Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Exceptionnelle collection publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798 du « premier journal de théâtre proprement dit » (Hatin) dédié exclusivement à la critique dramatique - enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur Grimod de la Reynière, dont une adressée à l'acteur le plus prestigieux de son temps, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) acheta Le Nouveau Spectateur à son fondateur Le Prévost d'Exmes qui avait lancé un répertoire sous ce titre en 1770. La première livraison entièrement rédigée par ses soins parut chez Esprit le 1er avril ; le titre modifié pour la cinquième livraison devint Journal des Théatres ou le Nouveau Spectateur.« Ce qu’on y trouve de mieux, c’est une grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions, sacrilège littéraire dont ceux-ci se plaignent hautement, et qui pourra bien mériter au critique la suppression de son journal. » (Bachaumont, Mémoires secrets). Ce qui arriva ! Sur la plainte de comédiens, Le Fuel fut dépossédé de son journal après le n°14. C'est Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) qui prit sa succession et lança une nouvelle série du Journal des Théâtres (le n° 1 parut le 1er avril 1777) puis renonça cinq mois plus tard, en septembre 1777 ; le journal fut alors continué par Alexandre Grimod de La Reynière (1758-1838) alors âgé de 19 ans et un groupe d'amis. « Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777, déclare : "par une Société de Gens de Lettres" puis « Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage ». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O. Collaborateurs occasionnels : La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la « Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Charnois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres. Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier. Il semble néanmoins que Le Vacher de Charnois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel. Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse. A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres ; dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur. Le journal est alors continué "avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité" par Grimod de La Reynière âgé de 19 ans et son groupe » (Pierre Peyronnet).« C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod vingt ans plus tard en 1797 s'inspirant du feu Journal des théâtres pour créer Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L’argent et le pouvoir n’allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d’éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d’informations sur l’organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l’interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n’était pas encore renée de ses cendres ».Les tomes II et IV du Censeur dramatique sont truffés de deux lettres autographes signées de Grimod de La Reynière, la première à Monsieur Santerre Notaire à Magny (II, pp. 112-113) : Vous m'avez manifesté l'autre jour, Monsieur, le désir obligeant d'être au nombre des abonnés au Censeur dramatique, en conséquence j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la quittance dont vous pouvez remettre le montant au Postier ; et vous pouvez être sûr de l'exactitude avec laquelle on vous le fera passer à Magny, lieu de votre résidence ordinaire. Si même vous pouviez nous y procurer quelques abonnés, je ne doute pas que le bureau ne consentit à vous faire jouir des mêmes avantages que les libraires sur les abonnements. En conséquence il vous ferait alors une remise de 2£ par souscription. Il m'aurait été bien plus agréable monsieur de vous envoyer gratuitement cette feuille mais vous connaissez assez ma malheureuse position pour savoir que les motifs qui me l'ont fait entreprendre, m'ôtent la faculté d'en faire don à personne (.…) ; la seconde adressée à l'acteur François-Joseph TALMA (1763-1826) datée de Paris, le 16 messidor an 6 (4 juillet 1798), relative à leur querelle dont les éléments sont imprimés dans le Censeur dramatique, dans les livraisons nos 30-31 (IV, pp. 129-133 et 243-254) : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ».Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.
Paris, au bureau du Censeur dramatique, 1797-1798. 31 livraisons reliées en 4 vol. in-8, demi-basane, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison rouges et noires (reliure de l'époque).
Édition originale. Collection complète rare.Grimod n'avait que 19 ans quand il collabora au Journal des théâtres de M. de Charnois, avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité. Dès le 29e numéro, Grimod quitta la revue et fonda cette nouvelle publication Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. « C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L’argent et le pouvoir n’allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d’éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d’informations sur l’organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l’interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français fut dissoute par les autorités révolutionnaires. Très bon exemplaire. Des rousseurs.Hatin, 590 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes. Relié à a suite : [GRIMOD DE LA REYNIERE]. Visions d'un Bon Homme. A Paris, chez Renard, 1803. In-12 de 36 pp. Édition originale.
Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque. Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l’époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d’urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l’époque. 194 x 125 mm.
« Edition originale très recherchée ». (Gérard Oberlé, Les Fastes de Bacchus et de Comus, 135).Vicaire 427 ; Simon 805 ; Bitting 203.« Laissons la parole à Ned Rival qui, dans son beau livre sur La Reynière, dit : ‘C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les Almanachs, écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphitryons et à leurs convives le grand art du savoir- vivre : " tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire, se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur ".L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné.Le livre se compose de trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : "On peut comparer un amphitryon qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire." Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du bœuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre Art de trancher la viande publié par Pierre Petit, sous Louis XIII.La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (G. Oberlé).« Grimod reprend ici bien des éléments de l'Almanach et du Journal des gourmands. Il souhaite rappeler à une classe de nouveaux riches, issue de la Révolution, les principes de civilité d'autrefois et l'art subtil du découpage appris dès le jeune âge. Celui-ci prend le premier pas, expliqué pour chaque animal et agrémenté de conseils de cuisson et d'indications de fournisseurs. Cet art permet d'être reçu partout.L'amphitryon doit savoir choisir son menu. Avec l’aide du restaurateur Balaine, Grimod décrit et commente des menus de dîners de vingt-cinq, quarante et soixante couverts pour chaque saison, le tout accompagné d’anecdotes et d’adresses utiles. La troisième partie insiste sur le rôle de l'amphitryon, mais un petit chapitre à l'usage de l'invité semble sorti du Traité d'Antoine de Courtin. Pour se conformer aux usages nouveaux, Grimod décrit la manière de servir le café et les liqueurs après le repas, de recevoir ses convives au salon, de les mettre à l'aise entre eux pour favoriser la conversation. Il n'oublie pas le coût des réceptions et les principes d'économie. La table alphabétique et « raisonnée » traduit le foisonnement d'informations diverses et parfois inattendues de ce livre bien construit, au ton souvent impertinent. ».L’illustration se compose de 17 planches hors-texte du plus haut intérêt quant à la dissection des viandes et des poissons.Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l’époque.
BRILLAT-SAVARIN - GRIMOD DE LA REYNIERE - BALZAC (Honoré de)
Reference : 32488
(1951)
Lausanne, chez Henri Kaeser, aux Editions du Grand Chêne, 1951. 3 volumes in-8 brochés (19 x 12,5 cm), sous coffret cartonné, XII-278-[6] / [8]-272-[8] / XII-270-[6]. Petit ex-libris. Bel exemplaire complet en 3 volumes, au tirage limité à 2000 exemplaires numérotés sur papier vélin (n° 1041). Très bon état.
Paris, Maradan, 1803-1806. 4 vol. in-12, VIII-VIII-247-[1] pp. 1 pl. + [4]-306 pp. 1 pl. + XIV-349 pp. 1 pl. + XX-336 pp. 1 pl., bradel de de mi-toile brune, dos long orné du titre doré (quelques rousseurs et taches, pâle mouillure à la gravure et au titre du 2e vol.)
Seconde édition pour les deux premiers volumes, très probablement originale pour les troisième et quatrièmes années. Chaque volume est illustré d'un frontispice gravé sur le thème de la gastronomie, imaginé par Grimod de La Reynière, dessiné par Dunant et gravé par Maradan pour les trois derniers volumes, le premier ne donne que les initiales A. pour le dessin et M. pour la gravure. Une note explicative accompagne les frontispices, imprimée au dos du titre. Le premier volume comprend l'Itinéraire nutritif ou Voyage d'un Gourmand à Paris qui recense les meilleurs restaurants par quartier. Ce guide est suivi des Variétés nutritives qui sont un recueil de maximes lié à l'alimentation. Le troisième volume contient notamment des biographies de gourmands et une Géographie gourmande qui continue au quatrième. Les deux derniers volumes comportent également des guides culinaires. Cet Almanach a connu un vif succès en librairie et très rapidement Grimod de la Reynière et le librairie Maradan durent publier des deuxième voire troisième réimpressions. Un classique de la littérature gastronomique. Il comprend in fine des 3e et 4e volumes le catalogue des oeuvres de mme de Genlis chez le même libraire. Oberlé, Les Fastes de Bacchus..., 133. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris : Maradan, 1806 In-12, frontispice XIV-344 pp. Broché, couverture muette d'origine.
TROISIEME ANNEE SEULE. "Mariage heureux entre belles-lettres et bonne chère, tel que la prose de La Reynière le proposait aux lecteurs. Tour à tour emphatique ou caustique, enjouée ou grave, elle traitait sérieusement d'un sujet futile, pompeusement d'objets vulgaires, avec noblesse de l'acte ignoble de se nourrir!" (Ned Rival Grimod de la Reynière pp. 157-210). Beau frontispice gravé d'après l'auteur. Grand-Carteret 1401, Vicaire 424-427, Oberlé 133.
Paris Editions A.-M. Métaillé 1983 in 8 (21,5x14) 1 volume broché, couverture illustrée, XXXIV et 292 pages |1], avec des illustrations. Alexandre-Balthazar-Laurent, Grimod de La Reynière. Etat de neuf ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Neuf Broché
Paris Maradan 1804
An XII, in-12, xviij, 280p. et 1f. (Encore un mot de l'éditeur), illustré d'un frontispice dessiné par Grimod de la Reynière : Bibliothèque d'un Gourmand. :: 3e édition de la première année de cette importante contribution à la littérature gastronomique (la 1ère est de l'année précédente). :: «Almanach des Gourmands, servant de guide dans les moyens de faire excellente chère; par un vieil amateur, Troisième édition... Contenant le Calendrier nutritif, et l'itinéraire d'un Gourmand dans les divers quartiers de Paris». :: Reliure de l'époque, plein veau, dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison noire. Coins, coiffes et charnières frottés. Quelques notes et corrections au plomb.
Phone number : 1 514 820 2324
[Chez Favre, Libraire] - M*** Vieux Comédien ; [ GRIMOD DE LA REYNIERE, Alexandre ; PILLET, Fabien ]
Reference : 65671
(1808)
Par M***, vieux comédien ; et par l'auteur de la Lorgnette des Spectacles, 1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-basane marron, dos lisse, Chez Favre, Libraire, Galerie de Bois, Côté du Jardin, n° 263, Paris, 1808, xxij-177 pp., 2 ff., 321 pp.
L'ouvrage est rédigé en collaboration par le célèbre gastronome mais également critique théâtral Alexandre Grimod de la Reynière (1758-1837), et par le chansonnier et journaliste Fabien Pillet (1772-1855). Bon état (petit froissement marginal in fine, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde)
[Gastronomie] BALZAC, Honoré de ; GRIMOD DE LA REYNIèRE, Alexandre ; CADET DE GASSICOURT, Charles-Louis
Reference : 123875
(1828)
Paris, Charles-Béchet, libraire-commissionnaire, quai des Augustins, N° 57, près le Pont-Neuf, impr. Imprimerie de H. Balzac, rue des Marais S. G., N° 17 1828 In-8 21 x 12,5 cm. Reliure de l’époque demi-chagrin violine, VIII-503 pp., frontispice dessiné et gravé par Rouargue, table des matières, table alphabétique. Coins émoussés et frottés, rares rousseurs marginales.
Rarissime édition originale de cet ouvrage collectif rédigé par d’anciens membres de la société de gastronomes “Le Caveau moderne”. Grimod de La Reynière (1758-1837) et Cadet de Gassicourt (1769-1821) sont les principaux auteurs, et Balzac en est l’imprimeur et l’auteur anonyme du “Discours préliminaire”. L’ouvrage est divisé en cinq parties : Cours de littérature gastronomique ; l’Année gourmande (recettes par mois), partie la plus importante ; l’éducation gastronomique (bons usages et savoir-vivre) ; l’Hygiène de la table ; Produits de l’industrie gastronomique (liste par villes des spécialités et anecdotes gourmandes). Bon état d’occasion
13/04/1791 TRÈS BELLE LETTRE À SON AMANTE.Grimod de la Reynière sinquiète des maux dont souffre son amante, …Est-ce une perte ? une simple inflammation ? des douleurs à la matrice ? Avez-vous de la fièvre, des maux de tête.... interroge-t-il, …Mettez-moi au fait, vous savez que jaime les détails de tout ce qui vous concerne. Vous pouvez dicter votre réponse à Mme Thévenin (...). Si vous saviez ma chère amie combien le détail que vous me donnez de vos souffrances minquiète et malarme…. Il lui recommande …Ménagez-vous bien je vous en conjure (…). Je voudrais bien être auprès de vous pour vous servir et vous soulager…Il paraît que vous êtes aussi difficile en toiles que sur tout le reste, et que vous nêtes guère au courant de ce quelles valent à Lyon… …Depuis que vous êtes malade je ne saurois plus faire de jolis rêves, cela éteint mon imagination la nuit comme le jour, mais dès que vous serez rétablie je vous promets de recommencer. Vous minvitez à réaliser le dernier, cest sans doute lorsque nous serons ensemble, car je serois un peu piqué que vous fussiez assez indifférente sur mon compte pour me donner ce conseil avec une autre. (…) Vous mavez tellement refroidi pour toutes les femmes qui ne sont pas vous, que je crois que jaurois beaucoup de peine à me trouver seulement homme avec elles, ce qui seroit encore bien loin dun rêve où je me suis trouvé Hercule. Aussi nest-ce hélas quun rêve ! Mais je vous indiquerai les moyens de le réaliser à mon retour dans toute son étendue…. Il ajoute en P.S. le lendemain : …Vous devez avoir chez vous un petit morceau de mon Ecriture intitulée histoire de lange-lure et de la fé-lure [de lengelure et de la fêlure ?]. Oserai-je vous prier de le confier à Julien qui en fera faire une copie pour moi…
BRILLAT SAVARIN, BERCHOUX, GRIMOD DE LA REYNIERE, COLNET, DE CUSSY, LALANNE
Reference : 1376
Paris, Au Dépôt, 1843. Un volume relié (13,5x21,5 cm) de xiv- 528 pp.Treize gravures hors-texte et en frontispice portrait gravé de Talleyrand. Reliure demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné orné de filets et roulettes, pièces de titre noires. Reliure légèrement usée, quelques épidermures, des rousseurs. sinon bel exempalir
Paris, [Imprimerie de H. Balzac] Charles-Béchet, 1828. In-8 de VIII-503 pp., frontispice, demi-basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure postérieure du XIXe).
Édition originale sortie des presses d'Honoré de Balzac qui en a rédigé le Discours Préliminaire signé « l'Auteur de cet article ». Au verso du faux-titre on lit Imprimerie de H. Balzac.Frontispice dessiné et gravé par Rouargue représentant un gastronome ventru faisant, un panier au bras, sa promenade au marché ; au bas on lit : Promenade nutritive. Le Gastronome français est divisé en cinq chapitres dont un Essai sur la cuisine des Anciens, L'Année gourmande, Éducation gastronomique, l'Hygiène de la Table, Produits de l'industrie gourmande. Grimod de La Reynière et Cadet-Gassicourt ont collaboré pour une large part à cet ouvrage. Rousseurs.Vicaire 389 ; Vicaire et Hanotaux, La Jeunesse de Balzac. Balzac Imprimeur, p. 441, n°90.
A Londres, et se trouve à Paris, chez l'Auteur, 1785. 2 parties en 1 vol. in-16 de 168, 168 pp., veau brun, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. « Second ouvrage de Grimod de La Reynière après les Réflexions philosophiques sur le plaisir par un célibataire publiées en 1783, la Lorgnette philosophique est destinée de la même façon à faire connaître son auteur et surtout ses extravagances d'amphitryon, dont la presse avait déjà beaucoup parlé : il revient ici, sous le nom de Damis, et en désignant Paris sous le nom romanesque de Sirap, sur son « fameux souper » de 1783, dont la mise en scène théâtrale avait intéressé le public, et il décrit ses « déjeuners philosophiques » du mercredi, qui réunissaient dix-sept convives lettrés. Celui qui s'était d'abord illustré comme critique dramatique dans le Journal des théâtres en 1777-1778, et dans le Journal de Neuchâtel en 1781-1782, invente ici ce style d'écriture gourmande (mélange savant et précieux de morale et de référence gastronomique) qui fera son succès sous l'Empire. Pour l'instant, il règle surtout des comptes littéraires avec Voltaire et loue de préférence ses amis Rétif et Mercier. Il a déjà son point de vue sur le journalisme, qui deviendra sa préoccupation principale ultérieurement, quand il tentera de fonder la presse gastronomique : « Il n'y a pas en littérature d'état qui exige plus de connaissances, de jugement et de goût, que celui de journaliste, et il n'y en a pas que l'on embrasse aussi légèrement. On monte aujourd'hui un journal, comme on établit un café. Beaucoup de morgue, suffisamment de pédanterie, le tout renforcé d'une triple dose d'impéritie, d'audace et d'impertinence, voilà de quoi faire un journaliste à la mode ». Dans son Journal des gourmands et des belles, ou l'épicurien français, il donnera en 1806 une suite plus précisément journalistique à la Lorgnette philosophique (Jean-Claude Bonnet). Ex-libris manuscrit sur le premier contreplat à l'encre du temps : « Ce livre appartient… vrai Christof … ». Pâles rousseurs, coiffes et mors restaurés, traces d'encres sur les plats.Quérard, III, 482 ; Cioranescu, 32556 ; Livres en bouche, BnF, 2001, p. 226.
Lausanne, Classiques de la Table, aux éditions du Grand Chêne, 1951. 3 volumes in-8 brochés XII-278-[6] / [8]-272-[8] / XII-270-[6], couvertures rempliées. Très belle condition, non coupés.
Tirage à 2'000 exemplaires numérotés (1970) sur Vélin sans bois.
GRIMOD DE LA REYNIERE (Alexandre Balthazar Laurent ) - 20 novembre 1758 - 25 décembre 1837
Reference : 27652
(1803)
Paris, Chez Maradan, 1803, 2 tomes in-8 (130 x 200 mm),VIII, 400 et 408 pages à tranche supérieure dorée, demi-reliure dépoque à coins, titres, tomaisons, fleurons et filets dorés sur dos à 4 nerfs. Reliure solide, décoloration du dos, frottis sur la partie haute du dos du tome 1er.- journaliste, feuilletoniste et écrivain français qui acquit la célébrité sous Napoléon Ier par sa critique spirituelle et parfois acerbe, ses mystifications et son amour de la gastronomie. Il est considèré, aux côtés de Brillat-Savarin, comme lun des pères fondateurs de la gastronomie occidentale moderne. "L'alambic littéraire" est un ensemble de livres parus à l'époque, dont l'auteur présente un extrait, une critique et des éléments biographiques.-930g.C. - Edition originale, fort rare, bon état général.
Paris, Capelle et Renand, 1808 ; in-8, bradel cartonnage de papier peint bleu marbré, pièce de titre rouge, non rogné (reliure moderne) ;348 pp. , 17 planches gravées hors-texte y compris le frontispice.
Edition originale de cet ouvrage très recherché, un des "incontournables" de la gastronomie ; il est bien complet de ses 17 planches, de sa Table alphabétique et raisonnée et du feuillet Annexe avec l'errata au verso, qui manque à de nombreux exemplaires. La page de faux titre a été remontée, quelques petites rousseurs au premier cahier, plus rares ensuite, bon exemplaire dans l'ensemble (Vicaire-427 ; Oberlé-135).
Phone number : 06 60 22 21 35
1951 Lausanne, Henri Kaeser, 1951 In-8 broché, 268 pages, belle typographie en deux couleurs. L'un des 2000 exemplaires numérotés sur vélin du tirage total,2e plat couverture défraichi,texte bon.
Pierre Waleffe, 1968. Format 15x21 cm, reliure editeur sous jaquette illustree, 175 pages.Bon etat.
1808 Paris, Capelle et Renand, 1808. In-8 (134 X 200 mm) demi-veau havane, dos lisse orné d'une chainette et de filets courbes en place des nerfs, urne dorée dans les compartiments, guirlande dorée en queue et tête, date en queue, pièce de titre veau vert, tranches jaspées (reliure moderne à l'imitation) ; 356 pages (dont faux-titre et titre) et 17 planches hors-texte, frontispice compris.
EDITION ORIGINALE TRES RECHERCHEE. Dans son beau livre sur Grimod de La REYNIERE, Ned RIVAL écrit : « C'est à notre avis le meilleur ouvrage du gastronome. Moins tributaire de l'actualité que les "Almanachs", écrit dans le calme, ce livre s'ouvre par un survol de l'histoire de la table depuis les Anciens jusqu'au premier Empire. L'essentiel est dit avec brio en quelques pages qui aboutissent à cette conclusion : les fortunes ayant changé de mains avec la Révolution, il faut réapprendre aux nouveaux amphytrions et à leurs convives le grand art du savoir-vivre : "tel homme qui de laquais d'un agent de change, ou d'agioteur est devenu en peu d'années millionnaire se trouve incapable de gouverner comme il faut sa cuisine et sa cave. Il ne suffit pas d'avoir passé sa vie à rincer des verres pour être connaisseur". L'impertinence du ton ne rebuta pas les lecteurs, aucun ne s'estimant concerné. Le livre se compose en trois parties. La première est un traité de la dissection des viandes. Savoir découper est en effet une connaissance essentielle : « on peut comparer un amphytrion qui ne sait pas découper au possesseur d'une belle bibliothèque qui ne saurait pas lire ». Les brèves descriptions des différentes pièces qui peuvent se présenter sous le couteau du maître de maison, du boeuf à l'outarde en passant par la bécasse, sont accompagnées de planches gravées en taille-douce, reproductions des illustrations du célèbre "Art de trancher la viande" publié par Pierre Petit, sous Louis XIII. La deuxième partie du volume, à laquelle le restaurateur Alexis Balaine apporta son concours, est une nomenclature de menus saisonniers pour 15, 25 et 60 couverts... Les éléments de politesse gourmande qui concluent le volume forment un code de civilité dont certains de nos contemporains pourraient encore tirer profit. » (Oberlé, 135 - Vicaire, 427 - Bitting, 203). Exemplaire bien complet des 17 PLANCHES dessinées et gravées par Jean-François TOURCATY, élève, comme David, du peintre d'histoire Jean Bardin : elles présentent des volailles, gibiers et poissons, avec l'indication du traitement approprié. MANQUENT les pages 357 à 384 qui correspondent aux tables de l'ouvrage et qui manquent à de nombreux exemplaires. BEL EXEMPLAIRE, dans un pastiche de reliure romantique finement réalisé. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Maradan, 1803.
Ce guide intransigeant de la bonne chère a été qualifié de "régénérateur de la cuisine en France", et de "code du bon goût". Il nous offre un témoignage savoureux sur les moeurs culinaires de l'Empire. Orné d'un frontispice, d'après les dessins de Grimod. Déchirure avec manque dans le coin supérieur de la page de titre, traces d'humidité, couverture défraîchie. Exemplaire tel que paru. /// In-16 de frontispice, (12), VIII, 247, (1) pp. Broché, couvertures muettes oranges de l'époque. //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
A Paris, chez Favre, 1808, 1 broché, couvertures muettes d'attente. 2 volumes in-12 de XXII-179 et (4)-321 pages ;
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Charmant billet de compliments à la suite de la première de la pièce de Mazères et Picard, les Trois Quartiers, qui fut un évènement parisien. Grimod souhaitait voir M. Mazères afin de ...le remercier de l'indicible plaisir qu'il a bien voulu (...) lui procurer le 8 de ce mois en lui donnant les moyens d'entendre et d'applaudir l'une des meilleures et des plus piquantes comédies de moeurs dont l'âge actuel puisse s'honorer. Privé du plaisir de rencontrer l'aimable (...) auteur de tant d'ouvrages tout à la fois comique, sensible et moraux, il le prie d'agréer avec l'hommage de sa reconnaissance, celui de sa considération très distinguée...Les trois quartiers, comédie en trois actes et en prose de Louis-Benoît Picard et d'Edouard Mazères, fut représentée pour la première fois au Théâtre Français le 31 mai 1827.
Genève Minkoff Reprint 1973 in 8 (23x16) 1 volume reliure skivertex de l'éditeur, 576 pages. Réimpression de l'édition de Paris 1904. Tome 2 seul (sur 3). Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Reliure