Planche HT parue dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 16 août 1832 (Planche n°191- Lithographie - Œuvre:Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 22cmx Largeur: 28.8cm - Titre en bas au centre : « Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; // Mieux vaudrait un sage ennemi. » ; légende plus bas à dte : « (L’ours et l’amateur de jardins. Lafontaine.) » ; indications, en ht à gche : « La Caricature (Journal) // (N°93) », en ht à dte : « Pl. 191. » - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9 » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert Galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Grandville et Julien » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]Inscription - Sur la pierre tenue par l’ours : « Procès », « Saisies » ; sur les ailes de la grosse mouche : « Caricature », « Journal » ; sur les liasses de papier sur lesquelles s’est endormi le roi : « Protocole 7 », « Protocole 9999 »Description iconographique:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:Observations : cf. explication de la pl. p. 742 et l’article « VINGT ET UNIEME SAISIE » p. 739. Parodie de la fable de La Fontaine "L’ours et l’amateur des jardins", dans laquelle un ours assomme un vieillard endormi avec une pierre alors qu’il voulait simplement tuer une mouche. La pl. dénonce les moyens répressifs considérables déployés par le gouvernement (saisies, procès) à l’encontre de certaines pl. (en l’occurrence, il s’agit de la pl. 187 du numéro 92 de La Caricature). Ici, dans un jardin, au premier plan à dte, l’ours incarne le mandat Zangiacomi qui permit la saisie de plusieurs numéros de La Caricature. A bout de bras, il tient une pierre en l’air, qu’il s’apprête à jeter sur la mouche incarnant le journal La Caricature, posée sur un homme endormi par terre, le roi Louis-Philippe. Ce dernier est reconnaissable à sa coiffure (toupet), au parapluie et au chapeau à cocarde tricolore disposés à dte de la composition. La pl. tente d’expliquer que les saisies de pl. de La Caricature jouent finalement contre le roi, puisqu’elles tendent à en faire la publicité, à populariser des motifs inventés par le journal qui serait passés presque inaperçus sans cela. L’explication rappelle le succès populaire rencontré par les poires dessinées par Philipon lors d’une séance de son procès. Ainsi, les saisies sont jugées irresponsables puisqu’elles contribuent à détruire l’image du roi des Français, bien plus que l’image caricaturale en elle-même.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Attribué à Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847), dessinateur - Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25627
(1833)
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 mars 1833 (Planche n°258)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 23.3cm- Largeur: 29.2cm - Titre en bas au centre : « Messieurs, l’auteur de la pièce que nous avons eu l’honneur de jouer devant vous désire garder l’anonyme. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°124. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur]Inscription - Sur le livret tenu par Louis-Philippe, le texte de « L’ATTENT […] [ATTENTAT] Horribl […] [horrible] », tel qu’ont surnommé les journaux de l’opposition l’attentat du 19 novembre 1832- Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
En rapport avec l’article p. 990-991 et avec l’affiche en supplément au numéro. La phrase de titre est prononcée par Dubois, à gche, et Persil, à dte, sur la scène du « Théâtre des Folies Politiques » au moment où va tomber le rideau orné de poires, de balances, de sacs d'écus, de la croix de la Légion d'Honneur et de pistolets. Louis-Philippe, auteur de L'Attentat horrible - la pièce qu'on vient de jouer - s'est caché dans le trou du souffleur, entre deux mouchards, leur sifflet à la bouche.Une foule d’acteurs se tient à l’arrière-plan, tandis que trois gardes nationaux se trouvent à gche. Il s’agit certainement d’une interruption du troisième tableau de la pièce dans lequel jouent Persil, « un magistrat irréprochable », et Dubois « un juge impartial » (in supplément). La pl. est avant tout une parodie des enquêtes sur la recherche du coupable de l’attentat du 19 novembre 1832 sur la personne du roi. La plupart des journaux de l’opposition, dont La Caricature, ont dénoncé cet attentat comme étant une machination mise en place par le gouvernement lui-même. Adèle Boury témoigna en affirmant avoir aperçu l’assassin, puis s’évanouit, sous le coup de l’émotion. La presse d’opposition vit en elle un des rouages du stratagème monté par la monarchie pour faire croire à un attentat. La pl. dénonce les moyens malhonnêtes employés par le roi pour regagner la faveur populaire. Le journal satirique ministériel La Charge avait insinué, dans son numéro 6 (11 novembre 1832) que la presse d’opposition poussait au régicide, soit huit jours avant l’attentat. Mais la presse d’opposition refuse d’endosser cette responsabilité. Selon Erre, « la presse anti-gouvernementale accuse le pouvoir de créer artificiellement un climat d’insécurité pour justifier sa mise au pas du pays et museler l’opposition ». La pl. se propose d’être une illustration de la pièce de théâtre que l’attentat du 19 novembre a inspiré à La Caricature.Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français