A propos du récit qu’il prépare, récit qui portera comme titre : « Comprendre et inventer », qui paraitra en 1953. Il leur écrit le 12 septembre 1950, en cure à Divonne-les-Bains, encore tourmenté très certainement par la confirmation de sa condamnation, conséquences d’avoir recours pour sa santé, aux cures d’hydrothérapie ainsi qu’aux maisons de santé. Il lui montrera son récit dès son retour à Paris. « Je me suis mis à ce récit auquel tu attaches, comme moi de l’importance. Et je m’y suis éreinté, au point de compromettre ma cure. C’est que ce récit m’entraîne à une totale confession, et à une plongée dans les choses les plus douloureuses de mon passé […] Evidemment, je ne me serais pas astreint aussi impérieusement à ce récit, si je savais que mes avocats comprennent bien que la question matrimoniale est pour moi d’une plus grande importance encore que l’affaire pendante. Je voulais précisément dans mon écrit, faire l’unité de deux choses ; car cette unité existe dans les faits… ».