur, complet de la table des chapitres mais sans la table des matières et l'errata qui manquent à de nombreux exemplaires.Vicaire, 427 ; Bitting, 203.
Paris, Editions A. M. Métailié 1983 215x137mm, XXXV - 292pages, broché.
illustrations in et hors texte, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Paris, Maradan, 1810. In-12 broché, XVI-340 pp., sous couverture de livraison avec étiquette de titre (petits manques au dos).
Edition originale de ce célèbrissime almanach préfigurant les guides gastronomiques. Frontispice "allégorique" par Dunant : “Les Rêves d'un Gourmand” avec explication de celui-ci. Rare tel que paru.* Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.
Paris, Capelle et Renaud, 1808. 1 vol. in-8. Plein veau raciné d'époque, dos à faux nerfs orné, pièce de maroquin rouge.
Exemplaire complet du frontispice et des 16 planches hors texte représentant des découpes de viandes et poissons (dont certaines dépliantes), dessinées et gravées par Jean-François Tourcaty.La "Table alphabétique et raisonnée", l'annonce et la page d'errata sont bien présentes en fin d'ouvrage.Première partie: Traité de la dissection des Viandes. Seconde partie: Traité des Menus. Troisième partie: Elémens de Politesse Gourmande.« Édition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427.Reliure fragile avec mors fendus, coiffes manquantes, coins frottés. Pièce de papier peint collée sur le contreplat.
François-Pierre L. St-Julien-de-Sault 1973 In-8 ( 235 X 160 mm ) de 279 pages, plein skivertex chagriné grenat, tête dorée, très bel exemplaire. Impression anastatique de l'édition Paris, 1904 avec une préface de Robert J. COURTINE et des commentaires dans les marges. Très bel exemplaire.
Albin Michel 1977 In-8 cartonnage frotté. 21 cm sur 13,5. 301 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
A.M. Métailié 1983, in-8 broché, 292 p. (très bon état ; épuisé chez l'éditeur) Avec planches HT et index thématique. Avec la Physiologie du goût de Brillat-Savarin, c'est un des plus grands classiques de la littérature gastronomique française, écrit au lendemain de la Révolution, donnant entre autres des conseils pour découper les viandes et des idées de menus qui font rêver...
Paris, Maradan, 1804 [St Julien du Sault, François-Pierre L., 1973]. 1 vol. in-8°, skrivertex brun, dos lisse avec titre doré, décor doré sur les plats, tête dorée. Reliure de l'éditeur. Bon exemplaire. (5) ff., xviij-280 pp., (2) ff.[D14]
Réimpression anastatique de la troisième édition de 1804, augmentée d'une préface de Robert J. Courtine et de marginalia imprimées à l'encre verte dans les manchettes. Tirage numéroté sur vergé gothique (n°190 / 1500).
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Chez Capelle et Renand, 1808. In-8, plein veau raciné, roulette dorée encadrant les plats, dos lisse orné, pièce de titre rouge, 384 p.
Exemplaire bien complet de ses 17 figures ainsi que de la "Table alphabétique et raisonnée", de l'annonce et de la page d'errata, qui manquent très souvent en fin d'ouvrage. Edition originale très recherchée de cet ouvrage incontournable de gastronomie. Vicaire 427, Oberlé 135.
Grimod de la Reynière ( Alexandre Balthazar Laurent )
Reference : 53316
ISBN : 2864240254
Métailié 23 septembre 1983, broché, 292pp avec des planches hors texte; présentation de Misette Godard - très bon état
Paris, Chez Capelle et Renand, 1808. In-8 de 384p., demi-basane brune à coins, grosses épidermures, coiffe sup. absente, coins et coupes bien frottés, un cahier un poil déboîté. Exemplaire complet, dans sa reliure du temps, mais qui a subi les affres de ce dernier...
Exemplaire bien complet de ses 17 figures hors-texte, ainsi que de la "Table alphabétique et raisonnée", de l'annonce et de la page d'errata, qui manquent très souvent en fin d'ouvrage. Les légendes des planches sont rognées. Première partie: Traité de la dissection des Viandes. Seconde partie: Traité des Menus. Troisième partie: Elémens de Politesse Gourmande. Première édition très recherchée de cet ouvrage incontournable de gastronomie. Vicaire 427, Oberlé 135. Edition originale.